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Sur la Route du Cinéma - Page 434

  • Deux jours IMMORTEL(s) au pays des Merveilles d'ALICE (Part. 2)

    A l'aube du deuxième jour, vers 10 h 30, après un copieux et indispensable petit déjeûner, un masque liftant/régénérant/hydratant/revigorant,

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    nous sommes (oui j'étais à deux) partis à la conquête de Paris.

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    Mais pas à l'aventure, non, pas fous. Equipés d'un plan. Mais parfois Jules tient absolument à se faire aider. Ici par une jeune femme immobile et totalement topless, totalement less d'ailleurs pour être exacte. 

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    Après avoir espionné le parisien tête de chien en mode pause de midi (salade de carottes/sandwich, si c'est pas malheureux !) en plein cagnard ,

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    et nous être rendus à un rendez-vous d'affaires hyper important et méga top secret (ah ah ah, ça vous intrigue hein ?), nous avons décidé de faire une partie de cache-cache dans un joli jardin, très calme, très reposant avec plein de vieilles pierres et de beaux arbres.

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    où nous avons trouvé le quartier VIP/RIP.

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    Et pour moi c'est décidé, ni dieu, ni maître, ni fleurs, ni couronnes. Juste une petite fantaisie et on n'en parle plus :

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    Le rendez-vous donné par Al Amine pour la SOIREE ALLOCINE FAMILY & FRIENDS est à 18 h 15 au MK2... ça tombe bien vu que d'habitude c'est au Forum des Images et que donc j'ai loué le studio russe dans le 1er... juste à côté du Forum des Images si vous suivez mon raisonnement. Sauf que les invits d'Al Amine, ce ptit malin, il faut les lire jusqu'à la dernière petite ligne du bas où c'est écrit l'adresse. Donc nous avons pris un BPV* et Sandra M. nous a réservé une place dans la queue leu leu vu que y'avait "ShowCase Disney" avec le FBI** à l'entrée et que ça commençait à faire foule. Cette fois on n'a pas eu de fouille et on a pu garder nos appareils photos, nos dentiers, nos caméras et nos téléphones portatifs.

    *Bus à Petite Vitesse
    **Federal Bureau Of Investigation

    C'est donc Al Amine, le ptit chou, qui nous accueille et aussi un peu Eric... mais depuis qu'il est chef, j'ose même plus lui dire bonjour. J'ai peur qu'il me dise

    - "t'es qui toi ?"

    - "ben, j'suis le numéro 81, monsieur le directeur, ouh ha toussa quoi !"

    Tandis qu'Al Amine i fait toujours, "genre" qu'il te reconnaît et qu'il n'attendait plus que toi pour démarrer. Il est fort cet Al Amine.

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    Donc, dans la file il y avait Sandra M. Heureusement que j'ai reconnu ses cheveux bouclés parce que, je ne sais pas qui l'a conseillée question lunettes ou si c'est la nouvelle mode parisienne mais bon, c'est moyen glamour. Je sais pas si elle repassera à Cannes cette année 

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    Comme je ne supporte pas qu'une amie se ridiculise toute seule sans défense, je me suis sentie obligée d'aller chez le même fournisseur. Qu'est-ce qu'elle me fait pas faire j'vous jure ?

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    Avant que le pestacle commence, la troupe d'Achille Zavatte d'Allociné nous fait vivre un suspens de la mort qui tue :

    - "Aujourd'hui c'est un jour spécial pour une personne spéciale !!!

    - waaaaaaaaaaaooooooooooooooooh ??? (les 300) qui ? qui ? qui ?

    - ben c'est Al Amine qui va nous dire qui est cette personne spéciale ! Hein Al Amine tu vas nous le dire ? (Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche)

    - Al Amine, Al Amine, dis le nous, dis le nous !!!

    - Alors Al Amine c'est qui ???

    - Euh ben c'est Cunégonde DeLatourte !

    - Cunégonde DeLatourte, tu peux nous rejoindre sur la scène s'il te plaît ? Bonjour Cunégonde, comment t'appelles-tu ?

    - ...

    - Tu sais qu'aujourd'hui c'est le premier jour du reste de ta vie  un jour spécial pour toi ?

    - ....

    - C'est le jour de ton non-anniversaire !!!

    - ah ah ah (300) ouh ha !!!

    - Donc aujourd'hui Cunég'. Tu permets qu'on t'appelle Cunég' maintenant qu'on te connaît un peu mieux ?

    - ...

    - Aujourd'hui donc en ce jour spécial de ton spécial non anniversaire et comme tu es une personne spéciale. N'est-ce pas Cucu que tu es une personne spéciale ?

    - Bonjour, han !

    - Et bien aujourd'hui, nous allons te faire un cadeau spécial. Y'en a 10 dans le monde qui recevront ce cadeau. Nous t'offrons le Dossier de Presse collector dans sa boîte en or du film de Tim Burton, dédicacé par Tim Himself !...  Voilà.

    - ..."

    Moi je dis que ce qui compte dans les cadeaux ce n'est pas le cadeau mais la façon de le recevoir (Cunégonde, cache ta joie, c'est indécent). Pas vous ? Là, c'était grand !

    Ensuite, Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche, Al Amine i court en haut, Al Amine i court en bas. Cours Al Amine, cours !

    On nous annonce que Tim était à Paris ces jours derniers et qu'il a enregistré des réponses à des questions qui lui auraient été posées. Quand Al Amine a eu fini son sprint, et ben, je te le donne Emile, il est redescendu en ptites foulées avec Tim Burton Himself. Et toc, et comme vous savez que depuis peu, j'ai un You Tube account. Voilà un petit bout :

    Moi je dis les Allociné, ils sont trop forts et trop gentils de nous faire des cadeaux pareils. Allociné, c'est pas dur, je les aime d'amour ! Merci merci merci de m'aimer aussi.

    Ensuite, nous avons regardé le film avec nos grosses lunettes d'handicapés. Comme je suis une femme à lunettes femme à lunettes, je craignais que ce ne soit pas supportable rapport à la fragilitude de mes yeux. Ben pas du tout. Le seul souci, c'est qu'elles pèsent une tonne et que c'est tout simplement pas possible de les garder sur le pif pendant deux heures. Alors du coup, je les tenais avec mes mains pendant que mes yeux regardaient.

    Le film c'est donc, comme vous vous en doutiez un peu :

    ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim Burton ***

    et c'est très beau, sauf que la 3D c'est définitivement pas pour moi. Voir un film avec des lunettes c'est comme en parler avec le dossier de presse sous le nez... Non, en fait si j'y réfléchis bien ça n'a rien à voir mais bon. Voir un film en relief, boaf, c'est un gadget. Et un film de Tim Burton n'a pas besoin de ça... Sauf qu'ici, c'est aussi quand même un peu un film de Disney mais il y a des acteurs dedans et ça change beaucoup. 

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    Alice est devenue grande. Tellement grande que sa mère décide de la marier au fils d'un Lord aussi fade qu'ennuyeux. Mais Alice n'a jamais cessé de penser à un monde merveilleux qu'elle a toujours cru imaginaire. Le jour de l'annonce de ses fiançailles et alors que son prétendant attend sa réponse devant une foule d'invités, elle suit un lapin, tombe dans un terrier et retrouve le Pays des Merveilles et ses curieux habitants, le Lapin Blanc, les jumeaux obèses Tweedledee et Tweedledum, Chess Le Chat et surtout le Chapelier Fou. La cruelle et colérique Reine Rouge règne sur le royaume à coup de décapitations et Alice a été attirée au Pays des merveilles car elle est la seule à pouvoir mettre fin à cette tyrannie et amener la Reine Blanche (soeur de la Rouge) à régner. Alice a du mal à croire et à comprendre qu'elle a un tel destin à accomplir...
    Après un démarrage que j'ai trouvé un peu laborieux et qui se situe dans la vie réelle (ça ne m'étonne pas de moi)... dès qu'Alice arrive in Wonderland, j'y étais aussi. Evidemment on ne retrouve pas l'atmosphère sombre et parfois funèbre burtonienne. Mais il y a suffisamment de folie et d'excentricité pour prendre un plaisir constant jusqu'au dénouement dont on ne doute évidemment pas. Les personnages principaux sont tellement empreints de différences et parfois même de monstruosité qu'on y retrouve néanmoins ce qui fait la beauté, l'originalité et l'intérêt de films tel qu'Edward aux mains d'argent.
    La Reine Rouge, interprétée avec beaucoup de jubilation par Helena Bohnam Carter est monstrueuse physiquement et mentalement. Son petit corps est surmonté d'une énorme tête. Cette anomalie l'a fait s'entourer d'une cour de lèche-bottes dont elle ne s'aperçoit même pas que les difformités sont des leurres. Sa rivalité avec sa soeur (bien nunuche) qui a hérité de la grâce et de la beauté, provient de ce traumas d'enfance qui a toujours fait d'elle le vilain petit canard. Elle venge cette injustice par un sadisme raffiné envers tout ce qui remue, les humains comme les animaux. Ce qui donne évidemment lieu à des scènes tordantes.
    Alice, qui doit selon les moments et les missions à accomplir être plus grande ou plus petite, n'est jamais aux bonnes proportions. Elle est toujours trop grande, ou trop petite. C'est son aventure à Wonderland qui va lui permettre de s'accepter telle qu'elle est.
    Mais évidemment, c'est Johnny Depp, le Chapelier Fou, magnifique, étonnant, enfantin, espiègle, courageux mais parfois envahi d'une insondable tristesse qui capte l'attention tant il rend ce personnage extraordinaire. Par sa voix, ses attitudes, sa démarche, sa folie il est le coeur de ce film. Toutes les scènes entre le Chapelier et Alice sont les plus douces et les plus belles. Et je rêve, comme dans une comédie sentimentale qu'à la fin, il épouse Alice !
    ..............................................
    Après le film, nous nous sommes retrouvés au buffet et je me suis aperçue une fois de plus que mon message n'est pas passé. Je récidive donc :
    Gens,
    Allociniens,
    Les 300,
    Hou Ha !
    LORSQUE VOUS ÊTES SERVIS (bordel). VEUILLEZ DEGAGER LE PLANCHER ET LAISSER LA PLACE A CEUX QUI ONT LES MAINS VIDES. Merci.
    J'ai pu constater une fois de plus que la technique du buffet s'apprenait très jeune. Que ce soit dans un club de tarot du troisième âge, un thé dansant du dimanche après-midi, ou chez les Ouh Ah de 12 ans... il se trouve toujours une cinquantaine de biiiiiiiiiiiiiiiip qui investissent la table et ne la quittent plus. Je suppose qu'eux doivent s'en mettre jusque là, car en général quand nous partons, le buffet est rincé !
    Remarquez, je suis là, j'ai l'air de couiner, mais pas du tout ; ça nous permet à nous autres les quelques uns qui nous aimons d'amour d'aller manger au restau après.
    Il y avait donc :
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    Bridget, On ze road again, Maxime (le petit ami de) Florian, et Sandra M. (qui ne veut pas salir son genou droit).
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    Le fou et la Reine
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    Aïe mes ch'veux !
    Nous avons trouvé un chouette restaurant entre eau et voie ferrée, qui ne diffusait pas de match de foot sur écran géant avec le son poussé à 24. Et c'était bien chouette, d'autant que nous avons été rejoints par deux garçons délirants de chez Vodkaster, Ludovic et David. On a parlé cinéma mais pas que. J'ai regretté 2 minutes d'être loin de Maxime et Flo et l'absence de Jérôme et Jonathan... mais ça n'a pas duré parce que j'étais entre Sandra et Bridget ! Et j'ai hâte Al Amine si tu m'entends de remettre ça.
    Le lendemain, nous avons rencontré FredMJG, et ça c'était bien velu comme j'aime... Et d'ailleurs, Chouf Ze Ring qu'elle m'avait envoyée à Nowel
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    Puis en attendant le départ, nous avons continué à tourismer comme deux provinciaux !
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  • Deux jours IMMORTEL(s) au pays des Merveilles d'ALICE (Part. 1)

    Tout a commencé lundi à l'aube du premier jour vers 12 h 12 environ pour être précise.

    Le TGV c'est formidable, je vous le recommande.

    1 heure 35 plus tard à bord du train qui a remporté le Championnat du Monde de vitesse départ arrêté (je n'invente rien c'est écrit dessus), je suis à Paris Capitale.

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    Le métro qui pue et qui rampe six feet under : non ! Mais heureusement, ça commence bien, un beau jeune homme me renseigne. Il est chauffeur de bus et son bus va pile poil là où je lui ai dit que je vais. Ça me rappelle immédiatement « La Belle et la Bête » quand Jean Marais murmure à son cheval « va, va, là où je vais le magnifique ! ».

    Le cheval c'est le bus.

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    Sauf que cette nouille de chauffeur a toujours compris/entendu/traduit/interprété que j'allais rue du Faubourg truc, alors que c'est rue du truc tout court que je suis attendue. Ce qui fait que je me retrouve exactement à l'opposé de là où je dois être comme une quiche avec ma valise au bout du bras et mon Olympus sur le bide. Je vous passe les détails, la sueur, la rage, les noms d'oiseaux et le trajet en sens inverse en taxi. Bonjour les économies.! Entre temps j'ai reçu un appel de la Mafia russe d'Olga qui m'aboie dans l'oreille...

    Ah oui, je dois vous dire aussi, l'hôtel, c'est comme le métro qui pue : non ! Donc, je vous recommande (et ceci n'est pas un billet sponsorisé, je précise pour les Incorruptibles) Homelidays pour tous vos séjours en France comme à l'étranger. C'est magique, il faut juste éviter la mafia russe.

    Revenons en au bouledogue qui m'aboie dans l'oreille, que j'ai sensible aussi d'ailleurs comme tout le reste de ma délicate personne :

    « - Tatiana attendre vous appartement. Aller chercher enfant. Pourquoi vous pas prendre métro. 7 minutes gare puis arrivée. Elle devoir partir. Pas attendre. Pourquoi pas prendre métro ? 7 minutes... .

    - Bonjour madame. Merci de votre sollicitude. Ça me touche. Mais tu vas comprendre tovaritch c'est pas dur, je prends pas le métro parce que j'ai la narine sensible et si Ta Tiana ne peut pas m'attendre, elle laisse les clés sur la porte, je me débrouillerai. Spaciba. Sayonara. Kalinkamaïa. Kalachnikov ! ».

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    Je vous passe le face à face avec Tatiana, qui finalement avait choisi d'attendre pour récupérer le solde du paiement, la bave aux lèvres et les flammes de l'enfer lui sortant des naseaux. Je crois qu'on s'est plu au premier regard. Ce fut un grand et beau moment de convivialité, une rencontre inter ethnique qui devrait faire avancer l'humanité.

    A ce moment du récit, je m'aperçois que si je vous raconte par le menu détail, mes trois jours parigots têtes de veaux, on risque d'y passer le réveillon parce que je suis bavarde comme une pie voleuse et vous n'irez jamais au bout de l'histoire. Je vais donc tâcher de me concentrer davantage sur les épisodes hautement cinématographiques de mon séjour même si j'emprunte parfois des chemins détournés.

     

    Lundi soir c'est donc au Studio des Ursulines que j'ai rendez-vous pour l'avant première de :

     

    « L'immortel » de et un peu avec Richard Berry,

    mais aussi Jean Reno, Jean-Pierre Darroussin, Marina Foïs et Kad Merad et qui sortira le 24 mars.

    J'ai été invitée par la ulike(dream)team, je ne sais ni comment ni pourquoi mais je prends, je saute de joie et je dis merci. J'adore qu'on me réclame m'invite. Surtout quand je suis accueillie par un beau jeune homme (dont, pardon, j'ai oublié le prénom !!!) qui hélas est couvert de poils. Arrêtez les mecs jeunes les vieux on s'en cogne de vous laisser pousser les poils sur le menton, les joues, les d'sous de bras... vous n'avez l'air ni plus mâle, ni plus vieux, ni plus viril... vous avez "juste" l'air POILU. Et je suis ANTI poils ! C'est dit ; ça libère et on avance.

     

    Ah oui le film ! Ah ben non, avant le film, j'ai rencontré des garçons et des filles déguisés en vache. C'était très joli et ça leur allait super bien. Ils nous offraient des glaces dans des ptits pots et c'était bien bon

    Et j'ai retrouvé Osmany aussi. Mais lui je le déshérite définitivement (quoiqu'il m'a bien fait honte rire...) puisqu'il a préféré aller se coucher. Pauvre chou, il était fatigué plutôt que de venir boire un verre avec moi. Osmany : va mourir !

    Non, maintement, je préfère Flo. Il est beaucoup plus beau, et même qu'il s'était rasé spécialement pour moi, plus gentil, plus disponible comme garçon. Et je crois qu'il m'aime plus qu'l'Osman, donc c'est tout bénef.

     

    La salle, c'est un bijou de salle. Bien sûr, il y a des sièges et même un rideau rouge et un écran aussi, mais il y a quelque chose que les autres n'ont pas souvent : une âme, un passé prestigieux puisque Le Studio des Ursulines est devenu en 1955 la première salle Art & Essai de France.. Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire de cette super salle cliquez lui dessus.

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    Cette fois, c'est bon, j'attaque le film :

    « L'immortel  de Richard Berry**

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    Charlie Mattei a été un truand de la mafia marseillaise mais il est aujourd'hui « rangé des voitures ». Il se consacre à sa femme et ses deux enfants, surtout à son petit garçon de 8 ans. Alors qu'il gare sa voiture dans un parking souterrain, 8 hommes cagoulés l'abattent de 22 balles. Miraculeusement, il en réchappe, sort du coma, met sa famille à l'abri et après avoir découvert qui sont les responsables, leur promet à visage découvert de les éliminer un à un au moment où ils s'y attendront le moins. Tout en continuant à chercher qui a commandité cet assassinat.

    En partant de ce fait divers réel, Richard Berry a choisi d'imaginer en une fiction le destin hors du commun de cet ex truand rattrapé par son passé dans le milieu de la mafia marseillaise. On retrouve les thèmes communs aux films de truands, la certitude qu'un traitre c'est toujours un ami, des conceptions de « l'honneur » qui s'opposent, la différence subtile entre un règlement de compte ou une vengeance qui s'effectue à visage découvert et un assassinat que l'on perpétue caché sous une cagoule, l'importance de la famille... Bref tous ces codes aussi abscons que surréalistes pour le commun des mortels mais qui sont la base même des rivalités et des guéguerres de gangs, parfois même au sein d'un même gang, la trahison faisant partie intégrante du mode de fonctionnement.

    Richard Berry signe donc un polar efficace et violent qui démarre sur les chapeaux de roue, s'essouffle parfois puis reprend corps dans certains virages. La vivacité de l'ensemble dopée par une bande son qui alterne musiques d'opéra (Puccini) et originales nous entraîne sans nous lâcher sur la piste des coupables et parallèlement sur la difficile enquête de la police souvent malmenée, qui connaît la plupart du temps les coupables mais manque toujours cruellement de preuves et de moyens pour les arrêter.

    Choisir une jeune femme policier veuve (son mari a été la victime d'un de ces règlements de comptes entre gangs) n'est pas la seule originalité de ce film de haute tenue. Et Marina Foïs, toute menue, simple, intègre mais fragilisée par le drame personnel qu'elle a vécu, s'en tire plus que bien comme la seule femme chargée d'enquêter au milieu de ce monde majoritairement masculin, qu'il s'agisse des truands ou de ses collègues et supérieurs.

    Kad Merad est le pourri de l'histoire, un "parrain" bègue, hypocondriaque, inquiétant, imprévisible et cruel qui fait trembler tout le monde. Parfois crédible, je trouve qu'il surjoue un peu la caricature de l'ordure qui se justifie par des sentences telles que "le sang qu'on a sur les mains ne part jamais. Le mal c'est le mal, on a ça en nous. C'est comme ça". Et du coup, je ne suis pas toujours parvenue à oublier le "comique" derrière le salopard.

    Mais évidemment c'est Jean Reno qui est à l'aise comme un poisson dans le rôle de cet immortel qui fut un caïd et se voit contraint de replonger dans la violence malgré lui pour venger son honneur. Avec sa grande carcasse fatiguée, sa voix parfois caverneuse, ses éclats de rire enfantins, l'humanité, la douceur puis la brutalité soudaine dont il est capable, il maîtrise parfaitement le personnage.

    La fin du film, la toute dernière image qui nous montre exactement l'inverse de ce que dit le personnage en voix off est un superbe moment, une belle trouvaille pleine d'ambigüité et d'inquiétude.

    ..........................................................

    Evidemment la dernière surprise de la soirée était que Richard Berry et Jean Reno étaient présents et c'est toujours formidable de pouvoir échanger avec les réalisateurs et les acteurs.

    Richard Berry parle avec beaucoup de chaleur de son film, de son immersion dans le "milieu" pendant des mois pour rendre son histoire crédible. Sa rencontre avec énormément de gens qu'il a écoutés, interrogés et revus pour assurer une totale vraisemblance. Le résultat est totalement bluffant. Ami de longue date avec Jean Reno (ils ont joué ensemble tout jeunots à la Comédie Française), il était ravi de pouvoir lui offrir ce rôle. Jean Reno quant à lui parle de ce film qu'il aime vraiment énormément avec beaucoup de passion et d'enthousiasme. L'homme quant à lui m'est apparu vraiment chaleureux, amical, drôle et très sympathique. Richard Berry, très pro, très intéressant aussi, me semble néanmoins plus distant.
    J'ai une super vidéo... et si j'arrive à me créer un compte You tube, je vous la ferai partager. Lorsque j'essaie, "on" me dit que j'ai déjà un compte ce qui est faux archi faux... Je vais persévérer. En attendant, vous pouvez toujours aller jeter un oeil ici.

    Ou contempler mes superbes photos.
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    Trop fière, j'ai réussi :
    P.S. : Osmany, on ne dit pas à un réalisateur qui en est à son quatrième film, même si c'est le dernier des derniers, ce qui n'est vraiment pas le cas : "moi je n'aurais pas fait comme ça"... sauf si on veut amuser la galerie ça ne se fait pas !
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  • 5 x 2 PLACES DE CINEMA à gagner

    grâce à Studio Canal pour le film de Christopher Thompson

     

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    Donnez-moi le titre du film, ça suffira pour gagner. Je me suis amusée avec mes aquarelles et quelques tourbillons.
    Une seule réponse à la fois par personne. Merci.
    ça paraît difficile mais c'est faisable... Sauf, peut-être le N° 2, pourtant c'est fastoche et c'est un film que j'ai adoré.
    LES GAGNANTS SONT : Foxart, Marine, Marion, Laurine et Mister Loup.
    GAME OVER
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    LAST DAYS trouvé par Mister Loup
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    THE DOORS trouvé par Franz
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    CRY BABY trouvé par Laurine
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    GOOD MORNING ENGLAND trouvé par Marion
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    GREASE trouvé par Marine
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    SID AND NANCY trouvé par Foxart
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    WALK THE LINE trouvé par Foxart
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    CONTROL trouvé par Marion
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    THE WALL trouvé par Marion
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    VELVET GOLDMINE trouvé par Fred
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    Synopsis : Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire.
    Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun.
    L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA RAFLE de Rose Bosch **

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    FLEUR DU DESERT de Sherry Hormann **

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    CHLOE de Atom Egoyan **

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    THELMA, LOUISE ET CHANTAL de Benoît Petré °°°

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    MES COUPS DE/AU COEUR

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  • FLEUR DU DESERT de Sherry Hormann **

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    Waris vit avec sa famille nomade en Somalie. A 13 ans, son père décide de la marier à un homme de 60 ans dont elle sera la 4ème épouse... Waris s'enfuit, traverse seule le désert pour atteindre épuisée, affamée Mogadiscio où elle vit un temps avec sa grand-mère. Mais avant que la guerre n'éclate, celle-ci l'envoie en Angleterre auprès d'une tante, épouse de l'ambassadeur de Somalie à Londres. Elle y travaille comme esclave, enfermée dans une sorte de cave pendant 6 ans. Lorsque l'ambassade ferme, elle se retrouve seule à Londres, devient SDF, se nourrit dans les poubelles... jusqu'à ce qu'elle rencontre Marilyn une jeune femme un peu paumée mais qui l'héberge et lui trouve un travail au Burger King. Repérée par un photographe célèbre alors qu'elle fait le ménage dans le restaurant, elle accepte de faire des photos. Elle devient l'un des plus célébres top model international et profite de sa notoriété pour mener un combat. C'est en effet tout à fait par hasard qu'elle découvre que la mutilation dont elle a été victime à l'âge de trois ans n'est pas une pratique réservée à toutes les femmes.
    Le film est imparfait mais c'est tout à fait secondaire tant il me semble nécessaire. Il s'agit de l'histoire véridique de Waris Dirie qui est celle qui a porté sur le devant de la scène la réalité de cette antique coutume particulièrement barbare. Son destin en tout point exceptionnel où la chance se le dispute constamment à la malchance a fait de cette femme de ménage analphabète, l'"ambassadrice de bonne volonté" de l'ONU contre les mutilations génitales féminines. Ces pratiques atroces, cruelles (je ne vois aucun mot assez éloquent), d'une aberration qui dépasse l'entendement laissent des séquelles physiques et psychologiques irréversibles chez celles qui y survivent. Les conditions déplorables dans lesquelles cet acte sadique est effectué provoquent des infections, quand la petite fille, le bébé ne meurt pas tout simplement en se vidant de son sang.  Ces mutilations génitales ne sont absolument pas préconisées par le Coran et sont aujourd'hui interdites par la loi. Mais certains pays la pratiquent encore, autant en Afrique qu'en Europe ou aux Etats-Unis.
    Ce film est un cri assourdissant de la violence faite aux femmes.
    L'actrice qui joue le rôle n'est pas simplement belle, elle est étourdissante et crédible de bout en bout... de la jeune SDF qui cherche à survivre jusqu'à cette femme combattante qui se met au service d'une cause en passant par les podiums des plus grands défilés. Il s'agit de Liya Kedebe, elle est sublime et extraordinaire.
    Et de mémoire de cinéphile, je n'avais encore jamais vu et entendu (sauf dans les festivals) une salle qui se lève et applaudit, complètement bouleversée. Il faut dire que la construction du film fait que la scène de l'excision (fallait-il ou non la montrer ? je ne sais que répondre) arrive pratiquement à la fin. C'est insoutenable et je suis sortie de la salle complètement sonnée, pas bien du tout, nauséeuse...

  • CINEFEEL THE SHOW

    Pour la deuxième année consécutive L'ISC CINEFEEL association étudiante de l’ISC Paris qui s’attache à promouvoir le cinéma sous toutes ses formes auprès des 18-25 ans a choisi Le divan du Monde pour accueillir l'événement
    Feel the Show 02
    Il s'agit d'un zapping de courts métrages, très courts métrages et films d'animation humoristiques plébiscités par les festivals de courts métrages, les internautes et par les membres d'ISC Cinéfeel. Derrière ces réalisations se cachent peut être les futurs cinéastes de demain !
    Cet événement aura lieu le
    18 mars 2010 à 20 h au Divan du Monde
    75 rue des Martyrs 75018 Paris.

    ISC Cinéfeel a également sélectionné des humoristes prometteurs tels que Shirley Souagnon (gagnante de La Route du Rire), Alexandre Darmon, John Elediam, Gregory Romano qui interprèteront des mini sketches tout au long de la soirée.
    La soirée débutera par un concert electro-pop à 20h.
    En fin de soirée, le duo de DJ parisiens Donovan  accompagnés de la Vidéo-Jockey Flory  mixeront sons et images lors d'un set qui s'annonce déjà inoubliable !

    Lors de cette soirée : open sandwichs, open sushis, open cookies et open chocolats !

    Humour no-limit en perspective !
    Les tarifs : 15 euros sur Digitick et France Billet, 18 euros sur place, vestiaire gratuit.  
     
    http://www.isc-cinefeel.com/
    www.myspace.com/isccinefeel
    www.dailymotion.com/isc_cinefeel
    www.twitter.com/isccinefeel
  • LES CHEVRES DU PENTAGONE **

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    Désespéré parce que sa femme l'a quitté pour son rédacteur en chef, le journaliste Bob Wilton décide de faire ce que font tous les hommes dans ce cas selon lui : partir à la guerre. Il s'installe dans un luxueux hôtel au Koweit et attend l'opportunité d'un événement intéressant à "couvrir". C'est la rencontre avec l'ex soldat américain Lynn Cassady qui va le mener en Irak où il va l'accompagner sur une prétendue mission et enquêter sur un programme très mystérieux du Pentagone : l'utilisation des pouvoirs paranormaux des soldats qui permettraient de changer la guerre en une espèce de guerre bio, sans armes et sans violence ! Méthode selon laquelle, les soldats dotés de ces pouvoirs pourraient lire dans les pensées, traverser les murs et autres joyeusetés paranormales.
    Ce programme américain a réellement existé et a malheureusement donné lieu à une utilisation beaucoup moins peace and love, comme pratique de torture notamment sur les prisonniers d'Abou Grahib !
    Ce qui fait évidemment tout le sel de cette comédie guerrière qui se voulait différente, c'est son casting quatre étoiles grand luxe ! Hélas, alors que le réalisateur tenait là l'une des plus belles bandes de barjots qui soient, prêts à tout et à n'importe quoi pour faire rire, il s'est contenté de quelques idées qui m'ont laissé sur ma faim parce que j'ai senti à quel point les acteurs pouvaient, voulaient, auraient dû et pu aller loin, très loin dans le porte nawak et la loufoquerie. Il semble évident que les quatres lascars en avaient encore sous la semelle
    Ewan McGregor, parfaitement benêt et ahuri (pour rester polie) ne cesse de s'extasier sur la possibilité de devenir un Jedi, après avoir longuement interrogé son interlocuteur sur ce qu'est un Jedi. MDR, Ewan, TU ES Obi Wan Kenobi qui l'a oublié à part toi ?
    Georges ne se départit à aucun moment de son inénarrable sérieux, de son flegme inébranlable et son grand numéro de médium haut de gamme, capable à l'occasion d'utiliser des pratiques (physiques) plus radicables fait mouche à chaque fois. La réplique qui m'a fait hurler de rire et quasiment suffoquer pendant 10 minutes alors que la salle impassible essayait de suivre le film... (pardon à eux mais non en fait je m'en cogne) : alors que notre Georges attend que son réchaud à énergie solaire fonctionne et qu'il fait nuit noire, il annonce :
    "c'est officiel, la nuit est tombée".
    Moi j'aime, j'adore, j'en re-veux !
    Jeff Bridges, longue tresse et turban dans les cheveux est impeccable et irrésistible dans son costume de gourou new age, peace and love déconnecté au LSD. Quant à Kevin Spacey, il est très vilain et son rôle de teigneux est tordant.
    Et puis voir Jeff demander à Georges de se libérer, de s'épanouir en dansant façon hare krishna est l'un des grands moments.
    En fait, ce film c'est ça, quelques grands bons moments exécutés par de grands acteurs mais qui se repose trop sur eux entre temps et n'a rien à offrir. Dommage.

  • CHLOE de Atom Egoyan **

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    Catherine et David sont plein aux as, ils ont une maison/mausolée gigantesque, un métier qui les passionne et les absorbe (lui prof en fac, elle gynécologue), il s'aiment d'un amour plein de tendresse et de complicité malgré le temps qui a passé. Mais il y a des ombres au tableau idyllique, leur fils, ado tourmenté en pleine crise et Catherine qui est persuadée que son mari la trompe. Pour en avoir le coeur net, elle engage la jeune et belle Chloé, escort girl. Elle la charge de séduire son mari et de lui raconter en détails leurs rendez-vous. Les événements vont très très rapidement prendre une tournure tout à fait inattendue, que je laisse le soin aux professionnels de vous révéler.

    Evidemment après le vertigineux "Adoration" du même Egoyan, ce "Chloé" pourrait paraître être un tout petit film mais finalement pas tant que ça. Parce que le réalisateur maintient le suspens et les surprises alors qu'à plusieurs reprises on est tenté de croire qu'on a compris où il nous emmène, et puis non. Un film qui réserve la dernière révélation lors du tout dernier plan est pour moi un film réussi et j'en sors avec un sourire jusque là parce que je me suis dit que... et tout compte fait, pas ! ça parle de séduction, de tromperies, de manipultation, de mensonges, de cachotteries mais pas seulement. David est un homme qui atteint la cinquantaine et est au summum de sa séduction qu'il exerce sur toutes les femmes surtout jeunes qui croisent sa route, alors que Catherine se sent vieillir et de moins en moins désirable. Observer son mari flirter avec toutes ces filles devient pour elle de plus en plus cruel, injuste et insupportable.

    Je passerai sur l'interprétation de Liam Neeson que je n'ai pas trouvé très à l'aise dans ce rôle de séducteur. Par contre les deux joyaux de cette histoire parfois torride sont d'une part Amanda Seyfried ravissante et ensorcelante, d'autre part Julianne Moore qui réussit à faire oublier l'accident de sa récente décevante, désastreuse et pathétique composition. Elle est ici d'une beauté à tomber, d'une élégance, d'une volupté et d'une sensualité fabuleuses.

    Si vous ne vous laissez pas piéger par l'histoire, succombez au moins aux deux actrices !

  • 4 DVD à gagner

    du film de Andrzej Wajda***.

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    Je l'avais vu (et aimé) en mai 2009.

    Vous pourrez en retrouver mon avis ci-dessous.

    Ces 4 DVD sont à gagner grâce à Julien de Cinétrafic qui ne peut plus se passer de mes jeux qu'il trouve irrésistibles je le comprends.
    Et comme je suis très gentille, je n'ai même pas traficoté les photos.
    Il faut donc que vous me donniez le titre du film ET le nom du réalisateur.
    Une seule réponse à la fois par personne et c'est gagné. Elémentaire !
    Les gagnants sont : Silice, Fred, Alicia et Ralph McReiss.
    GAME OVER.
    1
    BLACK BOOK de Paul Verhoeven trouvé par Fred
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    2
    LES FAUSSAIRES de Stefan Ruzowitzky trouvé par personne
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    3
    LES FAUSSAIRES de Stefan Ruzowitzky trouvé par Dasola
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    4
    WALKYRIE de Bryan Singer trouvé par Ralph MacReiss
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    5
    LA GRANDE VADROUILLE trouvé par personne
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    6
    INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino trouvé par Silice
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    7
    LE DICTATEUR de Charlie Chaplin trouvé par Foxart
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    8
    TO BE OR NOT TO BE de Ernst Lubitsch trouvé par Foxart
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    9
    LES ENCHAÎNES de Alfred Hitchcock trouvé par Alicia
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    10
    SOPHIE SCHOLL, LES DERNIERS JOURS de Marc Rothemund trouvé par Dasola
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    Katyn de Andrzej Wajda ***

     

    Le 17 septembre 1939, la Pologne est envahie par l’armée Russe alors que l’invasion Allemande a déjà commencé depuis le début du mois. L’Allemagne nazie et l’URSS souhaitent se «partager» le pays. Les officiers polonais sont prisonniers par les russes et les soldats par les allemands. Anna, femme d’un capitaine prisonnier attend le retour de son mari avec sa fille.

    Ce film raconte cette attente faite d’angoisse et d’espoir et au travers du regard des femmes l’histoire des 22 500 officiers polonais massacrés par les soviétiques dans la forêt de Katyn. Ce sont les allemands qui découvrent le charnier dans la forêt mais l’URSS rejette la responsabilité de ces assassinats sur les nazis.

    Andrjez Wajda un des cinéastes héroïques de ma jeunesse semble toujours, malgré ses 83 ans plein de colère et animé de ce désir de justice, de vérité, d’un devoir de mémoire en traitant ce sujet qui a été tabou jusqu’en 1990 lorsque Mikhaïl Gorbatchev a reconnu la responsabilité de l’URSS. On reste sans voix de découvrir encore et encore des décennies après ce dont les hommes ont été capables. Le pire n’est jamais décevant. Parler de ce carnage était interdit en Pologne et la forêt de Katyn en est devenue le symbole.

    Le film est très « classique » et c’est sans doute ce qui le rendra indémodable. Il me semble essentiel, d’une puissance dramatique inouïe, émouvant sans jamais être larmoyant.

    Le dernier quart d’heure, quasiment insoutenable, sans presque une parole, a cloué la salle, muette, immobile jusqu’à la dernière seconde du générique. Il n’y a pas que les sanglots pour parler de la guerre mais la barbarie des hommes me laisse souvent en larmes.