IMOGENE McCARTHERY de Alexandre Charlot et Franck Magnier **



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de Juan José Campanella ****
Avant de vous parler du film "Ciao Barbies"... je me permets un petit aparté : je vous avoue que je ne comprends pas toujours clairement les sollicitations quotidiennes que je reçois, excepté une infinité sans nom de "Projections Presse", mais hélas TOUTES à Paris...
Dans 99 % des cas donc, mon dévouement désintéressé vous est tout entier consacré (cela dit je crois que je n'ai rien en stocks pour le jeu con du lundi, profitez-en pour terminer celui de lundi dernier (faisable à l'oeil nu !) je vous prie bande de feignants) car lorsque je vous offre des places, je n'en ai pas pour moi puisque j'ai "LA carte" !!! Jusqu'à présent voici ce que j'ai accumulé comme cadeaux : deux DVD ("The red riding trilogy" et "La vida Loca) et un tablier de cuisine "Soul Kitchen" (que j'ai immédiatement offert à mon Jules car, c'est désespérant je sais mais je n'ai toujours pas trouvé le chemin des fourneaux dans cette maison alors que lui, avec un sens de l'orientation dont les femmes sont totalement dépourvus merci au grand tout qui nous inonde de ses bienfaits, oui).
Par contre, c'est grâce à ce blog que j'ai été sollicitée pour une prochaine "aventure" formidable dont je vous parlerai le moment venu...
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Revenons-en à nos ovins. Il y a quelque temps j'ai reçu un mail très poli qui m'encourageait, compte tenu de mon amour pour le cinéma à "donner un coup de pousse à la jeune équipe qui a réalisé ce film en postant un petit billet, une photo …une phrase sur leur blog, à propos du film". J'étais un peu gênée et je ne voyais pas trop comment je pouvais parler et m'enthousiasmer pour un film que je n'ai pas vu... J'ai laissé "mijoter" ce mail sans y répondre et sans l'avoir lu attentivement. Et j'ai fini pas m'y intéresser. Ce qui a fait "tilt" et m'incite à vous en parler aujourd'hui tient à peu de choses, un synopsis, une phrase, et encore plus (ou moins) un petit bout de phrase que vous retrouverez en gras dans le résumé ci-dessous... et qui me "parle".
« Julia est embarquée en vacances avec la famille d'une de ses camarades d'école, Emilie. Pendant ce séjour entre amies, un peu arrangé, les deux adolescentes, font d’avantage connaissance et s’aperçoivent de leurs différences. Dans l’apprentissage complexe et tabou de la séduction et du pouvoir de séduction, au milieu du conflit malsain de la famille d'Emilie, Julia observe et sa vision de l’irréprochable raison adulte se trouble. »
Il s'agit d'un "premier court métrage hors-école, qui est un projet assez ambitieux, qui n'a pas reçu de coup de pousse au niveau financier (pas de CNC, Collectivités ou autres aides… juste des petites aides logistiques)... «CIAO BARBIES», écrit et réalisé par Claire Allanic.
C’est un court-métrage tourné dans le sud de la France avec une caméra Red 4K, en format cinémascope. L’auteur-réalisateur Claire Allanic a eu la chance de travailler sur plusieurs séquences avec le réalisateur iranien Abbas Kiarostami. Ils en ont même isolé une des scènes du scénario pour en faire, ensemble, en décembre 2007, un court-métrage de 5 minutes, intitulé « Petite Feuille ».
Et pendant que je suis là à vous parler je reçois simultanémént un mail de Martin Rivarel de CheeseConcept qui me fait le cadeau de pouvoir voir le film en "streaming privé " ce que j'ai fait illico. Et il se trouve que ce court me semble être une vraie réussite. Au sein d'une nature un peu sauvage, à la fois accueillante et inquiétante, tout est particulièrement bien observé. D'un côté, les deux jeunes ados, toujours prêtes à se bouffer le nez mais brusquement de nouveau complices dès qu'il s'agit de faire des conneries ou simplement d'aller à l'encontre du désir des parents, de l'autre, les adultes face à leurs incohérences et leurs manquements. Et au milieu, la découverte pour les deux amies de leur pouvoir de séduction dont une, difficile, délicate...
Vous pouvez retrouver le site consacré au film ICI.
La Première Mondiale du film sera le 17 mai, à la salle Picaud, durant le Festival de Cannes 2010. Le film est présent au Short Film Corner, marché du film court à Cannes.
Fiche technique du film :
Ciao Barbies
Durée : 18 minutes
Langue : Français
Format : 2,35 CinemaScope
Son : Dolby SR 4.0
Production Achevée en Avril 2010
Pour les flics de Brooklyn, quartier chaud bouillant de New-York city, l'un des plus violents de la ville paraît-il, protéger et servir n'est jamais de tout repos. Nous allons suivre quelques jours de la vie pas rêvée de trois flics plus très bien dans leur boulot comme dans leur vie privée, trois keufs tourmentés que leur profession a usés, transformés. L'un deux, Eddie (Richard Gere) est à 7 jours de la retraite, 7 jours qu'il espère passer tranquillement sans faire de vague alors qu'on lui colle dans les pattes. de toutes jeunes recrues à former. Un autre, Tango (Don Cheadle) est infiltré depuis de trop longues années dans le milieu des trafiquants de drogue blacks où il a noué de solides mais louches amitiés et annonce à sa hiérarchie qu'il est urgent qu'on le sorte de là. Quant à Sal (Ethan Hawke), marié et déjà père de trois enfants dont la femme asthmatique est enceinte de jumeaux, il aimerait pouvoir réunir l'argent nécessaire pour déménager dans une maison plus grande et salubre.
Ces trois personnages ne travaillent pas dans la même unité mais au hasard des méandres d'un scénario en béton armé, ils vont se croiser lors d'une nuit où tous les destins vont basculer. Dès les premières scènes, on sait que les trois flics ne sont pas "viables" compte tenu des risques qu'ils vont prendre mais je vous laisse, comme je l'ai fait, découvrir qui restera en vie ou pas, vous tromper, hésiter. Le réalisateur brosse trois portraits qui semblent vraiment réalistes, pointe les difficultés, désagréments et périls d'une profession où la vie privée est forcément mise au second plan alors que les risques sont quotidiens et démesurés, que le salaire n'est pas à la hauteur des menaces et responsabilités et que la hiérarchie n'est pas toujours prête à protéger ou suivre ses hommes. Il n'élude pas pour autant les bavures ou "ratés" de certaines décisions ou interventions, mais ici, c'est davantage à la détresse des flics qu'il s'attache.
Pensiez-vous qu'un jour nous découvririons Richard Gere, séducteur invétéré, dans le rôle d'un flic qui prend sa retraite ? En tout ca, il a bien fait d'accepter ce rôle qui lui va bien au teint et je vous assure, il ne cligne presque pas des yeux. La scène assez terrible où, après 22 ans de service, il rend armes et insigne à un fonctionnaire indifférent est tout à fait révélatrice du manque total de considération pour ces hommes. Cela dit je ne pense pas qu'il n'y ait que dans l'administration que les retraités ne soient ni pleurés ni regrettés. Mais Richard/Eddie se console de sa vie ratée dans les bras d'une jolie fille qui tarifie sa tendresse et son écoute. Cette relation sera également pour lui une nouvelle source de déconvenue mais l'incitera néanmoins à réaliser un dernier coup d'éclat, comme un baroud d'honneur.
Don-Tango-ChippendaleCheadle qui a accepté une promotion en échange de son rôle d'infiltré, n'en peut plus du double jeu qu'il mène. D'autant que sa hiérarchie compte arrêter Caz (Wesley Snipes, vraiment bien), l'homme qui lui a sauvé la vie et qui le considère comme un frère. Sa femme l'a quitté et ses supérieurs se moquent éperdument de ses états d'âme. Va t'il se résoudre à trahir son très contestable ami ?
Quant à Sal (Ethan Hawke, au visage de plus en plus intéressant et magnétique) fiévreux, torturé par sa foi et angoissé de ne pouvoir réunir la somme nécessaire à l'achat d'un nouveau logement, il ne cesse de frôler la corruption tant son boulot de flic des stup' le place régulièrement en présence de sommes considérables qui proviennent du trafic de drogue. Va t'il céder à la tentation ?
Suivre le parcours de ces trois hommes inquiets est passionnant et Antoine Fuqua ne relâche jamais son intrigue. Il réussit également plusieurs scènes à haut pourcentage d'adrénaline et notamment une vers la fin, assez virtuose où l'on ne sait jamais qui on va trouver au hasard des couloirs que l'on franchit ou derrière les portes qui s'ouvrent. C'est à regret vraiment qu'on quitte les personnages poignants de ce thriller réaliste comme rarement.
Synopsis : Los Angeles. En attendant mieux, Florence Marr, qui rêve de devenir chanteuse, travaille chez les Greenberg comme assistante personnelle. Autrement dit, elle s’acquitte pour eux des tâches du quotidien les plus rébarbatives… Lorsque Philip Greenberg emmène sa femme et ses enfants en voyage à l’étranger, Florence a soudain plus de temps pour elle. Ce qui ne l’empêche pas de venir s’occuper du chien de la famille et de passer voir, par la même occasion, Roger, quadragénaire en visite chez son frère Philip. Tout aussi paumé que Florence, Roger a passé plusieurs années à New York où ses projets n’ont pas abouti. Il revendique désormais son droit de ne «rien faire»… Touchée par sa fragilité, Florence se rapproche peu à peu de cet homme en qui – curieusement – elle se reconnaît. Il se noue alors entre eux une relation improbable…
Comme chaque année depuis 4 ans, je vous encourage, recommande et ordonne de réserver votre soirée si LA NUIT EN OR DES COURTS METRAGES organisée par l'ACADEMIE DES CESAR passe près de chez vous.
Si comme moi, vous couinez régulièrement de ne pouvoir voir EN SALLE les courts métrages qui sont souvent de réelles pépites, c'est le moment ou jamais. D'autant que les films projetés sont ceux qui ont obtenu des récompenses à travers le monde.
Ce sera évidemment l'occasion, entre autre de découvrir cocorico le Court Métrage qui a obtenu l'Oscar cette année, le génial "Logorama" des réalisateurs français, excusez du peu, François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain.
Vous pouvez retrouver mon avis sur les précédentes éditions ici et ici.
Et pour tout savoir sur les films, les dates, rendez-vous directement sur le site des Nuits en Or ICI.
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