Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur la Route du Cinéma - Page 431

  • REMEMBER ME de Allen Coulter **

    19244482_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100205_034132.jpg
    19244483_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100205_034132.jpg
    19244478_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100205_034130.jpg
    19220168_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100104_033653.jpg
    A New-York en 1991, une maman et sa fille de 10 ans attendent le métro. Elles se font houspiller par deux loustics qui piquent le sac et les bijoux... puis tirent sur la maman. Une dizaine d'années plus tard, Ally vit toujours seule avec son papa flic qui ne se console pas trop de la mort de sa femme et taquine régulièrement la bouteille.
    Tyler est un jeune homme mal dans sa peau et dans sa vie. Il travaille dans une bibliothèque, suit des cours en dilettante et partage un appartement crasseux avec son ami Aidan. Tyler a lui aussi vécu un drame familial et ne se remet pas de la mort de son grand frère qui s'est suicidé. Il entretient des rapports très conflictuels avec son père, un grand avocat new-yorkais qui semble faire passer sa profession avant toute autre chose. Par contre il est très proche de sa petite soeur de 11 ans, une petite fille différente, surdouée en dessin, qu'il protège et voit le plus souvent possible.
    Un soir Tyler s'interpose dans une bagarre et c'est le papa flic qui intervient et bouscule rudement Tyler au point de lui entailler l'arcade. Encouragé par Aidan le copain con, il décide de se venger en séduisant sa fille Ally. Voilà comment les deux tourtereaux se rencontrent. Pas vraiment par hasard et pas du tout banalement. Evidemment, même si l'histoire commence sur un pari et un malentendu, ces deux blessés, fragiles et déroutants vont s'aimer d'amour. Soit.
    Vous pensez que je vous ai tout raconté ? Et bien pas du tout et même loin de là, car ce mélo comme on n'en fait plus recèle son lot de surprises et de révélations. Mais voilà bien le film le plus étrange qui soit dont la première et la dernière demi-heures sont totalement inattendues et méritent qu'on s'y attarde. On ne sait pas du tout où le réalisateur nous entraîne, et on se laisse finalement emporter sans résistance et même séduire par la tournure des événements, pour parvenir à ce final absolument déconcertant qui laisse complètement ébahi tant il est à des années lumières de ce qu'on aurait pu imaginer. Il ne s'agit donc en rien d'une comédie sentimentale new-yorkaise avec gros traumas résolus en deux heures, mais bien d'un drame, d'un mélo pur et dur. Un film dépressif aussi, jamais vraiment gai, même dans les moments où tout va bien.
    Hélas, entre ces deux demi-heures étonnantes, il y a une heure plan-plan qui ronronne gentiment sans beaucoup de surprises si ce n'est une scène assez traumatisante d'une mésaventure qui arrive à la petite soeur...
    On a même droit à la caution comique (qui ne fait absolument pas rire évidemment) du meilleur copain, bien relou avec ses vannes à deux balles et sa difficulté à avoir une copine (ce que l'on comprend parfaitement). Pour une fois, il n'est ni obèse, ni noir, ni binoclard... non, il est simplement tarte, presque transparent mais hélas... bavard, et donne des envies de meurtres comac.
    Et évidemment, il y a Robert-Edward Cullen-Pattinson qui semble, à ma grande surprise je l'avoue, démontrer qu'il aura une vie et une carrière après les vampirologies qui le retiennent pour quelques épisodes encore. Je confesse à ma grande honte que, étant donné l'affiche, le titre et le Robert, je m'attendais un peu à casser du suceur de sang, et en fait je ne peux pas parce qu'il y a deux demi-heures (sur quatre) qui m'ont un peu chamboulée.

  • LE CHOC DES TITANS de Louis Leterrier °

    19119507_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090609_111756.jpg 

    Il faut en tout premier lieu poser le postulat de départ et le gober comme un théorème : un jour, un réalisateur doté de raison, d'intelligence et de savoir faire, tout en sifflotant un air du tradéridéra,se dit sans rire " je veux Sam Wortinghton pour faire acteur dans mon film" !!. Comment, je ne sais pas mais ça existe !

    A partir du moment où vous avez accepté sans rechigner vous pouvez entrer en salle ou lire la suite.

    Je m'en vais donc vous narrer l'histoire de Persée revue et revisitée par François Leterrier qui, paraît-il est un garçon adorable et équipé d'humour mais pourquoi oui pourquoi son film en est-il absolument dénué et de joie de vivre... bref, un garçon bien fréquentable.

    Au commencement du commencement, les Dieux de l'Olympe ont foutu la pâtée aux Titans. Un peu parce qu'ils sont des dieux qu'il faut pas leur chier dans les spartiates à lacets et aussi beaucoup grâce à Hadès qui a créé un gros monster tout belliqueux : LE KRAKEN (oui, la saleté qui a bouffé Jack Sparrow !). Le problème c'est que Zeus (Liam Neeson dans un habit de lumière qu'on dirait le Roi Arthur version John Bormanliam-neeson-zeus_s200.jpg excalibur.jpg       

    n'aime pas partager. Donc Poséidon s'est contenté de la mer mais le frangin moi aussi Zeus, j'aurais rêvé d'être fille unique Hadès a hérité du monde des ténèbres et de la force obscure. On sent bien que ça craint du boudin.

     Par un beau matin de tempête maritime, un brave pêcheur rouge comme une tomate cerise (Pit Posseulvaïte) trouve un coffre en mer. A l'intérieur dudit : une maman morte et son bébé vivant. Spyros (la tomate) recueille le pisseux et l'offre à sa femme (qui porte un nom de yaourt que j'ai oublié) qui s'en satisfait. Le moutard qui répond au doux nom de Persée devient un brave pêcheur tout en se transformant en musclor genre GI Joe Butler-Worthington's Powa actived ! Un dimanche de soleil, toute la petite famille (une fille qui sert à rien est née plus tard) pêche au large (c'est l'obsession, sont végétariens ou un truc commass). Le père blasphème et la mère s'exclaffe "non, non blasphème pas, ma tomate, tu vas nous porter la poiscaille"... tout le monde lève la tête et dit : "oh, la toute joulite statue de Zeus qu'y a en haut de la montagne laï laï laï !!l Mais qu'il nous semble beau, mais que si son ramage... Mais que se passe t'il ? Ils sont en train de déboulonner la statue de Zeus ou quoi tonnerre de Brest ?"

    "Mais qui peut-ce être qui fait ça ?"

    19278759_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100309_041019.jpg

    Et là, la tomate qu'a des yeux bioioniques qui passent la criptonite et tout ça affirme : "mais sacrénondenon, c'est les soldats d'Argos qui font ça !!!". Là dessus, des bêbêtes noirtes mais noirtes sortent de l'eau, foutent leur raclée aux soldats et dans la foulée font couler le bateau de la tomate. Seul Persée survit et jure de venger sa famille. Comme il est très mâlin, mais que nous les couillons de spectateurs on a élipse, il sait qu'il faut qu'il se venge de Hadès le gros pourri tout noir. En vrai, c'est Raph Fiennes qui se laisse pousser le front, les poilaumenton mais qui garde ses beaux yeux d'amour gris vert bleu, heureusement qu'on a Brad Cooper pour le remplacer ! Merci.

    brad_cooper.jpg

    "m'en fous j'suis encore plus beau que Ralph Fiennes, euh, tralalère euh !".
    Mais c'qui sont gosses ces acteurs !!!

    Bref, Persée est fait prisonnier et il rencontre le roi, un barbu à dreadlocks et la reine, une dame à gros poumons qui dit que sa fille, une quiche ramollo ressemble à Aphrodite alors qu'elle s'appelle Andromède. ça énerve Hadès (le noiraud) qui envoie un gros nuage toxique qui tue plein de gens SAUF Persée, et c'est là qu'on a la révélation en même temps que tout le monde : Persée est un demi dieu, rapport au fait que son père, Zeus himself, un jour a fait cracboumhue avec une mortelle (en forçant un peu la dame. Ben quoi ? Quand t'es dieu, tu forces). Comme Hadès n'aime pas les poumons volumineux, il tue la reine et balance sa malédiction de la mort : "quand y'aura éclipse je vais vous envoyer mon Kraken tout moche qu'a déjà gobé Jack Sparow et je vais vous montrer de quel bois on se chauffe nous autres les dieux quand vous faites tomber la statue de mon frangin dans les bas fonds ?

    Ou alors,

    je dis bien ou alors, vous sacrifiez l'Andromède qui sert à rien, et là, on pardonne, on passe à autre chose. Et on verra c'est qui l'patron non mais".

    19278747_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100309_040926.jpg

    Le Persée va en prison. On sait pas pourquoi (moi je dirai "délit de faciès", c'est Worthington), il a pas la télé mais une jeune fille à petite poitrine mais à bouche de poisson (oublie pas lecteur, qu'avant d'être demi dieu le Persée était pêcheur) le rejoint et joue le rôle de "Raymonde la science, je sais tout sur tout". Io elle s'appelle et elle va le coller pire qu'une sangsue, mais ça n'a pas l'air de déranger Mister Biscotto où j'ai mis mon cerveau ? io1.jpgComme elle sait tout mais pas vraiment tout depuis la nuit des origines, elle lui explique comment il DOIT coller une dérouillée au Kraken qui s'est régalé du Sparrow en son temps. Dans un premier temps, il doit aller voir des sorcières. Avec lui, il emmène Draco-celui-qui-ne-sourit-jamais (c'est Mads Mikkelsen qui a été viking ya pas longtemps et qui sait manier l'épée), un gus de Canal Plus et un autre qui fait terroriste dans tous les films où y'a des terroristes. Il prend aussi Excalibur, mais comme il veut pas faire offense à Richard, il ne s'en sert pas. Alors du coup Mads va apprendre à cte quiche de Worthing à se battre. Il a beau avoir des bras de 88 cms de diamètre, c'est pas une flèche en combat à l'épée GI Joe.

    19278740_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100309_040844.jpg

    Concours du plus joli cuissot.

    Pendant ce temps là, Hadès le vilain va trouver le VRAI père de Persée, Aristo ou un nom comme ça, qu'a été changé en Uruk Haï du Mordorchoc4.jpg par Zeus (si tu suis pas, moi en tout cas, je fais le max pour t'expliquer !), il lui roule une pelle en feu et lui dit qu'il faut qu'il empêche Persée de tuer le kraken sinon ça va pas le faire si y'a plus de Kraken (qui a eu Jack Sparrow dans son ventre, je te le rappelle aimablement).

    Chemin faisant, Raymonde La Science présente un cheval zélé à Persée en disant "c'est Pégase, tu le joues placé dans la troisième et hop". Sauf que le canasson prend peur et s'enfuit en criant. C'est l'Aristo qui a attaqué le camp. Mouloud de Canal lui coupe la main et le sang se transforme en scorpion géant des sables et y'a une autre baston. Persée se fait mordre méchamment au bras par un scorpion, il gueule comme une tapette et des gus, des djinns ils s'appellent, qui ont des tronches en charbon de bois et des yeux bleu fluo19278726_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100309_040758.jpg transforment les scorpions géants en scorpions de transport. Du coup, toute la bande s'en va à dos de scorpion et ça fout grave la gerbe apparemment.

    Au début tout le monde se méfie des tronches de cake, mais comme ils guérissent le bobo de Persée, ils deviennent super potes.

    Les sorcières du Styx c'est pas des beautés, je te le dis. Elles n'ont qu'un oeil et se le refilent pour être sûres de pas bigler. Tu vois le travail ! En plus d'êtres chemos, c'est des teignes.chocdestitans_9_sorcieres.jpg Elles veulent pas parler. Mais Persée leur pique l'oeil et du coup elle prophétisent des malheurs en cascade, que la Méduse peut tuer le Kraken (le gobeur de Sparrow) mais que c'est impossible de faire ami avec la Méduse qu'est une denrée comme on n'en fait plus, et que Persée va mourir etc...

    Persée se promène dans la colline en sifflotant avec un bouquet d'églantines et il rencontre un type en haillons qui ressemble à Moïse et qui lui dit "je suis ton père Luke".

    "Ah c'est toi mon père que tu prétends ? Et d'une je m'appelle pas Luke, et de deux, mon père était pêcheur et il était rouge comme une tomate. Non mais ho ! Va mourir".

    "Euh l'autre, va mourir qu'il dit à son père qu'est Dieu des Dieux. MDR ! Tiens vlà une pièce en or et dégage".

    Toute la bande s'en va au bord d'un volcan et là, y'a une Méduse effectivement. Elle est pas mal gaulée mais si tu la regardes dans les yeux, t'es transformé en pierre. Ni une ni deux, y'a des victimes mais Persée coupe la tête à l'autre rampante et quand il sort de la caverne, l'Aristo est en train de tuer Raymonde. Io agonise, Persée dit qu'il ne l'abandonnera jamais mais finalement il prend le cheval zélé Pégase (oui, il est revenu) et il se dit "tiens et si j'utilisais ma belle épée qui brille pour voir ?".

    Sur l'Olympe c'est pas la fête à neuneu. Zeus a compris que son ptit frère ne lui voulait pas que du bien. Et à Argos c'est pas mieux vu que le vilain a libéré le Kraken, que c'est presque l'éclipse et que l'Andromède se dit "bon je vais me sacrifier pour sauver mon village". Alors la foule l'attache par les bras au dessus du vide. Mais pendant qu'il y a une grosse baston, Persée prend la tête de la Méduse et la montre dans les yeux du Kraken qui se transforme en pierres. C'est beau non ? Il sauve aussi la sacrifiée de la noyade et on voit bien qu'elle voudrait aller plus loin si affinités. Mais non, il aime pas le genre de fille qui met deux heures à réagir alors que si elle avait dit tout de suite qu'elle voulait sauver son peuple, y'aurait pas eu tant de morts. Non lui, ce qu'il veut c'est Io, la raymonde qui sait tout. Vaut mieux d'ailleurs, parce que lui c'est Sam Worthington, vaut mieux une meuf qui assure.
    Ben, son père, pas rancunier, il lui offre la Io. Ben oui quand t'es Dieu tu peux ressusciter les morts et offrir une fille à ton fils pour lui montrer que même si t'es qu'un demi, tu comptes quand même !

    Vous l'avez compris, l'est pas bien joli ce film tout marronasse et gris poussiéreux. Les acteurs (je ne sais encore si je pardonne à Mads, Ralph et Liam... je sais il faut bouffer mais y'a des limites aux ripailles non ?) n'ont rien à faire qu'à être debout et déclamer des tirades. Sauf Mads qui fait une grande partie du boulot de castagne et Sam aussi, mais lui c'est pas pareil il n'est pas acteur. De mon temps (silence !), on avait des films avec des beaux garçons en jupettes et des biscottos plein partout aussi... mais y'avait moins de techniques, moins d'effets, moins de monstres... Du coup, on avait une histoire qui se tenait droite dans ses spartiates avec des personnages my(s)t(h)iques auxquels on pouvait s'attacher, avec qui on pouvait vibrer en espérant qu'ils finissent pas transpercé ou crucifié.

    Là franchement, c'est du jeu vidéo sans les manettes !

  • SANS LAISSER D'ADRESSE d'Harlan Coben

    Pour changer un peu, et même beaucoup, et parce que je sais qu'en plus de "regardeurs" il y a beaucoup de lecteurs parmi vous, grâce à Romane d'Athomedia je vous propose aujourd'hui de gagner 2 exemplaires du dernier roman d'Harlan Coben paru aux Editions Belfond.

    Pour avoir encore plus de chance de gagner un exemplaire de ce roman cliquez ICI pour participer au concours.

    harlan-coben-sans-laisser-d-adresse.jpg

    Après "Ne le dis à personne", "Sans laisser d'adresse" va être lui-aussi adapté au cinéma par la Gaumont. Sur ses 30 millions de livres vendus, 7 l'ont été en France. Pour être les deux lecteurs privilégiés supplémentaires, c'est très simple. Vous devez trouver le titre du film dont un morceau d'affiche apparaît ci-dessous.
    Une seule réponse par personne à la fois. Merci.

    LES GAGNANTS SONT : sopel, COMAGI91. Bravo.

    GAME OVER.

    1

    1557692963_10.jpg
    KILL ME AGAIN trouvé par sopel
    00790250-photo-affiche-kill-me-again.jpg

    2

    460912883_7.jpg
    PAYBACK trouvé par Manu
    11703-b-payback.jpg

    3

    639160643_7.jpg

    MELODIE EN SOUS SOL trouvé par marion

    18429580_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20050525_022323.jpg

    4

    1808265901_7.jpg
    LE PRINCE DE NEW YORK trouvé par sopel
    18450199_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20050920_032907.jpg
    5
    285712845_7.jpg
    LE GRAND SOMMEIL trouvé par marion
    18644533_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20060606_061106.jpg

    6

    744982653_5.jpg
    L'IMPASSE trouvé marion
    18686457_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20061103_111929.jpg

    7

    1372119124_4.jpg

    LES LIENS DU SANG trouvé par Caro54

    18884636_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20080103_123908.jpg

    8

    9.jpg
    SHUTTER ISLAND trouvé par Foxart
    8B9B4F784817AC9B3F0F24DC9ECDB.jpg

    9

    646043355_5.jpg

    NARC trouvé par sopel

    affiche_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20030715_035234.jpg

    10

    467795819_4.jpg

    LES SENTIERS DE LA PERDITION trouvé par COMAGI91

    affiche_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20020715_012844.jpg

    .................................................................

    "Sans laisser d'adresse" : Ce nouveau complot tentaculaire met en scène le personnage fétiche d’Harlan Coben (Ne le dis à personne, Sans un mot), Myron Bolitar. Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, il se retrouve souvent mêlé à des histoires louches où la mafia n’est jamais loin. Dans Sans laisser d’adresse, le maître du roman noir plonge son héros dans un thriller entre Paris, New York et Londres. L’histoire débute avec un coup de téléphone de détresse de Terese, une femme dont Myron est resté sans nouvelles depuis sept ans. A peine arrivé à Paris, l’ancien membre du FBI se retrouve traqué par le Mossad, Interpol et la CIA. Qui en veut à la vie de Terese ? Quels secrets cache-t-elle ?

  • JULIE, MARION et LOUIS, oui LOUIS...

    Ce soir, immanquablement, je serai devant ma télé. C'est rare mais ARTE propose une thema qui me fait rêver, consacrée à l'actrice absolue : Catherine Deneuve. Un film incontournable, indispensable et sublime, suivi d'un documentaire. Cette actrice, cette femme envoûtante me fascine, m'éblouit, me captive et m'hypnotise. Outre ce choix excitant de théma, tant écouter Catherine Deneuve, actrice cinéphile, parler de cinéma est captivant, Arte choisit de diffuser ce film sublime qui fait partie de mon top 10 de tous les temps :

    LA SIRENE DU MISSISSIPI de François Truffaut (1968)

    Je l'ai vu, revu et rerevu et je ne le râterais sous aucun prétexte. Sous estimé voire massacré à sa sortie ce film est une déclaration d'amour d'un réalisateur à son actrice principale, à tous les acteurs et au cinéma.

    Catherine Deneuve y est une garce vénale intégrale qui utilise un homme par cupidité, le trahit et l'abandonne. Et Jean-Paul Belmondo (dans l'un de ses plus grands et meilleurs rôles) amoureux fou comme dans "Pierrot le fou" de Godard est bouleversant en homme offensé, soumis, blessé. Il aime tellement cette femme mauvaise, qu'on ne peut comme lui s'empêcher de l'aimer, de l'excuser, de pardonner. Il l'aime à en mourir et c'est beau, tellement beau qu'il parviendra à faire de cette femme sans coeur une amoureuse, ou peut-être pas ! Les dernières scènes, magnifiques, troublantes doivent plonger les coeurs les plus endurcis dans des abîmes d'amertume.

    cycle-francois-truffaut-suite-sirene-mississi-L-5.jpg
    « - Quand je te regarde, c'est une souffrance.

    - Pourtant hier, tu disais que c'était une joie.

    - C'est une joie et une souffrance.''

    1969_Sirene_Mississipi_1.jpg

    20h 39 : Une Thema dédiée à Catherine Deneuve.

    20 h 40 LA SIRENE DU MISSISSIPPI.

    Synopsis : Louis Mahé, riche fabricant de cigarettes à La Réunion, s'est fiancé par correspondance à Julie Roussel. Il accueille sa future épouse, qui arrive de Nouméa sur le bateau «Mississippi». La jeune femme blonde qui se présente à Louis ne ressemble pas à la photo de Julie. Par modestie, elle prétend avoir envoyé celle d'une amie, moins jolie. Le mariage a lieu, mais, après quelques semaines d'union, Louis a des soupçons sur l'identité de Julie. Il découvre que la femme qu'il a épousée n'est pas celle avec qui il correspondait. Alors qu'il s'apprête à lui demander des comptes, Julie disparaît, en ayant auparavant pris soin de le dévaliser. Louis engage alors un détective privé et mène lui aussi son enquête. Il finit par retrouver la jeune femme en France, où elle est devenue Marion, une artiste de cabaret...

    22 h 40 : Catherine Deuneuve, Belle et bien là de Anne Andreu

    Catherine Deneuve se prête à l'exercice du portrait face à la caméra de son amie Anne Andreu. Au-delà de l'icône, magnifiée de film en film chez Demy, Truffaut, Bunuel, Garrel ou Desplechin, la comédienne évoque sobrement son statut de star, privilège encombrant qu'elle a toujours mis au service des auteurs. L'actrice, révélée à Cannes en 1964 avec «Les Parapluies de Cherbourg», revient sur les films de sa vie. Elle évoque sa complicité avec les cinéastes, sa soeur Françoise Dorléac, son rapport à son image et à la gloire. Un portrait émaillé d'extraits de films, d'archives personnelles, de témoignages et d'entretiens réalisés à différentes époques.

  • ENSEMBLE NOUS ALLONS VIVRE UNE TRES TRES GRANDE HISTOIRE D'AMOUR de Pascal Thomas ***

    19252081_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100218_045303.jpg
    19307511_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100316_012058.jpg
    19307504_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100316_012055.jpg
    19252083_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100218_045303.jpg
    Lors d'un festival de danses folkloriques de France et d'ailleurs, Dorothée (Deux-Sèvres) et Nicolas (Landes) ont un coup de foudre qui les terrasse d'un amour réciproque. Le temps pour Dorothée de faire poireauter Nicolas quelques mois, elle finit par lui promettre qu'ils vont vivre tous les deux une très très grande histoire d'amour. Sauf que ce n'est pas toujours simple malgré toutes les résolutions possibles de contrer les obstacles. Lorsque le père de Dorothée s'oppose à leur mariage, les deux tourtereaux décident de mourir ensemble en s'allongeant sur une voie ferrée, mais le train s'arrête... Plein d'autres événements ou malfaisants sépareront les amoureux qui n'en finissent plus au fil des mois et des années de se croiser, se retrouver, se reperdre et vivre mille aventures à deux ou séparément.
    Je ne sais s'il faut aimer Pascal Thomas (ce que je) ou réussir à accéder au 36ème degré pour apprécier ce film. En tout cas, je suis enchantée de ne pas avoir manqué cette sucrerie rose bonbon, totalement kitsch, bucolique, absolument hors du temps et des modes et d'avoir ri, mais ri, ce qui fait un bien fou fou fou grâce à ce film déjanté et trois acteurs qui se donnent à fond pour se ridiculiser, faire les cons avec le plus grand sérieux.
    Aucune surprise de voir Julien Doré se déguiser (son costume folklorique et son déguisement lors d'un réveillon vallent leur pesant de cacahuètes), danser sans sourciller des danses folkloriques avec tambourin, prendre un accent du sud ouest à couper au couteau, affirmer que dans ses yeux bleus il y a de petites traces pistache, énumérer puisqu'il est coiffeur pour hommes toutes les coupes qu'il est capable de réaliser etc... Il est hilarant.
    Marina Hands (que j'aime d'amour malgré son ascendance) est à croquer en pucelle effarouchée puis en grande emmerdeuse.
    Quant à Guillaume Gallienne qui nous prive de son inimitable voix puisqu'il est muet, il nous livre un grand numéro burlesque.
    Tant pis pour vous si vous passez à côté de ce petit film charmant, sans prétention mais différent et bidonnant.

  • GARDIENS DE L'ORDRE de Nicolas Boukhrief ***

     19251676_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100218_122317.jpg19214484_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091218_023640.jpg
    19251677_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100218_122318.jpg
    19251674_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100218_122317.jpg
    Julie travaille la nuit. Elle est gardien de la paix à Paris (dans le XIIIème si j'ai bien vu). Elle fait connaissance de Simon son nouveau coéquipier qui a été muté dans ce commissariat pour raison disciplinaire. Leur quotidien se partage entre différents contrôles et la réponse aux appels suite à des cambriolages ou autres désordres. Alors qu'ils interviennent pour tapage nocturne dans un appartement chic, le locataire tire et tue un de leur collègue. Julie riposte, blesse le jeune homme qui se retrouve dans le coma. Hélas, il s'agit du fils d'un député et la hiérarchie souhaite étouffer l'affaire. A son réveil, la victime porte plainte et accuse Julie et Simon d'avoir fait feu les premiers. Lâchés par leurs supérieurs, ils décident d'enquêter eux-mêmes. Persuadés que le tireur était sous l'emprise d'une étrange drogue fluo "Le Sphinx", ils partent à la recherche des dealers et pénètrent le milieu interlope des trafiquants.
    Je passe rapidement sur le final "granguignolant" un peu raté mais qui ne retire rien à la réussite de ce polar noir noir qui cumule les bonnes idées, originales et inédites.
    La première est d'avoir soigné les différents cadres de l'histoire. Les flics sont ici des gens ordinaires qui ont une vie et une profession, certes un peu différente qu'ils exercent avec plus ou moins de conscience professionnelle. Ce ne sont pas de super enquêteurs mais des "gardiens de l'ordre" qui vont plonger dans un milieu un peu trop grand pour eux. Le commissariat n'est pas un endroit sordide et poussiéreux mais un immeuble moderne et impersonnel, avec un environnement plutôt glacial et donc, assez déprimant.
    Les voyous ne sont pas des jeunes de banlieue wesh wesh mais des gens friqués et oisifs qui, entre deux lignes de coke, carburent à toute sorte de cocktails puissants plus ou moins impitoyables.
    La deuxième trouvaille tient aux différentes atmosphères. Que ce soit l'appartement de Julie, tristounet, les apparts grand luxe et les villas tapageuses, les boîtes de nuit aux ambiances ténébreuses et assourdissantes, le commissariat cafardeux, tous les décors minutieusement choisis s'intègrent parfaitement à l'intrigue et aux événements. Au milieu, le spectateur n'a pas une seconde pour reprendre son souffle tout comme les deux "héros", bien souvent dépassés par leurs découvertes et les voies de plus en plus sordides qu'ils doivent emprunter.
    La dernière inspiration de génie de Nicolas Boukhrief se trouve dans son casting remarquable. Cécile de France est parfaite, comme toujours. Impossible de la prendre jamais en défaut. Cette fille est formidable. Que ce soit en bon petit soldat incorruptible qui s'acquitte scrupuleusement de son métier qui consiste à servir et défendre ou en femme fatale qui n'a pas froid aux yeux, elle est crédible et vraie. En plus, ce qui ne gâte rien, c'est une bombe a-na-tomique.
    Que le réalisateur ait vu en Julien Boisselier autre chose que le gentil-garçon-gendre-ami-amoureux idéal, est absolument réjouissant. En chef de gang, patron de boîte, raffiné, mielleux et sadique, il est époustouflant.
    Mais le véritable coup de génie, en ce qui me concerne je n'y croyais pas du tout, c'est d'avoir choisi Fred Testot pour être le flic un peu insaisissable prêt à aller jusqu'au bout. Chacune de ses scènes est une réussite totale.  Certaines sont même absolument bluffantes et saisissantes telle celle où il est obligé d'ingurgiter le fameux"Sphinx" fluo pour rester crédible aux yeux des truands. Observer les effets de la drogue sur son visage et dans tout son comportement est un grand "numéro" d'acteur. La caméra est instantanément amoureuse de lui et il forme avec Cécile de France un couple tout ce qu'il y a de plus séduisant.

  • DRAGONS de Chris Sanders, Dean Deblois ***

    19377235_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100324_113622.jpg
    19200627_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091117_062530.jpg
    19377241_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100324_113642.jpg
    Comme beaucoup d'adolescents, Harold rêve d'être tel que son père voudrait qu'il soit et accessoirement qu'il l'écoute et tienne compte de son avis. Evidemment il n'en est rien au début de l'histoire car Harold est le fils du valeureux chef d'une tribu Viking mais c'est un freluquet pas plus épais qu'un "sandwich SNCF". Pourtant il en est sûr, il deviendra "chasseur de dragons" comme les autres, car les dragons sont les ennemis maléfiques des vikings. Ils attaquent en masse, tuent et détruisent tout sur leurs passages que rien n'annonce.
    Quand un enfant devient ado, il doit intégrer l'école de formation des chasseurs, passer des épreuves de plus en plus délicates en combattant diverses espèces de dragons et accéder au rang de guerrier. Sauf que, pile au moment où son père décide enfin de laisser sa chance à Harold, il rencontre un dragon de la pire espèce dangereuse. Ce dragon qu'il a blessé ne peut s'échapper et Harold découvre que le plus effrayé des deux n'est pas celui qu'on croit. Ils s'apprivoisent mutuellement, deviennent amis à la vie/à la mort, Harold défendant la bête contre les humains et le dragon faisant découvrir une autre vision du monde et l'opportunité de comprendre qu'il faut voir au-delà des apparences. Astrid, la jolie blonde fûtée entrera dans la confidence et partagera le secret d'Harold.
    Ce film est une petite merveille d'animation qui ne prend pas les enfants (ni les adultes d'ailleurs) pour des andouilles. J'y ai emmené L. 5 ans et demi et F. 4 ans qui n'ont pas bougé d'un pouce, ont sursauté au début et ont finalement compris qu'on pouvait avoir peur les uns des autres mais que ça allait beaucoup mieux quand on se parlait.
    Visuellement c'est magnifique. Les décors, surtout la mer, le ciel ont l'air parfois plus vrais que vrais. Les personnages principaux Harold et sa copine Astrid sont absolument craquants et n'ont rien des premiers de la classe irréprochables. Mais surtout, on cesse de faire croire aux enfants que les filles sont des barbies hystériques qui attendent le charmant en cousant et que les garçons n'ont que des muscles à la place du cerveau.
    C'est mouvementé, drôle et crédible. Le scénario même s'il est parfois idyllique est intelligent et les dialogues brillants. Et puis le héros, bien qu'il ne meure pas, finit handicapé ce qui n'est quand même pas le happy end ordinaire. Pas une seconde de temps mort et d'ennui.
    Bien sûr, j'espère que personne n'avouera jamais à F. que Gérard Butler participait au premier film qu'elle a vu au cinéma !
    P4070019.JPG

  • PAS OU PEU DE CINEMA

    cette semaine pour cause de raisons personnelles. Mais je tenais quand même à vous inviter à une mégateuf virtuelle (ça fait moins de cochonneries) pour fêter en grandes pompes les quatre ans de Votre Route Préférée, mon blog à moi, qui a vu le jour de façon tout à fait inattendue et imprévisible un certain 27 mars 2006 !

    Pour commencer, car aucune fête ne commence sans un bon discours bien chiant je tiens à partager avec vous des informations de toute première importance (je sais qu'une certaine personne appréciera).

     Que s'est-il passé ici, en quatre ans ?

    - 1 430 notes, soit une moyenne de 29.7916 notes par mois (sans tenir compte des années bissextiles !),

    - 15 054 commentaires, soit une moyenne de 313.625 commentaires par mois, soit environ 10 par jour,

    - environ 1 000 visites quotidiennes,

    - 90 Mo d'espace disque utilisé.

    Au risque de lasser, je range ma calculette pour vous faire une autre révélation tout à fait surprenante à mon avis : par quels mots clés les visiteurs arrivent-ils ici ? Je pensais que le Père d'Anne-Marie Jacquet (questionnement à haute teneur cinématographique) arriverait en première position. Il n'en est rien.

    La requête qui arrive en première position est :

    - adulte inadapté or adultes inadaptés !!!

    la deuxième :

    - thomas krestchmann,

    ce qui me réjouit davantage vous imaginez,

    et la troisième :

    - rahim

    ce qui me rend toute chose, évidemment...

    Anne-Marie Jacquet n'arrivant qu'en quatrième position est exclue du podium ouf.

    Le cinéma est toujours le lieu du monde sur la terre où je me sens chez moi, mais vos visites quotidiennes, les vraies rencontres que j'ai faites dont certaines se sont transformées en "vraies" relations durables (Sandra, Ed, Fred, Loreal (oui je sais !), Marine, Bridget, Jordane, Osmany, Bernard, Florian, Jérôme, Julie, Jonathan, Maan... pourvu que je n'en oublie pas), la fidélité de certains parfois depuis le début et même si elle reste virtuelle (Véronique, Aifelle, Yohan, Pierre Loup, Mister Loup, Vincent, Charles-Henri, Henri, Vierasouto, Dasola, Rob Gordon, Magnolia, Georges, Emmanuel, kilucru, Camille, Brize, Nath,  etc...) ont rendu ce blog vivant, important et précieux. Merci.
    Je vous invite à passer au buffet

    verrines.jpg
    51.jpg
    prendre un verre
    Mais surtout à continuer d'aller voir des films :
    salle12ro2.jpg

    Et puis, si vous passez par ici ces jours ci : laissez moi un message ! J'adore ça.

    post-it-note.jpg
    et n'oubliez pas qu'il reste un jeu à terminer :
    - un ici avec plus rien à gagner.
  • 5 X 2 PLACES DE CINEMA à GAGNER

    grâce à Sophie de Sorties cinéma pour :

    19240866_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100201_010251.jpg

    Ce film sort le 7 avril.

    Pour remporter ces places, c'est comme toujours enfantin. Il suffit de me donner UN titre de film en décryptant une image.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE. MERCI.

    LES GAGNANTS SONT : sopel, Knorc, mister Loup, marine, manu et marion.

    BRAVO.

    .....................................................

    GAME OVER !

    1

    22.jpg
    CARNETS DE VOYAGE trouvé par sopel
    18378389.jpg

    2

    222.jpg
    LE CANARDEUR trouvé par Fred
    _defaut.jpg

    3

    2222.jpg

    DUEL trouvé par Mister Loup
    duel02pg87.jpg

    4

    111111.jpg
    EASY RIDER trouvé par Mister Loup
    easy_rider_1.jpg
    5
    2222222.jpg
    LA BALLADE SAUVAGE trouvé par sopel
    la-balade-sauvage-1973-3736-319057234.jpg
    6
    22222222.jpg
    LITTLE MISS SUNSHINE trouvé par Knorc
    LittleMissSunshine_3.jpg
    7
    222222222.jpg
    UN MONDE PARFAIT trouvé par Marion
    monde-parfait-vraiment-si-parfait-ca-L-3.jpg

    8

    2222222222.jpg
    O' BROTHER trouvé par Knorc
    O-Brother-Where-Art-You-2000.jpg

    9

    22222222222.jpg
    THELMA ET LOUISE trouvé par Manu
    thelma&louise16-thumb-600x336.jpg

    10

    222222.jpg
    TROIS ENTERREMENTS trouvé par Marine
    G8443128776621.jpg

    Synopsis : Jane, une ex-chanteuse devenue handicapée à la suite d'un accident, reçoit des nouvelles de son fils. En effet, Devon reprend contact avec sa mère car il souhaite l'inviter à sa communion.
    Malgré les craintes de Jane de retrouver son fils après des années et de faire face à son passé, son ami Joey arrive à la convaincre d'entreprendre ce périple à travers les Etats-Unis.
    C'est au cours de ce voyage et des rencontres qu'ils feront sur la route que Jane composera sa plus belle chanson d'amour.