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Sur la Route du Cinéma - Page 468

  • Coraline de Henry Selick *

     Henry Selick dans Coraline (Affiche (autres))

    Coraline vient d’emménager dans le grand appartement cradingue d’une grande maison pas reluisante (à peu près la maison de Norman Bates pour vous donner une idée, mais en dessin animé). Elle s’ennuie beaucoup et ses parents, très occupés par leurs travaux de rédaction d’une revue de jardinage (si j’ai bien compris avant de m’endormir) l’envoient balader dès qu’elle les sollicite. Coraline est fantasque et curieuse et une nuit elle ouvre une petite porte secrète cachée derrière un mur. Elle se retrouve dans un monde de rêve où l’appartement, sa chambre sont nickel et ses parents aimants et disponibles.

    Ça commence fort et bien. Coraline que tout le monde, les voisins zarbis, son nouveau copain un peu zinzin, appellent Caroline est bougon mais tellement mimi tout plein qu’elle en est absolument craquante. Pendant une demi-heure, on se demande vraiment comment elle va se sortir de ce pataquès pas ordinaire. Elle fait de constants aller/retours dans un tuyau entre sa vraie vie et sa vie rêvée (où tout le monde a des boutons à la place des yeux) pour finir par se retrouver « enfermée » dans sa vie de rêve et ne plus pouvoir s’en échapper. Sa nouvelle gentille maman se révèle être une vilaine sorcière qui lui propose de lui coudre des boutons DANS les yeux avec une aiguille tellement fine qu’elle ne sentira rien.

    Quelques autres personnages viendront faire un petit tour et puis s’en iront et tout partira en quenouille jusqu’à ce qu’un ennui assez intense et ronronnant s’installe et que je finisse par piquer un petit roupillon.

    A mon avis, ce n’est pas bon signe.

    Est-ce que quelqu’un peut me raconter la fin ?

    Est-ce que d’autres sont d’accord pour dire que dans « Coraline » le film, il n’y a que Coraline le personnage qui vaille le coup ?

  • NOTORIOUS B.I.G. de George Tilman Jr. °

     Derek Luke, Jamal Woolard, George Tillman Jr. dans Notorious B.I.G. (Photo)

    La vie, les débuts difficiles, l'ascension et la mort du rappeur Christopher Wallace alias Notorious B.I.G, assassiné en pleine gloire à 24 ans.

    Je l'ai vu, il y a plusieurs mois lors d'une avant-première. Je n'arrivais pas à savoir si j'avais aimé un peu ou pas du tout. Avec le recul et la digestion lente... je n'en garde pratiquement que le souvenir d'un film antipathique et n'ai absolument aucune envie de le revoir.

    A l'époque j'avais écrit :

    Il paraît que ce film n'est pas uniquement destiné au seul public féru et amateur de hip hop. Moi j'y ai quand même beaucoup vu tout l'empilement de clichés du gansta rap : provocations, culte du look, grosses bagnoles, chaînes en or, filles faciles très déshabillées, musique inexistante et rimes approximatives...

  • Amerrika de Cherien Dabis ***

     Hiam Abbass, Nisreen Faour, Cherien Dabis dans Amerrika (Photo) Hiam Abbass, Nisreen Faour, Cherien Dabis dans Amerrika (Photo)

    La vie n’est ni simple ni rose pur Mouna, divorcée, et son fils ado Fadi. Ils vivent à Bethléem, doivent chaque jour passer les contrôles de barrage des territoires occupés, subir des humiliations, des inspections injustifiées du coffre de la voiture, perdre deux heures pour un trajet d’un quart d’heure. Et le soir, après une journée de travail à la banque, Mouna retrouve sa mère, aimante mais tyrannique.

    Un (beau ?) jour, une demande d’immigration ancienne et oubliée arrive par le courrier : acceptée. Mouna et Fadi décident de rejoindre sa sœur qui vit depuis 15 ans aux Etats-Unis avec son mari médecin et ses deux filles nées là-bas.

    Dès l’arrivée, Mouna et son fils seront soumis à un nouveau contrôle et un interrogatoire où durant trois heures, ils doivent tenter de prouver qu’ils ne sont pas armés. Il faut dire qu’on est aux alentours de 1991 et que la première guerre du Golfe vient d’éclater.

    La première scène à l’aéroport pourrait être assez cocasse si elle n’était dramatique. A la question « quel est votre pays d’origine ? », Mouna répond « nous n’avons pas de pays ! ». A la question « quelle est votre occupation », Mouna répond « oui, c’est ça, occupation depuis 40 ans ! ». C’est sans doute simple et naïf, mais suffisamment percutant et efficace pour exposer quelques unes des confusions qui existent dans l’esprit des occidentaux entre l’identité, la religion et la nationalité. Amalgame et cafouillage qui font que souvent on associe arabes et musulmans, musulmans et terroristes. Or, Mouna est arabe mais pas musulmane et encore moins terroriste évidemment.

    Elle est apatride, sans nation. Elle est née quelque part mais souffre de n’être de nulle part. Comme sa sœur Rahda (toujours superbe Hiam Abbass) « américaine » depuis 15 ans mais toujours troublée par le mal du pays.

    Les lendemains ne chanteront pas pour Mouna qui après avoir été cadre « au pays » se retrouve serveuse dans un fast-food ; ce qu’elle n’osera avouer à sa famille. Son fils subira de nouveaux affronts en se faisant surnommé « Oussama » au lycée où il a été admis au vu de son impressionnant dossier scolaire (en outre, il parle trois langues)…

    Mais sur leurs parcours, ils rencontreront des gens merveilleux, comme le proviseur du lycée, une employée de banque, le patron du fast-food…. parce que la réalisatrice, même si elle pointe une réalité douloureuse et la difficulté de s’intégrer dans l’Amérique et l’Occident tout entier après le 11 septembre, a choisi néanmoins pour ce premier film, de jouer la carte de l’optimisme et d’éclairer la route de ses personnages.

    L’actrice, Nisreen Faour, qui allie douceur et énergie, est merveilleuse.

  • NO PASARAN

    Bernard Blancan n'est pas un acteur idiot. Non, non !

    Parfois il tourne des films en Nouvelle-Calédonie, d'autres fois dans le Sud-Ouest de la France et cela donne

    NO PASARAN de Martin et Caussé qui promet d'être une fable écologique punk avec des "éco-terroristes" dedans.

    Si vous avez la chance d'habiter le Sud-Ouest, vous pouvez vous rendre à l'une des avant-premières suivantes :

    sinon, il vous faudra patienter jusqu'au 15 juillet pour une sortie dans le Sud-Ouest et le 2 septembre pour une sortie nationale.

    En attendant, vous pouvez vous régaler et tout apprendre chez Joël ici,

    ou découvrir (si ce n'est déjà fait) le Blog/Journal (quasi) quotidien de Bernard Blancan.

    Ou encore regarder la bande-annonce prometteuse ici :

     

     

  • Les lascars de Albert Pereira Lazaro et Emmanuel Klotz ***

     Albert Pereira Lazaro, Emmanuel Klotz dans Lascars (Photo) Albert Pereira Lazaro, Emmanuel Klotz dans Lascars (Photo)

    Tony Merguez et Jose Frelate sont les rois du ghetto… en tout cas ils se considèrent comme tels parce que vu d’ici on dirait plutôt les champions de la lose !

    Le ghetto c’est la « téci » de Condé Sur Ginette, banlieue d’une très très grande ville. Tout y est : les barres HLM, les jeunes qui zonent à l’entrée des immeubles, les durs qui dealent et tout le monde qui rêve d’aller se dorer la pilule sur les plages de Santo Rico.

    Tony est celui qui se la pète le plus mais qui ne parvient même pas à tenir tête à sa meuf, une furie excitée qui exerce un métier pas vraiment en accord avec les traficotages de son chéri.

    Alors que son pote Jose va trouver un job d’été qui ne sera pas vraiment une réussite et rencontrer une geoisebour pas farouche, la belle Clémence, Tony va accumuler les embrouilles et aura bien du mal à se dépêtrer de plusieurs situations délicates. Pour le dire autrement tout va partir en laïve ce qui va faire de ce film un foutoir incommensurable bien marrant.

    Les réalisateurs rendent un hommage à la banlieue sans oublier de se moquer des codes et conventions qui y règnent. Le film et les personnages sont en totale connivence avec le public sans doute ciblé mais qui ne déplaira pas à celui qui ne connaît pas la téci. Ils décrivent à la fois un univers gangsta rap de dessins animés et la vie des banlieues avec beaucoup d’impertinence, de pertinence aussi et énormément d’actions. Ils dénoncent tout en créant l’empathie.

    Visuellement, c’est très beau. Auditivement c’est nickel et ce qui ravage tout c’est évidemment la tchatche inouïe et sans pareil des autochtones qui ont su se créer un langage propre. Le casting de voix est imparable, un vrai régal. Même s’il est un peu difficile de voir aujourd’hui en Vincent Cassel un représentant des faubourgs, on ne peut nier que sa voix idéale est l’une des friandises réjouissantes de ce film. Idem pour celles d’Omar Sy (encore !!!), Frédérique Bel, Diane Kruger, Gilles Lelouche, Diam’s qu’on peut s’amuser à reconnaître !

  • Sunshine cleaning de Christine Jeff ***

     Amy Adams, Jason Spevack, Christine Jeffs dans Sunshine Cleaning (Photo) Alan Arkin, Amy Adams, Emily Blunt, Jason Spevack, Christine Jeffs dans Sunshine Cleaning (Photo)

    Rose gagne difficilement sa vie en faisant des ménages pour une société de nettoyage. Elle élève seule son fils, voit en cachette l’homme qu’elle aime qui est marié et père de famille. Jadis ils furent le couple star du lycée. Rose a aussi une sœur plus jeune, plutôt paumée qui vit encore avec leur père, un rêveur doux dingue qui a un peu raté sa vie professionnelle... Le fils de Rose se fait renvoyer de son école. Pour pouvoir lui payer une école privée et conseillée par son amant flic, elle décide de créer une entreprise de « nettoyage de scènes de crimes » avec sa sœur.

    Evidemment, le boulot n’est pas banal mais au moins on ne se retrouve pas devant Monsieur grand avocat et Madame qui rêve d’ouvrir une galerie en s’ennuyant dans sa maison château à baies vitrées donnant sur la mer… Le rêve le plus fou de Rose serait d’être « dans l’immobilier », comme tout le monde et surtout comme ses anciennes copines de bahut. Lors d’une invitation chez l’une d’elles à une fête « pré-natale » !!! (scène mémorable) elle réalise avec effroi à quoi elle a finalement échappé si elle avait épousé son capitaine d’équipe de foot…

    C’est le monde des « petites gens » et de la débrouille qui est décrit ici. Ce qui est suffisamment rare pour être noté et vivement apprécié. Des gens qui ont des problèmes à boucler les fins de mois parfois difficiles, des soucis d’assurance, des enfants imparfaits, une famille imprévisible… Des gens avec des espoirs, des coups durs, mais de l’énergie, de la volonté et de l’optimisme.

    La vie en somme.

    Quant à l’héroïne de cette histoire unique et ordinaire, classique et pittoresque, c’est l’épatante et très jolie Amy Adams, véritable rayon de soleil, vraiment formidable et que j’ai grande hâte à retrouver dans un rôle qui fait autant de bien sans être gnangnan.

  • Les beaux gosses de Riad Sattouf ***

     Anthony Sonigo, Robin Duverger, Vincent Lacoste, Riad Sattouf dans Les Beaux gosses (Photo)

    La vie n’est pas simple pour un ado de 14/15 ans qui s’appelle Hervé (prénom difficile ( J)) en hommage à Hervé Vilard ! Ses parents sont divorcés et il vit seul avec sa mère dépressive, envahissante et obsédée par les branlettes de son fils. Hervé a un meilleur copain Camel pas plus malin et qui comme lui se masturbe dans une chaussette en feuilletant les pages lingerie des catalogues de la Redoute des années 80. Hervé a néanmoins un avantage, il plaît à Aurore et malgré la trouille qui le paralyse, il va réussir à « sortir » avec elle.

    Enfin un film qui parle d’ados qui ressemblent à des ados et non à des gravures de mode relookées ou des caricatures. Même si leur look improbable est plus proche de celui des seventies, pour une fois, ils ne vivent ni dans des triplex du XVIème arrondissement ni dans des barres HLM d’une banlieue oubliée du monde. C’est la première fois, depuis bien longtemps au cinéma que l’on peut voir un film qui ressemble à la réalité. Et d’ailleurs on sent que le réalisateur a dû y mettre une bonne part d’un vécu pas facile et cet aspect apporte une sincérité vraiment touchante au film comme aux personnages.

    Les héros sont, vous l’avez compris ou vu,  tout sauf des beaux gosses. Ils en sont au stade très ingrat où tout est « trop » ou pas assez chez eux, le nez, l’acné, l’hygiène, les oreilles, les cheveux et l’humour… Et on rit, on rit beaucoup à ce qui ressemble pourtant beaucoup plus à des tourments qu'à des moments de gloire. Les dialogues sont savoureux, les situations cocasses, les rapports étranges avec les profs ou les parents. Et pourtant on ne peut s’empêcher de penser qu’en cette période on passe parfois de sales quarts d’heure.

    Mais un jour, c'est inévitable et même plutôt bienvenu, on échappe à cette adolescence, mais au moins elle a permis à Riad Sattouf de faire un film d’ados qui ne ressemble à aucun autre.

  • Les Courts Métrages au Festival de Cabourg 2009

    cabourg2009.gif

     

    Quelques mots et mon avis sur les courts métrages que j’ai vus au Festival de Cabourg, même si je sais qu’il est hélas difficile de les voir ailleurs que dans les Festivals ou sur la Chaîne du Câble Shorts TV.

    J’adore ce format qui recèle de véritables pépites toutes aussi marquantes qu’un long métrage. Le classement subjectif que j’établis est le mien et pas forcément celui du jury…

     

    LES MOINEAUX de Runar Runarsson *****

    Islande-Danemark

    C’est l’été, 4 adolescents, deux garçons, deux filles, un peu désoeuvrés finissent la journée en se rendant à une soirée. Deux d’entre eux vont être confrontés à l’horreur. Celui qui semble le plus jeune va réagir d’une façon absolument prodigieuse à l’abomination…

    Ce film a obtenu à l’unanimité incontestable le Prix du Meilleur Réalisateur.

    En 15 mn impeccables Runar Runarsson nous bouleverse, nous bouscule, nous scandalise pour finir par nous saisir par le cœur et nous l’emplir d’amour. En un plan fixe de quelques secondes sidérant, révoltant mais indispensable, il nous secoue vigoureusement ou nous fige sur place et nous chavire définitivement grâce à un tout jeune garçon, un acteur, un ange qui en un éclair comprend tout de la vie et donne à la toute jeune fille qu’il aime une preuve d’amour infini…

    LE choc de cette sélection.

     

    PHONE STORY de Binevsa Berivan ****

    Belgique

    Leïla se rend tous les jours dans une téléboutique de Bruxelles. Le propriétaire est un immigré Kurde, Mémo qui s’ennuie et écoute les conversations de la jeune femme qui appelle sa mère chaque jour et lui raconte ses divers rendez-vous pour rencontrer un futur mari.

    Drôle et émouvant, l’acteur Nazmi Kirik (Prix du Meilleur acteur, grandement mérité) est pour beaucoup dans la réussite de ce joli film en noir et blanc qui ne quitte pas l’espace réduit et clos de la petite boutique. Tour à tour burlesque et attendrissant la réalisatrice explore la solitude, l’isolement et la difficulté de communiquer.

     

    C’EST GRATUIT POUR LES FILLES de Marie Amachoukeli et Claire Burger ***

    France

    Laetitia et Yeliz sont les meilleures amies du monde. La première doit passer son brevet professionnel de coiffure tandis que la seconde travaille dans un bar de restauration rapide. Elles ont le projet d’ouvrir un salon ensemble. Lors d’une soirée Laetitia et son petit ami sont filmés à leur insu et la vidéo compromettante qui circule ensuite sur You Tube fait de Laetitia une pestiférée.

    La difficulté d’être une fille même de nos jours, la jalousie des unes par rapport aux autres, le mépris et la lâcheté des garçons, les dangers et dérives des images filmées et diffusées sans discernement, la violence verbale… tout le petit monde des ados porté par deux actrices épatantes à qui j’aurais bien remis un prix conjoint d’interprétation. Le jury en a décidé autrement L !

     

    BÉBÉ de Clément Michel ***

    France

    Un jeune couple relativement récent va avoir un bébé. Elle est folle de joie… lui plein de doutes et d’anxiété. A l’arrivée du bébé, le nouveau papa entre carrément dans la quatrième dimension.

    Bien qu’il s’agisse de l’histoire d’un énième trentenaire immature et que l’insupportable meilleur copain soit la caricature d’une très très très hideuse pub pour un service de renseignements téléphoniques, il est évident que ce film très drôle bénéficie d’excellents dialogues, de situations tout à fait vraisemblables qui sentent le vécu, d’un acteur/réalisateur tellement ahuri que son interprétation s’approche de celle des stars du muet et que la chute est tout à fait attendrissante.

    Le film le plus drôle et le plus optimiste de la sélection.

     

    LA BALANÇOIRE de Christophe Hermans ***

    Belgique

    Un papa et son fils s’amusent sur une aire d’autoroute. Ils attendent la maman chez qui le petit garçon doit retourner. Les parents sont séparés et demandent à l’enfant de choisir où il souhaite installer sa balançoire.

    « Chez nous ! », c’est sa seule réponse.

    « L’échange » tourne rapidement au règlement de compte.

    Un aspect plutôt cru et réaliste d’un divorce qui ne se passe pas très bien et où l’enfant devient un enjeu.

    Plutôt sombre et pessimiste, je me serais néanmoins bien battue pour que l’acteur Jean-Jacques Rausin obtienne aussi un prix d’interprétation.

     

    LE VOYAGE AU JAPON de Thibaut Godry*

    France

    Louise est violoncelliste. A cinq jours d’un concert elle cherche à faire réparer son violoncelle qui déraille. Certains luthiers refusent mais elle retrouve Pierre, luthier lui aussi qu’elle semble avoir bien connu.

    C’est tellement abscons et flou que ça en devient finalement risible.

    Mais l’actrice est belle, le quatuor de tango magnifique, mais on n’y comprend strictement RIEN…

     

    PREMIÈRE NUIT À BEIJING d’Olivier Meys°

    Belgique

    François rejoint la femme qu’il aime, Dan Dan, à Beijing où ils ont décidé de vivre ensemble. Lorsqu’il arrive, dépaysé et assez désarçonné par un « jet lag » envahissant il s’aperçoit que la jeune femme n’a pas réglé certaines affaires en cours, dont son divorce…

    On ne croit ni à l’amour du couple ni à la résolution miraculeuse de leurs problèmes.

     

    EN DOUCE de Vanessa Lépinard °

    France

     

    Cécile a 15 ans et dans quelques jours elle doit partir en vacances avec ses parents et sa jeune sœur. Avant son départ, elle aimerait pouvoir faire l’amour pour la première fois avec son voisin de 30 ans dont elle est amoureuse.

    Les émois d’une ado bougon et d’un adulte complètement à côté de la plaque ne m’ont pas touchée. C’est pourtant la jeune actrice Camille Claris qui a eu le Prix de la Meilleure actrice !!!

     

    LE CHANT DES SIRENES de Nicolas Mirard °°°

    France

    Romain se masturbe en regardant des revues pornos. Il a 38 ans. Sa femme le dégoûte depuis qu’elle a eu un grave accident dont il se sent responsable. Il est donc divorcé, père d’une ado et ne peut envisager de faire l’amour qu’avec de très jeunes femmes d’au moins 15 ans de moins que lui. Grâce à la magie d’Internet il va pouvoir s’acheter une fille de l’Est et partir la chercher dans son pays.

    Malgré une scène où la fille semblerait ramener le père vers des considérations qui prouveraient qu’il a autre chose que du fromage blanc et du jus de testostérone dans le cerveau, ce film navrant est le portrait détestable d’un pauvre type irrécupérable.