Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur la Route du Cinéma - Page 464

  • Les stars ont des enfants.

    Saurez-vous retrouver qui sont les illustres parents (parfois un, parfois deux) de ces petits choux qui vont devoir se "faire un prénom" ?
    Je suis d'accord avec vous, on s'en fout : C'EST JUSTE POUR JOUER !!!

    I

    1.jpg
    alec_baldwin_kim_basinger.jpg
    ALEC BALDWIN / KIM BASSINGER : Frederique qui en connaît un rayon sur la famille (si vous souhaitez en savoir plus, envoyez lui un timbre)

    II

    2.jpg
    Antonio_Banderas_Melanie_Griffith.jpg
    ANTONIO BANDERAS (mais quand ?) / MELANIE GRIFFITH
    III
    3.jpg
    Arnold_Schwarzenegger_Maria.jpg
    LA FAMILLE SCHWARZIE : Marine

    IV

    4.jpg
    Ben_Affleck_Jennifer_Garner.jpg
    JENNIFER GARNER / BEN AFFLECK : Marine

    V

    5.jpg
    Brad_Pitt_Angelina_Jolie3.jpg
    LES JOLIE/PITT : Jochû

    VI

    6.jpg
    Catherine_Zeta_Jones_Michael_Douglas.jpg
    MICHAEL DOUGLAS / CATHERINE ZETA JONES : Claire

    VII

    8.jpg
    Gwyneth_Paltrow_Chris_Martin.jpg
    GWYNETH PALTROW / CHRIS MARTIN : Marine

    VIII

    7.jpg
    Demi_Moore_Bruce_Willis.jpg
    DEMI MOORE / BRUCE WILLIS : Marine

    IX

    9.jpg
    Heath_Ledger_Michelle_Williams.jpg
    HEATH LEDGER

    Y

     / MICHELLE WILLIAMS et Matilda : Merci MariePap' *-*

    X

    10.jpg
    Vanessa_Paradis_Johnny_Depp.jpg
    LES PARADIS / DEPP : Marion

    XI

    11.jpg
    Uma_Thurman_Ethan_Hawke.jpg
    UMA THURMAN / ETHAN HAWKE
    Pour les pondeuses qui passeraient dans le coin, vous remarquerez le "portage de bébé star", sur la hanche, nulle part ailleurs !
  • Les films flous.

    Vous êtes tellement forts que je suis obligée de corser l'affaire.

    De quels films sont extraits ces images ?

    Quel est LEUR point commun ?

    Non, ils ne sont pas nus.

    Non, ce n'est pas Steve Mac Queen.

    Le point commun est : l'univers carcéral. Bravo Jordane.

    I

    1.jpg
    240122.jpg
    PAPILLON - Bravo Chou

    II

    2.jpg
    240132.jpg
    MIDNIGHT EXPRESS - Bravo La Pyrénéenne

    III

    3.jpg
    240154.jpg
    MEURTRE A ALCATRAZ : bravo Marion

    IV

    4.jpg
    240155.jpg
    LES éVADéS - Bravo Marion et la Pyrénéenne

    V

    5.jpg
    240156.jpg
    LA LIGNE VERTE - Bravo la Pyrénéenne

    VI

    6.jpg
    240157.jpg
    ANIMAL FACTORY : Bravo Frederique
    VII
    7.jpg
    240159.jpg
    BRONSON - un acteur souvent très nu pour Frederique

    VIII

    8.jpg
    240160.jpg
    LE PROPHèTE : Bravo Marion et Frederique

    IX

    9.jpg
    240134.jpg
    L'éVADé D'ALCATRAZ - Clint (sans son cuir) : Bravo La Pyrénéenne !

    X

    10.jpg
    165239.jpg
    LUKE LA MAIN FROIDE - Bravo La Pyrénéenne
  • J'ai tué ma mère de Xavier Dolan ****

    Je vous avais déjà dit ici, à quel point ce film est formidable.

    Mais pas suffisamment.
    J'y reviens donc aujourd'hui car je l'ai revu et il me semble que je suis bien loin d'avoir rendu compte combien il est en fait impressionnant, remarquable, époustouflant...

    Et, ce qui m'avait un peu échappé à la première vision : absolument bouleversant.

    J'en suis sortie cette fois chavirée avec la certitude d'avoir vu une histoire d'amour, un grand film d'amour.

    Si les références incontestables à Gus Van Sant et Wong Kar-Waï sautent aux yeux, ce qui est encore plus indiscutable c'est le caractère unique et personnel de ce premier film qui déborde d'idées prestigieuses et le rendent singulier, original, à nul autre pareil : ralentis surprenants et totalement injustifiés, texte qui s'affiche sur l'écran, décadrages audacieux, musique totalement pertinente...

    Il est fréquent chez les cinéphilesphages de mon espèce d'établir un classement des films préférés en fin d'année. Incontestablement, en cette moitié d'année, je peux annoncer haut et fort que :

    "J'ai tué ma mère" est (pour l'instant) MON COUP DE COEUR 2009.

    Vous êtes convaincus ?

  • LA-HAUT de Pete Docter et Bob Peterson***

     Bob Peterson, Pete Docter dans Là-haut (Photo) Bob Peterson, Pete Docter dans Là-haut (Photo) Bob Peterson, Pete Docter dans Là-haut (Photo)

     

    Carl est un rêveur fasciné depuis l'enfance par un explorateur dont il suit les exploits aux "actualités" du cinéma. Tout jeune, il rencontre Ellie, une fillette très délurée et mignonne comme tout. Seule la mort pourrait les séparer. Les années passent, Carl épouse Ellie et lui promet, croix de bois, croix de fer, de l’emmener en haut des chutes spectaculaires qui les font rêver depuis toujours. Ils économisent toute leur vie et à cause de tous les aléas qui empêchent parfois que la vie tourne rond et de réaliser ses projets… Ellie mourra avant que ce rêve ait pu se concrétiser.

    Carl est inconsolable et décide de faire le voyage seul. Pour s’échapper de son quotidien brisé et solitaire, il accroche des centaines de ballons multicolores et sa maison s’envole. Sans le savoir, il embarque Russell avec lui, un petit scout rondouillard de 9 ans qui veut réaliser sa B.A. (sans trop y croire vraiment) : aider une personne âgée...

    Ensemble, ils vont vivre de multiples, dangereuses, trépidantes ou drôlatiques aventures, rencontrer des animaux étranges un peu couillons, d’autres plus malins, des gentils et des méchants. Carl va même croiser le héros de son enfance au milieu de nulle part.

    Je sais qu'il va encore vous falloir patienter deux jours avant de voir ce petit bijou. Mais si vous ne devez choisir qu’un film d’animation cet été et emmener vos enfants, choisissez celui-là car il peut à la fois ravir les petits et plaire aux plus grands.

    Vives, énergiques et bouillonnantes, on ne s’ennuie pas une seconde pendant les aventures de Carl et Russell. Les couleurs éclatantes, les décors fabuleux font pétiller les yeux. La première partie, quasi muette et plutôt réaliste, véritable prouesse de profondeur et d'émotion qui mériterait un film à elle toute seule... n’élude pas les petites misères et gros chagrins qui parcourent une vie d’homme. Quant à la seconde, menée tambour battant et virevoltante, elle fait la part belle aux péripéties et au danger. Ajoutez à cela pas mal d’humour et le personnage du petit Russell vraiment craquant et vous ne pourrez pas résister.

    On peut aussi s'amuser à trouver quelques beaux et sages messages/conseils : l'amour, l'amitié, les sentiments sont plus précieux et essentiels que les biens matériels. Dans la vie, il faut "voyager léger" semble nous dire ce film grave, profond et... aérien. Ne vous encombrez pas de poids inutiles, l'essentiel est ailleurs mais pas forcément loin, et de toute façon "invisible pour les yeux". 

    Enfin, il faut noter l'audace incontestable de ce film qui, à une époque où la dictature de l'apparence et de la jeunesse triomphe, d'oser donner les rôles principaux à un vieillard grognon et à un petit garçon tout rond.

  • Jeu cinéma

    pour ceux qui ont un peu de temps, de bonnes lunettes et envie de jouer.

    Il me faut quatre réponses :

    - le nom de l'acteur ou de l'actrice,

    - le nom du personnage,

    - le titre du film,

    - je les ai tous vus, j'en ai détesté un seul, lequel ? LA MÔME. Bravo Dada.

    C'est simple !

    I

    2.jpg
    ali.jpg
    MOHAMMED ALI - WILL SMITH - ALI

    II

    3.jpg
    chaplin.jpg
    CHARLIE CHAPLIN - ROBERT DOWNEY JR. - CHAPLIN (attention les filles, ce n'est pas de Sydney !!!)

    III

    4.jpg
    evita.jpg
    EVA PERON - MADONNA - EVITA

    IV

    5.jpg
    fran%E7ois-mitterrand.jpg
    FRANçOIS MITTERRAND - MICHEL BOUQUET - LE PROMENEUR DU CHAMP DE MARS

    V

    6.jpg
    frida.jpg
    FRIDA KHALO - SALMA HAYEK - FRIDA

    VI

    7.jpg
    piaf.jpg
    EDIT PIAF - MARION COTILLARD - LA MÔME ( BEURCKE !!!)

    VII

    8.jpg
    ray-charles-329798.jpg
    RAY CHARLES - JAMIE FOXX - RAY

    VIII

    9.jpg
    truman-capote.jpg
    TRUMAN CAPOTE - PHILIPP SEYMOUR HOFFMAN - CAPOTE

    IX

    10.jpg
    virginia-woolf.jpg
    VIRGINIA WOOLF - NICOLE KIDMAN - THE HOURS

    X

    1.jpg

    elisabeth-2.jpg
    LA REINE ELIZABETH - HELEN MIRREN - THE QUEEN
  • Brüno de Larry Charles *

     Sacha Baron Cohen, Larry Charles dans Brüno (Photo)

    Brüno est un (faux) journaliste de mode, autrichien, homosexuel, stupide. Il souhaite devenir mondialement célèbre et pour y parvenir il se rend dans la Mecque de la célébrité : Los Angeles/Hollywood. Il s’aperçoit que proposer à des producteurs consternés ses idées d’émissions trash, porno ou ses interviews-réalité de stars plus ou moins has been, ne suffit pas. Il est convaincu que pour réussir, comme George, Tom ou Brad il faut être hétéro…

    A un moment, un personnage du film suggère à Brüno de plutôt faire des films X, ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée. Ainsi le réalisateur ne serait-il plus obligé de flouter ses ébats (pourquoi à certains moments et pas à d’autres ?) ou mettre des petits carrés noirs sur les parties intimes pour montrer ce film bites-couilles-poils-trous du cul… L’interdiction aux moins de 12 ans est à ce titre d’une hypocrisie sans nom. Quoi et qui est-elle censée protéger ?

    A mon sens, « Brüno » n’a pas grand intérêt et aucune valeur éducative même s’il prétend mettre les américains (pourquoi eux plus que nous d’ailleurs ?) face à quelques-uns de leurs travers : l’homophobie, le puritanisme, la télé réalité, les marchands de promesses (médiums ou pasteurs), le charity business (grand moment néanmoins où Paula Abdul accepte de s’asseoir sur un ouvrier mexicain à quatre pattes qui lui sert de fauteuil tout en expliquant, parée comme pour la cérémonie des Oscar, que ses priorités sont son amour des autres et son besoin d’aider son prochain…) etc.

    Le plus gênant c’est qu’on a constamment la sensation que certains passages sont en caméra cachée, d’autres complètement scénarisés.

    On a du mal notamment à croire que Brüno soit allé provoquer des islamistes au Liban, qu’il ait pu être intégré à l’armée ou (à un tout autre niveau) que Bono, Sting et Elton John aient été filmés à « l’insu de leur plein gré ».

    A partir de là, rien ne fonctionne, même si je mentirais en disant que je n’ai pas ri, un peu, mais vraiment pas beaucoup.

    Je n’avais pas vu « Borat » et n’ai aucune envie de le voir.

  • Victoria : les jeunes années d’une reine de Jean-Marc Vallée ***

     Emily Blunt, Rupert Friend, Jean-Marc Vallée dans Victoria : les jeunes années d'une reine (Photo) Jean-Marc Vallée dans Victoria : les jeunes années d'une reine (Photo)

    Alors voilà, l’histoire est racontée dans le titre, je ne peux pas mieux dire et on n’est pas trompé sur la marchandise. La Reine Victoria avant d’être la grosse bonbonne qu’on connaît par les images et qui fut (jusqu’à présent) la Reine d’Angleterre qui régna le plus longtemps, a été une jeune fille belle comme le jour, passionnée et amoureuse folle de celui qui devint sont mari. C’est peut-être aussi la seule reine à avoir été heureuse avec son homme j'imagine.

    En tout cas, avec ce joli film, si je ne tiens pas la bonne surprise de l’été, je ne m’y connais plus. J’avoue que bien échaudée par les horribles derniers films de princesses, je me suis rendue voir celui-ci sans conviction.

    Erreur, c’est épatant.

    Une véritable comédie sentimentale en froufrous. Le Sissi du 3ème millénaire avec des pianos, des violons, du vent dans les cheveux, des bonnes manières, de la dentelle, des intrigues, des convoitises, des complots mais aussi et surtout les grands et beaux sentiments de deux tourtereaux fous d’amour mais réfléchis, intelligents et conscients de leurs responsabilités et obligations. Avec en joyaux sur la couronne, une déclaration d’amour tellement touchante qu’elle en ferait (presque) venir les larmes aux yeux et donnerait envie d’avoir plusieurs épisodes de Victoria : les années de la maturité, Victoria et ses enfants, Victoria face au drame, Victoria grand-mère etc…

    Il faut dire aussi que si l’histoire est rondement et bien menée, sans temps mort et sans niaiserie, le casting est tout simplement royal, rien de moins.

    Emily Blunt est Victoria tour à tour fragile puis autoritaire mais toujours juste et magnifique. Rupert Friend a l’air tout droit sorti d’une gravure du XIXème et incarne à ravir l’amoureux follement romantique. Mais on retrouve ici avec délice Paul Bettany hotissimo en Lord Melbourne, Thomas Kreschtman élégamment guindé en roi Léopold de Belgique, Miranda Richardson rigide puis libérée… et plein de seconds rôles impeccables tout fringants en costumes de princes et princesses.

    Bon, je sais pas vous, mais moi je sors ma « robe qui tourne ».

  • Adieu Gary de Nassime Amaouche ***

    Et aussi Adieu Yasmine, car il me semble en effet important de rappeler que l’acteur principal du film qui tient le rôle de Samir est mort samedi dans un accident de scooter. En dehors de ses amis et de sa famille, il doit être douloureux pour toute l’équipe de soutenir ce beau film ainsi endeuillé.

    …………………………………………………….

     Jean-Pierre Bacri, Yasmine Belmadi, Nassim Amaouche dans Adieu Gary (Photo) Dominique Reymond, Jean-Pierre Bacri, Nassim Amaouche dans Adieu Gary (Photo)

    Samir sort de prison et rejoint son père et son frère dans la petite maison qu’ils occupent dans une cité ouvrière qui se vide progressivement. Le dernier espoir de cette communauté dont le lien, en dehors de la mixité ethnique est l’évidence d’appartenir au milieu ouvrier, semblait résider dans l’usine locale qui vient de fermer ses portes. A mesure que l’usine est démontée pièce par pièce, on accompagne quelques uns des habitants du quartier qui choisissent de rester, de partir ou simplement de rêver de le faire...

    Dans ce petit monde clos, il y a :

    Francis (Jean-Pierre Bacri) qui a travaillé toute sa vie sur une machine et continue de la réparer, pour rien, par amour du travail bien fait et accompli, jusqu’à ce qu’elle soit emportée. Avec ses façons tendres, bourrues et maladroites, il tente d’inculquer à ses grands garçons qu’il a eus avec une marocaine morte depuis, la valeur et l’importance du travail.

    Maria (Dominique Reymond) la voisine très très proche de Francis, et mère d’un ado, José, qui croit que son père est Gary Cooper et qui regarde mutique tous les vieux westerns de l’acteur en attendant le retour du héros. Maria qui, sous le regard inquiet de Francis teste des médicaments pour l’industrie pharmaceutique.

    Samir, le fils qui est sans doute « tombé » à la place d’un autre (on le comprendra, peut-être, sans effet appuyé de la part du réalisateur), accepte un travail qu’il trouvera rapidement humiliant : déguisé en souris pour la « semaine du fromage », il remplit les rayons d’une supérette avec son frère Icham qui rêve de partir au bled qu’il ne connaît pas. Il apprend d’ailleurs, dans des scènes assez hilarantes à parler l’Arabe avec énormément de difficultés.

    Il y a Nejma (sublime Sabrina Ouazami) dont Samir tombe amoureux (on le comprend) mais qui va choisir de quitter cette province sinistrée pour « monter » à Paris.

    Et puis, il y a José qui attend Gary à côté d’Abdel aimé de tous, dangereusement insoupçonnable bien que revendeur de drogues…

    Mille thèmes sont brassés ou effleurés sans zèle ni prosélytisme par un réalisateur qui aime, respecte, écoute les autres : le monde ouvrier, les syndicats, l’intégration, les racines, le rôle et la place de la religion dans une société laïque et on applaudit Nassime Amaouche de réussir un film de cinéma aussi beau (visuellement), aussi fort avec autant de délicatesse.

    Il est entouré par le lumineux Yasmine Belmadi, les très solides Jean-Pierre Bacri et Dominique Reymond, et on comprend aussi la participation amicale de Bernard Blancan dans un film aussi discrètement militant.

    Sans oublier le dernier "personnage" du film, la sublime et obsédante musique du Trio Joubran.

    Dans la chaleur écrasante d’un été du sud de la France, cette cité se résume à une allée bordée de platanes, entourée par l’usine abandonnée et la voix ferrée. Elle finira par le miracle du cinéma par se transformer en un véritable décor de western avec son unique rue déserte, balayée par la pluie et traversée par un poor lonesome cow-boy : Gary Cooper himself ? J Pur instant de magie cinéphile et mélancolique.

    Un film et des personnages regroupés autour d’une valeur frémissante qui paraît désuète et dépassée : la fraternité !

     Nassim Amaouche dans Adieu Gary (Photo)