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louise bourgoin

  • VAMPIRE HUMANISTE CHERCHE SUICIDAIRE CONSENTANT / BIS REPETITA

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    Quelques mots sur deux premiers films réjouissants qui risquent peut-être de passer inaperçus et c'est dommage.

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  • UN MÉTIER SÉRIEUX

    de Thomas Lilti *

    UN METIER SERIEUX, THOMAS LILTI, CINEMA, Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exachopoulos, Louise Bourgoin, William Lebghil, Lucie Zhang, Théo Navarro-Mussi

    Avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exachopoulos, Louise Bourgoin, William Lebghil, Lucie Zhang, Théo Navarro-Mussi

    C’est la rentrée des classes, la soupe à la grimace, pour Pierre (François Cluzet, histoire-géo), Meriem (Adèle Exarchopoulos, maths), Fouad (William Lebghil, anglais comme une vache espagnole), Sandrine (Louise Bourgoin, S.V.T.), Alix et Sofiane (EPS), tous enseignants dans un collège de banlieue à différents stades de leur carrière professionnelle.

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  • LES CHEVALIERS BLANCS de Joachim Lafosse ***

    431755.jpgSynopsis : Jacques Arnault, président de l’ONG "Move for kids", a convaincu des familles françaises en mal d’adoption de financer une opération d'exfiltration d'orphelins d’un pays d’Afrique dévasté par la guerre. Entouré d’une équipe de bénévoles dévoués à sa cause, il a un mois pour trouver 300 enfants en bas âge et les ramener en France. Mais pour réussir, il doit persuader ses interlocuteurs africains et les chefs de village qu’il va installer un orphelinat et assurer un avenir sur place à ces jeunes victimes de guerre, dissimulant le but ultime de son expédition...

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  • DUO D'ESCROCS de Joel Hopkins **

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    Synopsis : Enfin la retraite ! C’est ce que se dit Richard Jones en se rendant à son bureau pour sa dernière journée de travail. Or, il découvre qu’un trader français malveillant a mis sa société en faillite, anéantissant au passage son plan de retraite ainsi que celui de ses employés.

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  • UN BEAU DIMANCHE de Nicole Garcia °°

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    Synopsis : Baptiste (sublime prénom) est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias emmène Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra.

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  • LA RELIGIEUSE de Guillaume Nicloux ***

    La Religieuse : affiche

    En 1765, Suzanne jeune fille de 16 ans charmante et cultivée est envoyée au couvent. Ses parents désirent ainsi parfaire son éducation. Malgré sa foi sincère, elle ne comprend pas cet enfermement auquel n'ont pas été soumises ses deux soeurs aînées, mais y consent puisqu'il ne doit durer qu'une année. Sa bonté et son amour de Dieu provoquent l'admiration de la Mère Supérieure. Mais lorsque le curé, ami de sa famille vient annoncer à Suzanne que sa mère souhaite qu'elle prononce ses voeux, elle ne comprend pas ce désamour, refuse, finit par céder contrainte par une révélation de sa mère qui lui demande de l'aider à expier ses propres péchés, puis se révolte !

    Bien qu'on ne quitte quasiment pas l'enceinte d'un couvent, à aucun moment on a la sensation d'assister au procès des pratiques, rites et traditions de la religion catholique. Respectueux mais pas prosélyte, Guillaume Nicloux ne met pas la religion elle-même en cause mais bien les individualités qui la composent. Au travers du combat obstiné de Suzanne, le réalisateur dessine le portrait d'une scandaleuse dont la foi n'a d'égale que la force de caractère et la volonté implacable. Suzanne aime Dieu mais n'entend pas être "enfermée vivante". Et c'est avec infiniment de douceur, de patience et de courage qu'elle va tenir tête à toute la hiérarchie ecclésiastique. L'affronter sans faillir ni se laisser briser. Suzanne est un roseau qui plie souvent mais ne rompt point et se relève toujours de toute la cruauté dont elle est parfois victime. Même la bienveillance et la gentillesse de sa première Mère Supérieure ne la détourneront pas de son but. La cruauté, le sadisme d'une autre l'affaibliront sans l'abattre.

    Suzanne aura tout à affronter, le chantage affectif, la manipulation, la brutalité, le harcèlement moral et physique. Le courage de dire non, son combat pour la liberté sont un véritable hymne à la résistance, à l'émancipation féminine, à l'audace voire à l'héroïsme. Et tout ça sans jamais renier sa foi à laquelle on cherche aussi à lui faire renoncer. Suzanne est une guerrière d'une douceur impressionnante. Et comble d'impertinence, ce sont des hommes, curé, évêque, avocat, père... qui vont la soutenir dans son combat.

    Dire que Pauline Etienne illumine le film de sa radieuse présence est un doux euphémisme.

    NB. : voici l'autre atout imparable, incontournable, irrésistible de ce film... qui donne envie d'avoir besoin, ou besoin d'avoir envie... d'un avocat : 

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  • L'AMOUR DURE TROIS ANS de Frédéric Beigbeder °°°

    L'Amour dure trois ans : photo Frédéric Beigbeder, Gaspard Proust, Joey Starr

    Avant la fin du générique de début, Marc Marronnier tombe amoureux, est heureux, se marie puis divorce. La bonne nouvelle c'est que cela nous permet d'être débarrassé d'une non actrice exaspérante en moins de cinq minutes. Mais c'est à peu près la seule bonne nouvelle que j'ai à vous annoncer car le reste sera inversement proportionnel au petit bruit joyeux qui ouvre le film : celui d'un bouchon de champagne qu'on débouche. Notre Marc est à la fois critique littéraire et serial noceur noctambule. De son mariage raté il tire des généralités et décrète que l'amour dure trois ans. Il rédige  donc, tout en pataugeant dans son vomi, un roman qui sera refusé par deux grandes maisons d'édition et accepté par une troisième ah ah ah ! Evidemment toutes les femmes (sauf une) se ruent sur le livre qui devient un best-seller mais Marc désire rester incognito car il est tombé amoureux de la femme de son cousin, Alice (rencontrée lors de l'enterremment de sa grand-mère), et elle a détesté le livre. Mais c'est compter sans la roublardise de l'éditrice qui révèle l'identité de Marc. Du coup, Alice qui avait quitté son mari (je n'ai pas bien compris comment elle s'était laissé séduire... mais c'est un fait) pour Marc, quitte Marc et retrouve son mari à qui elle annonce qu'il a un micro pénis, ce qui est très désagréable. Entre autre...

    Mais Marc a des amis ou des parents tout aussi puants, superficiels et indécis que lui. Un père (choix judicieux de Bernard Menez à qui Gaspard Proust ressemble comme deux gouttes d'eau) très fier d'être priapique à 70 ans avec sa jolie femme de 50 ans sa cadette, une mère féministe libérée (j'imagine) qui écrit des best-seller comme son fils, aux titres chic et choc "Je suis une mère célibataire et je vous emmerde" et méprise ses lectrices (ah la séance de signature !!!), un copain ex noceur qui se range auprès de sa compagne, une snobinette qui parle anglais parce que c'est plus... c'est plus quoi au fait, j'ai oublié ! Et toute une galerie de portraits de personnes qui gravitent plus ou moins dans le monde de la littérature, dans des appartements avec piscine intérieure, un verre d'alcool dans une main, une jolie fille à portée de l'autre. C'est consternant, exaspérant et surtout JAMAIS drôle. Et pourtant sont convoqués à intervalles réguliers : Shakespeare, Bukowski (pour le côté trash je suppose), Finkelkraut et j'en oublie, pour démontrer à quel point tous ces gens sont des intellectuels. Le pauvre Marc Levy s'en prend plein la tête pour pas un rond. Mais pour prouver que nous sommes finalement bel et bien dans le monde des bisounours, Marc Levy en personne apparaît à la fin du film avec la première femme de Marc l'actrice qui sert à rien. Le roman de Marc est refusé par de grands éditeurs parisiens, cela prouve à quel point Beigbeder est beau joueur. Il y a même de virulentes critiques de ce roman  preuve que Fredo n'a peur de rien et qu'il accepte même la critique. Et quelle mise en abîme !!!, imaginez que le personnage du film écrit un  livre qui s'appelle "L'amour dure trois ans" à l'intérieur du film qui s'appelle "L'amour dure trois ans" tiré d'un livre écrit par le réalisateur qui s'appelle... ouh j'en ai le vertige !

    Que vous dire encore ! La bluette sentimentale ??? Sans intérêt et pas crédible pour deux sous. Comment imaginer que cette grande gigue de Louise Bourgoin qui pète la santé puisse tomber amoureuse d'un bonnet de nuit chétif et souffreteux tel que ce Marc/Gaspard ? Qui a fait croire à Gaspard Proust qu'il était acteur d'ailleurs ? Ce monde est cruel. Quant à Louise Bourgoin, elle est trop grande, trop belle, trop vivante pour un type qui va lui pourrir la vie par sa jalousie et son manque de confiance en lui. Il n'empêche que c'est une femme qui dit qu'Alice/Louise a un fort capital d'emmerdeuse ! Les femmes sont des emmerdeuses, c'est un fait indiscutable, c'est Beigbeder qui le dit. On croit rêver !

    Le film est donc à l'opposé des légères petites bulles du breuvage haut de gamme qu'on entend pétiller dès l'ouverture : complètement patapouf, bête, prétentieux, snob, faussement intello mais vraiment misogyne. Cela dit si les femmes ne sont que des harpies nymphomanes et vulgaires, les garçons ne sont pas mieux servis tant ils sont repoussants d'immaturité et de couardise.

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    Néanmoins, mais le film (où est le cinéma là dedans d'ailleurs ?) n'en est pas moins mauvais et ennuyeux pour autant, il y a Joey Starr ! Ce garçon est vraiment incroyable. Dans le rôle du copain, il semble être le seul à avoir un cerveau. Et, ô miracle, il réussit à TOUT faire passer : une allusion pédophile, un mariage homosexuel. C'est parce que je l'ai vu apparaître que je me suis décidée à ne pas quitter la salle avant la fin. Hélas il n'a que trois scènes trop courtes et le réalisateur a l'idée tout aussi absurde qu'inattendue (mais est-ce étonnant ?) d'interrompre celle où il chante avec Michel Legrand.

  • UN HEUREUX ÉVÉNEMENT de Rémi Besançon **

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    Bab' et Nico sont victimes d'un coup de foudre réciproque. Bab' laisse un peu mariner Nico dans son jus et finit par céder. C'est l'amour, chabadabada, le bonheur et puis, alors qu'ils s'y attendent le moins, dans un moment de grande inconscience, Nico balance la phrase fatale "j'ai envie d'un enfant de toi", ce à quoi Bab' répond dans le même état de folie douce : "fais le moi", vite, maintenant, comme çaaaaaaaaaaaaaaaa. La grossesse n'est pas une partie de rigolade pour tout le monde. Les vômissements des premiers mois pour madame, la peur de se faire bouffer le kiki pour monsieur et j'en passe car tout y passe. Il ne manque rien et ce film pourrait être un véritable documentaire sur tous les émois et transformations vécus par un jeune couple inexpérimenté qui peu à peu prend conscience de ce qu'ils ont mis en route. On n'échappe pas non plus à quelques banalités du genre : "nous sommes irresponsables, comment pourrions-nous être responsables de quelqu'un d'autre ?". Soit.

    C'est vraiment bien que ce soit un garçon qui se penche sur ce miracle et ce mystère que sont la grossesse puis la maternité. Mais Rémi Besançon aurait dû mieux se renseigner sur certains éléments. J'aimerais en outre qu'il me présente UNE femme une seule pour qui la rééducation périnéale a été un motif de jouissance au point d'en réclamer des séances supplémentaires à son kyné !!! Bon, passons sur les aberrations, il s'agit peut-être là d'un élément de comédie qui ne m'a pas fait rire.

    Même si le papa se montre très concerné dès l'apparition de l'ange blond, ce qui se passe entre un nourrisson et sa maman reste à tout jamais de l'ordre du surnaturel... malgré Laurence Pernoud et autres tyrans de la maternité heureuse. Surtout s'il s'établit comme c'est le cas ici, entre Léa aujourd'hui je pense que si une instit' appelle Léa dans une classe, 22 filles sur 28 se retournent et sa maman, un lien que l'on peut qualifier de fusionnel. L'homme, le mari, le compagnon, le père est totalement exclu de cet indissociable duo. C'est ainsi. Que voulez-vous que la bonne y fasse. Le film décrit et décortique au scalpel comment deux êtres de lumière faits l'un pour l'autre en arrivent à ne plus se comprendre isolés qu'ils sont dans leur monde respectif, séparés, pas forcément à tout jamais par un morceau de la chair de leur chair qui ne leur laisse plus un instant pour vivre, respirer, penser. Comment un petit bout de rien du tout va réussir sans le savoir, sans le vouloir (à moins de s'appeler Kevin), à séparer ses parents qui vont passer le reste de leur vie à lui mentir assurer qu'il n'est pour rien dans cette séparation ? Et pendant que la maman s'enfonce mollement mais sûrement dans une déprime tenace, qu'elle n'est plus que le prolongement de son tout-petit, que son existence sociale et affective est réduite à néant, le papa, ce Robinson abandonné en arrive à prononcer et penser des évidences telles que "je me crève la paillasse pendant que tu restes à la maison". Pour remédier à cela, pourquoi ne pas partir en vacances et en faire un petit deuxième pour la route ? Mais je ne voudrais pas spoiler...

    Il y a donc de bonnes choses, de très bonnes et d'autres nettement moins. Commençons par le moins, les clichés et les personnages insupportables tel celui de la mère de Nico, Gabrielle Lazure. On a beaucoup de difficultés à comprendre comment ce grand garçon, un peu puéril certes mais d'une patience rare et inconditionnellement épris de sa chérie, ne remette pas vertement à sa place son infernale génitrice les garçons savent faire ça sans que ça les empêche de dormir. La mère de Bab', Josiane Balasko (j'adore cette femme) est beaucoup mieux servie même si elle est capable de sortir des horreurs sans nom à ses filles qui continuent de venir la voir sans broncher. Malgré son côté "je suis mère donc je sais TOUT de la maternité", elle a de bien belles scènes de connivence et d'harmonie avec sa grande fille perdue cheveux gras.

    Par ailleurs, le fait que Nico (vendeur de DVD) trouve une situation (costume cravate tickets restau) en moins de temps qu'il ne faut pour le souhaiter, m'agace particulièrement. Peut-on me dire comment on s'y prend ?

    On évite la bande de copains obèses ou libidineux qui semblent être réservés aux américains, et Thierry Frémont et Anaïs (la chanteuse, très bien) font office d'amis à la vie à la mort qui tentent de comprendre ce que deviennent leurs potes.

    Par contre, les parties grossesse (si l'on excepte l'accouchement particulièrement éprouvant) et déprime post partum m'ont semblé plutôt justes, bien observées, réalistes,  ainsi que la désagrégation du couple.

    Et puis l'atout numéro un de ce film c'est évidemment le petit couple que forme Pio Marmaï et Louise Bourgoin (qui ne m'avait jamais convaincue jusque là et que j'ai trouvée vraiment très bien ici, d'autant que la demoiselle n'a jamais procréé ce qui prouve qu'elle est une vraie actrice). Ils sont tous les deux absolument craquants et complices à un point qu'on les croirait ensemble pour la vie. Les premières minutes où ils tentent de se séduire par titres de DVD interposés sont très réussies, drôles et charmantes.

    Et puis, il y a Louis-Do de Lenquesaing et là, j'ai vraiment eu envie d'écrire une thèse en philosophie...