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  • Jocelyn Quivrin

    14.02.1979 - 15.11.2009

    30 ans, une carrière débutée à 13 ans, des choix très éclectiques et une façon tellement particulière de se fondre dans ses personnages qu'il en était méconnaissable d'un rôle à l'autre.

    C'est triste. Une pensée pour Alice Tagioni et leur petit garçon.

    Plus de détails ici.

  • Ma semaine au cinéma et Mes coups de coeur

    A l'origine de Xavier Giannoli ****

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    Mes coups de Coeur :
    Xavier : je t'aime d'amour...
    19102527_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090507_031005.jpgL'Imaginarium du Docteur ParnassusL'Imaginarium du Docteur Parnassus
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  • A la recherche des parents d'Anne-Marie Jacquet...

    Les Herbes folles

     

    Régulièrement "on" me demande  :

     SuperSmileys (174)"hein quoi comment, tu vas jamais voir tes stats ??? "big SuperSmileys (173)

     

    Et moi je réponds :

    big SuperSmileys (180)"Euh, ben non, ça m'intéresse pas j'y pense pas" SuperSmileys (176)

     

     

    Sauf que là j'y suis allée...

    et foi de moi, je vais y retourner et je vous communiquerai peut-être de temps à autre la façon dont mes lecteurs visiteurs arrivent chez moi. C'est très très amusant. Enfin, moi j'ai bien ri. Evidemment certaines me plaisent plus que d'autres. J'avoue que j'ai un petit faible pour "le bidule crée le bidule".

     

     

    Dans la liste ci-dessous, vous pouvez vous amuser à "chercher l'erreur".

    Je laisse les intitulés tels que je les ai trouvés :

     

    Je précise

    1) que je tiens à la disposition de n'importe qui en fera la demande :

     

    - 'mon' explication de la fin des "Herbes folles",

     

    - l'identité des parents de la petite Anne-Marie Jaquet,

     

    2) que pour trouver du "velu", il faut se rendre ici ou .

     

    Et pour ceux qui aiment les répliques cultes, voici un petit aperçu :

  • 2012 de Roland Emmerich **

    201220122012

    L’alignement des planètes va provoquer un glissement des plaques tectoniques. C’est scientifique et c’est pour bientôt. Enfin, prenez quand même le temps de vous faire vacciner (ce serait couillon de mourir malade !),

    c’est pour le 21 décembre 2012.

    Un gentil scientifique indien (une tronche en explications en tous genres) annonce la nouvelle à son gentil copain, un gentil scientifique américain très très joli (Chiwetel Ejiofor). Sauf que les Mayas avaient prévu cette fin du monde et que nous autres humains prétentieux du troisième millénaire, on n’est pas prêts.

    Du coup on réveille le Président des Statesses : UN NOIR À LA MAISON BLANCHE ???????????????? qui dit « Ah la la la la God Bless America ! » tout ça. Donc, ce qui est prévu c’est qu’en trois ans les puissances mondiales riches vont délocaliser en Chine (main d’œuvre pas chère et bêbête) la construction de 6 arches dont 4 seront en état de fonctionnement à l’heure H du D day. Pas des vaisseaux spatiaux, non, des Arches et que pourront y embarquer quelques milliers de représentants « utiles » de la race humaine et surtout ceux qui feront l’avance de… 1 milliard de dollars/euros !!! C’est pourquoi on voit défiler au moment de l’embarquement des émirs, la Reine d’Angleterre, des mafieux russes, un éléphant, une girafe, des bimbos et leurs chiens chiens, tout ça aussi.

    Mais avant d’en arriver là, on fait connaissance de Jackson Curtis un écrivain divorcé, père de deux enfants et qui va se révéler être très utile à l’instant T où tout va péter. Pourquoi ne dit-on pas l’instant I d'ailleurs ?

    Bon maintenant, tout le monde est prévenu, on ne pourra pas prétendre qu’on n’était pas au courant. En attendant regardons ce film très réjouissant.

    Evidemment, au passage il faut se goinfrer les sempiternelles bondieuseries catho/musulmo/bouddhistes : si on peut pas sauver notre cul, sauvons au moins notre âme ! Et l’assommant conformisme familial : comment se débarasser du mec qui a épousé la femme du héros et lui a piqué ses gosses (consternant !) ?

    Mais, un film catastrophe en chassant un autre, je ne me souviens plus (oui, j’en ai vu beaucoup, même pas honte) avoir vu autant de tremblements de terre, de tsunamis, d’éruptions en tous genres dans un seul et même film mais surtout, aussi réalistes et… oui, j’avoue, beaux, très beaux. Voir le sol s’ouvrir, des villes littéralement glisser vers le fond des entrailles de la terre, ou être englouties pas des raz de marée monstrueux, des incendies gigantesques, des immeubles s'effondrer etc, quand c’est bien fait, et là, ça l’est, c’est vraiment du beau spectacle. Le Vatican, la Maison Blanche, Le Potala,  Las Vegas… Emmerich casse tout mais affirme que les culs bénis de l’Arche vont tout reconstruire. Bon.

    Au fait, devinez ce que les français sauvent en priorité ??? *

    Autre aspect inédit, ce ne sont pas forcément les très très méchants qui meurent et la sélection naturelle est parfois bien injuste.

    Mais surtout, fait assez rare, c’est très très drôle. Voir Jackson/John Cusack (qui physiquement ressemble de plus en plus à mon ex beau-frère… et je peux dire à ceux qui ne connaissent pas mon ex beau-frère que c’est pas un compliment. Pardon.) sortir lui et sa jolie famille (bon y’a bien la pisseuse qui fait encore pipi au lit à 7 ans mais on va pas chipoter) de la rupture de la faille de San Andréas, prendre un avion en marche, conduire une limousine, un camion, et tout ça sans plier les genoux ni desserrer les mâchoires, c'est absolument à mourir de rire. Admirons aussi au passage la capacité phénoménale des aspirant survivants à rester sous l'eau ou simplement dans l'eau glacée de l'arctique (qui a rejoint le Wyoming) pendant des heures !

    En résumé, pour la fin du monde, (no panic, il vous reste trois ans je le répète), il serait très utile d'être résistant à l'eau glacée (entraînez-vous) mais aussi que vous ayez soit :

    - 1 milliard d’euros,

    - John Cusack pas loin,

    - une quelconque utilité pour reconstruire l’humanité.

    Moi, je risque rien je suis déjà sur la liste : je suis prem’s chez Wikio et VIB chez Haut et Fort. Tranquille.

     

    *La Joconde.

  • A l'origine de Xavier Giannoli****

    A l'origineA l'origine

    A l'origine, il y a un scarabée. Mais reprenons au commencement...

    Philippe est un petit escroc qui vit d'arnaques plutôt gonflées à des entreprises. Avec de faux documents et un téléphone il organise un trafic de revente de matériel. Jusqu'au jour où en passant devant le chantier de construction d'une autoroute il découvre un projet abandonné depuis deux ans suite à une plainte des écologistes. La population, dont 25 % est au chomage, reprend espoir à l'arrivée de Philippe qui se fait passer pour un représentant d'une des filiales du chantier. Jusque là il n'avait eu affaire qu'à des anonymes mais en rencontrant certains habitants de cette petite commune du Nord de la France sinistrée depuis l'arrêt du chantier, il va être pris à son propre piège. Il ne va pas, comme les autres fois, réussir à s'échapper une fois son forfait accompli et va se retrouver à la tête d'un chantier colossal : construire un bout d'autoroute. Son mensonge devient peu à peu plus grand, plus énorme, trop grand pour lui de toute façon, mais des liens se tissent avec une jeune femme attachante et courageuse, Monika (la jeune Soko, extraordinaire) qui cumule deux petits boulots pour essayer de s'en sortir, son petit ami Nicolas (Vincent Rottiers, formidable) en qui Philippe doit sans doute reconnaître le jeune homme magouilleur qu'il a dû être, et surtout Stéphane, la Maire de la commune qui va non seulement lui accorder une confiance aveugle mais lui réapprendre à sourire, à aimer, à vivre. Un peu...

    Xavier Giannoli filme avec beaucoup d'ambition cette histoire invraisemblable (et pourtant tirée d'un fait divers) à la fois épique et intime. On pourrait évoquer Ken Loach tant l'aspect social est au cœur même du film. Mais le réalisateur ne tombe jamais dans le misérabilisme ou la compassion facile. Il filme ample des paysages un peu désolés, des briques rouges souvent assombries par la pluie, des ciels bas à l'horizon du plat pays. Il donne aux machines des allures d'oiseaux métalliques, de grands monstres en fer irréels et leur fait exécuter de véritables ballets nocturnes. C'est magnifique mais pas seulement. Giannoli donne une dimension supra-sensible aux joies, aux espoirs et aux drames humains qu'il met en œuvre dans cette aventure incroyable. Il parle d'enthousiasme collectif, d'équipe, de solidarité.

    Peut-être qu'à l'origine, les hommes étaient comme cela...

    Et tout cela en nous racontant l'histoire d'un petit malfaiteur sans grande envergure mais plutôt malin et opportuniste. Ce truand c'est François Cluzet, une nouvelle fois épatant. Tendu, nerveux, silencieux, parfois désorienté par l'étendue de sa propre escroquerie, puis transfiguré par le bonheur des sentiments qu'il découvre (amour, amitié), il est constamment d'une justesse inouïe. Face à lui, Emmanuelle Devos rayonne de douceur.

    Ce film asphyxiant à cause de l'ombre de l'imposture qui plane sur lui, est un GRAND film.

  • L’enfer d’Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea ***

     

    ROMY, C’EST L’ENFER PAILLETÉ Reblog from : diskurs: Romy Schneider - L’enfer d’Henri-Georges Clouzot

    L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot

    En 1964, Henri-Georges Clouzot entreprend de réaliser « L’enfer », l’histoire d’un homme d’une quarantaine d’années qui épouse une femme beaucoup plus jeune que lui et qui se trouve brusquement et violemment confronté à une jalousie pathologique. Le film est censé décrire les symptômes et conséquences de cette véritable maladie. Les deux interprètes idéaux sont Serge Reggiani (Marcel) et Romy Schneider (Odette).

    Rapidement c’est le tournage qui devient l’enfer pour les comédiens, les techniciens, toute l’équipe et pour le réalisateur qui, alors qu’il s’apprêtait à tourner une scène très hot entre Romy et Dany Carrel est victime d’une crise cardiaque. Clouzot ne reprendra jamais le tournage. Le mythique et opaque mystère, l’aura légendaire qui planent sur ce film durent plus de 40 ans.

    En 2007, Serge Bromberg* se retrouve providentiellement coincé dans un ascenseur avec la femme d’Henri-Georges qui n’a jusque là jamais révélé qu’elle est en possession de 185 précieuses bobines du tournage.

    3 heures de claustrophobie plus tard… le charme de Serge Bromberg qui n’en finit plus de remercier Roux et Combaluzier a-t-il opéré sur la dame ?.. toujours est-il qu’elle accepte de lui confier les bobines.

    Il découvre des images encore plus époustouflantes que ce que la légende laissait supposer. En effet, Henri-Georges Clouzot souhaitait faire de ce film un évènement monumental capable, voire destiné à remettre en cause les fondements du cinéma.

    Ce film relate l’histoire du tournage maudit et évidemment assister à la fabrication d’un film qui finalement ne se fera pas est toujours absolument fascinant d’autant plus ici qu’il s’agissait à n’en pas douter d’une expérience au-delà des limites de ce qui existait et qui en aurait peut-être fait un film expérimental mais en tout cas différent, unique en son genre et donc exceptionnel.

    L’état psychologique voire psychique du réalisateur et celui du personnage rongé par la jalousie semblent ne cesser de s’imbriquer l’un dans l’autre jusqu’à se confondre. A cette époque, Clouzot, ainsi qu’il le révèle dans une interview, sortait d’une dépression, d’une « vraie dépression, insiste t’il, pas une dépression de starlette ». On n’en doute pas un instant tant sa mégalomanie et la tyrannie qu’il exerce sur tout son entourage suinte à chaque étape du tournage.

    Les témoignages passionnants de Costa-Gavras, William Lubtchansky, Jacques Douy ou de la script d’alors, tous présents sur le tournage ne démentent jamais cette ambiance d’inconfort, de rigueur voire de rudesse imposée par le réalisateur. Au bout de quelques jours, la folie ambiante, l’extrême fatigue de tous, Clouzot insomniaque n’hésite jamais à réveiller toute son équipe pour la remettre au travail, font naître sur le plateau une atmosphère d’incompréhension et de doute et le transforment en cauchemar. Clouzot sait-il lui-même où il veut en venir ?

    L’ambiance devient catastrophique et Clouzot de plus en plus tyrannique. Il explore la folie, la maladie, la jalousie du personnage de Serge Reggiani jusqu’au plus profond de son cerveau. Chaque fois que le personnage est en proie à une crise de jalousie, c’est tout son univers mental qui bascule dans la névrose et la paranoïa. A chaque fois qu’un train passe, ce vacarme assourdissant affecte la vision et l’ouïe de Marcel en proie à des crises démentes de plus en plus fréquentes. C’est ainsi que Clouzot expérimente un travail inédit d’effets spéciaux sur les sons et les images.

    Manifestement épuisé par le sadisme de Clouzot qui lui fait faire et refaire des scènes auxquelles il ne comprend plus rien, Serge Reggiani quitte le tournage.

    Il n’en est pas de même pour Romy qui du haut de ses 26 ans tient tête au réalisateur et n’hésite pas à protester et à se rebiffer en criant plus fort que lui. Cela dit, elle lui fait une confiance aveugle. Il ne faut pas oublier qu’il est à l’origine des chefs d’œuvre tels que « La vérité », « Les diaboliques », « Le salaire de la peur », « Manon », « Quai des orfèvres » ou « l’assassin habite au 21 » (j’invite d’ailleurs les plus jeunes qui ne la connaissent pas, à s’intéresser à cette filmographie, ils ne seront pas déçus). Romy s’abandonne à toutes les fantaisies, toutes les bizarreries, à l’imaginaire exubérant, créatif et exalté du réalisateur.

    Il la peint en bleu, la couvre de paillettes, l’emballe dans du plastique, l’attache nue sur une voix ferrée, teste sur elle différents éclairages etc… Les garçons qui iront voir le film auront par ailleurs bien du mal à se remettre de ce que Romy, sublime, érotique, sexuelle comme jamais elle ne le fut après, fait avec un ressort ! Docile, soumise, intelligente, gaie et belle belle belle, elle quittait là et définitivement les costumes empesés de Sissi.

     

    Ce film, je l'ai vu en avant-première au Festival Lumière de Lyon. Il sort en salles le 11 novembre, mercredi prochain : précipitez-vous.

    L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot

     

    *PDG de Lobster Films depuis 1984, il a réuni une collection de cinéma ancien de plus 40.000 titres rares. Producteur délégué pour la télévision depuis 1994, il a produit plus de 500 magazines et émissions, films d'entreprises et documentaires. Il est par ailleurs Directeur Artistique du festival International du Film d'Animation d'Annecy depuis 1999, et membre des Conseils d'administration de la Fondation GAN pour le Cinéma et de l'Association Française contre les Myopathies (organisatrice du Téléthon), et PDG de Steamboat Films depuis 2006. Il a été décoré Chevalier des Arts et Lettres en 2002. Il a reçu le prix Jean Mitry en 1997, remis aux Giornate del Cinema Muto à Sacile (Italie), qui récompense chaque année une personnalité dans le monde pour son travail de conservation au service du cinéma ancien.

  • La grande vie d’Emmanuel Salinger *

    La Grande vie

    Les cours de philo de Grégoire, prof introverti qui rêve d’écrire, n’intérressent guère ses lycéens de terminale. Quand il ne donne pas cours il partage son temps entre la femme qui va (peut-être !) bientôt partager sa vie et une association qui vient en aide aux personnes délogées suite à un projet immobilier.

    Le très célèbre animateur d’une émission de télévision honteuse (entre Cauet et Fogiel) l’invite à débattre en présence de l’industriel responsable des expropriations musclées. Le pauvre Grégoire se prend les pieds dans le tapis, il est laminé par son adversaire et devient la risée du lycée.

    Pour se faire pardonner et aussi parce qu’il lui a rendu service, Patrick souhaite aider Grégoire en le prenant dans son équipe...

    Je suppose qu’il pourrait s’agir d’une tentative de vision vitriolée du monde impitoyable de la télévision, de la célébrité… sauf que ça fait pchiiit et que tout ceci reste très en surface sans égratigner personne et que Michel Boujenah semble trop gentil pour être cet animateur arrogant qui voue un culte à Léon Zitrone.

    Par contre, voir se transformer un acteur protéiforme génial au rythme d’un rôle qui évolue constamment est tout à fait réjouissant, et ce que fait Laurent Capelluto ici donne envie de le retrouver au plus vite dans un rôle digne de son grand talent.

  • Cinéma, blogosphère et la chaîne de l'amour...

    que je ne veux pas rompre sous peine de malédiction car j'ai été "linkée" par Frédérique qui m'ordonne  enjoint de répondre au questionnaire Libé qui avait été proposé à Soderbergh...

    Comme elle aussi a triché, il y aura peut-être parfois plusieurs réponses...

    - Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?

    Aucun, puisque c’est eux qui m’ont emmenée au cinéma chaque dimanche dès l’âge de 5 ans… mais ils s’étonnaient et trouvaient ça « anormal » que j’aime d’amour Paul Newman, Clint Eastwood et Jean Marais (trop vieux pour moi !!!) au lieu du Prince Charmant de Cendrillon !

    Une scène fétiche ou qui vous hante ?

    à 4mn10... je pleure... chaque fois !

     

    - Vous dirigez un remake : lequel ?

    - Le film que vous avez le plus vu ?

    - Le film que vous êtes la seule à connaître.

    "Mon Coiffeur préféré" d'Annette Sjursen une merveille découverte à Annonay. Evidemment, cette année là (2005), je suis tombée amoureuse de l'acteur principal Gard Eidsvold qui était présent (avec sa femme, quelle idée !!!). 

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    - Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?

    - Votre vie devient un biopic…

     "Le Frère de Thelma", un western évidemment :

    - Le cinéaste absolu ?

     Réalisateur, acteur, scénariste, musicien...

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    - Une citation de dialogue que vous connaissez par cœur ?

    You see, in this world there's two kinds of people, my friend : Those with loaded guns and those who dig. You dig."

    L’actrice que vous auriez aimé être ?

    Elles... parce que !

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    - Le dernier film que vous avez vu ?  C’était comment ?

    Away we go de Sam Mendes. Bof.

    - Un livre que vous adorez, mais impossible à adapter ?

     

    - Quelque chose que vous ne supportez pas dans un film ?

    L'ennui.

    - Le cinéma disparaît. Une épitaphe ?

    Coupez ! C'eravammo tanti amati...

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    J'enjoins donc à présent Jordane, Osmany et Ed à faire de même...

    Une petite sucrerie pour la route : ICI 

  • Away we go de Sam Mendes **

    Away We GoAway We Go

    Au cas où vous ne le sauriez pas, l'endroit où vous avez toutes les chances d'être heureux d'amour et d'eau fraîche c'est celui où vous viv(r)ez avec votre chéri(e) d'amour, dans une grande maison, de préférence la maison de votre enfance, providentiellement vide, au bord d'un lac où vous pourrez vous reproduire en plein conte de fées loin du bruit et de la fureur du monde et des mauvaises ondes de vos concitoyens ! C'est ce que Burt et Verona vont découvrir en parcourant quelques états américains à la recherche de leur nid d'amour. Ils vont bientôt devenir parents et souhaitent s'assurer de faire le bon choix pour voir grandir leur progéniture...

    En chemin, ils vont retrouver de la famille, des amis qui leur donneront  chacun à leur manière une vision de la famille... Au secours !!!

    Heureusement, c'est parfois drôle et toujours très bien interprété parce que face à autant de mièvrerie et de clichés, on a du mal à croire que derrière la caméra se trouve Sam Mendès.

    Le couple d'acteurs vedettes est inconnu, sans doute pour que tout un chacun puisse s'identifier et très ordinaire physiquement, d'un certain point de vue, pour ne pas dire franchement moche par certains côtés. Lui a de jolies dents mais pourrait jouer Cyrano sans prothèse, elle, a certes une amazing cascade de cheveux mais a le menton de Balladur. Comment ça, il n'a pas de menton ? Oui, justement, c'est ça ! Bon, ne nous arrêtons pas mesquinement aux physiques. Burt et Vera s'aiment d'amour et sont très Tchoupinettinous quand ils se le disent, la nuit, le jour, couchés, debout, dans le train, tout ça. Ils se comprennent sans parler mais parfois s'expliquent sans se ménager. Ils se jurent des jamais et des toujours et aussi que rien ne les séparera, car Burt et Vera adorent les adverbes définitifs. Il voudrait bien l'épouser pour avoir une garantie plus solide mais elle refuse parce que ça ne sert à rien. Le fait qu'ils ne soient pas mariés est bien le seul point qui les rend un chouya différent du commun des couples mariés...

    En chemin donc, ils vont aller voir les parents de Burt qui choisissent ce moment précis pour aller vivre plusieurs années loin des Etats-Unis. Manifestement la perspective de devenir grands-parents ne les motivent guère. Ce sont bien eux qui sont les plus rock and roll. Chacun sa vie... Puis ils retrouveront une ex collègue de Vera, Lilly (insupportable numéro hystérique d'Allisson Janney) affublée d'un mari dépressivo-défaitisto-négativo-pessimiste (en gros : on va tous mourir) et deux enfants obèses et neurasthéniques. Ensuite, ils iront chez l'une des soeurs de Burt, mariée et mère également mais dans un style baba-cool (quoique nageant manifestement dans le luxe et l'oppulence), boodhiste, zen, bougies et hippocampes, et qui déblatère de grandes théories débiles sur l'élevage de moutards. Rien que pour la prestation désopilante de Maggy Gyllenhaal (décidément superbe, polyvalente et n'ayant peur de rien) ce film est à voir. La rencontre avec la soeur de Vera provoquera quelques instants qui se veulent lacrymaux (mais ne le seront que pour les deux frangines) et la visite chez des amis à la tête d'une tribu Beneyton pour cause de fausses-couches multiples de la dame, la certitude que la vie, c'est bien comme disait la maman de Forrest Gump (revoir voir classique)...

    Bref, après cet empilement de clichés, dégoûlinant parfois de sirop d'érable, Burt et Véra décideront que l'idéal n'est nulle part et tenteront de se forger leur avenir comme ils pourront.

    Contrairement à ce qu'annonce l'affiche péremptoirement, ce film n'est pas une "Pure Merveille" mais un tout petit film, pas déplaisant, gentillet la plupart du temps, drôle souvent, et très agaçant parfois.