Mr & Mrs BRIDGE de James Ivory
HELP ! Je cherche ce DVD en VO bien sûr mais sous-titré français.
Qui peut me le prêter, louer, vendre ?
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Un joli cube bleu phosphorescent qui donne de super pouvoirs est piqué par (aaaaaaaaaaaaah !) Loki (le frère de Thor) et du coup le SHIELD, organisation chargée de préserver la paix sur terre décide de rassembler des super héros pour rattraper le coup.
Si j'ai bien compris.
Ils doivent aussi récupérer deux agents (Barton et le Dr Selvig) qui ont été piqués par la lance magique de (miam miam) Loki et sont passés du côté obscur de la force noire à l'insu de leur propre gré.
Autant le dire, ce film ne sert à rien sauf à prendre du plaisir (ce qui n'est pas mal) et à nous avertir qu'il y aura les Avengers II (il faut rester après le générique... et ne pas partir comme le fait 9/10ème de la salle en général) rapidement. J'ai toujours aimé les films de super héros et celui-ci est de haute tenue. Le plus réjouissant est de prendre des nouvelles de nos chers super dont on ne sait pas toujours ce qu'ils deviennent après la fin de leurs aventures épisodiques respectives !
J'avoue que les deux frangins Thor et Loki (Tom Hiddleston : où tu veux - quand tu veux !) ont eu toute mon attention parce que ces deux garçons séparés par un destin contraire sont bien mimis. Le premier, aidé de son inséparable gros marteau, se donne un mal de chien pour ramener le second à la raison. Mais rien à faire, Loki est un teigneux, un bâtard, envieux et jaloux qui fiche une sacrée pagaïe sur terre en rameutant une armée d'affreux furieux grâce à une espèce de couloir lumineux entre la terre et l'espace. Voilà ce que c'est de ne pas aimer ses enfants de la même façon, ça les rend hargneux et leur fait faire des choses comme démolir New-York une fois de plus. Cela dit le New-Yorkais est souvent la cible de la colère extra-terrestre, il a donc l'habitude et connaît les cachettes où se planquer. La partie destruction infernale n'est d'ailleurs pas ma préférée.
Ce qui est vraiment formidable ici en plus de prendre des nouvelles de tous ces super, c'est de les admirer confronter leurs égos surdimensionnés les uns aux autres. Evidemment le champion toute catégorie est Tony Stark/Iron Man qui ne se départit jamais de son ironie mordante. Il semble se moquer de tout et tous et ne rate jamais une occasion de mettre son égocentrisme en évidence. Cela dit, ses compétences en technologie ne sont plus à démontrer même s'il maîtrise aussi l'art de se rendre agaçant et indispensable Au fond, il adorerait filer le parfait amour avec sa Pepper Potts qui lui propose des cochonneries à l'oreille, mais il en est toujours empêché. Ici, il s'oppose régulièrement à Captain America qui est beaucoup plus tordant que dans l'épisode qui lui était consacré. L'anachronisme de sa présence et son attirail stupide en font un personnage plutôt attachant. Son esprit semble être resté figé dans les années 40 et il ne s'exprime qu'en termes de stratégie militaire. Son attachement, son dévouement à la Patrie sont un exemple pour les autres même si cette attitude paraît quelque peu désuette. L'autre bonne surprise vient de Hulk qui change pour la troisième fois d'acteur pour l'interpréter et Mark Ruffalo se débrouille comme un chef. Voilà une année que le docteur Banner ne s'est pas transformé en Hulk qui pour la première fois devient expressif même en géant vert. Il maîtrise totalement ses humeurs au fin fond de l'Inde où il soigne les populations les plus pauvres. Il est docteur en physique, une tronche en rayons gamma et ses connaissances sont indispensables pour sauver le monde. A l'occasion, on lui demandera de se mettre en pétard pour devenir tout vert. J'ai toujours adoré voir la chemise craquer sous l'ampleur des muscles et le pantalon prendre miraculeusement la bonne taille !
Bon vous l'avez compris, ça défouraille de partout à intervalles réguliers, on ne doute pas un instant que New-York sera sauvé mais ça n'a aucune espèce d'importance. Ces 2 h 20 passent à une vitesse folle mais pas seulement parce que c'est rythmé et sans temps mort mais aussi parce que les dialogues sont concoctés aux petits oignons et que les vannes volent bas chez les super héros ! Et puis vous l'avez compris, j'ai un nouvel amour. J'adore son petit attirail :
et voilà à quoi la chose ressemble dans sa vraie vie terrestre :
Et merci à Fréd pour ce grand moment. Je crois que nos deux rires mélangés feraient des merveilles, mais il ne le sait pas encore
Quand je regarde la filmo de MON Clint, il est certain que Sur la route de Madison est ce qu'on a fait de mieux en matière de romance adulte qui fait pleurer des rivières et dont je ne me lasserai sans doute jamais. Mais, je crois que de ses films, celui que je préfère entre tous est Un monde parfait. Cela dit, appeler mon blog Un monde parfait me semblait un chouillas prétentieux. Voilà pourquoi j'ai opté pour la Route... D'autant que la bannière avec ce pont rouge, ce pick-up vert est à mes yeux une merveille que je ne me lasse pas non plus de contempler !
Alors bande de petits veinards, Un monde parfait sera dans votre poste
jeudi 26 avril sur France 3 à 20 h 35.
Pour les chanceux qui ne le connaîtraient pas, car ce n'est pas le plus célèbre de Clint, attardez-vous sur cette merveille car je vous le répète :
ce film est comme son titre : parfait, et Clint offre une fois encore une leçon de cinéma. Un trou étatzunien de plus, les alentours de Dallas à la veille de la visite de JFK en 1963, une musique bluezzy idéale et cette fois, Clint traite à sa façon l’éclatement de la cellule familiale, la maltraitance des enfants et leurs conséquences.
Cela commence par une évasion. On se dit qu'on est en terrain connu. Mais Butch et son comparse se détestent et la cavale va prendre un tour curieux et inattendu. Criminel tout juste évadé de prison donc, Butch prend en otage Philip (8 ans) et entame avec lui une cavale drôle et dramatique qu’il transforme en jeu de piste géant pour cet enfant à l’éducation rigide qui lui rappelle sa propre enfance privée de père. C’est un road-movie (genre cinématographique réjouissant) physique et métaphorique où la recherche du père est centrale. Le petit Philip sera vite atteint du Syndrome de Stockholm qui atteint tout otage tombant sous le charme de son ravisseur. Et de charme, Butch n’en manque pas, ni de fantaisie et la relation tendre qui s’installe entre ces deux paumés en manque d’amour sera l’objet de scènes cocasses, émouvantes, poignantes et dramatiques. A la poursuite de cet improbable duo : l’as des Texas Rangers (Clint Himself), une criminologue (Laura Dern, formidable) et un agent du FBI bas de plafond.
Comme toujours, le casting est magnifique jusque dans le moindre second rôle. En tête Kevin Costner absolument remarquable, tour à tour inquiétant, déroutant, paternel, amical. C'est selon moi son plus grand, son plus beau, son plus profond et complexe rôle (avec le John Dunbar de Danse avec les loups). Le petit garçon T.J. Lowther est l'exacte antithèse des têtes à claques hollywoodiennes, petits anges blonds bourrés de tics. Il est un bien surprenant petit fantôme aux grands yeux. Laura Dern est magnifique en idéaliste (un de mes rêves étant d’être à sa place lors du coup de genou qu’elle assène entre les jambes du sniper du FBI (physique de top model, teub et flingue à la place du cerveau).
Le final déchirant est poignant et ce film est parsemé de scènes d’une force inouïe et parfois inattendue dont l'apothéose est celle où Butch et Philip sont recueillis par un couple de noirs et leur petit fils de 6 ans. Pour défendre le petit garçon qui vient de prendre plusieurs gifles d’affilée, Butch, toujours indigné dès que les enfants sont en danger, nous inflige une séance de torture mentale interrompue de la plus ahurissante façon : un choc ! Alors qu'on ne s'y attendait pas, Clint réussit une scène d'une tension folle totalement hallucinante.
Et Clint Eastwood, magnifique, traverse le film de son humanité, forgeant ici son mythe. Deux ans plus tard il affirmera encore son incorrigible romantisme, sa pudeur, sa délicatesse et son intensité en révélant sur grand écran l’impossible amour d’une fermière de presque 50 ans et d’un homme de 65...
Riva revient à Kinshasa et retrouve son vieux copain J.M. qui s'est rangé de la vie hasardeuse des petits truands en se mariant et en ayant deux enfants. Malgré de molles réticences J.M. finit par suivre Riva dans une folle nuit de débauche qui va les mener à rencontrer Nora une mystérieuse beauté locale dont Riva va instantanément tomber amoureux. Hélas la belle "appartient" à Azor, un caïd du coin qui n'entend pas céder sa place. Par ailleurs, impliqué dans une obscure affaire de traffic de carburant, Riva est recherché par César et ses sbires, des truands sans foi ni loi et pas bien malins.
Au bout d'un moment tout le monde finit par courir après tout le monde pratiquement pour les mêmes raisons ou plutôt LA même raison : l'argent. Mais l'intrigue échappe un peu tant elle devient parfois tarabiscotée. Cela n'a aucune importance. Ce qui compte ici c'est l'énergie et la folie ambiantes. Un film congolais est déjà une curiosité et une rareté mais quand il combine ce dynamisme et cette efficacité, on est aux anges. Le réalisateur place au centre de ces bonshommes chauds comme la braise, une bombe, une tigresse sublime qui se prend pour une princesse mais qui n'hésite pas à trahir, séduire et mentir et se montre capable de se remettre du rouge à lèvres alors qu'un type est en train de se faire massacrer dans son dos. Si les femmes refusent de se laisser malmener, quitte à faire elle-même le coup de poing contre ces machos toujours prêts à dégainer leur sexe ou leur arme, personne ne sera épargné et le final complètement dingue laisse tout le monde KO (et surprend).
Ce polar africain survitaminé est d'une originalité folle et sous prétexte de trousser un Scarface à l'africaine le réalisateur parvient ça et là à nous montrer la vie telle qu'elle est dans cette ville en constante effervescence que semble être Kinshasa. On voit bien à quel point la corruption fait la loi mais aussi combien la pauvreté devient un véritable pousse au crime. Le monde de la nuit est dépeint comme un véritable exutoire à la dèche où la danse devient transe et la baise l'antidote à la moiteur. Les scènes de sexe sont particulièrement nombreuses et osées mais sont intégrées comme rarement au cinéma et semblent aussi naturelles que boire et manger !
Le trio d'acteurs Patsha Bay, Manie Malone (qui serait la seule professionnelle), Hoji Fortuna est formidable et particulièrement charismatique et sexy. Tout cela enrôbé dans un humour très savoureux. Il faut voir cette brèle de César, fatigué de ne pas récupérer son fric et son pétrole, dire "il va falloir se radicaliser". Et alors qu'il n'était déjà pas très regardant question tortures, se mettre à flinguer tout ce qui ne lui est pas utile.
Foncez voir ce petit phénomène, drôle, cruel, efficace, rondement mené sous une chaleur accablante.
En haut, il y a les pistes, les touristes, la neige, le soleil, l'argent. En bas, il y a Simon 12 ans et sa soeur Louise. Ils vivent dans une tour. Tout est gris, sinistre. Ils n'ont pas de parents, pas d'argent, à peine de quoi manger. Louise garde rarement un travail alors pour subvenir aux besoins, Simon vole les riches d'en haut et vient en bas brader son butin. Entre les deux mondes qui ne se rencontrent jamais, ou à peine, un téléphérique que Simon emprunte chaque jour pour son rituel.
Entre Ken Loach et les Frères Dardenne se trouve ce film d'Ursula Meier qui tente de nous raconter une histoire, un drame familial, à moins qu'il ne s'agisse d'une métaphore hardie entre Suisse d'en haut et Suisse d'en bas, ou des deux à la fois. Sauf qu'un film aussi poussif et répétitif (je n'ai pas compté le nombre de fois que Simon vole des skis !) est avant tout ennuyeux. J'hésite entre bonnes intentions sincères (la misère c'est moche, il faut le dire) et narcissisme (regardez comme je filme bien la poissitude de la vie). La réalisatrice semble pousser le réalisme à l'extrême et en même temps oublie quelques éléments. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander comment les deux personnages payaient le loyer de leur appartement par exemple. C'est un détail mais cela paraît impensable que les services sociaux ne leur tombent pas sur le poil. Sans compter que le petit de 12 ans se met brusquement à parler anglais couramment et les anglais du film déclament leurs répliques deux fois (une fois en anglais, une fois en français : RIDICULE !) Lorsque le grand twist familial est révélé (merci encore à Laurent Delmas et Christine Masson d'avoir fait une fois de plus leurs "relous"...), on sent poindre un soupçon d'émotion et le rythme du film s'accélère un peu. Les personnages s'animent tout à coup. Et puis non. C'est l'acharnement qui prévaut, contre Simon, qu'aucun adulte ne cherche à secourir, bien au contraire. Seul le personnage d'une bourgeoise anglaise en vacances avec ses enfants (Gillian Anderson : MAGNIFIQUE !) fera montre d'un peu d'attention mais renoncera... Tant de cruauté contre un enfant finit par mettre réellement mal à l'aise.
Les deux acteurs n'y sont pour rien. Pour une fois Léa Seydoux (beaucoup plus crédible dans un rôle d'exclue paumée que de bourgeoise) a de bonnes raisons de faire la gueule. Et le petit Kacey Mottet Klein est parfait. Mais que c'est long, et froid et ennuyeux !
10 X 2 places à gagner grâce à LE PACTE pour ce film
Synopsis : Parti de Sofia, Kamen se rend en stop à Ruse. Sur la route, il rencontre Avé, une jeune fugueuse de 17 ans, qui lui impose sa compagnie. A chaque nouvelle rencontre, Avé leur invente des vies imaginaires et y embarque Kamen contre son gré. D’abord excédé par Avé et ses mensonges, Kamen se laisse troubler peu à peu…
Merci de retrouver le titre des films que j'ai découpés et décolorisés.
Seules les réponses 1 et 10 permettent de gagner.
Les autres sont là pour que vous puissiez continuer à vous amuser comme des foufous.
UNE SEULE RÉPONSE À LA FOIS PAR PERSONNE.
ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.
Lorsque j'ai confirmé que votre réponse est bonne, merci de m'envoyer votre adresse à uupascale@gmail.com . Je ne courrai pas après les gagnants !
GAME OVER.
ON PEUT GAGNER
1
SUGARLAND EXPRESS trouvé par king72
2
TORPEDO trouvé par zapette
3
PIERROT LE FOU trouvé par flo
4
RAIN MAN trouvé par sopel
5
UN MONDE PARFAIT trouvé par Ed
6
LA BALADE SAUVAGE trouvé par robedete
7
ELDORADO trouvé par Mister Loup
8
SAILOR ET LULA trouvé par PERSONNE
9
PRISCILLA FOLLE DU DESERT trouvé par marion
10
THERE MUST BE THE PLACE trouvé par Florence
ON PEUT JOUER SANS GAGNER
11
BONNIE AND CLYDE trouvé par sopel
12
CARNETS DE VOYAGE trouvé par Mister Loup
13
INTO THE WILD trouvé par Pauline
14
J'IRAI DORMIR A HOLLIWOOD trouvé par marion
15
SIMON KONIANSKI trouvé par marion
16
MAMMUTH trouvé par Martin K
17
O'BROTHER trouvé par Stéphane
18
LA ROUTE trouvé par Stéphane
19
THELMA ET LOUISE trouvé par sopel
20
LES DERNIERS JOURS DE LA FIN DU MONDE trouvé par sopel
En 2079 aux Etats-Unis les criminels sont placés dans un sommeil artificiel dans une prison spatiale. La fille du Président se rend sur place pour s'assurer des conditions humaines de détention. Alors qu'elle interroge un détenu remis en état de veille, il parvient à se libérer et prend la fille en otage. Les services secrets envoient sur place un de leurs meilleurs agents, Snow (il faut rester jusqu'à la toute fin pour connaître son prénom...) accusé d'un meurtre (qu'il n'a pas commis) et qui a le choix entre ramener la fille du Président ou croupir en zonzon. S'ajoute à ce bousin bruyant, agité et méchamment burné la recherche d'une malette mystérieusement disparue dans le premier quart d'heure.
Autant le dire, ce film bourrin enflé à la testostérone où les réalisateurs (ils se sont mis à deux !!) cassent tous leurs jouets ne sert strictement à rien et on ne sort ni grandi ni transformé de la salle. Mais il faut reconnaître que l'humour, l'ironie et l'énergie de Guy Pearce se chargent du spectacle. La toute première scène, survoltée et hilarante laisse présager du meilleur. Hélas, ni le rythme ni le scénario ne tiennent les promesses. Cela dit, la bande de furieux complètement tarés n'hésitent pas à tirer dans le tas sans sommation et Guy Pearce prend des beignes, fait des chutes et se relève toujours avec le sourire sans presque une égratignure. Il aurait été judicieux de lui octroyer une comparse féminine un peu moins fadouille.
Ah oui, l'acteur qui joue le Président est à mourir de rire. Rarement, en l'absence de Gérard Butler, il est donné de voir un si mauvais acteur !
La femme de Benjamin est morte depuis six mois dans d'atroces souffrances, mais pas tant que ça finalement. En tout cas c'est ce qu'on fait croire aux enfants. Evidemment la défunte était un être de lumière, belle, intelligente, drôle, généreuse, aimante, gaie... Un tourbillon d'humour, d'enthousiasme et de magnificence que l'on revoit en flash-backs dignes des petits déj' Ricorée. On comprend que Benji soit inconsolable mais il a deux moutards à élever et soutenir : un ado qui se met à dessiner des scènes de décapitation bien gores sur les murs de son collège (d'où son renvoi) et une adorable fillette de 7 ans qui attrape l'esprit de sa maman le soir avant de s'endormir (d'où sa grande zénitude). Benjamin estime qu'il fait l'objet de trop de compassion et les souvenirs qui l'entourent l'accablent. Il décide de tout quitter, son boulot et la ville où il vit et d'acheter une maison au vert. C'est un zoo presqu'à l'abandon qui a ses faveurs. En plus de la bicoque délabrée, Benjamin va utiliser jusqu'au dernier centime de ses économies pour réhabiliter le zoo avec l'aide de l'équipe restée sur place. Et ce qui ne tombe pas trop mal c'est que la gardienne en chef n'est autre que Kelly allias Scarlett Johansson, y'a pire pour reprendre goût à la vie. Mais croyez-vous que l'ado bougon va se montrer coopératif ? Que nenni, il se montre de plus en plus grincheux.
Bien que ce film soit cul-cul la praline comme rarement film peut l'être, qu'il est prévisible de la première à la dernière image, qu'il est tellement gnangnan qu'il pourra trôner en bonne place au musée des nanards de l'année... je n'arrive pas à le détester. Et pourtant, chaque personnage est réduit à un seul trait de caractère (sauf Benji/Matt qui est parfait et qui doit avoir un doctorat en psychologie pour comprendre tout même s'il ressemble de plus en plus à Adamo !), même le gros vilain ne l'est pas vraiment tout à fait. Evidemment, Benjamin qui n'avait jamais vu un animal de sa vie (ou peut-être une guêpe tueuse ou deux !) va devenir expert ès bestioles et se mettre à murmurer à l'oreille d'un tigre mal en point sous le regard énamouré de Scarlett. Il va résoudre les gros problèmes psychologiques de son ado de fils en une seule tirade. Il va expliquer à Scarlett pourquoi il ne la bascule pas dans la paille vu qu'elle n'attend que ça mais que si elle patiente un peu, il ne sera pas contre lui rouler une pelle sous le gui au réveillon. Et j'en passe et des plus gratinées.
Je crois que l'entreprise est tellement incroyable de mollasserie, tellement empêtrée dans de bons sentiments qui n'existent que dans l'imagination que je ne parviens qu'à croire à la totale honnêteté et générosité du projet. Pour Cameron Crowe, le monde est beau et bon et les animaux peuvent aider les hommes à devenir meilleurs et à s'aimer les uns les autres. Halleluyah.
Ah oui, dernière chose les trois enfants sont très très bien.
Dan Geraldo, grand reporter, est sommé par sa rédaction de partir en Palombie où il est censé déjà être allé et d'en revenir avec un scoop sinon son émission sera supprimée. Or, Dan n'est qu'un baltringue qui a bidonné ses précédents reportages. Sur place il retrouve Pablito, un guide un peu particulier, un peu vétérinaire, entouré de plein d'enfants à qui il a promis de leur prouver l'existence du Marsupilami. En Palombie, on trouve aussi un très vieux botaniste qui va découvrir un elixir de jeunesse, son assistante dévouée et admirative mais dégoûtée par le physique du bonhomme et un dictateur (de père en fils) malgré lui.
On retrouve ici l'esprit Canal et le style potache de Chabat qui s'en donne à coeur joie avec une équipe de potes au diapason. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire marsupilami il met le spectateur dans sa poche et l'embarque pour des aventures complètement loufoques, parfois incohérentes, et sans doute pas toujours faciles à suivre pour les plus petits. Mais cela fonctionne pourtant et l'on rit souvent. On ne pardonnerait sans doute à nul autre cet humour parfois bas de plafond, caca-prout, le viol de Jamel par un Chihuahua... et les jeux de mots en abondance et relous, mais Chabat est unique et n'a pas son pareil pour hisser haut le non-sense. Et surtout, SURTOUT, l'entreprise ne se prend pas au sérieux. Tout le monde s'amuse et nous avec.
Et pour les plus résistants, je dois dire que la PERFORMANCE de Lambert Wilson (dont je ne dirai rien) dans une scène d'anthologie qu'on se repassera en boucle dès que tout le monde aura vu le film, mérite à elle seule le déplacement en salle !
Je vous ai déjà demandé de voter à plusieurs reprises pour différents projets que je trouvais important d'encourager. Une fois de plus je vous sollicite afin que de jeunes créateurs (je connais Laura...) étudiants en cinéma voient leur travail récompensé.
Il s'agit d'un court métrage dans le cadre d'un concours "Court-Circuit Web" organisé par ARTE afin de promouvoir l'activité des écoles dans le domaine du court-métrage. Ce concours est doté de nombreuses récompenses que vour pouvez découvrir ICI et qui sont un véritable tremplin pour l'avenir professionnel des étudiants !
Synopsis : Dans un monde dévasté, un homme solitaire erre dans les décombres, parcourant des chemins arides. Collectant les objets qu'il trouve sur sa route, s'acharnant à recréer un Eden perdu, il semble entretenir une étrange relation avec un autre survivant. Mais une rencontre impromptue va bouleverser son univers.
Je vous encourage vivement à visionner ce court-métrage (15 minutes) en cliquant sur l'image ci-dessous et ensuite à vous rendre ICI pour voter (environ 1 minute).
Personnellement, j'ai trouvé ce court-métrage d'une qualité exceptionnelle. Le thème, les décors, la réalisation, les couleurs et l'interprétation font montre d'une grande exigence. La tension et l'intérêt ne se relâchent à aucun moment jusqu'à un final poignant. Le magnifique acteur principal Didier Manuel est tout simplement impressionnant et la musique de Nicolas Blies d'une intensité qui s'adapte idéalement à la tension croissante.