LES PROMESSES
de Thomas Kruithof **(*)
Avec Isabelle Huppert, Reda Kateb, Naidra Avadi, Laurent Poitrenaux
Mairie d'une ville du 9-3 Clémence se bagarre pour essayer de réhabiliter une cité de banlieue aux logements insalubres.
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de Thomas Kruithof **(*)
Avec Isabelle Huppert, Reda Kateb, Naidra Avadi, Laurent Poitrenaux
Mairie d'une ville du 9-3 Clémence se bagarre pour essayer de réhabiliter une cité de banlieue aux logements insalubres.
de Jean-Paul Salomé *
Avec Isabelle Huppert, Hippolyte Girardot, Farida Ouchani, Liliane Rovère
Patience Portefeux est interprète judiciaire franco-arabe, spécialisée dans les écoutes téléphoniques pour la brigade des Stups.
de Serge Bozon **
Avec Isabelle Huppert, Romain Duris, José Garcia
Synopsis : Une timide professeure de physique dans un lycée de banlieue est méprisée par ses élèves. Un jour, elle est foudroyée pendant une expérience dans son laboratoire et sent en elle une énergie nouvelle, mystérieuse et dangereuse..
d'Anne Fontaine **(*)
Avec Finnegan Oldfield, Jules Porier, Grégory Gadebois, Vincent Macaigne, Catherine Mouchet, Isabelle Huppert
Marvin Bijou vit une enfance et une adolescence en enfer. Dans son village des Vosges, entre la violence verbale de son père, la violence physique de son frère, l'indifférence de sa mère et le harcèlement dont il est victime à l'école, il n'est entouré que de bêtise et d'incompréhension.
de Bavo Defurne **
Avec Isabelle Huppert, Kévin Azaïs
Synopsis : Une chanteuse oubliée, qui a autrefois participé à l'Eurovision, rencontre un jeune boxeur qui va la convaincre de tenter un come-back.
de Pascal Bonitzer ***
avec : Agathe Bonitzer, Vincent Lacoste, Isabelle Huppert, Jean-Pierre Bacri, Lambert Wilson, Pascal Greggory
Nora Sator, jeune et dynamique analyste financière intègre avec le plus grand sérieux son nouveau poste au sein d'une grande entreprise.
de Guillaume Nicloux ****
Michaël a convoqué ses parents Gérard et Isabelle, séparés depuis de longues années, dans la Vallée de la Mort en Californie. Isabelle bouleversée et impatiente, Gérard sceptique et incrédule se rendent à cet étrange rendez-vous.
Michael Haneke a une théorie imparable : les gens qui s'aiment ne peuvent vivre séparés. Et pour nous le démontrer il nous inflige deux interminables heures d'une étude au scalpel sur la fin de vie. Un documentaire à diffuser sur une chaîne de télé aurait fait l'affaire et on aurait sans doute alors parlé de télé-poubelle, de voyeurisme en observant cette agonie, avec râles, hurlements, paralysie, bave, incontinence.
J'ai bien failli sortir, non parce que la déchéance de l'une et le dévouement de l'autre étaient insoutenables mais parce que c'était insupportable pour moi qui suis un coeur d'artichaut de n'être jamais, à aucun moment émue. Et donc encore moins bouleversée.
Mais il y a dans ce film (Palme d'Or à Cannes au cas où vous auriez oublié et je m'interroge !!!) Jean-Louis Trintignant et il est malgré tout exceptionnel. Et sa voix n'a pas changé et c'est un régal de douceur cette voix qui rassure, qui calme, qui apaise ! L'Amour, il le porte en lui. Je suis moins convaincue par le personnage d'Emmanuelle Riva. Evidemment, c'est elle la malade, mais lors de ses rares moments du début où elle va encore bien, elle semble n'être souvent qu'un reproche vivant, agacée par cet homme.
En résumé, Michael Haneke place dans la bouche de Jean-Louis Trintignant cette réplique qui reflète exactement ce que j'ai ressenti et résume le film, l'expédie là où il aurait dû rester :
"Rien de tout cela ne mérite d'être montré".
de Hong Sang-Soo ***
J'aime Benoît Poelvoorde, et Isabelle Hupppert que j'ai cessé d'aimer il y a quelques années (pour cause de tic labial insupportable) est plutôt pas mal ici. Mais faire de Benoît un belge, alcoolique, beauf, vulgaire et d'Isabelle une bourgeoise coincée, méprisante et pas commode aussi bien avec son entourage proche qu'avec ses collaborateurs n'a rien de bien inventif et ne mène nulle part. Dans cette histoire où la Belgique d'en bas rencontre la France d'en haut, Anne Fontaine qu'on a connue plus subtile, essaie de nous faire croire à une histoire d'amour en empilant les clichés et les situations pas drôles. Pire, au bout d'une demi-heure la bourgeoise dont un feu incandescent brûle ardemment sous la banquise apparente évidemment, tombe sous le charme du prolo pas sortable qui, entre autres délicatesses "fourre du boudin !"
Je comprends parfaitement qu'on tombe sous le charme de Benoît Poelvoorde, en une scène où il chante "Les yeux noirs" dans "Les émotifs anonymes" il pourrait conquérir la plus récalcitrante. Mais qu'en quelques jours cette grande bourgeoise arrogante se mette à faire la brouette en poussant des cris dans son appartement... j'ai des doutes !
La seule orginalité est d'avoir avancé cette hypothèse subversive voire révolutionnaire : le fils de l'ouvrier est surdoué alors que celui du VIème arrondissement est une vraie tanche !