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benoît poelvoorde - Page 2

  • 3 COEURS de Benoît Jacquot °

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    Marc et Sylvie errent une nuit dans une ville de Province. Et c'est moche une ville  de Province la nuit ! Love at first sight, chabadabada... Mais Marc doit prendre un train de lendemain. Ils décident et se promettent de se revoir la semaine suivante à Paris sans échanger leurs 06 ni même leurs noms. Erreur !

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  • QUAND JE SERAI PETIT de Jean-Paul Rouve ***

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    Alors qu'il embarque à Calais avec sa femme pour une croisière qui ne va pas trop s'amuser, Mathias tombe littéralement en arrêt devant un petit garçon de 10 ans qui lui ressemble comme un clone au même âge. De retour à Paris Mathias n'a plus qu'une idée obsessionnelle : retrouver la trace du gamin. Il vit à Dunkerque dans une maison face à  la mer avec son père et sa mère. Il se prénomme lui aussi Mathias, son père est passionné par les avions comme le fut celui de Mathias avant qu'il ne disparaisse alors qu'il avait 10 ans... et le nombre de similitudes troublantes ne vont cesser de déstabiliser Mathias au point de faire passer sa propre famille (il est marié et a une fille de 13 ans) au second plan, de délaisser son travail et finalement de faire ressurgir des secrets et des non-dits embarrassants. Mathias réussit à se faire admettre puis apprécier par la famille du petit garçon, passer ses week-ends à Dunkerque sans donner d'explication à ses proches qui s'inquiètent et interprètent forcément ses absences répétées...

    Autant le dire et se fier au titre. Pour apprécier ce film, malgré ses maladresses, il faut laisser sa logique, sa grammaire et sa conjugaison au vestiaire ! En frôlant le fantastique et la folie, Jean-Paul Rouve devant et derrière la caméra court après son enfance perdue mais aussi cherche à retrouver le père qui lui a tant manqué. Se projeter totalement sur un petit garçon considéré comme un double et essayer d'inverser ou d'influencer le cours de son existence est vraiment déconcertant à observer. Toutes les coïncidences et concordances finissent par être étonnantes et peu crédibles. Mais on s'en fiche, on est au cinéma où tout est possible et l'acteur réalisateur insuffle à son film une fraîcheur, une douceur, une sensibilité et une sincérité telles que finalement, oui, on souhaite avec lui, le coeur battant, qu'il retrouve son père mort il y a trente ans. Dommage qu'il conclut son joli film de façon inutilement dramatique.

    Pour nous embarquer dans son doux et inoffensif délire, Jean-Paul Rouve choisit les paysages apaisants et hautement cinématographiques des plages du nord sous le soleil. Mais aussi il s'entoure d'un casting brillant tout entier acquis à sa cause enfantine. Les parents sont Miou-Miou faussement froide et brutale et Claude Brasseur tout embarrassé des silences familiaux. Jean-Paul Rouve et son mini double le très pro Miljan Chatelain sont au diapason. Mais une fois de plus c'est Benoît Poelvoorde (Benoît Poelvoorde je t'aime d'amour) qui fait des étincelles. Qu'il soit le père ou le mari aimant, l'amateur de photos, le copain, qu'il s'interroge sur le bonheur ou joue sur la plage avec son fils, il est extraordinaire, convaincant, toujours à sa place. Impressionnant de douceur, vieux punk à chien extraverti un jour, homme mélancolique un autre, cet acteur immense est INDISPENSABLE.

  • LE GRAND SOIR de Benoît Delépine et Gustave Kervern ****

    Le Grand soir : photo Benoît PoelvoordeLe Grand soir : photo Albert Dupontel, Benoît PoelvoordeLe Grand soir : photo Albert Dupontel, Benoît Poelvoorde

    • Benoît se vante d'être le plus vieux punk à chien d'Europe et il veut qu'on l'appelle NOT. Trois lettres qu'il s'est tatoué sur le front.  Il est SDF et traîne autour de la Zone Commerciale où son frère Jean-Pierre travaille dans un magasin de literie. Les deux garçons n'ont rien en commun que leurs parents, propriétaires du restaurant "La pataterie" aux rares clients. Ils leur rendent visite et s'ignorent admirablement. L'une des premières scènes illustre comme jamais le dialogue de sourds. Devant leur père (Areski Belkacem, surprenant d'indifférence), les deux hommes parlent en même temps, pas de la même chose, c'est une cacophonie sans nom et on sait dès cet instant qu'on est devant un film différent, unique. Jamais cette impression ne sera démentie au long d'une trop courte heure et demi où nous allons suivre les tribulations de ce couple insolite et soudé. Deux frères se trouvent et s'épaulent dans l'adversité, avec leurs moyens.
    • Après le déjà miraculeux Mammuth, Benoît Delépine et Gustave Kervern renouvellent le prodige et nous balancent en pleine tronche un film drôle, parce qu'ils ne peuvent faire autrement, mais aussi émouvant, dérangeant, social et libertaire, un cri de souffrance et de colère. Peut-on rire de tout ? Oui, nous disent-ils sans hésiter. Et pourtant on ne sort pas indemme de cette pantalonade d'une profondeur impensable. Pendant que Not traîne sa révolte qu'il semble ignorer jusque là, Jean-Pierre, marié, un enfant, s'applique dans un boulot sans intérêt jusqu'au jour où il découvre qu'il est bien placé pour faire partie de la prochaine charrette. Vous êtes en retard lui rabache son patron, sur les objectifs, sur l'horaire... en retard. Alors Jean-Pierre devient fou et anticipe son licenciement. Son "pétage de plomb" sera filmé par un téléphone portable. Impossible de nier l'évidence comme il tente de le faire pathétiquement. S'asperger d'essence et se foutre le feu en plein milieu du Centre Commercial, voilà la solution. Mais personne ne bouge. Ou se battre avec un arbre chétif planté au mileu du passage... deux scènes proprement hallucinantes ou Albert Dupontel laisse éclater sa rage et son incompréhension.
    • Finalement Not, son frère, le SDF méprisable, sera le seul à lui redonner espoir, à lui promettre le grand soir. Tout faire péter pour que tout change. Mais avant cela, il faut apprendre à mendier pour manger un peu. La méthode de Not/Poelvoorde est hilarante à l'écran mais comment réagirions-nous si un gugus à crête d'iroquois s'y prenait ainsi dans la vraie vie ? C'est aussi cela qui met mal à l'aise et nous renvoie à notre confort, à notre soif d'avoir plutôt que d'être ! Poelvoorde est un acteur prodigieux ici, très amaigri (t'as déjà vu un punk obèse ?) et bouleversant. La scène où il braille sa colère au supermarché est renversante, poignante, révoltante. Mais que ferions-nous si un tel énergumène agissait ainsi sous nos yeux ?
    • Et c'est ce moment où les deux hommes sont au plus mal que leur mère (Brigitte Fontaine, idéale et infiniment touchante quand elle scande conne, conne, conne) choisit pour leur faire une délicate révélation. Pour les rendre libres dit-elle, eux qui n'ont jamais été adultes.
    • C'est tout à fait troublant de voir ce film qui parle d'un monde qui ne fonctionne plus du tout, un jour après avoir vu le très chic, confus et inutile Cosmopolis qui ne trouble à aucun moment tant la méthode est maladroite (pour être polie). Le choix de filmer Le Grand Soir pratiquement exclusivement dans une zone commerciale déshumanisée comme il y en a partout en France et en Europe, avec les enseignes franchisées, toujours et immanquablement les mêmes, est une idée de génie. Cela peut être n'importe où, ici ou ailleurs et chacun peut avoir l'impression que le film a été tourné près de chez lui. Cela donne aussi des plans magnifiques alors qu'on se trouve sur des parkings, des ronds-points, dans des magasins et isolent davantage les personnages. Ils traînent leur malaise et leur désarroi dans des décors sans âme où on les ignore. Et les réalisateurs accumulent les trouvailles subtiles pour enchaîner les scènes. Comment insérer un concert des Wampas au milieu de cette errance punk ? Il suffit d'un rêve, voire deux et ainsi Dupontel et Poelvoorde (prodigieux l'un et l'autre, je l'ai dit ?) s'offrent une transe incroyable. Chaque acteur a à son tour son petit moment de bravoure. Brigitte Fontaine épluche des pommes de terre et on ne voit que son rouge à ongles fluo. Areski Belkacem et Bouli Lanners déclinent toutes les formes de conjugaison du verbe aller, et c'est hilarant... On rit beaucoup, mais comme dans Mammuth, le rire se teinte parfois de jaune. Et comment conclure un tel film ? Pourquoi pas en rédigeant une phrase poignante et troublante. Mais là encore, de quelle façon ? Je vous le laisse découvrir.
    • Dupontel et Poelvoorde sont assortis et complémentaires, ahurissants de bout en bout, comme en équilibre sur un fil, mais plus encore Benoît Poelvoorde, époustouflant, différent, border line, tourmenté comme jamais.
  • MON PIRE CAUCHEMAR d'Anne Fontaine *

    Mon pire cauchemar : photo Anne FontaineMon pire cauchemar : photo Anne Fontaine

    J'aime Benoît Poelvoorde, et Isabelle Hupppert que j'ai cessé d'aimer il y a quelques années (pour cause de tic labial insupportable) est plutôt pas mal ici. Mais faire de Benoît un belge, alcoolique, beauf, vulgaire et d'Isabelle une bourgeoise coincée, méprisante et pas commode aussi bien avec son entourage proche qu'avec ses collaborateurs n'a rien de bien inventif et ne mène nulle part. Dans cette histoire où la Belgique d'en bas rencontre la France d'en haut, Anne Fontaine qu'on a connue plus subtile, essaie de nous faire croire à une histoire d'amour en empilant les clichés et les situations pas drôles. Pire, au bout d'une demi-heure la bourgeoise dont un feu incandescent brûle ardemment sous la banquise apparente évidemment, tombe sous le charme du prolo pas sortable qui, entre autres délicatesses "fourre du boudin !"

    Je comprends parfaitement qu'on tombe sous le charme de Benoît Poelvoorde, en une scène où il chante "Les yeux noirs" dans "Les émotifs anonymes" il pourrait conquérir la plus récalcitrante. Mais qu'en quelques jours cette grande bourgeoise arrogante se mette à faire la brouette en poussant des cris dans son appartement... j'ai des doutes !

    La seule orginalité est d'avoir avancé cette hypothèse subversive voire révolutionnaire : le fils de l'ouvrier est surdoué alors que celui du VIème arrondissement est une vraie tanche !

  • RIEN A DECLARER de Dany Boon **

    RIEN A DECLARER de Dany Boon, benoît poelvoorde, françois damiens, karin viard, CinémaRIEN A DECLARER de Dany Boon, benoît poelvoorde, françois damiens, karin viard, CinémaRIEN A DECLARER de Dany Boon, benoît poelvoorde, françois damiens, karin viard, Cinéma

    1993. Ruben et Mathias sont douaniers de chaque côté de la frontière franco-belge. Mathias est fou amoureux de la soeur de Ruben. Les deux amoureux n'osent avouer leur liaison à la famille de la jeune femme car Ruben et son père sont anti-français voire franchement racistes. Cette année là, le passage à l'Europe a supprimé les postes douaniers et les deux "ennemis" se retrouvent à devoir faire équipe ensemble en tant que brigade mixte franco-belge.

    Alors oui je suis d'accord et ne venez pas me casser les oreilles, il n'y a pas grand chose à déclarer ici. Sauf que j'ai ri, souvent et franchement. J'aime le Nord, j'aime la Belgique, j'aime Dany Boon, Benoît Poelvoorde (grandiose en abruti raciste, il fait ça tellement bien !), Bouli Lanners et surtout François Damiens et puis, que voulez-vous, j'aime rire. Ce film est rythmé, les répliques fusent et parfois font mouche. Bien sûr ce n'est pas fin-fin, il y a peu de cinéma ici et on se passerait volontiers de la scène où une "mule" fait passer de la drogue à la frontière. Comment peut-on encore imaginer que s'introduire des bidules dans le derrière (restons polis) peut encore faire rire ? Et surtout, comment un acteur peut encore accepter de tourner ce genre de scènes ???

    Mais sinon, oui, je le répète, j'ai ri et je n'en demande pardon à personne.

  • LES ÉMOTIFS ANONYMES de Jean-Pierre Améris ****

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    Jean-René et Angélique ont deux points communs, mais ils ne le savent pas encore. Ils sont l'un et l'autre atteints d'hyper émotivité et entretiennent une passion pour le chocolat. Pour tenter de combatte ces émotions qui les paralysent, ils ont chacun une méthode pas toujours performante mais qui leur permet néanmoins de tenter de s'insérer dans le monde. Jean-René va régulièrement voir un psy tandis qu'Angélique participe aux réunions des émotifs anonymes qui fonctionnent sur le même principe que les alcooliques anonymes. C'est leur enthousiasme pour le chocolat qui va dans un premier temps les rapprocher puisque Jean-René est patron d'une chocolaterie sur le déclin. Il est à la recherche d'un commercial qui boosterait les ventes. Angélique est une chocolatière talentueuse mais lorsqu'elle se présente pour le poste elle n'ose évidemment pas révéler qu'elle n'a aucune disposition pour la vente mais elle est engagée. Attirés l'un par l'autre, ils vont combattre séparément puis ensemble leur "handicap" pour essayer peut-être de se construire un avenir commun.

    C'est un film délicieux, tendre, drôle et émouvant. Un film qui ne se "la pète pas", qui ne s'impose pas de façon tonitruante mais se déguste et se savoure comme une sucrerie, une gourmandise. Et pourtant tout est loin d'être rose dans la vie des deux personnages que chaque situation nouvelle et inconnue paralyse littéralement. Car il ne s’agit pas ici de l’émotion qui dérange un peu ou qui attendrit mais bien de celle plus asphyxiante capable de troubler et d’affoler jusqu’à l’évanouissement. Cela paraîtra sans doute incongru voire invraisemblable à ceux qui contrôlent tout. C’est pourtant une réalité, ces êtres dépassés, débordés par leur sensibilité existent bien et c’est évidemment parce qu’il connaît bien le problème pour en être un spécimen représentatif que le réalisateur s’est permis de le traiter sur le mode de la comédie sentimentale. Et la plongée de Jean-Pierre Améris dans le monde de la comédie qu’il aborde pour la première fois en 7 films est une totale réussite. Bien que jusque là les thèmes qu’il évoquait tournaient autour du deuil souvent ou de la place que chacun cherche à trouver, il reconnaît que c’est ce film là qui est le plus intime et le plus personnel. Réussir à rire et à faire rire de ces gens qui rougissent, transpirent, bafouillent, perdent leurs moyens et leur crédibilité sans se moquer est pour lui un véritable pari qu’il remporte haut la main. Lui qui ne pouvait sortir de chez lui sans regarder par l’entrebâillement de la porte si personne n’arrivait, qui ne parvenait à entrer dans une salle de classe s’il était en retard, qui a toujours « souffert » de sa grande taille hors normes qui fait qu’alors qu’il souhaiterait disparaître est le premier que l’on remarque et j’en passe… a trouvé le ton et la forme justes pour faire de Jean-René et Angélique deux personnages touchants, aimables voire poétiques et non ridicules ou dramatiques.

    Le côté décalé, un peu désuet du film qui fait évoluer les personnages dans une chocolaterie absolument inconcevable aujourd’hui est parfaitement assumé et délibéré. L’histoire se place pourtant dans le contexte social des difficultés inhérentes aux petites entreprises malgré l’aspect artisanal de l’entreprise et la profession pas courante de chocolatière d’Angélique. Les tonalités chaudes avec dominantes de rouge et de vert et les tenues éclatantes d’Angélique évoquent à la fois les comédies musicales, d’ailleurs Isabelle Carré comme Benoît Poelvoorde nous enchanteront chacun d’un intermède musical, ou sentimentales telle que « The shop around the corner ».

    Il est évident que le choix des deux acteurs pour les rôles d’Angélique et Jean-René, écrits pour eux, est l’atout déterminant du film. En plus de former un couple tout à fait convaincant , ils possèdent l’un et l’autre ce mélange presque enfantin de force, de détermination prêts à braver l’impossible pour se trouver et aussi d’infinie fragilité qui leur font perdre tous leurs moyens avec gravité et conviction. Ils développent également une nature comique qui ne nous surprend pas de la part de Benoît Poelvoorde évidemment, mais qui est plus inattendue de la part d’Isabelle Carré. La voir et l’entendre s’exclamer « ô tiens ? » lorsqu’elle est rejointe au restaurant par Jean-René alors qu’ils ont rendez-vous est tout à fait tordant. Quant à Poelvoorde, filmé avec amour et admiration, il s’offre et nous offre plutôt de jolies scènes de séduction qui le rendent absolument irrésistible et beau notamment lorsqu’il arrive au restaurant justement et lorsqu’il chante.

    Vous l’avez compris, vous trouverez de multiples et bonnes raisons de vous précipiter en salle dès demain (C’EST UN ORDRE) pour voir ce film délicat, drôle et délicieux. Et pour vous donner une raison supplémentaire, dégustez le clip du morceau « Big jet Lane » d’Angus et Julia Stone, la douce B.O. qui reprend des images des Emotifs Anonymes et laissent supposer que Jean-René et Angélique sont heureux…

  • LES EMOTIFS ANONYMES de Jean-Pierre Améris ***

    Vendredi, j'étais à l'avant-première du prochain film de Jean-Pierre Améris qui sortira le 22 décembre dans toutes les bonnes salles françaises. Je vous en reparlerai plus précisément aux alentours de cette date. En attendant, Jean-Pierre accomplit un Tour De France marathonien (oui, à pieds !) en compagnie de Rania de Studio Canal, qui prendra fin le 23 décembre. Si vous voyez donc ce film à l'affiche en avant-première dans votre ville, je vous invite, vous encourage et vous ordonne  de vous y rendre. Cela vous permettra de rencontrer ce réalisateur qui a choisi de nous parler de son handicap paralysant (l'hyper émotivité) sur un mode burlesque et tendre avec deux acteurs (Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré) parfaitement au diapason et qui ne sont peut-être pas aussi éloignés que l'on croit de leurs personnages. Jean-Pierre en est à son 7ème film et il s'agit ici de sa première comédie. Plutôt habitué aux histoires sombres qui évoquent le deuil, la mort, la maladie... il est agréablement surpris de découvrir qu'il peut aussi faire rire ! J'espère qu'aux alentours de Noël ce film charmant, plein de douceur et de chocolat vous ravira et si ce n'est pas le cas NE REMETTEZ PLUS LES PIEDS ICI.

    La salle était comble et contrairement à ce qui arrive fréquemment, à l'issue du film, absolument personne ne l'a quittée pour assister au débat.

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    Jean-Pierre avait le soleil dans les yeux, alors du coup, il fait comme ça :

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    Comme beaucoup de timides, émotifs étou étou, il parle beaucoup avec de grands gestes qui font comme ça :

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    Parfois, il réfléchit, alors il se gratte le front en faisant comme ça :

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    Parfois, quand il a trop chaud et qu'il devient encore plus émotif, il préfère regarder l'ombre de la personne qu'il l'interviewe. C'est étrange :

     

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    Mais je vous garantis que l'écouter parler cinéma est toujours PASSIONNANT. Il trouve toujours le mot juste et la moindre réponse aux questions les plus banales est intéressante, et drôle.

    Donc, foncez voir le film et rencontrer son réalisateur ensuite. Je vous garantis une rencontre que vous n'oublierez pas. Et allez lui dire bonjour après en disant que vous venez de ma part (vous aurez un chocolat Jeff de Bruges), comme il est très poli, il vous dira bonjour aussi.

    J'ai oublié de me prendre en photo avec lui parce qu'après j'ai squatté la table VIP... et parce que je suis polie aussi, j'ai même bu du champagne alors que je déteste ça. 

    Studio, repérages, Lyon, choix des acteurs :

     Candy et les intentions :

    Jean-Pierre et la chocolaterie : 

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    MAMMUTH de Gustave Kervern et Benoît Delépine ****

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    LA COMTESSE de Julie Delpy ****

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    KICK ASS de Matthew Vaughn***

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    NANNY McPHEE ET LE BIG BANG de Susanna White **

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    MES COUPS DE / AU COEUR DE LA SEMAINE
    Ewan Mc Gregor
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