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Sur la Route du Cinéma - Page 423

  • EYES OF WAR de Danis Tanovic ***

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    Mark et David sont amis et également photographes de guerre. Alors qu'ils sont au Kurdistan en 1988 pour une énième mission, David n'en peut plus de toute cette violence et souhaite rentrer à temps pour l'accouchement de sa femme. David par contre tient à prolonger son séjour car il est toujours en quête du cliché qui le rendra riche et célèbre. Les deux hommes se séparent alors que le groupe qu'ils accompagnent tombe dans une embuscade. Après avoir été blessé et soigné dans un hôpital de fortune, Mark est rapatrié à Dublin, mais demeure sans nouvelles de David.
    Peu importe finalement de savoir de quelle guerre il s'agit. C'est l'horreur que le réalisateur nous montre ici en quelques scènes. Certains personnages comme cet étonnant médecin qui manque de matériel, de médicaments, de tout, explique en quelques mots que les Kurdes ne connaissent que les guerres et les défaites depuis des siècles. C'est ainsi, un fait et une fatalité admise. ça glace le sang. C'est encore ce médecin (formidable Branko Djuric) qui parcourt les allées de son hôpital installé dans une grotte pour savoir quels blessés il pourra sauver et quels autres qu'il sait condamnés, il devra abattre. La scène est tétanisante.
    Comment peut-on assister à ces combats, aux souffrances de la population, à celles des blessés, en être témoin sans en être acteur ou réellement concerné et ne pas en subir les conséquences, en garder des séquelles physiques ou psychologiques ? Quelle est la bonne distance à adopter ou a respecter pour ne pas être simplement un voyeur et faire son métier ? Où se situe la morale, comment rester neutre et objectif ? Et aussi, comment faire pour réintégrer sa vie, loin du chaos ? Et puis comment éventuellement être un survivant sans culpabilité ?
    Danis Tanovic sait de quoi il parle, la guerre il la connaît, il est bosniaque. Cette fois il n'intègre aucun burlesque dans son film comme dans son formidable "No man's land" qui lui avait valu bien des récompenses. Il s'attaque avec le plus grand sérieux et beaucoup d'émotion aussi aux traumatismes que ces conflits laissent, non pas chez les combattants, mais les reporters de guerre qui sont parfois prêts à aller trop loin pour rapporter la photo idéale. Il ne suffit parfois que d'être au bon endroit au bon moment ce qui revient aussi parfois à faire le cliché de trop.
    Quelle bonne idée d'avoir donné au très très très rare Jamie Sives que j'aime d'amour le rôle du copain. Mais il faut bien reconnaître que c'est Colin Farell (décidément meilleur de film en film !) qui porte ce film douloureux sur ses fragiles épaules très amaigries. Son regard qui semble avoir absorbé toutes les atrocités des guerres qu'il a traversées, n'est plus que douleur et tourments.

  • SOURIEZ, VOUS ÊTES FILMES...

    C'est lundi, c'est jeu !

     A qui appartiennent ces jolies bouches ?

     Oui, je sais y'en a des qui sont toutes petites, mais j'ai pas envie de chahuter le HTLM alors prenez une loupe ou chépakoi.

    GAME OVER.

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    PHILIPPE NAHON trouvé par Fred

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      MICHAEL LONSDALE trouvé par Fred 

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    SAMI FREY trouvé par Mister Loup

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    JEAN-LOUIS TRINTIGNANT trouvé par Fred
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    CLINT trouvé par Fred
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    AL PACINO trouvé par Fred
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    JEAN CLAUDE DROUOT trouvé par marion
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    JEAN-PAUL BELMONDO trouvé par Fred
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    ALAIN DELON trouvé par Fred
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    JEAN ROCHEFORT trouvé par Fred
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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre de l'article pour le lire.

    CINE CONCERT - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson*****

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    WHEN YOU'RE STRANGE de Tom Di Cillo ***

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    MES COUPS DE/AU COEUR
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    LE COIN DU COPINAGE
    copié sur le best of big de Jérôme c'est lui.
    Le blog ressuscité, avec beaucoup de Kitano dedans, des garçons nus dans des baignoires et puis toujours de l'humour et l'amour des beaux garçons exclusivement.
    Et puis le blog de la blogueuse qui mood à qui mieux mieux.
    Et ce jeu du lundi n'est pas tout à fait terminé.
  • CINE CONCERT - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson *****

    C'est en participant à un concours proposé par le (beau) site
    que j'ai remporté deux places pour assister au premier volet de la trilogie Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, «La Communauté de l’Anneau». Merci donc à l'Elfe Idril de m'avoir annoncé la bonne nouvelle !
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    L'événement est de taille puisque la partition géniale et flamboyante de Howard Shore était interprétée par l'Orchestre National de Lyon sous la direction du modeste et fougueux Ludwig Wicki. Ce chef d'orchestre qui a grandi dans une famille de musiciens à toujours manifesté un grand intérêt pour les musiques de films. Il a créé un orchestre professionnel à Lucerne, exclusivement consacré à ce genre musical.
    Face à lui les Choeurs de Lyon-Bernard Têtu et la très belle soprano Kaitlyn Lusk à la voix d'une impressionnante pureté qui est depuis 2004 la soliste du Seigneur des Anneaux , ainsi que la Maîtrise de La Primatiale Saint-Jean composée de 80 garçons de 10 à 25 ans, soit environ 200 personnes (musiciens et choristes).
     
    C'est à l’Auditorium de Lyon, endroit étrangement futuriste où il serait aisé de se perdre, qu'avait lieu la soirée.
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    Le film était projeté dans sa version originale sous-titrée sur un écran géant de 17 mètres par 7, et pour la première fois en France, après un triomphe à Londres jouée en direct par plus de cent musiciens et quatre-vingt dix choristes..
    Si comme moi, vous avez vu et revu ce film magique, summum absolu de l'héroïc fantasy réalisé par un alchimiste, Peter Jackson qui a transformé ce chef d'oeuvre littéraire de J.R.R Tolkien en joyau du 7ème art, il est inutile de vous en rappeler l'histoire. Pour faire court disons qu'il s'agit d'une très petite personne qui par son courage, sa volonté, son abnégation va changer le cours de l'avenir et sauver le monde. Rien que ça, mais pas moins ! Frodon est un hobbit, un "semi-homme" qui vit dans la Comté, endroit idyllique où l'on vit en parfaite harmonie. En "héritant" de l'anneau maléfique qu'il doit détruire, il va vivre des aventures fantastiques et effroyables, traverser des guerres, des déserts, frôler la mort, s'approcher de la folie, croiser des créatures maléfiques ou bienfaisantes mais aussi connaître l'amitié la plus profonde, la plus sincère, la plus désintéressée qui soit avec Sam Gamegie qui ne le quittera pas.
    Retrouver les personnages mythiques qui forment la fameuse communauté : Sam, Aragorn, Pippin, Merry, Gandalf, Gimli, Legolas et Boromir, traverser la Terre du milieu, redécouvrir ou évoquer le nom des régions qui font rêver ou frémir la Comté, Bree, Fondcombe, le Gondor, les Monts Venteux, la Moria... bref revoir ce film était déjà euphorisant. Le faire dans ces conditions idéales en présence de cet orchestre exceptionnel était étourdissant, prodigieux et réellement grisant. Une partition de cette qualité et de cette densité écrite pour un film relève du miracle. Les deux sont absolument indissociables et quand on (re)découvre une fusion tellement harmonieuse entre l'image et le son, je crois qu'on peut parler de chef d'oeuvre.
    Vous l'avez compris c'était une soirée sublime et réellement inoubliable.
    ...........................
    Evidemment, pas question de ne pas vous la conter un peu en images !
    Voici la ravie/éblouie, idéalement placée au premier rang :
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    Des instruments encore silencieux :
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    L'orchestre installé, accordé attend son chef : 
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    que voici :
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    La partition du chef : 
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    Look ze ring :
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    "La partition épique d'Howard Shore pour la trilogie du Seigneur des Anneaux constitue un travail considérable pour traduire les livres de J.R.R. Tolkien et le film de Peter Jackson en une immense oeuvre symphonique... Située au coeur du film, la musique ne fait pas que saisir les émotions intenses, les panoramas grandioses et les longues pérégrinations de la Terre du Milieu : elle fait également écho à sa construction intime... Les rustiques et simples Hobbits prennent racine dans le folkore celte. Les mystiques Elfes sont bercés de couleurs orientales éthérées. Les Nains, personnages rustres, sont représentés par des harmonies parallèles et un choeur d'homme rude et guttural. Les hordes mécaniques des Orques éveillent les sons les plus violents et les plus percussifs, notamment des tambours taiko japonais, des cloches plaques métalliques et un piano préparé avec des chaînes frappant les cordes, tandis que le monde des Humains, les nobles héritiers de la Terre du Milieu, est accompagné d'amples et fières fanfares de cuivres. D'une manière très opératique, ces univers et ces thèmes se rencontrent, combinant parfois leurs forces jusqu'à des sommets d'intensité fracassants, ailleurs se heurtant avec violence... toujours soumis à la volonté de l'Anneau unique et de sa propre famille thématique".
    Extrait d'un texte de Doug Adams, musicien et écrivain vivant à Chicago, auteur d'un livre à paraître The music of The Lord of The Rings Films.
     
    ...........................
    Vous vous souvenez comme j'avais aimé Lyon que j'avais découvert en octobre dernier et que j'y avais même rencontré deux "êtres de lumière" que j'aime d'amour :
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    et bien, à ma grande surprise et même sans eux, j'ai quand même apprécié Lyon,
    ses étranges lumières vertes ;
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    ses rues pavées où je peux user mes nouvelles chaussures (vous pourrez apprécier que c'est la même famille que les autres, et que je n'ai qu'une tenue à me mettre, c'est triste !) :
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    Lui, il faut toujours qu'il fasse des bêtises alors du coup je pousse des ah et des oh et il ne s'en lasse pas, nous sommes deux natures très simples :
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    Il y a des magasins étranges :
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    Et des commerçants qui ne le sont pas moins :
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    J'ai cru comprendre que c'était hyper in the mood for tendance de parler de ses pieds et de ses chaussures, alors voilà :
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    Des fois, il est bête (il avait pas vu que la porte était ouverte) :
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    Il y a des rues étranges avec des chats enragés sauvages :
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    Et de jolies rues sans chats :
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    Parfois on fait des choses pas catholiques : 
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    Mais on craint :
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    Je ne sais pas vous, mais moi je ne m'en lasse pas :
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    Ils ont toujours le troisième étage de la Tour Eiffel :
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    Et parfois sur le chemin du retour, il faut faire quelques assouplissements :
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    Et à présent, je n'ai plus que 11 jours pour vous parler du prochain événement qui m'attend... et réciproquement.
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  • LAISSER ALLER de Aurélien Dauge

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    Vous le savez ô vous mes fidèles que j'aime les courts métrages. Il est loin le temps où le passage d'un court métrage était obligatoire en début de séance. Et puisqu'il est hélas relativement rare et difficile de pouvoir les découvrir en salles (en dehors des festivals qui s'y intéressent énormément), c'est le seul format de film que je consents à regarger sur l'écran de mon ordinateur. Il est évident que parmi les réalisateurs de courts métrages se trouvent les réalisateurs de demain, car c'est ainsi que la plupart ont commencé.

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    Et pourtant un court métrage exige les mêmes qualités, les mêmes exigences et la même énergie qu'il faut concentrer en moins de temps.

    Celui que je vous propose aujourd'hui m'est arrivé tout simplement dans ma boîte mails et je l'ai déjà regardé deux fois. Pour être sûre que je m'étais pas trompée et à ma grande surprise je l'ai encore davantage apprécié à la deuxième vision. L'argument est simple : Karim revient chez lui à Caen après avoir passé deux ans avec l'armée française en Afghanistan. Il est très fraîchement accueilli puis chassé par les amis avec qui il partageait un logement. Il est également éconduit par la fille dont il était amoureux avant son départ. En retournant chez ses parents, une autre mauvaise surprise l'attend...

    Réussir à construire en 13 minutes un film de cette force et de cette intensité est un véritable exploit. Je ne m'éternise pas sur l'interprétation très approximative des trois copains qui jouent à la console vidéo au début (la demoiselle est beaucoup plus convaincante)... car le reste est tellement excellent qu'il est inutile d'insister sur le seul point négatif.

    Il y a le thème d'abord, le retour de l'enfer de ce garçon dans le quartier sinistre et pluvieux d'une ville de province. Il n'est pas accueilli comme un héros bien au contraire et on en comprendra rapidement la raison. Loin de rentrer auréolé de gloire, c'est la peine et la honte qu'il trimballe.

    Le montage astucieux des scènes réelles et des scènes virtuelles du jeu de guerre auquel les copains sont en train de jouer est tellement subtil qu'on ne voit parfois pas le passage entre la réalité et la fiction. Les deux mondes, les deux "réalités" finissent par se confondre. La grisaille qui enveloppe la ville, les sons amplifiés des trains qui passent font déjà ressembler ce retour à un cauchemar.

    Et puis, il y a Redha Djafer qui interprète Karim avec beaucoup d'intensité. Massif, accablé, seul, il n'extériorise pas ses sentiments et impose sa carcasse brisée avec beaucoup de sobriété et de dignité.

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    Enfin, il y a la très belle chanson du générique de fin de Marcus Gram "La lettre du combattant" qui fout le frisson.

    Bien que réalisé avec peu de moyens et des acteurs amateurs, dont je le répète Redha Djafer sort du lot avec infiniment de présence, il est à noter la participation de l'acteur professionnel Milan Mauger lors d'une très belle scène.

    Je vous invite et vous recommande donc de regarder ce film et de ne pas hésiter à dire dans les commentaires ce que vous en pensez ou sur la page du film ici.

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    Je vous abandonne jusqu'à samedi ou dimanche car je pars aujourd'hui pour un "genre de... mission, quête, chose ?" que je vous raconterai à mon retour. Vous voulez un indice ?

    Allez je suis bonne : "Je vous aurais suivi mon frère... mon capitaine... mon roi..."

    En (m')attendant allez voir "L'Illusionniste" et ne lachez rien.

  • BEBES de Thomas Balmes **

     
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    A l'initiative d'Alain Chabat, ce documentaire suit au jour le jour, pendant à peu près 18 mois, de l'accouchement à leurs premiers pas, 4 bébés nés en même temps mais aux quatre coins du monde : Ponijao en Namibie, Bayarjargal en Mongolie, Mari au Japon et Hattie à San Francisco Etats-Unis.

    C'est un film très doux, très tendre, parfois drôle, plein de joie et d'optimisme. Il fait du bien et je ne cache pas mon plaisir de l'avoir découvert. La grande et bonne idée est de ne pas nous avoir imposé ou infligé de commentaires. Il n'est absolument pas nécessaire qu'une voix off nous commente les images évidentes que nous sommes en train de voir. Il s'agit de quatre petites choses qui découvrent le monde, leur univers, leur entourage et nous qui les observons avec surprise et attention.

    Il faut dire que l'écart est de taille dès la naissance. Celle de Hattie l'américaine est surmédicalisée alors que celle de Ponijao en Afrique a lieu dans une hutte. Ce qui suit est à l'avenant. L'américaine et la japonaise seront sur-stimulées, la mère américaine lisant des livres à son bébé de quelques semaines, fréquentant les "bébés nageurs", multipliant la fréquentation de groupes d'éveil... alors qu'en Namibie et en Mongolie les bébés seront élevés à même le sol, la yourte et la poussière, au milieu des animaux. Le constat est que, bien qu'aux Etats-Unis, au Japon comme chez nous, on ne laisse plus beaucoup aux enfants le temps de prendre leur temps, de rester un peu des bébés et qu'il semble que la course au toujours plus et mieux commence très tôt, les petits enfants d'Afrique et d'Asie marcheront et parleront aussi vite si ce n'est plus tôt.

    Il est amusant d'observer également (est-ce voulu) que le seul bébé à avoir la morve qui lui coule dans la bouche, le seul qui très tôt frappera sa mère qui ne bronchera pas, soit la petite Hattie. La même d'ailleurs, lors d'une séance qui ressemble aux thérapies de groupe pour adultes (Bonjour je m'appelle Pascale, je suis addict...) cherchera à s'échapper en se précipitant vers la porte de sortie au grand désespoir de son père, se retrouvant seul à mimer une chanson indienne !!! Hélas pauvre Hattie, ton destin est tracé, tu feras comme tes parents ont décidé. Alors que Ponijao en Afrique, véritablement collée physiquement à sa mère jour et nuit pendant des mois, ou Bayarjargal en Mongolie souvent laissé seul (une clochette accrochée à son pied), ses parents étant trop occupés à travailler avec le bétail acquièreront la même indépendance, développeront les mêmes velléités de s'affranchir, sans stimulation particulière.

    Le point commun est l'amour absolu, dévorant et exclusif porté par la mère. Les pères sont nettement plus en retrait dans ce film. On n'apprendra pas grand chose de ces cultures si éloignées de la nôtre, voire inconnues. Nous n'avons qu'à regarder les images, souvent sublimes de ces paysages du bout du monde. Mais le message est clair. Quel que soit l'endroit où l'on naît, le potentiel semble être le même pour tous et au niveau du langage, tous les bébés du monde semble pendant un temps parler exactement la même langue. Ensuite, c'est le poids des traditions, de la famille (aïe !), de l'éducation qui fait le reste.

    Il est clair que le réalisateur et le producteur ont choisi quatre enfants particulièrement favorisés même si leurs conditions de vie sont inégales et différentes et qu'on se retrouve un peu ici comme dans une pub United Colors Of Benetton, et qu'ils savent que :

    "On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
    On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
    De Paris ou d'Alger
    Pour apprendre à marcher
    "

    mais franchement, les areu areu tagada bouzou de ces quatre petits sont adorables, charmants, attachants et cromimi.

    Mes deux préférés :

    Ponijao

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    Bayarjargal

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  • L'AGENCE TOUS RISQUES de Joe Carnahan°

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    Quatre Gugus qui ont jadis fait partie d'unités d'élites de l'armée ouh ha se croisent, s'unissent et se mélangent après quelques déboires que je vous laisse découvrir pour former "L'Agence tous risques" et résoudre une mission top secret et ça tombe bien on n'y comprend que dalle. Même sous la torture je ne pourrais rien révéler sauf si c'est Bradley Cooper qui s'y colle je lui dis tout.
    Je sais ça ne se fait pas mais je n'avais jamais vu d'épisodes de "L'Agence tous risques" la série. A croire que j'avais autre chose à faire qu'à regarder la télé déjà à cette époque. Donc je ne peux dire ce qui est comme et ce qui est différent. Mais comme je m'intéresse je suis une petite curieuse, je suis allée voir ce que ça donnait. Et là MDR... George-RIP- Peppard dites donc !
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    Première constatation à l'oeil nu, on perd pas au change question prestance et maintien (surtout à droite et à gauche suivez mon regard !!!) !

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    Dans l'équipe chacun a sa spécialité et les 4 mises en commun ça donne une machine de guerre, ou plutôt une entreprise de démolition qui fait pas dans la dentelle. La première partie est tout simplement insupportable. On passe du Mexique à l'Irak sans plier les genoux et avoir le temps de souffler et de savoir pourquoi, comment, mais que fait la police ? Tout pète, tout saute, tout pétarade... La seule merveilleuse idée de génie est de l'avoir fait jouer à Bradley Cooper top less pour qu'il soigne son bronzage :

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    Quand il n'y a plus un seul décor debout, ça se calme un peu (le temps qu'ils reconstruisent j'imagine) et un vague espoir m'a effleurée : oh ? on dirait qu'il va y avoir une histoire ? Et puis non, lorsqu'ils s'échappent de là où ils étaient, ça repart dans tous les sens, ça recommence à se déchaîner et à exploser dans tous les sens. J'en déduis que Joe Carnahan le réalisateur est un colérique qui veut tout casser.

    Ce qui ne va vraiment pas dans ce carnage, ce n'est pas le fait de faire faire des loopings à un hélico, de faire voler un tank ou porter des talons aiguilles et des décolletés à une soldette Jessica ma chérie, tu sers à rien, mais d'avoir, en même temps que les décors, complètement flingué le potentiel comique du quatuor, qui, ça se voit à l'oeil nu aussi, avait une sacrée envie de nous la jouer second degré ! Sauf que, c'est pas drôle et que du coup, je me suis ennuyée ferme. Heureusement, Bradley Cooper a quasiment le premier rôle et alors forcément, j'ai résisté jusqu'à la fin. Mais bon sang, que c'est bête, ça n'a ni queue ni tête mais des couilles et des tatouages oui et surtout, surtout, ça pète partout et c'est pas drôle. Oopss je l'ai déjà dit.

    Alors concentrons nous encore un instant sur les velus :

    Quiton 'Rampage' Jackson c'est "Barracuda" : bon, j'ai rien contre les moches, mais tu m'excuses gros, j'ai déjà oublié ton nom. Il faut dire que le pauvre, à part jouer les pucelles effarouchées qui a peur en avion, n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et puis sa conversion à l'hindouisme. Au secours !

    Sharlto Copley c'est "Looping" : il fait bien le dingo et m'a donné une furieuse envie de revoir "District 9". Un très bon point pour toi (d'ailleurs Wikus  si tu me lis, c'est pour quand le District 10 ?).

    Liam Neeson  est le boss "Hannibal" et n'a jamais été si bon et beau depuis 2006 au moins. Tant mieux. Pourtant il a une réplique à répéter 12 fois, un truc genre "j'aime qu'une mission se déroule sans problème"... et à fumer des gros cigares qui puent.

    Mais évidemment, serais-je allée me perdre deux heures à voir du feu d'artifice s'il n'y avait cet ensorceleur de Bradley Cooper ??? Pas sûre. Il est bon, il est beau, il est drôle (même quand c'est pas drôle). Et je rêve ou ce garçon rit tout le temps ?

    De toute façon laissez tomber les mecs (sauf mon chéri qu'est encore plus beau) vous n'y arriverez pas il est décourageant. Il a toujours la classe :

    cheveux courts :

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    hirsute barbu (Flo si tu me lis, faut t'hirsutiser !) : 
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    avec un truc sur la tête :
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    quand il fait n'importe quoi il m'énerve :
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    presque tout nu :
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    en costume (merci) :
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    mais vous saviez qu'il sort avec un hamster ???
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    oopss, pardon, c'est pas elle, la voilà :
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  • SUMMER WARS de Mamoru Hosoda ???

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    OZ est un "réseau social" en ligne planétaire sur lequel on peut se connecter depuis n'importe quel bidule avec écran. Un virus attaque le truc et c'est tout l'ordre mondial virtuel qui se trouve perturbé. Natsuki, une lycéenne invite son copain de classe,  Kenji, une tronche en maths, à la suivre dans sa famille à Nagano. Le gamin timide (qui rougit même des jambes) va se trouver au milieu de ce véritable clan, les Jinnouchi, qui se réunit pour fêter les 90 ans de mémé. Par ailleurs, ils vont tous ensemble devoir lutter pour rétablir l'ordre au sein d'Oz (si j'ai bien compris) !
    Bon je n'irai pas par quatre chemins : je n'ai pas tenu. Au bout d'une heure, sachant qu'il en restait une à tenir, j'ai craqué. Je suis sortie et néanmoins je ne me fais pas trop de soucis pour Oz et ses surdoués du clavier.
    Je me croyais open mind, toujours prête à vivre une aventure cinématographique mais si je me suis retrouvée dans cette salle c'est qu'il m'arrive souvent d'aller voir des films sans en avoir rien vu, lu, entendu. Là, j'ai juste cru comprendre qu'il s'agissait d'un film d'animation japonais. Fan inconditionnelle de Miyazaki (père et fils), je n'ai donc pas hésité. Erreur fatale. A présent, j'ai une certitude : je ne suis pas et ne serai sans doute jamais une geekette !
    Donc, je ne peux absolument pas vous dire ce que vaut ce film. Tout ce que je peux faire c'est vous dire qu'il existe... qu'il m'a semblé interminable quoique très beau quand il montre la vie d'une famille japonaise (même si cet aspect des choses m'a rendu complètement claustrophobe... moi et la famille... ça m'urticairise !). Mais voir des avatars débiles se rentrer dans le chou en poussant des oh et des ah, le virtuel, les jeux vidéos tout ça, ce n'est décidément pas ma tasse !

  • WHEN YOU'RE STRANGE de Tom Di Cillo ***

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    Jim Morrison n'aurait pas dû être chanteur. Ce n'est pas ce qu'il voulait. Il s'intéressait avant tout au cinéma et à la poésie qu'il écrivait. C'est par la voix de Johnny Depp que Tom Di Cillo, grands fans, nous raconte l'histoire, l'ascension fulgurante et la carrière éphémère de ce groupe mythique The Doors, qui s'effondre en pleine gloire à la mort prématurée à 27 ans de son chanteur, le très charismatique Jim Morrison. C'est au cours de retrouvailles avec un ami perdu de vue, Ray Manzarek (celui qui sera toujours au clavier) qu'ils en viennent à parler musique. Impressionné par les textes de Jim, Ray lui propose de monter un groupe de rock. Rapidement John Densmore et Robby Krieger rejoindront le groupe.
    Evidemment, on n'apprend pas grand chose qu'on ne sait déjà sur ce groupe mais le réalisateur s'appuie sur une quantité de documents d'archives vraiment impressionnante qu'on n'a peu ou jamais vus et c'est évidemment passionnant de mettre des images sur la légende. Des extraits de concert, des enregistrements, des interviews, des passages à la télévision émaillent ce documentaire qui évoque également l'histoire des Etats-Unis dans les années soixante qui commencent par un coup de feu : l'assassinat de John F. Kennedy. Seront également évoqués la guerre au Viet-Nam, le mouvement hippie contestataire de la jeunesse qui effraie tant les adultes, les assassinats de Bob Kennedy, puis de Martin Luther King, de Sharon Tate, la mort de Jimmy Hendrix, de Janis Joplin, tous les deux à 27 ans. Ces morts bouleverseront énormément Jim Morrisson qui dira "le troisième ce sera moi". Il avait raison.
    Le nom du groupe a été choisi par Jim qui y tenait beaucoup. The Doors fait référence à une citation de William Blake : 
    "Si les portes de la perception étaient nettoyées toute chose
    apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est infinie"
    tirée de The Marriage Of Heaven And Hell.
    Entre chaque document, on découvre de larges extraits du film que Jim Morrison était en train de réaliser en 1970 et dont il était l'acteur principal. Sans explication, on le voit errer à travers les Etats-Unis au volant d'une voiture, traversant de grandes étendues désertiques, seul.
    Mais le fil conducteur du film comme de la vie de Jim Morrison c'est la drogue, LSD puis cocaïne, et l'alcool dont il ne se débarrassera jamais. Son aptitude à l'autodestruction semblait insurpassable et rares sont les concerts où il s'est présenté sobre ou dans un état 'naturel'. Toujours au bord de l'évanouissement ou de l'over-dose, il a d'abord chanté dos au public par timidité et puis rapidement conscient de l'emprise qu'il avait sur les gens, de son pouvoir de séduction il s'est mis en scène lui-même, offrant son corps et son visage d'ange aux foules de fans proches de la transe. Sa voix grave, sombre constamment au bord de la brisure alternait les envolées rocks délirantes et les récitatifs souvent improvisés.
    Bien que jalonnée de provocations et de moments pas très glorieux (certains concerts sont écourtés parce que Jim Morrisson s'effondre ou parce que la police est obligée d'intervenir pour un soi-disant attentat à la pudeur qui ne sera jamais prouvé mais qui l'affectera énormément...), on ne peut nier que quelque chose se passe au sein de ce groupe. Quelque chose de magique, prestigieux et comme surnaturel qui fait que ces quatre là ont une relation absolument unique. Bien que toujours en retrait par rapport au chanteur au physique avantageux, les trois autres n'en prennent jamais ombrage et sont toujours là pour le soutenir et tenter de l'aider à se relever dans tous les sens du terme. Et puis au-delà de tout, c'est la musique et ce qu'ils font de leur formation classique, de leur amour du jazz et du blues qui les rend intimement attachés, attentifs et fidèles les uns aux autres. C'est la musique et leur puissance créatrice qui les maintiennent au-dessus des excès de Jim qui sombre et s'autodétruit sans limite et sans fin.
    Mais ce dont ce film vraiment épatant fait le plus prendre conscience c'est de la notion de temps. Ce groupe qui disparaît à la mort de son chanteur en 1971, n'a eu qu'à peine 4 ans et demi d'existence ! Et pourtant, il a vendu 80 millions d'albums et 40 ans plus tard, il s'en vend encore 1 million  par an. Qui d'autre peut prétendre un tel palmarès ? Car en si peu de temps, ils sont parvenus à devenir et à rester l'un des groupes les plus importants, singuliers, influents et inimitables de tous les temps. De ceux que l'on reconnaît dès qu'on entend les premières mesures.
    Quant au chanteur, Jim Morrison, au physique et à la voix si particuliers, il est une icône indétronable, comme l'emblême d'une génération rebelle et perdue, un poète tourmenté, un intellectuel écorché, inapte au bonheur et à la vie, qui n'a jamais trouvé sa place mais dont les textes et la voix sublimes sont immortels.
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    Une version époustouflante, complètement planante (bien qu'écourtée...) où Jim tient debout (à peu près) !

  • C'EST EN IMAGINANT

    votre bouille, et vos conversations ce matin au travail :

    "- comment ça va ?

    - oh ben, pire qu'un lundi, y'avait pas de jeu ce matin Sur la Route du Cinéma...",

    que je me suis dit (oui je me parle à moi-même, c'est mon droit) : "mets leur zi quand même un jeu bien qu'il n'y ait rien à gagner, sinon, ils vont mal commencer la semaine tes chéris, et en plus tu pars de jeudi à samedi pour une mission hautement cinématographique que tu ne leur raconteras qu'à ton retour. Alors mets leur zi un jeu !"

    Alors voilà qui est fait et c'est comme toujours d'une simplicité enfantine (ah ah ah !), retrouvez le titre des films.
    Une réponse à la fois par personne. Merci.

    AREUH.

    GAME OVER.

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