EYES OF WAR de Danis Tanovic ***




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C'est lundi, c'est jeu !
A qui appartiennent ces jolies bouches ?
Oui, je sais y'en a des qui sont toutes petites, mais j'ai pas envie de chahuter le HTLM alors prenez une loupe ou chépakoi.
GAME OVER.
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PHILIPPE NAHON trouvé par Fred
2
MICHAEL LONSDALE trouvé par Fred
3
SAMI FREY trouvé par Mister Loup
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CINE CONCERT - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson*****
WHEN YOU'RE STRANGE de Tom Di Cillo ***
Vous le savez ô vous mes fidèles que j'aime les courts métrages. Il est loin le temps où le passage d'un court métrage était obligatoire en début de séance. Et puisqu'il est hélas relativement rare et difficile de pouvoir les découvrir en salles (en dehors des festivals qui s'y intéressent énormément), c'est le seul format de film que je consents à regarger sur l'écran de mon ordinateur. Il est évident que parmi les réalisateurs de courts métrages se trouvent les réalisateurs de demain, car c'est ainsi que la plupart ont commencé.
Et pourtant un court métrage exige les mêmes qualités, les mêmes exigences et la même énergie qu'il faut concentrer en moins de temps.
Celui que je vous propose aujourd'hui m'est arrivé tout simplement dans ma boîte mails et je l'ai déjà regardé deux fois. Pour être sûre que je m'étais pas trompée et à ma grande surprise je l'ai encore davantage apprécié à la deuxième vision. L'argument est simple : Karim revient chez lui à Caen après avoir passé deux ans avec l'armée française en Afghanistan. Il est très fraîchement accueilli puis chassé par les amis avec qui il partageait un logement. Il est également éconduit par la fille dont il était amoureux avant son départ. En retournant chez ses parents, une autre mauvaise surprise l'attend...
Réussir à construire en 13 minutes un film de cette force et de cette intensité est un véritable exploit. Je ne m'éternise pas sur l'interprétation très approximative des trois copains qui jouent à la console vidéo au début (la demoiselle est beaucoup plus convaincante)... car le reste est tellement excellent qu'il est inutile d'insister sur le seul point négatif.
Il y a le thème d'abord, le retour de l'enfer de ce garçon dans le quartier sinistre et pluvieux d'une ville de province. Il n'est pas accueilli comme un héros bien au contraire et on en comprendra rapidement la raison. Loin de rentrer auréolé de gloire, c'est la peine et la honte qu'il trimballe.
Le montage astucieux des scènes réelles et des scènes virtuelles du jeu de guerre auquel les copains sont en train de jouer est tellement subtil qu'on ne voit parfois pas le passage entre la réalité et la fiction. Les deux mondes, les deux "réalités" finissent par se confondre. La grisaille qui enveloppe la ville, les sons amplifiés des trains qui passent font déjà ressembler ce retour à un cauchemar.
Et puis, il y a Redha Djafer qui interprète Karim avec beaucoup d'intensité. Massif, accablé, seul, il n'extériorise pas ses sentiments et impose sa carcasse brisée avec beaucoup de sobriété et de dignité.
Enfin, il y a la très belle chanson du générique de fin de Marcus Gram "La lettre du combattant" qui fout le frisson.
Bien que réalisé avec peu de moyens et des acteurs amateurs, dont je le répète Redha Djafer sort du lot avec infiniment de présence, il est à noter la participation de l'acteur professionnel Milan Mauger lors d'une très belle scène.
Je vous invite et vous recommande donc de regarder ce film et de ne pas hésiter à dire dans les commentaires ce que vous en pensez ou sur la page du film ici.
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Je vous abandonne jusqu'à samedi ou dimanche car je pars aujourd'hui pour un "genre de... mission, quête, chose ?" que je vous raconterai à mon retour. Vous voulez un indice ?
Allez je suis bonne : "Je vous aurais suivi mon frère... mon capitaine... mon roi..."
En (m')attendant allez voir "L'Illusionniste" et ne lachez rien.
A l'initiative d'Alain Chabat, ce documentaire suit au jour le jour, pendant à peu près 18 mois, de l'accouchement à leurs premiers pas, 4 bébés nés en même temps mais aux quatre coins du monde : Ponijao en Namibie, Bayarjargal en Mongolie, Mari au Japon et Hattie à San Francisco Etats-Unis.
C'est un film très doux, très tendre, parfois drôle, plein de joie et d'optimisme. Il fait du bien et je ne cache pas mon plaisir de l'avoir découvert. La grande et bonne idée est de ne pas nous avoir imposé ou infligé de commentaires. Il n'est absolument pas nécessaire qu'une voix off nous commente les images évidentes que nous sommes en train de voir. Il s'agit de quatre petites choses qui découvrent le monde, leur univers, leur entourage et nous qui les observons avec surprise et attention.
Il faut dire que l'écart est de taille dès la naissance. Celle de Hattie l'américaine est surmédicalisée alors que celle de Ponijao en Afrique a lieu dans une hutte. Ce qui suit est à l'avenant. L'américaine et la japonaise seront sur-stimulées, la mère américaine lisant des livres à son bébé de quelques semaines, fréquentant les "bébés nageurs", multipliant la fréquentation de groupes d'éveil... alors qu'en Namibie et en Mongolie les bébés seront élevés à même le sol, la yourte et la poussière, au milieu des animaux. Le constat est que, bien qu'aux Etats-Unis, au Japon comme chez nous, on ne laisse plus beaucoup aux enfants le temps de prendre leur temps, de rester un peu des bébés et qu'il semble que la course au toujours plus et mieux commence très tôt, les petits enfants d'Afrique et d'Asie marcheront et parleront aussi vite si ce n'est plus tôt.
Il est amusant d'observer également (est-ce voulu) que le seul bébé à avoir la morve qui lui coule dans la bouche, le seul qui très tôt frappera sa mère qui ne bronchera pas, soit la petite Hattie. La même d'ailleurs, lors d'une séance qui ressemble aux thérapies de groupe pour adultes (Bonjour je m'appelle Pascale, je suis addict...) cherchera à s'échapper en se précipitant vers la porte de sortie au grand désespoir de son père, se retrouvant seul à mimer une chanson indienne !!! Hélas pauvre Hattie, ton destin est tracé, tu feras comme tes parents ont décidé. Alors que Ponijao en Afrique, véritablement collée physiquement à sa mère jour et nuit pendant des mois, ou Bayarjargal en Mongolie souvent laissé seul (une clochette accrochée à son pied), ses parents étant trop occupés à travailler avec le bétail acquièreront la même indépendance, développeront les mêmes velléités de s'affranchir, sans stimulation particulière.
Le point commun est l'amour absolu, dévorant et exclusif porté par la mère. Les pères sont nettement plus en retrait dans ce film. On n'apprendra pas grand chose de ces cultures si éloignées de la nôtre, voire inconnues. Nous n'avons qu'à regarder les images, souvent sublimes de ces paysages du bout du monde. Mais le message est clair. Quel que soit l'endroit où l'on naît, le potentiel semble être le même pour tous et au niveau du langage, tous les bébés du monde semble pendant un temps parler exactement la même langue. Ensuite, c'est le poids des traditions, de la famille (aïe !), de l'éducation qui fait le reste.
Il est clair que le réalisateur et le producteur ont choisi quatre enfants particulièrement favorisés même si leurs conditions de vie sont inégales et différentes et qu'on se retrouve un peu ici comme dans une pub United Colors Of Benetton, et qu'ils savent que :
"On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher"
mais franchement, les areu areu tagada bouzou de ces quatre petits sont adorables, charmants, attachants et cromimi.
Mes deux préférés :
Ponijao
Bayarjargal
Dans l'équipe chacun a sa spécialité et les 4 mises en commun ça donne une machine de guerre, ou plutôt une entreprise de démolition qui fait pas dans la dentelle. La première partie est tout simplement insupportable. On passe du Mexique à l'Irak sans plier les genoux et avoir le temps de souffler et de savoir pourquoi, comment, mais que fait la police ? Tout pète, tout saute, tout pétarade... La seule merveilleuse idée de génie est de l'avoir fait jouer à Bradley Cooper top less pour qu'il soigne son bronzage :
Quand il n'y a plus un seul décor debout, ça se calme un peu (le temps qu'ils reconstruisent j'imagine) et un vague espoir m'a effleurée : oh ? on dirait qu'il va y avoir une histoire ? Et puis non, lorsqu'ils s'échappent de là où ils étaient, ça repart dans tous les sens, ça recommence à se déchaîner et à exploser dans tous les sens. J'en déduis que Joe Carnahan le réalisateur est un colérique qui veut tout casser.
Ce qui ne va vraiment pas dans ce carnage, ce n'est pas le fait de faire faire des loopings à un hélico, de faire voler un tank ou porter des talons aiguilles et des décolletés à une soldette Jessica ma chérie, tu sers à rien, mais d'avoir, en même temps que les décors, complètement flingué le potentiel comique du quatuor, qui, ça se voit à l'oeil nu aussi, avait une sacrée envie de nous la jouer second degré ! Sauf que, c'est pas drôle et que du coup, je me suis ennuyée ferme. Heureusement, Bradley Cooper a quasiment le premier rôle et alors forcément, j'ai résisté jusqu'à la fin. Mais bon sang, que c'est bête, ça n'a ni queue ni tête mais des couilles et des tatouages oui et surtout, surtout, ça pète partout et c'est pas drôle. Oopss je l'ai déjà dit.
Alors concentrons nous encore un instant sur les velus :
Quiton 'Rampage' Jackson c'est "Barracuda" : bon, j'ai rien contre les moches, mais tu m'excuses gros, j'ai déjà oublié ton nom. Il faut dire que le pauvre, à part jouer les pucelles effarouchées qui a peur en avion, n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et puis sa conversion à l'hindouisme. Au secours !
Sharlto Copley c'est "Looping" : il fait bien le dingo et m'a donné une furieuse envie de revoir "District 9". Un très bon point pour toi (d'ailleurs Wikus si tu me lis, c'est pour quand le District 10 ?).
Liam Neeson est le boss "Hannibal" et n'a jamais été si bon et beau depuis 2006 au moins. Tant mieux. Pourtant il a une réplique à répéter 12 fois, un truc genre "j'aime qu'une mission se déroule sans problème"... et à fumer des gros cigares qui puent.
Mais évidemment, serais-je allée me perdre deux heures à voir du feu d'artifice s'il n'y avait cet ensorceleur de Bradley Cooper ??? Pas sûre. Il est bon, il est beau, il est drôle (même quand c'est pas drôle). Et je rêve ou ce garçon rit tout le temps ?
De toute façon laissez tomber les mecs (sauf mon chéri qu'est encore plus beau) vous n'y arriverez pas il est décourageant. Il a toujours la classe :
cheveux courts :
votre bouille, et vos conversations ce matin au travail :
"- comment ça va ?
- oh ben, pire qu'un lundi, y'avait pas de jeu ce matin Sur la Route du Cinéma...",
que je me suis dit (oui je me parle à moi-même, c'est mon droit) : "mets leur zi quand même un jeu bien qu'il n'y ait rien à gagner, sinon, ils vont mal commencer la semaine tes chéris, et en plus tu pars de jeudi à samedi pour une mission hautement cinématographique que tu ne leur raconteras qu'à ton retour. Alors mets leur zi un jeu !"
Alors voilà qui est fait et c'est comme toujours d'une simplicité enfantine (ah ah ah !), retrouvez le titre des films.
Une réponse à la fois par personne. Merci.
AREUH.
GAME OVER.
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