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Sur la Route du Cinéma - Page 426

  • DENNIS HOPPER

    17 mai 1936 - 29 mai 2010

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    Plus vraiment jeune, mais pas vraiment vieux non plus (et le portrait craché de mon beau-père pour ne rien vous cacher...), si je devais le résumer d'un mot, je dirais peut-être "excessif" tant il semble que sa vie ait été marquée par tous les abus, de tabac, d'alcool, de drogues, de femmes mais c'était aussi et surtout un artiste : acteur, réalisateur, poète, peintre et photographe.

    5 mariages, 4 enfants et 150 films... sa carrière commence avec Nicholas Ray et "Johnny Guitar", vous vous rendez compte ? Puis il rencontre son idole James Dean et partage deux fois l'affiche avec lui dans "La fureur de vivre" et "Géant". Il croise aussi la route de John Wayne.

    Mais c'est en devenant réalisateur du désormais cultissime "Easy Rider" en 1969 au côté de Peter Fonda et Jack Nicholson qu'il va marquer à tout jamais Hollywood et le cinéma mondial. Ce film différent tant sur le plan de la narration que de l'esthétique, libre et atypique, un symbole pour la génération hippie, va permettre aux réalisateurs de rompre avec les diktats des studios hollywoodiens.

    Je ne sais pas faire les oraisons funèbres tant il est difficile d'évoquer quelqu'un en quelques mots. Alors je ferai simple, c'était un grand acteur, différent, un peu fou... Bien sûr il fut Billy, l'Ami américain, Frank Booth  le psychopathe mais j'avoue que le photographe halluciné d'Apocalypse now m'avait particulièrement impressionnée.

  • ÇA COMMENCE PAR LA FIN de Michaël Cohen °

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    Chez les Cohen/Béart on ne doit pas rigoler tous les jours. Mais un jour Michaël, mari d'Emmanuelle dans la vraie vie a eu envie de la filmer dans tous ses états. Et aussi de se filmer lui et puis elle, et eux ensemble, dans tous leurs ébats ! Dans les toilettes des cafés... debouts dans la rue, lui tourné contre le mur et elle s'humectant le doigt... sur le bureau où elle travaille... parfois dans un lit. Pourquoi ? Pourquoi ce film ? Pour déclarer à la femme qu'il aime qu'il l'aime ? Pour nous démontrer à quel point il l'aime ?

    Histoire d'amour dans le désordre, avec un début, un milieu et une fin, quoique, pas sûr. Des bribes de dialogues, des insultes, des soupirs. Des départs, des retrouvailles. Des colères, de la jalousie. Des tentatives de suicides. Du grand n'importe quoi filmé n'importe comment. Et nous, pauvres spectateurs, réduits à l'état de voyeurs, que devons-nous faire de ce spectacle d'un couple qui ne cesse de dire qu'il s'aime puis qu'il se déteste comme jamais ?

    Emmanuelle, parfaitement mal habillée et coiffée/décoiffée a pourtant de véritables éclats, de rire, d'humeur, d'agacement qui prouvent qu'elle s'offre toute à ce film et à son homme qui joue (pas très très bien) l'homme du film, mais elle le porte toute seule le film, bravement avec ses excès de douceur, de brusquerie et de violence.

    La question demeure néanmoins, où est le film dans ce numéro d'exhibitionnistes ?

  • LEÇON D'ANATOMIE de Benoît Gautier

    Je vous ai déjà parlé de Benoît Gautier.

    Mais si, c'est lui là en-dessous (celui avec un peu des cheveux)

    Sur son CV est écrit : Auteur, scénariste, metteur en scène, biographe, journaliste de cinéma. Il habite ici où il parle (très bien) du cinéma et aussi un peu quand il a le temps. Il aime les belles femmes, les jolis garçons mais aussi et surtout le cinéma et le théâtre. Et justement, en juillet prochain, il sera en Avignon où il présentera avec

    BAFDUSKA THEATRE

    Bien Assis au Fond DUn Sofa Keski Arrive?

    1 villa Courtalon 10000 Troyes

    03 25 75 50 07 / 09 52 66 19 59

    www.sylvainsavard.com

     

    une pièce de Larry Tremblay qu'il met en scène, avec dans le rôle principal, la comédienne Micky Sebastian. La pièce sera accueillie par le théâtre

     La Tache d’Encre du 8 au 31 juillet au Festival OFF d’Avignon 2010.

    En outre pour ce spectacle Benoît et la compagnie franco-canadienne BAFDUSKA THÉÂTRE se trouvent actuellement dans une dynamique de recherche de mécènes pour la production de cette création. Donc, si vous souhaitez devenir mécène de :

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    contactez Sylvain Savard (en lui cliquant dessus).

    Cette pièce est un monologue qui raconte l’histoire de Martha, professeur de science et femme de ministre. Mutilée après une mammectomie, mais aussi meurtrie dans son cœur, l’héroïne ausculte son histoire d’amour auprès d’un homme de pouvoir. Sur scène, elle dissèque l’envers du décor autour d’un mannequin de vitrine, symbole du mari de Martha.

    La maltraitance conjugale, le combat face à la maladie, la désillusion amoureuse sont les thèmes de ce texte pourtant décapant malgré la douleur de son sujet. Ironique et émouvant, caustique et palpitant, mais sans jamais céder au pathos, cette pièce a été créée en juin 2009 en résidence théâtrale à La Maline de l’île de Ré. Il a aussi fait l’objet de deux représentations exceptionnelles au Centre culturel canadien à Paris.

     

    Parce que la critique et le public ont acclamé d’emblée ce spectacle et son interprète. Parce que Leçon d’anatomie encore méconnue en France a été jouée dans le monde entier par de grandes actrices (Glenn Close a approché Larry Tremblay pour acquérir les droits de la pièce pour Hollywood). Parce que le personnage de Martha peut devenir un grand rôle du répertoire contemporain. Parce que Micky Sebastian a choisi ce texte pour faire son retour sur les planches après dix ans de présence sur le petit et le grand écran. Parce que Larry Tremblay est un auteur québécois vivant. Parce que son nom est associé à celui de BAFDUSKA THÉÂTRE depuis quelques années, l’équipe artistique croit de toutes ses forces au succès de ce projet lors de son rendez-vous avignonnais.

    C'est pour toutes ces bonnes raisons que la générosité est sollicitée pour apporter une aide financière dans ce cadre artistique. Selon les prévisions budgétaires, la compagnie doit réunir la somme de 12 000 € pour l’entière réalisation de ce spectacle en juillet 2010. Cependant, sachez que cette demande de mécénat n'est pas exclusive et qu'en retour de la générosité :

    - votre don fera l’objet d’une réduction d’impôts substantielle et proportionnelle au montant versé à la compagnie ;

    - le logo de votre société apparaîtra sur tous les supports de communication (affiches, flyers, dossiers presse…) ;

    - des invitations seront disponibles pendant le Festival d’Avignon OFF pour les membres de votre entreprise ;

    - en cas d’autres formes de don et de visibilité de votre part, nous étudierons avec le plus grand intérêt chacune de vos propositions.

    Vous pouvez parcourir le dossier artistique de Leçon d’anatomie, des photos, visionner des extraits du spectacle en cliquant ICI puis en vous rendant dans la rubrique BAFDUSKA THEÂTRE. 

  • PRINCE OF PERSIA : LES SABLES DU TEMPS de Mike Newell °

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    Parfois les films produisent des jeux vidéos, parfois c'est l'inverse. Et c'est le cas ici. Donc, autant vous dire que jamais de jamais je n'avais entendu parler de ce jeu, de ce Prince mais de Jake, oui. Et comme vous pouvez le constater par vous-mêmes, son coach sportif n'a pas volé son salaire. Mais en dehors de Jake, qu'est-ce qui pourrait sauver ce film ? Rien. J'ai beau chercher. Donc il n'y a ici que les beaux yeux tristes de Jake et son sourire ultra brite que si tu mets pas tes lunettes pour le regarder, tu deviens aveugle !
    Il s'agit d'un moutard des rues orphelin qui un jour tient tête à des soldats devant les yeux émerveillés du bon roi Sharaman qui du coup l'adopte, tellement le minot c'est trop un rebelle. Et hop, comment devenir Prince sans plier les genoux ? Sauf que le roi a un frère et deux fils et qu'on se doute que l'affaire ne va pas se faire sans qu'il y ait grave du mou dans la corde à noeuds.
    10 ans plus tard, Dastan -c'est son nom- se traîne dans la poussière et fait des bagarres avec ses copains les soldats, pendant que ses deux autres frères font des trucs de soldats aussi mais en plus  propres, avec des couteaux, des casques et pas torse poil.
    Une cité très belle et très sainte fabrique des armes de destruction massive, les iran Perses menés par le roi, les frangins et tout le toutim s'en vont faire la guerre à la cité qui est gouvernée par une Princesse des Mille et Une nuits,qui ne sait pas se laver toute seule, maquillée comme une voiture volée avec un smookie eyes et du gloss de pintade plein sa face ! Elle prie mais elle a un caractère de cochonne alors les frangins disent : "on va lui montrer ce que c'est qu'un homme un vrai !". Sauf qu'avant qu'elle se mélange l'adn avec le Dastan (bien qu'elle soit d'abord promise à Garsiv, mais comme il a déjà plusieurs meufs il passe son tour),faut poireauter à peu près deux heures. Bien fait pour moi. C'est là que j'ai compris que c'était un film pour moutards (au-dessus de 9 ans et demi, passez votre chemin) et que pour la danse des 7 voiles, on est de la revue.
    Bon au début, la Princesse et le Prince i font rien qu'à se faire des niches et à se disputer, en se faisant des mines comme ça et comme ça, et que je te prends ton couteau, et que je te le pique, et que je te le cache, et que j'appuie sur le bouton, et que je remonte le temps, et que je vide le sable magique, et que je te plante dans le désert, et que non c'était pour rire, et que je te sauve, et que je te fiche un coup de bâton sur la tête... STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP !
    Bon faut dire que la dague magique est toute choupie mais si t'as pas le pantalon de cuir pour la mettre dedans, y'a pas non plus de quoi en faire une pendule à treize coups. Les pendules à treize coups, macache bono, ça sert à queud. Mais quand même, la dague a le pouvoir de faire remonter le cours du temps et d'inverser les événements donc. ça peut être utile. Mettons, pour rire, tu peux te suicider et si quelqu'un appuie sur le bouton qui libère le sable, pan, t'es plus mort !!! Cool non ?
    Y'a quoi aussi ?  Ah oui, y'a Alfred Molina (l'acteur) i s'amuse comme un foufou à faire le zoophile. C'est rare dans une carrière de dire à un acteur : "t'auras un torchon sur la tête, une dent en or et tu aimeras les animaux plus que ta mère". La dépression nerveuse qu'il nous fait pas face caméra quand on lui pique ses dindons !!! Pas grave, il lui reste les chevaux et les poules. Y'a aussi des moches et des vilains avec ou sans pustules. Et puis y'a Ben Kingsley, l'autre acteur dans son grand numéro pathético ridicule mais super bien rodé de "je-continue-de-flinguer-ma-carrière-j'fais-c'que-j'veux-j'suis-noble".
    Bon, vu que le titre c'est PRINCE OF PERSIA, deux points, les sables du temps... j'imagine qu'il peut y avoir PRINCE OF PERSIA, deux points, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants... Mais faut faire fissa avant que les tablettes de Jake se transforment en chocolat fondu.
    Sinon, le ptit Jake a l'air de bien s'amuser à faire des trucs de ouf dans les airs en bravant les lois de l'apesanteur. Les autres se prennent grave au sérieux. Il y a plein plein plein de combats dans le sable, dans les airs et la poussière et des effets spéciaux qu'on voit bien à l'oeil nu. C'est tout jaune et ôcre, preuve qu'il fait très chaud.
    Ah et puis une dernière chose, je trouve ça amusant les films qui se font leurs propres reproches... à plusieurs reprises des personnages disent à l'insupportable princesse (Gemma Aterton, bouche de poisson regard vide, on peut l'empêcher de sévir s'il vous plaît ? merci.) : "tu peux pas la mettre en veilleuse ta boîte à camembert ?". Il est vrai qu'on a souvent envie de lui coller n'importe quoi dans la bouche pour qu'elle se taise définitivement. Cette Raymonde la Science atteinte de diarrhée verbale assez impressionnante ne cesse de disserter sur le pourquoi du comment de tout et de rien.
    Au secours !

  • FILM SOCIALISME de Jean-Luc Godard °°°

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    Est-ce que balancer des images et des mots sur un écran suffit à faire un film, un pamphlet, parler d'une révolte, d'une colère, d'un espoir, évoquer le désordre et l'échec ? Moi je dirais que non, mais à vous de voir !
    Ce film socialisme c'est du bruit - du son - de la musique - des images - des mouvements - des couleurs - Gaspar Noé est un apprenti - du bleu - beaucoup de bleu - la croisière ne s'amuse pas - le rêve des états est d'être seul - le rêve des individus est d'être deux - Staline - nkvd - Hitler - nazi - débarquement en Afrique du sud - Hollywood inventé par les juifs - holocauste - mon coeur n'est pas dans ma bouche - revoir l'Europe heureuse - pourquoi tu ne nous aimes pas Flo ? - garage Martin - n'utilisez pas le verbre être - on distribue au lieu de produire - 4 août - des choses comme ça - il faudra un programme - à cause de la lumière - à cause de l'obscurité - j'accueille un paysage d'autrefois - le silence est d'or - j'attaquerai aussi le soleil si un jour il m'attaquerait - l'espace se meurt - démocratie et tragédie sont nées à Athènes - X + 3 = 1 - la personne à venger c'est Jésus Christ - Odessa - hélas - alors Cassandre tu vas être raisonnable...
    Et qu'on ne vienne pas me dire que cette note n'est pas constructive. Allez plutôt voir ce film.
    MOI J'EN AI MA CLAQUE DE FAIRE SOURIS DE LABO POUR RÉALISATEURS TORTURÉS !
    No comment,
    comme dit JLG. 
     
    Et comme je ne suis pas du genre à vous faire rater un chef-d'oeuvre sous prétexte que j'y suis complètement hermétique, voici l'avis de ceux qui ont tout compris, aimé et qui donnent envie :
     
    CRITIKAT - Arnaud Hée :
    Inégal et passionnant, Film Socialisme, méditation filmique ardue et émouvante, porte la contradiction d'un cinéaste toujours plus isolé et mélancolique, mais terriblement présent et contemporain : parmi nous.

    LES INROCKUPTIBLES -  Jean-Marc Lalanne !

    Sans tellement modifier sa langue ou sa méthode, le cinéma de Godard s'est rebranché sur le contemporain. (...) Le socialisme du film commence par là : la constitution d'une république des images, iconoclastement égalitaire, où le copyright est aboli, où les dénivelés statutaires qui séparent chacune d'elles sont comblés par le collage. (...) C'est de toute façon plus encore dans sa pratique que dans ses visions que le film éblouit.

    CHARLIE HEBDO - Jean-Baptiste Thoret :

    Un grand moment de "cinéma pur".

    EXCESSIF - Jean-Baptiste GUEGAN :

    Dense et sublime, expérimental et difficile.

    L'HUMANITE - Michel Guilloux :

    Cet art de la citation, d'oeuvres de la pensée, picturales, musicales, dites, montrées ou sonores, n'est pas nouveau chez Godard, disons qu'il atteint, à l'image de son propos, un point de non-retou

    LIBERATION - Gérard Lefort :

    (...) sur le territoire de ces lieux communs, il construit un nouveau chromatisme qui les transforme du dedans, crée des thèmes, développe en force une forme gorgée du dernier cri (de souffrance) des moyens modernes de la communication (fil à la patte des mal nommés portables qui, telle la drogue, nous fixent), autant dire un formidable nomadisme.

    MARIANNE - Danièle Heymann :

    Godard, dans son kaléidoscope chromatique, politique, irritant et exaltant, a mis à l'abri tout le langage des images.

    TELERAMA - Jacques Morice :

    Son film suscite plus une impression de nostalgie que de désespoir. Le tout dans une clarté qui rappelle Eloge de l'amour, son dernier bon film, vieux de neuf ans déjà. (...) Il semble ne plus chercher l'affrontement (...) et on le sent prêt à passer le relais. (...) Etre un poisson des abysses et regarder vers le haut : c'est la profondeur délivrée du langage, dont Godard a toujours rêvé. Enfin une image de paix.

  • QUE LA PALME SOIT

    allée à un réalisateur thaïlandais qui fait des films étranges et qui répond au doux prénom de Apichatpong à tes souhaits ne va pas nous empêcher de jouer sans rien avoir à gagner non mais quoi !
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    Par contre si vous voulez connaître le palmarès avec les impressions et les sensations du dedans, des photos floues vues d'avion, des vidéos avec des voisins qui gloussent, de l'émotion et du texte anti-twitt complètement IN THE MOOD, c'est ici que ça se danse.

    Et puis, M6 a consacré quelques minutes à Sandra et son blog et ça se passe ici en dessous :

    http://video.fr.msn.com/watch/video/festival-de-cannes-des-etoiles-sur-la-toile/13qdoe8j7

    .....................................................

    Sinon, pour jouer c'est simple, retrouvez le titre de chaque film d'après ces petits morceaux d'affiches. Une seule réponse à la fois par personne. Vous pouvez rejouer quand j'ai donné la réponse (MÊME SI VOUS AVEZ BON...). Pourquoi je me fatigue encore à expliquer moi ?

    Plus que la réponse 4 à trouver, et la semaine prochaine, les affaires vont reprendre avec des places de cinéma à gagner !

    GAME OVER. MERCI.

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    LA BELLE HISTOIRE trouvé par Mister Loup

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    AMEN trouvé par Ed

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    JESUS DE NAZARETH trouvé par Fred

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    LE MALIN trouvé par Fred

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    LE PETIT MONDE DE DOM CAMILLO trouvé par marion

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    TERESE trouvé par Dieu... (et réciproquement d'après ce qu'on m'a dit).

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    JESUS CHRIST SUPERSTAR trouvé par fog

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    LA DERNIERE TENTATION DU CHRIST trouvé par marion

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    LA PASSION DU CHRIST trouvé par fog

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    LE CHRIST S'EST ARRÊTE A EBOLI trouvé par Fred

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  • MA SEMAINE AU CINEMA ET AILLEURS...

    Cliquez sur les titres pour retrouver l'article.

    BERNARD BLANCAN, SANDRA M., IN THE MOOD FOR CANNES, FESTIVAL TOUT çA...

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    NUIT EN OR DU COURT MÉTRAGE

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    L'ENFANCE DU MAL de Olivier Coussemacq **

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    COPIE CONFORME de Abbas Kiarostami *

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    SI J'AVAIS ETE PRESIDENTE DU JURY A CANNES (de 1946 à 2009)

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    et ne ratez pas les Palmes de Fred (elle y a passé des jours et des nuits...).

    CHRISTOPHE

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  • HORS LA LOI de Rachid Bouchareb avec BERNARD BLANCAN...

    Evidemment je n'ai pas encore vu ce film puisque d'une part je n'étais pas à Cannes où il a été présenté hier en compétition officielle et d'autre part il ne sortira que le 22 septembre prochain.

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    Je tiens simplement à en parler aujourd'hui parce que pendant tout le festival j'ai suivi Sandra M. sur son blog copieusement alimenté chaque jour et plus que jamais in the mood. Sandra qui tribulationne et pérégrine là bas chaque année depuis 10 ans voire plus. J'ai également suivi le festival grâce au site TousCoprod qui réalisait chaque jour des vidéos et des interviews simples, décontractées et vraiment bien faites. Contrairement à d'autres sites participants au festival que j'ai rapidement laissé tomber car, même s'ils ont vu énormément de films, m'ont rapidement agacée à vanter quotidiennement leurs beuveries, la recherche de la soirée où se montrer, le changement de robes ou de chaussures. Soit, le sujet n'est pas là...

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    Hors La Loi donc de Rachid Bouchareb... avec la même équipe (moins Samy Nacéri) que celle d'Indigènes, film que j'avais absolument adoré et qui m'avait permis de rencontrer par la suite Bernard Blancan qui y était absolument époustouflant au même titre que les Sami, Roschdy et Jamel. Il est toujours un peu la cinquième roue de ce superbe carosse mais sans lui, le vilain n'aurait sans doute pas cette consistance. En dehors de la polémique sur ce film qui n'a pas vraiment eu lieu si j'ai bien compris, et de la qualité du film dont on ne pourra juger qu'en septembe, il faut reconnaître à Rachid Bouchared un don incomparable pour raconter de grandes et belles histoires et surtout, ce que je trouve primordial, moi qui aime tant les interprètes, d'être un directeur d'acteurs hors pair, de les diriger admirablement tous autant qu'ils sont, d'en tirer le meilleur !

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    Je vous invite donc à suivre, si vous ne le faites pas déjà, le blog de Bernard Blancan où il raconte quasi quotidiennement tous ses tournages, tous les castings, les tractations, la recherche de subventions pour son documentaire, ses dons et son travail de sourcier qui le passionne etc... Il est l'un des rares acteurs à tenir un blog, à ce que je sache, ce qui est vraiment très intéressant pour les cinéphiles que nous sommes. Laissez-lui des messages, il répond aux commentaires, ce qui a toujours été pour moi l'un des principes de base du blog... Même si tu ne commentes pas chez moi, la moindre des choses est de répondre aux commentaires qui y sont laissés, un échange en quelque sorte... C'est mon point de vue et je le partage (message subliminal à ceux chez qui je ne commente plus et qui s'en étonnent peut-être parce qu'ils ne se donnent jamais la peine de répondre).

    Je vous encourage également à écouter l'interview de Bernard réalisée par Sandra qui est vraiment très très intéressante et agréable,

    et à lire la critique en avant-première qu'elle fait du film de Rachid Bouchareb, ainsi que la conférence de presse du film que le réalisateur conclut ainsi : "Je ne discuterai pas avec les gens qui veulent faire du film un champ de bataille car il y a eu trop de violence dans le passé. On ne va pas remettre ça aujourd'hui ».

     

  • LES NUITS EN OR DU COURT MÉTRAGE

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    Comme chaque année depuis 2007, je me suis rendue à cette nuit en or qui en fait ne dure que 2 h 30 environ (rassurez-vous, pas la peine d'emporter votre duvet et votre thermos). Lors de cette soirée nous sont présentés les meilleurs courts métrages mondiaux de l'année. Au terme de sélections parmi les diverses académies de cinéma de la planète, le Comité Court Métrage des César a la responsabilité d'établir sa propre sélection qui est présentée de Paris à Montréal en passant par Madrid, Rome, Genève et Berlin, mais aussi pas mal de villes françaises. Alors n'hésitez pas si cette "nuit" passe près de chez vous car c'est vraiment l'occasion de découvrir de véritables pépites qui offrent une vision universelle de la production cinématographique contemporaine. Le site des Nuits en or se trouve ICI.

    Voici les dates et les villes à venir :

    25 mai : GENEVE - LES SCALAS
    27 mai : LYON - UGC CINE CITE
    28 mai : AIX EN PROVENCE - LE RENOIR
    31 mai : TOULOUSE - UTOPIA
    2 juin : BIARRITZ - LE ROYAL
    4 juin : BORDEAUX - UTOPIA
    7 juin : ANGERS - LES 400 COUPS
    8 juin : ROUEN - UGC CINE CITE
    9 juin : BERLIN - BABYLON
    15 juin : MONTREAL - LE BEAUBIEN
    18 juin : MADRID - ACADEMIA DE LAS ARTES
    23 juin : ROME - PALAZZO DELLE ESPOSIZIONE
    30 juin : PARIS - ELYSEES BIARRITZ

     

    LOGORAMA*****

    FRANCE - réalisé par HD (François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain)

    OSCAR DU MEILLEUR COURT METRAGE D'ANIMATION 2010

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    Ce court est une pure "tuerie" comme dirait les djeuns ! Dans un Los Angelès exclusivement constitué de logos de 3 000 entreprises, marques ou produits mondialement connus, deux flics (bibendums michelin) sillonnent la ville. Un trafiquant d'armes bien barré est repéré et pris en chasse par les deux collègues. Il s'agit de Ronald McDonald, le fameux clown, terrifiante mascotte du "restaurant" vampire. Un enfant est pris en ôtage puis un tremblement de terre anéanti la ville. Une charmante jeune fille (la pin Up Esso) tente de protéger le gamin. ça va à 100 à l'heure, ça ne faiblit jamais, c'est inventif, original, audacieux, formidable. Le final, époustouflant est sublime et vous ne devriez plus jamais emmener vos rejetons chez ce psychopathe de Ronny ! Normalement...

     

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    MIRACLE FISH ****

    AUSTRALIE - réalisé par Luke Doolan

    AFI AWARD DU MEILLEUR COURT METRAGE 2010

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    Joe, petit garçon de 8 ans est le souffre douleur des "grands" de son école. Après avoir été une nouvelle fois frappé et moqué, il se réfugie à l'infirmerie avec son poisson magique, s'endort et se réveille quelques heures plus tard complètement seul dans l'école. Au court de cette journée différente, il découvrira deux mots et leur signification : compassion et mort ! Superbe mise en scène, un choc en 18 minutes.

     

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    C'EST GRATUIT POUR LES FILLES ****

    FRANCE - réalisé par Marie Amachoukeli et Claire Burger

    CESAR DU MEILLEUR COURT METRAGE 2010

    Laetitia et Yeliz sont les meilleures amies du monde. La première doit passer son brevet professionnel de coiffure tandis que la seconde travaille dans un bar de restauration rapide. Elles ont le projet d’ouvrir un salon ensemble. Lors d’une soirée Laetitia et son petit ami sont filmés à leur insu et la vidéo compromettante qui circule ensuite sur You Tube fait de Laetitia une pestiférée.

    La difficulté d’être une fille même de nos jours, la jalousie des unes par rapport aux autres, le mépris et la lâcheté des garçons, les dangers et dérives des images filmées et diffusées sans discernement, la violence verbale… tout le petit monde des ados porté par deux jeunes actrices épatantes.

     .................................

    THE SIX DOLLAR FIFTY MAN ***

    NOUVELLE ZELANDE - réalisé par Mark Albiston et Louis Sutherland

    QUANTAS FILM AWARD DU MEILLEUR COURT METRAGE 2009

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    Andy a 8 ans et vit dans un monde imaginaire avec sa figurine de l'homme qui valait 3 milliards auquel il s'identifie. Sujet de railleries et tyrannisé par des "grands" de son école, il va se confronter à leur bêtise et leur méchanceté et devenir une sorte de super héros aux yeux de la belle de l'école.

    Oui les enfants ne sont pas souvent à la fête dans les courts métrages... 

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    CAFE PARAISO ***

    MEXIQUE - réalisé par Alonso Ruizpalacios

    ARIEL DU MEILLEUR COURT METRAGE 2009

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    Deux immigrés mexicains travaillent au restaurant PARAISO. Le plus jeune des deux joue au plus âgé la comédie d'un départ fracassant où il donnerait sa démission tout en dénonçant dans un discours explosif l'exploitation dont ils sont victimes. Drôle, instructif et admirablement bien interprété.
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    PLEASE SAY SOMETHING **(*)

    ALLEMAGNE - réalisé par David O'Reilly

    LOLA DU MEILLEUR COURT METRAGE D'ANIMATION 2009

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    Un gros chat et une petite souris s'aiment d'amour dans une ville futuriste, post apocalyptique peut-être. Mais la petite souris, écrivain de son état délaisse et se montre souvent odieuse avec le chat. Sorte de métaphore pas toujours très compréhensible sur le couple et la différence (j'imagine), ce court vaut pour son ambiance, son graphisme épuré et séduisant, son humour, son côté intrigant et pas réjouissant sur l'avenir du couple.

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    L'ARBITRO **

    ITALIE - réalisé par Paolo Zucca

    DAVID DI DONATELLO DU MEILLEUR COURT METRAGE 2009

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    En Sardaigne un match de football de dernière division sur un terrain minable tourne au pugilat. Tout le monde intervient, les spectateurs, les entraîneurs. C'est drôle. La chorégraphie de l'arbitre est hilarante même par moments. Mais cela confirme tout le bien que je pense du football et des supporters...

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    LA DAMA Y LA MUERTE **

    ESPAGNE - réalisé par Javier Recio Gracia

    GOYA DU MEILLEUR COURT METRAGE D'ANIMATION 2009

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    Une vieille dame seule vit dans sa grande maison en espérant la mort pour rejoindre son défunt mari bienaimé. Lorsque ce jour arrive enfin et que la faucheuse vient la chercher, médecin et infirmières tentent tout pour la réanimer. Le combat entre la mort et les soignants donne lieu à une course effrenée où chacun essaie de s'accaparer la vielle dame. Dommage qu'avec une aussi jolie idée et malgré sa durée de 8 minutes, ce court réussise à être répétitif !

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    NEXT FLOOR *

    CANADA - réalisé par Denis Villeneuve

    JUTRA DU MEILLEUR COURT METRAGE 2009

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    Au cours d'un opulent et luxueux banquet, onze convives, servis sans retenue par une horde de valets et de serviteurs attentionnés, participent à un étrange rituel aux allures de carnage gastronomique. Dans cet univers absurde et grotesque, une succession d'événements viendra secouer la procession de cette symphonie d'abondance. A chaque plat, le sol s'effondre et la table des convives se retrouve un étage plus bas.
    Le sens et l'intérêt de ces ripailles filmées en gros plan et son direct dans la bouche des ripailleurs m'ont totalement échappés. Passée la surprise des premières minutes et de la première chute, ce film dégringole jusqu'à la cave.
    Végétariens s'abstenir.
  • CHRISTOPHE

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    Oui, quand j'aime sauf exceptions c'est pour la vie. Je n'ai pu résister, et après l'enchantement de chaque instant vécu il y a deux mois tout juste je suis retournée m'enivrer des paroles et de l'ambiance très particulière, vaporeuse, aérienne et mystérieuse auprès du "Dandy, un peu maudit, un peu vieilli". A ma grande surprise, le concert n'était pas le même, pas complètement les mêmes chansons (sauf les incontournables...), pas les mêmes enchaînements et apartés avec le public. Mais la même intensité, la même profondeur, le même charme empreint de mélancolie, d'une certaine tristesse et plus encore de cette sensation inexorable et accablante que le temps passe, impitoyable et qu'il y a urgence à faire le prochain album comme il nous le confie avec ses deux amis/musiciens, bidouilleurs de sons et d'extases.

    Il émane de Christophe beaucoup de douceur, de gentillesse, d'angoisse aussi. Et quand il évoque la découverte de Brassens et du blues alors qu'il était tout jeune "j'avais douze ans et ma tête a explosé", on comprend mieux que son univers si étrange, si envoûtant, tellement unique en fasse un artiste jamais rassasié de conquêtes et de trouvailles, un homme habité par des anges et des démons. Et puis il y a cette voix, à nulle autre pareille. Intacte. Dont les modulations entre le grave et l'aigü provoque frissons et vertiges.

    Et comme j'ai dû foutre un gros bordel batailler ferme avec le vigile de l'entrée qui a appelé le sous-chef de la sécurité qui a appelé le chef de la sécurité qui a appelé l'adjointe du chef régisseur qui a appelé le régisseur en chef... pour que j'entre avec mon appareil photos... Je vous en fais profiter...

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