A SINGLE MAN de Tom Ford **



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Le marshal Teddy Daniels débarque avec son nouveau coéquipier Chuck Aule sur Shutter Island qui abrite un hôpital psychiatrique pour dangereux criminels. Ils sont chargés d'enquêter sur la disparition d'une patiente, Rachel Solando enfermée pour avoir tué ses trois enfants, ce qu'elle nie. Quelques mots et des chiffres griffonnés sur un bout de papier sont les seuls indices qu'ils retrouvent dans sa chambre/cellule qui était verrouillée lorsqu'elle s'est échappée... Contraints de rester sur l'île car une violente tempête empêche tout bateau de les ramener sur le continent, Teddy va plonger au coeur d'une enquête qui va réveiller en lui un passé douloureux.
Comment parler d'un film dont j'ai absolument tout aimé, sans l'abîmer, le trahir, n'en rien révéler, ne pas en dire trop mais suffisamment pour me libérer un peu de son emprise envahissante, exigeante ? Car oui, ce film est un film qui hante, envoûte, ensorcelle. C'est au-delà de la leçon de cinéma, bien plus et bien autre chose que cela. Il est un peu comme il arrive parfois, la justification ou l'illustration même qui fait que ma passion pour cet art qui fascine, trouble et protège ne faiblira pas.
Dès la scène d'ouverture, il est impossible de ne pas être pris du même mal de mer que Teddy qui supporte difficilement la traversée mouvementée en raison de la tempête qui se prépare. En tentant de se raisonner lui-même "ce n'est que de l'eau... beaucoup d'eau", on comprend queTeddy est un homme fort, pour qui se maîtriser est essentiel. Mais on comprendra encore bien mieux plus tard pourquoi l'eau l'effraie tant. Au début Teddy affiche une belle assurance, ainsi qu'une certaine prestance vestimentaire, exceptée une hideuse cravate (seule note "légère" de cette histoire) curieusement barriolée qui dépare un peu avec l'austérité et la fonction du bonhomme.
L'arrivée sur l'île ne laisse pas l'ombre d'un doute : rien ne sera simple sur cette île. L'accueil tendu des gardiens armes aux poings, celui distant du directeur, la découverte de patients enchaînés qui se promènent, puis celle des bâtiments austères et imposants, tout sur l'île semble hostile. L'un des bâtiments est réservé aux femmes, un autre aux hommes, un troisième, juché sur une colline, le bâtiment C (un ancien fort de la guerre de sécession) auquel on ne peut avoir accès qu'avec une autorisation spéciale, aux malades particulièrement dangereux, et au loin un phare ! Le tout baigné d'une lumière grise, brune, verdâtre.
Le marshal et son coéquipier vont rencontrer les dirigeants de l'établissement dont un mystérieux docteur allemand (Max Von Sidow), les soignants dont l'énigmatique psychiatre chef (Ben Kingsley calme et glaçant), les gardiens mais aussi certains patients suffisamment lucides pour être interrogés. Et cette affaire étrange de disparition inexplicable va faire ressurgir chez Teddy les souvenirs les plus traumatisants de son passé. Ancien GI (nous sommes en 54), il a participé à la libération du camp de Dachau en 1945. Les barbelés électrifiés tout autour de l'hôpital lui évoquent ceux des camps, la présence du docteur allemand le mène à la piste d'expérimentations médicales sur des êtres humains comme les pratiquaient les nazis. Des images insoutenables vont revenir lui marteler la tête de migraines insupportables.
Le souvenir de sa femme tant aimée, morte dans un incendie, qui l'obsède et dévore ses nuits de cauchemars va encore ajouter au tumulte qui vrille son crâne et à celui qui s'abat au dehors sous forme d'incessantes trombes d'eau. Car la tempête se joue autant dans les esprits qu'au travers des éléments déchaînés.
Je n'en dirai pas davantage car le Maître Scorsese nous embarque, nous manoeuvre et nous remue jusqu'à plus soif, nous inondant d'un flot incessant d'informations, d'événements et de rebondissements jusqu'à la dernière seconde de la dernière réplique.
Alors laissez-vous gagner, emporter aussi. C'est tout le mal que je vous souhaite, car ce film est un torrent qui à la fois dévaste et comble l'appétit cinéphile. C'est de la maestria à l'état pur. On en rêve, Scorsese le fait. Ce film est une merveille incontestable et si je ne devais en retenir qu'une scène, je parlerai de celle incomparable où la caméra magistrale tourne autour d'un couple enlacé et en larmes peu à peu recouverts d'une pluie de cendres jusqu'à ce que la femme en feu disparaisse, se consume, laissant l'homme à jamais inconsolable. Une scène d'amour comme on n'en voit peu. INOUBLIABLE.
Cet homme, cet acteur, ce prodige c'est Leonardo di Caprio qui souffre, s'enfièvre et s'affaiblit comme personne et comme jamais dans ce film, dans cette interprétation exemplaire qu'il porte haut, si haut, qu'on souffre, s'enfièvre et s'affaiblit avec et pour lui, jusqu'à la réplique finale. Un acteur prodigieux, remarquable dans un film exceptionnel.



Vous vous souvenez de "Taken" !
Hein ? Vous vous souvenez pas de "Taken" ?
Bon allez voir là. ça y est, ça vous revient maintenant ?
Tout ça pour vous dire que c'est le même réalisateur et qu'à l'époque j'avais même dit que je ne voulais plus en entendre parler. Mais j'ai le droit de changer d'avis, je suis chez moi après tout. Et puis vous avez vu les beaux yeux des deux garçons au dessus ? Vous résistez vous ? Pas moi. Bon en gros, c'est l'histoire de Jimmy Reese qui est tout propre sur lui au début et qui a l'air du premier de la classe. Il est le bras droit de l'Ambassadeur Américain à Paris, autant dire qu'il lui sert à tout et aussi de tête pensante et même à jouer aux échecs. Mais James a deux casquettes et parfois il reçoit de mystérieux appels téléphoniques et il exécute de bizarres missions ordonnées par un mystérieux monsieur dans le téléphone.
Pour sa première mission il doit changer une plaque minéralogique sur une voiture dans un parking en faisant bien comme ça et comme ça pour que personne le voit. Il n'a même pas un tourne-vis électrique que même moi qui suis pas une flèche en bricolage j'en ai un. Le soir, il rentre chez lui et y'a une belle fille qui le rejoint et qui met une robe en peau de rideau (comme Scarlett O'Hara), il fait "waouh",
et... rideau,
ils vont au lit parce que la robe ça l'a trop énervé, il veut l'enlever.
Ensuite la voix dans le téléphone lui ordonne de mettre un micro dans le bureau d'un Ministre qui s'est fait la tête de Derrick en plus moche. Avec du chewing-gum et une agrafeuse, il accomplit sa mission. Mais il en a marre des missions de tafioles, lui ce qu'il veut c'est de la vraie mission top secrète à la Rambo. La voix mystère dit qu'il n'est pas encore prêt mais qu'en attendant de voir il faut qu'il aille chercher un partner à l'aéroport. C'est le partner qui a une mission mais il devra lui servir de chauffeur et aussi l'aider à porter un vase avec trois kilos d'héroïne dedans. Il dit "banco" parce que quand la voix lui cause, il bronche pas d'une oreille. Il dit "oui monsieur" et il fait. Basta cosi.
La première apparition de John Travolta c'est le partner; Wax il s'appelle, fait très très peur. Crâne rasé, chaînes de rappeurs au cou, boucle d'une oreille et look de zonard, il dit plein de gros mots à un pauvre gars de l'aéroport qui veut pas laisser entrer ses canettes de boisson énergisante en France. Mais ça s'arrange grâce à Jim qui met un autocollant "diplomatic" sur les canettes.
Le Wax c'est un warrior. Wax on - Wax off, c'est son cri de guerre. Il vient foutre un sacré boxon à Paris. 24 morts/seconde, c'est sa moyenne. C'est un arsenal à lui tout seul. Il tire dans tout ce qui remue. Jim se demande si c'est une vraie mission. Mais la voix lui dit "oui, c'est une vraie mission"... "Mais euh... qu'il répond, je fais rien qu'à porter un vase avec 3 kgs d'héroïne dedans à travers Paris pendant que lui tire sur tout ce qui remue".
- "Ta gueule, c'est une vraie mission que je te dis. C'est qui la voix ???"
A un moment ils rencontrent une bande de chinois malintentionnés, mais Wax se met en mode "on" et les dégomme tous. ça tombe bien vu que bien qu'ils soient au moins 6 ou 7, ils attendent leur tour. Ensuite ils vont dans la banlieue pas rose-morose. Mais avant ça, John/Wax a faim et il nous refait le coup du Royal Cheese, MDR. Et là, Jim, qui commence à avoir le sens de l'humour arme fatale dit à des mastards bien craignos : "on aimerait bien lui et moi se téléporter à l'intérieur de l'immeuble". C'est du langage banlieue ça. Ils entrent dans l'immeuble et foutent tout par terre à coup de sulfateuse et d'explosifs.
Ensuite ils se retrouvent à genoux dans une cave avec un moutard qui les menace. Jim se dit que devant un gamin le Wax va pas baisser les bras. C'est tout le contraire et il dit : "devant un somalien de 10 ans très énervé qui tient une kalachnikov, tu fais ce qu'il dit". Et puis, après une course poursuite sur l'autoroute (mais depuis que James Gray a course poursuiter la nuit sous la pluie et dans le brouillard, les courses poursuites seront jamais plus ce qu'elles étaient) tout le monde se rend au sommet pour l'aide à l'Afrique où il y aura du beau linge...
La bombe va t'elle exploser ou pas ? Je vous le laisse découvrir.
C'est donc du gros cinéma bourrin pyrotechnique qui fait tchacatchac tchicboum, un peu décérébré, un peu raciste (les méchants sont les chintoks, les pakistanais, les somaliens, les bronzés... les gentils sont les américains qui nous ont sauvés en 18 et en 45 que sinon on serait teutons)
MAIS...
le duo vedette Jonh Travolta et Johnathan Rhys-Meyers sont deux très très bons acteurs qui pour une fois dans ce genre de couple semblent vraiment complices (l'un n'essayant pas de tirer la couverture à lui... malgré la consternante première scène travoltienne... il se calme ensuite) et s'amuser comme des ptits fous. Donc, je me suis amusé avec eux (façon de causer) en décidant de ne pas prendre tout ça au sérieux. ça démarre pied au plancher, ça fonce dans le mur une heure et demi plus tard et on ne voit pas le temps passer.
Evidemment, le soir du même jour j'ai vu "Shutter Island" ***** et là, je dis encore, encore encore...

En page 130 du
,
13ème du nom, vous trouverez un article intitulé :
LA PASSION AU SERVICE DES INTERNAUTES
qui met en vedette un blog qui a particulièrement attiré l'attention du journal et qui est un de mes blogs cinéma favoris depuis 6 ans (comme le temps passe...).

Ce titre convient parfaitement à sa propriétaire qui a mis en exergue cette phrase de Saint Augustin "Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion". Si votre curiosité ne vous a jamais conduit jusque chez Sandra, profitez-en enfin.
Ce blog parle de cinéma à 83 %, les festivals de Cannes et Deauville en particulier et tous les autres aussi, car Sandra possède des chaussures/tongs fleuri(e)s adaptés au sport de haut niveau qu'est le "festivalage". Mais elle a également choisi de ne parler que des films qu'elle aime, et elle en aime beaucoup même "Je l'aimais" et "Deux jours à tuer" c'est dire...
Les 17% restant (j'ai calculé) sont consacrés au théâtre, à la littérature, à quelques concerts et à quelques endroits de rêve à travers le vaste monde, car Sandra n'est pas qu'une aventurière de la toile !
Je vous laisse découvrir par vous-mêmes l'autre blog dont parle Studio Ciné Live Buzzmygeek qui comme son nom l'indique, geek et vidéo...
LA VIDA LOCA de Christian Poveda***

HORS DE CONTRÔLE de Martin Campbell**

VALENTINE'S DAY de Garry Marshall*







Thomas Craven est un inspecteur de police de Boston fatigué (ça se voit à son imper mastic... dans ma famille chez moi on appelle ça "un Colombo"). Il a élevé seul sa fille Emma qui est partie faire ses études en Pensylvannie. Alors que la chérie de 25 ans revient passer quelques jours chez son papounet d'amour, elle se fait assassiner devant lui sans qu'il puisse rien faire. Persuadé que la fusillade lui était destinée, il mène l'enquête qui le conduit sur de fausses pistes mais rapidement lui fait découvrir les secrets de sa fille, de son travail et de ses implications politiques.
On comprend avant Thomas que le boulot d'Emma, ingénieur dans une gigantesque entreprise qui chipote avec le nucléaire, est au centre de l'histoire. Les intérêts qui mettent en cause les marchands qui arment les pays en guerre, les terroristes, la cuisine et les manoeuvres politiques, l'intervention de l'Etat à tous les niveaux, le secret défense, la CIA qui manoeuvre, tout ça... on s'en fiche un peu. On peut bien sûr, si on est de mauvaise humeur faire les gros yeux au côté justicier MAIS hors la loi/de contrôle de Thomas qui venge sa fille en faisant des cartons sur tout ce qui gigote... mais bon, moi j'ai décidé que j'allais voir Mel Gibson au cinéma et que de toute façon j'ai parfois envie de déboulonner tout ce qui remue pour moins que ça !!!
Et il est vrai que du Mel, si t'en veux pas, t'en re-auras quand même ! En effet, mis à part Danny Huston dans son sempiternel et fatigant rôle de méchant patron vraiment pas subtil, quelques conversations énigmatiques avec Ray Winstone qui joue un agent nettoyeur de la CIA, et quelques jolies scènes où sa fille lui revient en fantôme, Mel est seul, bien seul. Et le solitaire misanthrope hermite las et dégoûté de la vie, il fait ça très très bien. Et encore mieux je dirai après quelques années d'absence sur les écrans qui lui ont harmonieusement buriné le visage (pourquoi ça va si bien aux garçons et que ça fait si moche chez une fille ????), il est ici particulièrement malheureux, sombre et accablé ce qui est parfaitement compréhensible. Mais surtout, il semble avoir gommé tous ses tics et une sobriété vraiment bienvenue le rend encore plus touchant. D'autant que le réalisateur évite de lui mettre en bouche des répliques où l'humour à deux balles auraient démontré le cynisme du bonhomme. Quand on vient de perdre son enfant (et Mel s'y connaît... peu de films je crois où il ne soit veuf ou n'ait perdu un enfant) on n'a plus trop envie de faire dans la blagounette grasse, et Mel est donc exemplaire, comme absent mais déterminé, uniquement habité par sa vengeance (roooo, c'est pas bien, faut pas le faire !), il est le mec qui n'a plus rien à perdre et se fout de tout, avec son oeil bleu acier mais constamment très humide.
Bon, de toute façon, moi, voir un papounet et sa fifille marcher bras dessus bras dessous au ralenti, ça me fait fondre !
L’équipe de Cinetrafic (Julien et Guillaume plus précisément) m'a proposé de participer au programme "DVDtrafic" de promotion du DVD sur les blogs en partenariat avec une vingtaine de distributeurs DVDs.

Le principe est simple :
Dans la mesure où je peux choisir les films et dire ce que j'en pense (dans la limite du raisonnable... je ne réclamerai de toute façon pas les films à venir de Gérard Butler car je crois hélas que ce garçon a une carrière devant lui :-)), j'ai accepté. Il est évident que je ne parlerai que de films que j'avais envie de voir mais que j'ai ratés pour une raison ou une autre, que j'aurais sans doute achetés en DVD, ou de films qui m'ont tellement plu que je souhaiterai vous inciter à les voir en DVD.
J'ai donc reçu avant hier mon premier DVD que j'ai regardé hier. A suivre donc très vite, mon avis sur :



Le jour de la Saint Valentin, les Etats-Unis et plus particulièrement Los Angelès sont en ébullition. Les couples se font avec plus ou moins de mal, d'autres se défont sans difficultés. Il y a les pros, les antis mais TOUT LE MONDE est concerné et TOUT LE MONDE le fête ou veut le fêter ou le fêtera ou l'a fêté seul(e), avec l'élu(e) ou en bandes, ce qui permet de bien réviser quelques conjugaisons au singulier ou au pluriel !!!
Ah bon ?
Au secours !!!
Garry Marshall doit se faire vieux car sa meringue rose fluo dégoûlinante de sirop d'érable enrobée de sucre glace est un gros beignet frit indigeste mais si vous voulez voir de la star se compromettre, allez-y, piochez, il y en a sûrement une qui vous plaît : Julia Roberts, Jessica Alba, Anne Hathaway, Jessica Biel, Jennifer Garner, Bradley Cooper fait chaud tout à coup vous trouvez-pas ? Jamie Foxx, Gérard Butler ah non c'est Patrick Dempsey je les confonds toujours, Ashton Kutcher, Jamie Foxx, Eric Dane, Topher Grace, Kathy Bates, Shirley MacLaine, Queen Latifah, Taylor-Twiligth Lautner et Swift... Il y a donc de tout un peu et un peu de tout, de la star has been, de la star en pleine ascension, de la star inconnue oui donc ça c'est pas de la vraie star. De 7 à 77 ans. C'est un moutard de la catégorie "têtàclaques" qui fait office de têtaclaques petit dernier et Shirley MacLaine d'ancêtre. Mais tout le monde a un coeur diabétique gros comme ça qui ruisselle de saccharose.
On apprend plein de choses en ce jour le plus heureux de l'année (c'est dit) :
En tout cas, le message est clair, oui messieurs dames, il y a un message qui est : épousez, mais épousez plutôt quelqu'un que vous connaissez bien, par exemple votre meilleur(e) ami(e), mais épousez !
En ce qui me concerne, je n'ai quand même pas laissé mes yeux dans ma poche entre deux soupirs de consternation. Julia Roberts est habillée comme un sac et regrette son shopping sur Rodéo Drive (MDR), Jamie Foxx a une cambrure de ouf, mais surtout mon regard n'a eu d'yeux que pour Bradley Cooper qui est d'ailleurs responsable de la SEULE scène surprenante et véritablement "jouée" de ce film truffé de vacherin, prévisible et risible à part cette scène...
En tout cas merci à ce garçon qui m'a encore donné des vapeurs. Non mais vous avez vu ce nez !!! Et ce sourire, et ce regard...


En quelques heures Gilbert, modeste mais très méticuleux employé de banque se voit contraint et forcé par la police à remplacer son frère jumeau, "mac" de Marseille qui leur servait d'indic' mais qui a disparu. Dupé par les flics qui ne lui laissent pas le choix, Gilbert devient donc "Le mac", entouré de très jolies filles, de seconds couteaux sans cerveau et d'un "patron" pas commode !
Hier, un besoin pressant, urgent, quasi physique de plonger dans le grand bleu m'a été refusé par deux intégristes vêtues de bleu UGC qu'elles agonisent dans les pires souffrances sous mon regard indifférent qui m'ont interdit l'accès de la salle parce que le film "Océan" était soi-disant commencé. Aujourd'hui, j'étais à l'heure et j'avais décidé que PERSONNE pas même une extrémiste ugcienne qu'elle crâme en enfer ne m'empêcherait de m'en payer une tranche...
Alors que dire ? Ce film est comme son titre, comme son affiche, comme la permanente de José Garcia : pas terrible et, tant pis pour moi, pas drôle. En fait il doit beaucoup, il doit tout, bref, le peu qu'il doive, il le doit à José Garcia car entre deux pitreries, je me suis ennuyée 100 sous de l'heure. Sauf quand Sylvain Wiltord (oui oui, lui-même) a eu cette réplique Chuck Norrissienne :
"ce n'est pas moi qui comprends le ballon marseillais, c'est le ballon marseillais qui me comprend"...
(j'espère ne pas trahir une pensée footballistique !)

Evidemment ça n'a fait exploser de rire que moi dans la salle, mais que les dieux du stade en soient remerciés !
Sinon vous pourrez éventuellement vous tenir les côtes lorsque José/le Mac profère, : "ma bite ressemble a un sachet de thé" et autres finesses imagées, admirer de sublimes et très très minces poupées en plastique, savourer les numéros parfaitement huilés de José et Gilbert (de plus en plus Al Pacinien), attendre la fin pour la grande réconciliation, le grand n'importe quoi avec cadavres ou vous contenter de la bande-annonce qui résume admirablement le vide.