Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 225

  • LOVE AND BRUISES de Lou Ye *

    JOURNEES DES AUTEURS - MOSTRA VENISE 2011

     

    Hua est venue de Pékin à Paris pour suivre un homme et poursuivre ses études. Cet homme la quitte brutalement et Hua se retrouve seule et perdue dans la capitale. Le jour même de la rupture et alors qu'elle traîne comme une âme en peine dans les rues, elle "tombe" sur Mathieu un ouvrier qui lui propose un rendez-vous et rapidement plus si affinités. Malgré la différence de milieu et surtout de culture Mathieu et Hua vont (paraît-il !!!) s'aimer et nous pauvres spectateurs allons assister assez accâblés à leurs frénétiques ébats jusqu'à épuisement.

    love and bruises de lou ye; tahar rahim,corine yam,jalil lespert,cinéma,mostra del cinema,venise 2011

    C'est dans la très belle Sala Darsena de la Mostra que j'ai pu voir ce film et comme vous vous en doutez je m'y suis précipitée car au casting se trouvait Tahar Rahim. D'autant que la séance avait lieu (comme la plupart dans cette salle annexe du Grand Palais) en présence de l'équipe du film. Jouer les midinettes paparazettes : J'AIME !

    Hélas, même si Tahar y est assez extraordinaire, je peux dire aussi que ce film est une épreuve tant le personnage féminin principal m'est apparu obscur et antipathique. Comment aimer un personnage auquel je n'ai absolument rien compris ? Comment comprendre cette femme qui se jette continuellement aux cous des hommes, s'humilie, les supplie ? Comment surtout admettre qu'après s'être fait violer elle accepte de suivre cet homme et d'entamer une relation amoureuse à laquelle personnellement je n'ai jamais cru ? Comment comprendre qu'elle soit quittée de façon assez pathétique en pleine rue par un homme dès les premières images du film pour s'apercevoir qu'elle vivait finalement avec un autre, qu'un autre encore (ou plusieurs... là, j'ai un peu lâché l'affaire) l'attendai(en)t à Pékin mais qu'elle s'en vienne retrouver Tahar/Mathieu dans sa famille d'arriérés au fin fond du Pas-de-Calais pour lui faire comprendre que c'est sans doute fini entre eux ? Enfin, même si les hommes viennent de Mars et les filles de Vénus, comment réussir à comprendre que TOUS les hommes qui croisent la route de cette fille perdue cheveux gras, triste à mourir, qui parle peu, en deviennent instantanément fou ?

    Le débat qui suivait ne m'a pas éclairée sur les intentions et sur le comportement étrange de cette fille pas intéressante pour deux sous. Quant à Tahar, il a fait comme si...

    LOVE AND BRUISES de Lou Ye; tahar rahim, corine yam, jalil lespert, cinéma, mostra del cinema, venise 2011LOVE AND BRUISES de Lou Ye; tahar rahim, corine yam, jalil lespert, cinéma, mostra del cinema, venise 2011LOVE AND BRUISES de Lou Ye; tahar rahim, corine yam, jalil lespert, cinéma, mostra del cinema, venise 2011LOVE AND BRUISES de Lou Ye; tahar rahim, corine yam, jalil lespert, cinéma, mostra del cinema, venise 2011

  • TU SERAS MON FILS de Gilles Laurent ***

    Tu seras mon fils

    Synopsis officiel : Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre …

    ........

    En quatrième vitesse, je vous dis simplement : allez voir ce film formidable où un père et un fils s'affrontent sur le terrain des sentiments, de la confiance, de la transmission avec tant de conviction que chacun de leurs saisissants tête à tête en est angoissant.

    Opposer le massif Niels Arestrup (IMMENSE !) au gringalet Lorant Deutsch (qui se sort très bien d'un rôle complètement casse gueule de freluquet qui veut maladroitement faire ses preuves) est une merveilleuse idée. Le père écrase littéralement son fils. Ce qu'il lui fait subir, ce qu'il ose lui dire en font un monstre phénoménal !

    Mais c'est Niels Arestrup et du coup tout devient fascinant.

    Et puis, vous le savez, le vin rouge est le seul brevage (alcoolisé) que j'apprécie et ce cru là est très goûtu...

  • LES BIEN AIMES de Christophe Honoré **

    Les Bien-aimés

    LES BIEN AIMES de Christophe Honoré, catherine deneuve, chiara mastroiani, ludivine sagnier, louis garrel, michel delpech, cinéma

    Les amours compliquées de Madeleine puis de sa fille Vera, des années 60 à nos jours, de Paris à Prague et jusqu'à Montréal en douleur et en chansons. C'est tout à fait par hasard que Madeleine s'est prostituée. Grâce à cela elle a pu assouvir son rêve de luxe et porter des chaussures que son salaire de vendeuse ne lui permettait pas d'acheter. Mais avec son coeur d'artichaut, elle est vite tombée amoureuse d'un client, un docteur étranger très beau mais très volage. Enceinte, Madeleine le suit dans son pays mais le quitte lorsque les chars russes envahissent Prague. Elle ne cessera jamais d'aimer Jaromil qui réapparaîtra parfois au fil des années, mais elle épousera François, plus rassurant, plus solide. A son tour, Vera connaîtra des amours tumultueuses. Elle ne verra jamais qu'un ami en Clément qui est fou d'elle et s'épuisera d'amour pour Henderson homosexuel et atteint du sida...

    Ah non les histoires d'amour ne sont pas simples chez Christophe Honoré et parfois elles font pire que finir mal, elles ne commencent jamais.

    Un réalisateur dont j'attends beaucoup parce qu'il a réussi à me bouleverser plusieurs fois qui me déçoit, et me voilà un peu triste. Mais je dois bien le reconnaître, la légéreté d'être de Madeleine lorsqu'elle est jeune ne passe pas l'écran. Ludivine Sagnier (dont je ne félicite pas le perruquier) lui prête son minois enfantin certes, mais son petit air pincé, son sourcil continuellement levé, ses sautillements en font davantage une gamine capricieuse qu'une grande amoureuse éprise de liberté et de l'amour. Par contre, dès qu'elle se met à souffrir, elle devient immédiatement beaucoup plus crédible. Le charme de son Jaromil n'agit pas non plus sur la spectatrice avide de beaux garçons. J'ai eu autant de mal à adhérer aux amours contrariées de Vera, incarnée avec beaucoup de fougue et d'abandon par Chiara Mastroianni belle et d'une minceur proche de l'anorexie...

    Pourtant il y a de ci de là de beaux passages pleins de fièvre et c'est dans les moments où ses personnages souffrent que Christophe Honoré retrouvent la grâce qui m'avait fait chavirer dans ses "Chansons d'amour". Les chansons d'ailleurs sont tellement copiées/collées sur celles de ce film qu'il n'y a plus aucune surprise et le charme opère donc beaucoup moins.

    Louis Garrel et Paul Schneider sont FORMIDABLES. Je sais c'est un peu court comme argument, mais franchement ils le sont !

    Et puis, il y a la dernière demi-heure, vraiment très émouvante et surtout Catherine Deneuve souverraine, impériale qui emporte toutes les scènes (trop rares forcément) où elle apparaît. Tout me plaît chez cette actrice merveilleuse, mais par dessus tout c'est sa voix qui m'enchante.

    ..........................

    J'espère avoir le temps de vous parler du film que j'ai vu aujourd'hui et dont je suis encore bouleversée. Un **** évidemment !

  • COW BOYS ET ENVAHISSEURS de Jon Favreau **

     cow boys et envahisseurs de jon favreau,daniel craig,harrison ford,sam rockwell,cinémacow boys et envahisseurs de jon favreau,daniel craig,harrison ford,sam rockwell,cinéma

    cow boys et envahisseurs de jon favreau,daniel craig,harrison ford,sam rockwell,cinéma

    Un poor lonesome cow boy se réveille en sursaut et en plein désert. Il est tout sale, sanguinolent et porte un étrange bracelet au poignet. Il ne se souvient de rien, ni qui il est, ni ce qui lui est arrivé. Après avoir déssoudé trois mal intentionnés il se rend à Absolution petite ville croquignolette comme seul le grand Ouest savait en faire. Absolution donc, son shérif, son pasteur, son saloon et le colonel Dolarhyde qui fait marcher tout le monde à la baguette vu que c'est lui qui a le pognon et le troupeau de bestioles mené par des gugus sans cerveau. En ville l'étranger découvre qu'il est Jake Lonergan et que sa tête est mise à prix. Peu à peu des bribes de son passé lui reviennent et alors qu'il est dans la diligence qui doit le mener à Santa Fe se faire juger, d'étranges objets volants lumineux envahissent le ciel et des habitants se font enlever. Le shérif faisant partie des kidnappés, c'est le Colonel Dolarhyde qui lève une mini troupe chargée d'en découdre avec les aliens !

    J'ai peu de temps pour vous parler de ce film, je n'irai donc pas par quatre chemins, la partie western est formidable, la partie alien complètement ratée, moche et débilette. Ce qui fait une bonne moitié aboutie quand même car le réalisateur réussit très honnêtement un bon western à l'ancienne avec absolument tous les ingrédients qui le ferait presque dater des années glorieuses du genre. Seule différence et trouvaille plutôt réjouissante, les indiens s'unissent aux cow-boys pour lutter contre les envahisseurs.

    Hélas dès que le repaire des vilains baveurs a été découvert, s'ensuit une bagarre contre les monstres chercheurs d'or gluants, belliqueux et anthropophages qui n'en finit plus de ne pas finir. Et on bâille copieusement.

    Par ailleurs, il est grand temps qu'Harrison Ford raccroche les éperons, le fouet et tout le tintouin à moins qu'il se décide enfin à ne plus grimacer continuellement ce qui est devenu sa seule et unique expression. Mais il semblerait, et la scène où il apparaît après s'être fait attendre comme si le film dépendait de ce moment le confirme, que ce garçon ait chopé un melon considérable, genre "c'est qui qu'a inventé le cinématographe ???"

    Dois-je évoquer le rôle aussi inutile qu'irritant d'Olivia Wilde qui n'est là que pour ses très jolis yeux et pour une scène d'une bêtise à pleurer où elle apparaît nue juste pour le "plaisir" de se montrer nue ? Pathétique !

    Heureusement, il y a Daniel Craig qui fait son James Bond sous stetson et qui grâce à son humour et ses attitudes décalées fait bien passer la pilule. Il est toujours dans le second degré qui convient parfaitement au film, mais hélas semble être le seul à ne pas se prendre au sérieux. Et en plus, il a la bonne idée de prendre une douche...

  • 5 PLACES DE CINEMA A GAGNER

    grâce à LE PACTE pour

    7150a6126d.jpg

    le film de Nanni Moretti qui sortira le 7 septembre prochain.

     

    Pour remporter UNE place pour ce film, il suffit de trouver la réponse à une des questions ET à qui appartiennent les mirettes.

    Règles du jeu :

    - UNE participation par personne à la fois (réponses à deux énigmes),

    - attendre mon accord pour participer à nouveau.

    Les gagnants sont : spleen, Ed, Jordane, mel et Christine.

    LE point commun est : partenaires féminines de Michel Piccoli.

    GAME OVER. MERCI.

    1

    DANIELLE DARRIEUX

    De quelle couleur est la fumée qui annonce qu'un Pape est appelé à régner ? - Blanche - trouvé par spleen.

    jeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinémajeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinéma

    2

    MILENE DEMONGEOT

    Qui accepte le soutien de la psychanalyse ? Les cardinaux - Trouvé par Jordane.

    jeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinémajeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinéma

    3

    BRIGITTE BARDOT

    Qui joue le rôle du psychanalyste ? - Nanni Moretti trouvé par Christine

    jeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinémajeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinéma

    4

    LEA MASSARI

    De quoi le psychanalyste peut-il parler avec beaucoup de discrétion ? - De sa mère - trouvé par Ed

    jeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinéma jeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinéma

    5

    CHARLOTTE RAMPLING  

    Quelle est la première question que le psy pose au Pape ? avez-vous des problèmes avec votre foi ? trouvé par mel

    jeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinémajeu cinéma,habemus papam,nanni morette,michel piccoli,cinéma

  • IMPARDONNABLES de André Téchiné **

    impardonnables de andré téchiné,andré dussollier,carole bouquet,cinéma,veniseimpardonnables de andré téchiné,andré dussollier,carole bouquet,cinéma,veniseimpardonnables de andré téchiné,andré dussollier,carole bouquet,cinéma,venise

    Francis écrivain à best-sellers surmédiatisé n'en peut plus des flashs et des conférences. Il s'échappe à Venise pour une période indéterminée, le calme et la solitude étant pour lui les meilleurs atouts pour se remettre à son travail d'écriture. Mais la rencontre avec Judith, agent immobilier qui lui propose une maison à louer sur une île entre vignes et lagune va transformer cette période créative en une longue parenthèse amoureuse. Francis ne peut écrire lorsqu'il est amoureux. Il va donc se contenter de vivre son histoire qui sera néanmoins bouleversée par l'arrivée pour les vacances d'été de sa fille Alice actrice border line, ex toxico et sa petite fille. Puis Alice disparaît et Francis s'inquiète. Une détective privée alcoolique jadis maîtresse de Judith va chercher Alice...

    J'arrête là car ce n'est que le début de toutes les aventures et mésaventures qui ne vont cesser de se multiplier tout au long de ce film interminable. Et c'est ce qui ne va pas du tout. Quand on a deux Stradivarius tels qu'André Dussollier et Carole Bouquet, on ne s'amuse pas à faire jouer de la guimbarde à des seconds rôles très approximativement interprétés et à développer une foultitude d'intrigues... même s'ils sont conformes au roman (que je n'ai pas lu) dont le film est tiré. En effet, les personnages secondaires manquent à ce point d'envergure et de personnalité (un seul et unique trait de caractère, c'est un peu court) qu'on se désintéresse totalement de ce qui leur arrive. Qu'a t'on à faire de cet aristocrate décadent (et de toute sa famille dans la foulée) qui ressemble plus à un sale gosse qu'à un personnage vénéneux ? Est-ce après son passage en prison que le fils de l'amie détective se met à "casser du pédé" ou y est-il allé pour ça ? Quel est son secret ? Pourquoi en veut-il à sa mère ? D'être homosexuelle ? Pourquoi la petite fille balade t'elle sans cesse un instrument de musique dont on ne l'entrendra jamais jouer ? Et pourquoi tous les personnages se mettent-ils chacun leur tour à passer leurs nerfs sur Judith en l'accablant de tous les maux dont ils souffrent alors qu'elle est à peu près la seule de l'histoire à être honnête ? On n'en sait rien, on ne comprend pas tout et le pire de tout, on s'en fiche éperdument.

    L'idéal aurait été de se concentrer exclusivement sur la relation de Francis et Judith. Sur les mystères de l'une rendus finalement fondés par la méfiance de l'autre. Et cela aurait fait un grand film ardent devenu unique grâce à la majesté de ses interprètes. En effet, on sent André Dussollier et Carole Bouquet particulièrement impliqués, consumés par les tourments de la passion mais toujours dignes. Ils sont tous les deux magnifiques en amoureux lumineux et plus tard en couple déçu. Ils incarnent avec infiniment d'élégance et de classe l'égoïsme de l'un, la liberté de l'autre.

    Quelques jolies phrases de ci de là raniment parfois l'intérêt, lorsque Francis lance qu' "il faudrait une loi anti-fécondité ; ce serait le seul remède à la culpabilité", et une autre qui affirme que Venise est la ville où l'on oublie tout le mal de la terre même s'il y a du boulot...

    Car oui, le troisième personnage sublime qui est une énigme à elle seule, c'est la ville mythique, magique où l'action se situe. Rares sont les films qui se déroulent exclusivement à Venise et ici c'est donc un plaisir de tous les instants. Que ce soit sur l'île San'Erasmo où se trouve la maison ou dans Venise même, on ne quitte pas la Sérénissime un seul instant. Et André Téchiné a l'idée grandiose de nous égarer dans la Venise que j'aime, que je connais sur le bout des tongs, loin des gondoles et des touristes allemands en shorts.

  • COMMENT TUER SON BOSS ? de Seth Gordon *

    comment tuer son boss ? de seth gordon,colin farrell,jason bateman,jennifer aniston,donald sutherland,kevin spacey,cinema

    comment tuer son boss ? de seth gordon,colin farrell,jason bateman,jennifer aniston,donald sutherland,kevin spacey,cinemacomment tuer son boss ? de seth gordon,colin farrell,jason bateman,jennifer aniston,donald sutherland,kevin spacey,cinema

    Nick, Kurt et Dale sont amis et ont au moins deux points communs : un boulot qui leur plaît mais surtout un patron qui leur pourrit la vie. Chacun ayant ses bonnes raisons de ne pas démissionner les 3 gugus se mettent en tête d'éliminer les gêneurs et prennent pour cela conseils auprès d'un ex taulard. Tout ne va évidemment pas se passer exactement comme prévu.

    J'avais une grosse envie de rire et j'avais le choix entre ce machin et "Mes meilleures amies". Comme les femmes sont des êtres de lumière que je n'ai pas envie de voir ivres mortes se réveillant au petit jour avec une haleine de poney, le bruhing en berne et le nez dans leur vomi, alors que je n'ai aucun problème à dire et vérifier que les hommes n'ont pas de cerveau ou parfois une amorce située dans leur caleçon, j'ai opté pour ce machin et je ne regrette rien, rien de rien. J'ai ri, mais j'ai ri, que d'ailleurs en y repensant j'en ris encore !

    Evidemment les deux gugus qui entourent Jason Bateman (un beau mec drôle : le rêve !) sont moches et souvent pénibles, la voix insupportable de l'un et la fadeur de l'autre donnant parfois envie de les "nexter" sans pitié. Mais franchement voir ces trois nigauds faire des planques, entrer par effraction chez leurs futures victimes, s'acoquiner avec un black d'un quartier chaud réserve son lot de franches poilades tant il est vrai que le scénario complètement débile place définitivement cette plaisanterie au rayon invraisemblable.

    Mais surtout, il y a ici les affreux, méchants et irrécupérables et les trois acteurs qui s'y collent s'en donnent à coeur joie en y allant à fond les manettes. Colin Farrell, moche, quasi chauve, bedonnant, cocaïné jusqu'au fond des yeux, arriviste, noceur et bas de plafond compose un beauf définitivement pourri et taré. Kevin Spacey avec son charme, son élégance et son cynisme habituels, se régale à humilier son employé veule et servile et manie avec maestria une mauvaise foi monstrueuse. Et la sage, proprette et parfaite Jennifer Aniston qui ressemble à une poupée en plastique colorisée ne recule devant rien pour être cette dentiste nymphomane qui harcèle son assistant. Ne sachant pas comment fonctionne le cerveau et l'entre jambes d'une nympho, je me suis quand même demandée pourquoi elle s'acharnait avec autant d'obstination sur un type aussi tarte, moche et dénué du moindre attrait. Peu importe, cette fille est drôle et a une langue... démesurée !  

  • CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER de Joe Johnston °

    captain america : first avenger de joe johnston,chris evans,cinéma

     captain america : first avenger de joe johnston,chris evans,cinéma

    Steve Rogers est une crevette de 45 kilos (bottes comprises) qui n'a qu'un rêve : intégrer l'armée. Sauf qu'avec son format poids mouche il est refoulé dans tous les stands de recrutement malgré ses tentatives de fraude finaude. Avec les meufs... pas mieux, rateau sur rateau. Heureusement, un scientifique qui a fui l'Allemagne nazie laisse traîner une oreille interessée et trouve en Steve le cobaye idéal pour un programme scientifique et expérimental qui ferait d'un sous-homme (question dimensions !) un musclor invincible et vaincrait ainsi à lui tout seul Hitler himself.

    Oh l'autre, genre !

    Sauf qu'Hitler c'est quasi un agneau à côté de Monsieur Smith (mdr c'est Hugo Weaving...) qui n'en veut pas qu'aux juifs, mais à la terre entière qu'il entend bien faire péter avec son armée de soldats génétiquement modifiés. Heil Hydra !

    Comment dire pour rester polie ? Je pourrais tenter d'exprimer que comme il y a des films interdits aux moins de 18 voire 16 ans, certains devraient afficher clairement sur un écriteau géant :

     INTERDIT AUX PLUS DE 8 ANS...

    mais ce serait méprisant vis-à-vis des moins de 8 ans. En fait, j'en profite pour faire une révélation, je suis pleine de bienveillance (mais tous sens en alerte évidemment) pour tout ce qui n'a pas encore fréquenté le collège et tiens en trés haute estime pour ne pas dire que je suis complètement gâteuse devant tout ce qui n'a pas encore approché une maternelle, en gros une école pour faire court ! Donc, même à vos moutards, je vous en prie, n'infligez pas ce machin.

    Bon j'en ai assez d'être polie. Ce film est une connerie sans nom. On se doute qu'avec son titre ronflant il sera un hymne à la gloire glorieuse et glorifiante du peuple américain. Soit, on peut s'y attendre, et on est servi. Même si pourtant à un moment un pire que nazi dit que les amerloques sont les champions du monde toutes catégories de l'arrogance. Bonjour l'autodérision !!!

    Ce pensum ennuyeux à périr met 50 heures à démarrer et en fait ne démarre jamais. La réplique finale et l'arrivée de... non, je ne vous dirai pas qui je vais encore m'énerver... prouvent qu'il ne s'agit que d'une amorce de commencement du début de tout ce que Captain America va faire sur grand écran avec 3D incorporated qui une fois encore prouve son inutilité. Même le méchant est triste et avant que le Captain se mette en branle, il passe d'abord par la case pom pom girl, fait le tour des states pour l'effort de guerre puis se fait construire un mini bouclier étoilé (heureusement que les méchants sont toujours aussi maladroits et tirent pile dans le bouclier). En outre, ce n'est jamais drôle et même le copain ATTENTION JE SPOILE d'enfance se fait descendre, ce qui ne se fait pas dans les comics ! Si ? ah bon. Et puis, il y a une militaire, agent de sa gracieuse majesté et bien que gaulée comme Betty Boop (question pulmonaire) elle forme avec le Capitaine Amérique le couple le plus dénué de sex-appeal de tout Hollywood ! Vous le connaissiez vous ce Chris Evans ??? Vous allez sans doute me dire dans quelles merveilleuses séries télévisuelles il a oeuvré, et je ne vous en remercierai jamais assez.