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  • UN HOMME PRESSÉ

    d'Hervé Mimran **(*)

    UN HOMME PRESSE d'Hervé Mimran, cinéma,

    Avec Fabrice Luchini, Leila Bekhti, Rebecca Marder, Igor Botesman

    Synopsis : Alain est un homme d’affaires respecté et un orateur brillant. Il court après le temps. Dans sa vie, il n'y a aucune place pour les loisirs ou la famille. Un jour, il est victime d'un accident cérébral qui le stoppe dans sa course et entraîne chez lui de profonds troubles de la parole et de la mémoire.

    Sa rééducation est prise en charge par Jeanne, une jeune orthophoniste. À force de travail et de patience, Jeanne et Alain vont apprendre à se connaître et chacun, à sa manière, va enfin tenter de se reconstruire et prendre le temps de vivre. 

    En principe j'ai beaucoup de mal avec les films qui traitent de la maladie ou du handicap sur le ton de la comédie. On ne peut pas rire de tout avec n'importe qui apparemment. Je sais ça ne se fait pas mais c'est ainsi. D'autant que l'AVC n'est pas à proprement parlé une maladie mais un accident comme son nom l'indique aux conséquences qui peuvent être catastrophiques voire très handicapantes. On peut dire que le personnage du film s'en sort plutôt pas mal.

    J'adore Fabrice Lucchini que je rêverais d'entendre sur scène me faire la lecture, s'il se déplaçait en région... Bref. Pour lui, je suis allée voir ce film et je dois reconnaître que jamais je ne l'avais vu aussi sobre. Même si les séquelles de l'AVC se porte sur son personnage pratiquement exclusivement au niveau de l'élocution et la confusion entre les mots, je l'ai trouvé très respectueux et à aucun moment grimaçant et ironique comme il peut l'être (ce qui ne m'a JAMAIS dérangée le concernant).

    Evidemment, on peut chipoter sur la rédemption prévisible et l'évolution d'un homme odieux ou indifférent à son entourage qui devient une meilleure personne. Mais je pense qu'effectivement la maladie ou les accidents de la vie peuvent faire changer en mieux. Pas forcément utile de faire pour cela un voyage vers Compostelle mais pourquoi pas ! On peut également chipoter sur l'abandon en cours de route de certains personnages notamment celui de l'infirmier interprété avec beaucoup de modestie par Igor Botesman mais vraiment très drôle, mais aussi celui du chauffeur grâce à qui Alain est sauvé. On peut chipoter encore sur l'inutilité des crises de boulimie de Leïla Bekhti, bien grassouillette ici et la scène irréaliste et sans intérêt de la fille qui doit passer un concours d'éloquence qu'elle quitte avant d'avoir prononcé un mot...

    Mais il reste Fabrice Luchini dont on connaît les talents d'orateur et improvisateur hors pair. Je suis fan sans condition... donc, les allergiques à l'acteur feront bien de passer leur chemin. Il paraît que l'histoire s'inspire de celle de Christian Streiff, ancien PDG de PSA Peugeot Citroën, victime d’un AVC en mai 2008. Peu importe. Fabrice Luchini déclame ses phrases parfois incompréhensibles avec une assurance touchante et parvient à rendre ces textes parfois en yaourt aussi fascinants que s'il déclamait des textes de Molière, de Beckett ou Shakespeare.

    Un GRAND acteur magnifique je trouve, qui offre avec douceur la possibilité à un personnage de se reconstruire sans en faire des tonnes. Une performance attendrissante pour Luchini qu'on connaît tellement démonstratif. Il n'en est que plus émouvant.

  • UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR

    de Claire Denis **

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    Avec Juliette Binoche, Xavier Beauvois, Philippe Katerine, Gérard Depardieu

    Synopsis : Isabelle, divorcée, un enfant, cherche un amour. Enfin un vrai amour.

    Isabelle s'ennuie copieusement au lit avec son amant Vincent. Y-a-t-il encore des garçons dans la salle qui s'imaginent que bourriner une fille pendant dix minutes a la moindre chance de la faire jouir ??? Mais Isabelle se montre indulgente et simule comme personne. Elle a tellement envie d'aimer et d'être aimée en retour qu'elle se persuade être folle amoureuse de ce mufle, prétentieux, ennuyeux comme un banquier (interprété avec courage par Xavier Beauvois). A force de le voir se comporter de façon odieuse avec un pauvre serveur de bar et s'entendre dire : "tu m'enchantes mais ma femme est merveilleuse je ne la quitterai jamais pour toi", Isabelle réagit. Ouf, j'ai eu peur. J'ai cru qu'elle allait coûte que coûte s'accrocher à ce type.

    Du coq à l'âne nous passons à un autre prétendant, plus jeune, plus beau mais tout aussi indisponible. Il sait que sa relation avec sa légitime est condamnée mais il préfère laisser pourrir la situation que prendre la décision de partir. Cet homme est acteur et a un gros problème, outre qu'il peut s'enfiler trois bières en cinq minutes chrono, il n'aime que les préliminaires. Dès que la première fois a eu lieu, il n'y a plus d'avant et l'après ne l'intéresse pas. Isabelle lui propose de considérer qu'il y a un avant la deuxième fois mais non, pour "l'acteur" (interprété sans grande conviction par Nicolas Duvauchelle) ce n'est pas pareil.

    Dès lors, on l'a compris, Isabelle  craint qu'elle ne rencontrera plus jamais l'amour, le grand, le vrai. Elle remet même le couvert avec l'homme avec qui elle a eu un enfant mais qui commet l'erreur de faire un geste malheureux (scène hilarante). Isabelle pleure beaucoup. Elle craint que sa vie sentimentale ne soit terminée. On la sent proche de la dépression mais chaque rencontre la relance dans l'aventure de la vie.

    On ne peut pas dire que la réalisatrice traite le thème de la vie sentimentale des femmes cinquantenaires (l'âge de Juliette) parce que Juliette en paraît 20 de moins, on a donc du mal à l'imaginer à cet âge délicat...  Et même si, excepté Nicolas Duvauchelle plus jeune qu'elle, les autres hommes ont plutôt plus que 50 ans (à vue d'œil), on a du mal à croire que cette femme jeune, belle, intelligente, artiste galère au point de ne rencontrer qu'une succession de mecs à problèmes et sans grand intérêt. C'est donc un catalogue peu reluisant de la gent masculine que nous sert Claire Denis et elle n'en sort pas grandie (la gent masculine). Suivront Sylvain (Paul Blain) le plus touchant des galants. Mais cette fois c'est le milieu social qui coince. Sylvain est plutôt bohême et a vécu un temps du RSA. Un ami d'Isabelle lui dira que ça ne se fait pas de mélanger les milieux et elle le croira !!! Puis viendra le tour d'Alex Descas et on se dit que là, l'élégance du garçon, sa délicatesse, tout ça... mais non, en une formule que je résumerais par "faut pas me faire chier sinon je me barre", il démontre qu'il ne vaut pas mieux que le premier. Isabelle donc couche et s'emballe à tour de bras et va de déconvenue en déconfiture. C'est couillon.

    Vous l'avez compris, je me suis copieusement ennuyée pendant ce film mais au moins je n'étais pas au lit avec Xavier Beauvois ! J'avais juste envie de dire à Isabelle/Juliette de partir dans le Lot, cheveux au vent, avec Mathieu, son voisin bienveillant, le seul à prendre de ses nouvelles et interprété avec génie par Philippe Katerine ! Evidemment, il est coiffé comme un dessous de bras, bien sûr son écharpe moche semble dater des années cinquante, et son "par-dessus" de la même époque. Mais j'ai l'impression qu'avec lui, elle rirait aux larmes au lieu de pleurer aux éclats et j'ai bien l'impression aussi que mine de rien, il serait capable de la faire jouir. Mais non, Isabelle est parisienne, artiste etc...

    Quittons ce catalogue peu reluisant des divers amoureux et parlons des dialogues. Je n'ai jamais lu Christine Angot et ce n'est pas ce film qui m'en a donné l'envie. J'ai cru comprendre qu'elle en était responsable et je les ai trouvés affligeants de bêtise et d'une prétention abyssale, inutilement tarabiscotés. Evidemment on peut sourire de tous ces gens qui se la racontent et parlent pour ne rien dire mais quand c'est ennuyeux à ce point, ça ne fait par rire ! Ou alors n'ai-je pas accès à l'humour Angot/Denis. Ce doit être ça.

    MAIS,

    je dois admettre que Juliette Binoche est formidable d'un bout à l'autre du film malgré l'incongruité et le manque de crédibilité de certaines situations et d'une grande simplicité alors que les dialogues prétentieux ne s'y prêtaient guère. Et puis Claire Denis nous réserve un final qui ne ressemble à aucun autre et oblige, dans le silence, à ce que tous les spectateurs ne bougent pas un orteil.

    A un quart d'heure de la fin surgit l'ogre immense du cinéma français et Gérard Depardieu est un "voyant" qui dit des choses troublantes à Isabelle sur son passé, son présent, son avenir et le beau soleil intérieur qu'il voit en elle derrière le sourire triste et les yeux embués. Tout ce qu'il dit semble être une bouillie indigeste (c'est toujours Mme Angot qui est aux dialogues j'imagine) mais il y a la façon. Il la regarde, il lui sourit, il lui redonne espoir, confiance même si c'est déconcertant pour elle d'entendre qu'elle va revoir un tel, en rencontrer un autre qui ne sera pas encore le "bon" pour finalement trouver la perle rare. Il ne faudra pas la rater.

    Grâce à ce quart d'heure magique, à la voix et au regard de Depardieu, au sourire de Juliette, j'ai eu l'impression de ne pas avoir complètement perdu mon temps.

    P.S. : quelqu'un aurait-il l'amorce d'une explication concernant la présence de Valeria Bruni Tedeschi ?

  • DEUX ACTRICES ET UN GOFRI

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    TEEN SPIRIT de Max Minghella *

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    Avec Elle Fanning, Zlatko Buric, Rebecca Hall

    Synopsis : Violet, une adolescente passionnée par le chant, rêve de quitter sa petite ville et de devenir pop star. Affublée d'un mentor improbable, elle participe aux auditions de TEEN SPIRIT, un télé crochet musical national, une expérience qui mettra à l'épreuve son intégrité, son talent et son ambition… 

    Elle Fanning m'a fait me déplacer. Sur ce point je n'ai pas été déçue. Je trouve que c'est une merveilleuse actrice du haut de ses 21 ans, et ce, depuis toute petite. Et ici elle démontre un nouveau talent, elle chante. Et vraiment bien. Pas de vibrations insupportables type r'n'b ni de voix étrangement rauque (la nouvelle mode). Non, une voix bien placée, capable de douceur mais aussi de puissance. Et lors d'une séquence, elle se révèle une véritable bête de scène.

    Le film hélas est plus convenu et manque de souffle. Le réalisateur a également choisi de faire de Violet une ado bougon et renfrognée alors qu'Elle Fanning démontre également à quel point elle est irrésistible quand elle rit aux éclats. Mais c'était plus simple sans doute d'en faire un personnage qui s'isole.

    La compétition est rude entre les jeunes dont il ne doit en rester qu'un au terme de ce télécrochet et les coups les plus bas sont permis. Ils ne manquent pas d'imagination et ça n'a pas grand intérêt.

    Face à Elle Fanning qui porte le film et mérite à elle seule le déplacement, un acteur étrange qui lui sert de manager autoproclamé. Il met mal à l'aise et on a du mal à imaginer qu'il a été un grand chanteur lyrique, Zlatko Buric fait peur et n'émeut pas. Quant à Rebecca Hall, elle est ridiculement caricaturale.

    ...................................
     
    YVES de Benoît Forgeard °

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    Avec William Lebghil, Doria Tillier, Philippe Katerine et la voix d'Antoine Gouy

    Synopsis : Jérem s'installe dans la maison de sa mémé pour y composer son premier disque. Il y fait la rencontre de So, mystérieuse enquêtrice pour le compte de la start-up Digital Cool. Elle le persuade de prendre à l'essai Yves, un réfrigérateur intelligent, censé lui simplifier la vie…

    Il va falloir me résoudre au fait de ne plus aller voir de film avec William Lebghil. Son nom sur l'affreuse affiche m'a d'abord fait reculer. Et puis j'ai vu qu'au casting apparaissaient également les excellents Doria Tillier et Philippe Katerine et une idée plutôt originale.Hélas, l'idée géniale d'un frigidaire intelligent qui prend en main la vie d'un loser et lorgne parfois du côté de Her et 2001 l'Odyssée de l'Espace, ce qui, vous en conviendrez n'est pas rien, est gâchée par un réalisateur mariole qui décide d'en faire une farce et une pochade pour ados décérébrés.

    La faute aussi, et pardon à ses fans, à un acteur sans charme ni humour qui jamais n'est drôle ni émouvant. Je tire mon chapeau aux actrices qui en général doivent tomber amoureuse et se rouler sur des types aussi ternes. Que le physique de William Lebghil soit insignifiant (en fait je voulais dire un véritable tue-l'amour), peu importe, mais comment une fille belle, intelligente et drôle comme So peut-elle être attirée par un personnage aussi ordinaire et inconsistant ? Jerem est un loser certes, mais au fond de sa paresse et de son inertie il pourrait avoir du talent. Sauf que le rap que Jerem compose péniblement est d'une bêtise et d'une laideur sans nom. Hélas, la rengaine (rien à branler... bite... couilles... sperme... chatte pour vous résumer succinctement les paroles) vous reste en tête à la sortie du film pendant un moment. Aujourd'hui, ouf, je l'ai oubliée.

    La comédie sur notre dépendance aux objets connectés reste à faire même si LA scène du concours Eurovision au cours duquel les chanteurs sont remplacés par des appareils ménager est FORMIDABLE.

    Hélas l'originalité qu'on attendait sombre dans la bêtise et la vulgarité.

    Il reste Yves le gofri, qui bénéficie de la magnifique voix d'Antoine Gouy et vole la vedette à l'insipide acteur de chair et d'os et aussi Doria Tellier bombe anatomique, belle, drôle, charmante qui mérite mille fois mieux que ce film raté, ou plutôt gâché. Souhaitons que son chéri lui concocte un nouveau rôle à sa mesure comme dans Monsieur et Madame Adelman.

  • UN HOMME INTÈGRE

    de Mohammad Rassoulof ***

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    Avec Reza Akhlaghirad, Soudabeh Beizaee, Nasime Adabi

    Synopsis : Reza, installé en pleine nature avec sa femme et son fils, mène une vie retirée et se consacre à l’élevage de poissons d’eau douce. Une compagnie privée qui a des visées sur son terrain est prête à tout pour le contraindre à vendre. Mais peut-on lutter contre la corruption sans se salir les mains ?

    L'histoire de Reza est d'un pessimisme noir. Sous prétexte que le beau et grand terrain qu'il occupe avec sa famille est convoité par La Compagnie, sa vie devient un enfer. Comme il refuse de le quitter, tous les moyens sont bons. Mais Reza décide de résister et la grande force du réalisateur est de ne pas en faire pour autant une victime innocente quoique déterminée, plein de principes et incorruptible. Reza ne cède ni au chantage ni aux menaces. Pas plus qu'aux demandes de rançon que la banque lui propose parce qu'il ne parvient plus à rembourser son prêt. Et lorsque l'on s'en prend à son élevage de poissons, il réagit violemment. Cela lui vaut une incarcération immédiate dans des conditions immondes alors qu'on apprend que l'homme avec qui il s'est battu n'est absolument pas blessé. Tout n'est que mensonges. Sa femme, directrice d'école, le soutient, même si elle l'encourage plutôt à rentrer dans le rang, convaincue que face à un système aussi corrompu, ils n'auront jamais gain de cause.

    Saluons le courage de Mohammad Rasoulof qui se retrouve aujourd'hui privé de liberté à cause de son film interdit en Iran évidemment. Ce qu'il faut de courage et de passion pour continuer à produire des films alors que les salles de cinéma accablées par la censure ferment. Il faut dire qu'il n'y va pas de main morte pour dresser le portrait d'un pays où ne règnent que la corruption, le mensonge, les bassesses et l'injustice. Cela ne donne guère envie de visiter le pays... Vu comme ça, tout le monde semble "normal" et mener une vie correcte, en ville en tout cas. Mais en fait tout ne fonctionne que sur la peur. Les individus n'ont que deux options : se soumettre en payant tous les pots-de-vin nécessaires à tous les niveaux ou faire partie du système en utilisant à son tour la corruption. Reza va choisir une troisième voie en résistant. Mais est-ce possible longtemps ? C'est ce que nous démontre le film de façon implacable jusqu'à un final complètement stupéfiant et terrifiant.

    Pour la petite histoire, il faut savoir que les poissons rouges que Reza élève dans le film sont le symbole de la vitalité et de la chance durant les fêtes du Nouvel An en Iran. Je me demandais en effet quel était l'intérêt de cet élevage auquel il accorde tant de soin.

    Malgré les conditions sans doute pas idéales dans lesquelles ce genre de film doit être tourné, le réalisateur réussit quand même à faire des images d'une grande beauté. Chaque fois qu'il montre au loin la maison de Reza éclairée le soir, j'avais l'impression de voir ce tableau de Magritte que j'aime tant :

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    Quant à l'histoire on la suit sans un instant de répit, la peur au ventre. On tremble beaucoup pour Reza car il s'engage dans une spirale qui semble ne pas pouvoir s'arrêter. Régulièrement il va se ressourcer dans un endroit très mystérieux. Sans doute une source d'eau chaude dans laquelle il se baigne seul en sirotant un étrange alcool de pastèque qu'il confectionne lui-même. Lorsque son fils commettra une grosse bêtise, il l'obligera également à se laver très vigoureusement. Apparemment l'eau est un élément purificateur. Mais je n'en sais pas plus.

    On tremblera encore plus lorsque sa femme, croyant bien faire, menace une enfant d'une dizaine d'années dont le père serait impliqué dans les déboires de son mari. Jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'elle a menacé l'enfant du type le plus taré et dangereux de la région.

    Le basculement n'est pas limpide pour moi mais l'épilogue laisse sans voix.

    Petite note à propos du réalisateur :

    Le réalisateur a été arrêté en 2009 et condamné à une peine de prison de six ans, réduite à un an en appel. Mais celle-ci n'a toujours pas été exécutée, sans doute en raison de la mobilisation internationale qui a suivi l'annonce de cette peine. Une situation qui angoisse le cinéaste : "J’ai été libéré sous caution, mais je ne me sens pas libre. Je bénéficie d’un fantôme de liberté. Je vis avec la peur, je suis constamment aux aguets. Chaque fois que je veux quitter le pays, je crains qu’on ne m’en empêche et j’ai peur dès que je reviens. Mais c’est ma vie, et je dois profiter de chaque petite ouverture, chaque interstice pour échapper à la censure et être créatif. Je ne sais pas combien de temps je parviendrai à faire des films."
  • UN PEUPLE ET SON ROI

    de Pierre Schoeller *

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    Avec Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Olivier Gourmet, Louis Garrel, Izïa Higelin, Noémie Lvovsky, Céline Sallette, Devis Lavant, Johan Libéreau, Laurent Lafitte

    Synopsis : En 1789, un peuple est entré en révolution. Écoutons-le. Il a des choses à nous dire. UN PEUPLE ET SON ROI croise les destins d'hommes et de femmes du peuple, et de figures historiques. Leur lieu de rencontre est la toute jeune Assemblée nationale. Au coeur de l'histoire, il y a le sort du Roi et le surgissement de la République...

    Je me suis précipitée car j'adore les films historiques. Je n'ai jamais rien raté au cinéma de toutes les évocations de cette période qui me fascine. Et puis je faisais confiance à Pierre Schoeller dont j'avais beaucoup aimé Versailles (film hanté par Guillaume...) et l'Exercice de l'Etat.

    Ici il s'agit de retracer la période qui va de la prise ou plutôt de la chute de la Bastille à 1793 et la décapitation du Roi. La démolition de la Bastille a permis à certains parisiens de voir le soleil pour la première fois tant l'imposante bâtisse leur faisait de l'ombre. Ok. Dès lors, le réalisateur s'attarde sur le destins des citoyens moyens et ordinaires qui vont se rendre à l'Assemblée Nationale dite Constituante pour assister aux débats et discours qui règleront leur sort. Les pauvres sont très pauvres, sales et sans chaussures. Les riches sont riches, poudrés et méprisants.

    A-t-on encore quelque chose à apprendre sur cette période ? Pas sûr, mais une petite révision ne fait jamais de mal. Ce film ne le permet même pas tant tout est flou et abscons comme si on avait révisé son petit traité de la Révolution juste avant d'entrer en salle.

    Pas grand chose à se mettre sous la dent non plus question interprétation même si on sent bien que chacun y a mis du sien pour jouer le révolutionnaire concerné. Mais tout cela semble très scolaire et appliqué. Chacun vient réciter ses tirades et ses bons mots, à l'occasion pousser la chansonnette à la lanterne. Mais les destins des anonymes n'impriment guère la pellicule, n'émeuvent pas. Et comble de tout, Danton, orateur hors pair, n'est qu'une silhouette (j'étais persuadée qu'il avait eu un rôle crucial à cette époque...) interprété par un acteur d'une grande fadeur, mes excuses à la famille.

    Désolée, je ne m'éternise pas. A vous de me dire si vous avez plus apprécié.

  • UN FILM, UNE IMAGE

    à vous de jouer et de trouver le titre du film.

    Pour certains, je vous assure, c'est cadeau !

    3 BONNES réponses maxi svp, pour laisser le temps et la chance à tous. Merci.

    GAME OVER merci, ET N'OUBLIEZ PAS DE TERMINER LE JEU ICI !

    Bon amusement.

    Ci-dessous : Dead man

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    1

    Jemiso a reconnu :

    Trois femmes

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    2

    Laurent a reconnu :

    1984

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    3

    Jemiso a reconnu :

    2046

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    4

    Princécranoir a reconnu :

    A dangerous method

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    5

    Rima a reconnu :

    Dans la tête de Charles Swan III

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    6

    Jemiso a reconnu :

    A cure for life

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    7

    Rima a reconnu :

    Tournage dans un jardin anglais

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    8

    Martin a reconnu :

    Une vie cachée

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    9

    Jemiso a reconnu :

    Un cœur invaincu

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    10

    Benjamin a reconnu :

    Un long dimanche de fiançailles

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    11

    Rima a reconnu :

    Le gouffre aux chimères

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    12

    Jemiso a reconnu :

    Adoration

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    13

    Jemiso a reconnu :

    Les amants du Texas

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    14

    Marie G a reconnu :

    All is lost

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    15

    Jemiso a reconnu :

    American gangster

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    16

    Martin a reconnu :

    Et vogue le navire

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    17

    Le Bison a reconnu :

    Comme un chien enragé

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    18

    Jemiso a reconnu :

    Loin d'elle

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    19

    Benjamin a reconnu :

    Sale temps à l'hôtel El Royal

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    20

    Rima a reconnu :

    37°2 le matin

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    21

    Jemiso a reconnu :

    Bird de mon Clint

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    22

    Rima a reconnu :

    La vie d'Adèle : chapitres 1 et 2

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    23

    Dasola a reconnu :

    La fièvre au corps

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    24

    Rima a reconnu :

    Born to be blue

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    25

    Le Bison a reconnu :

    A tombeau ouvert

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    26

    Jemiso a reconnu :

    Call me by your name<

  • UN ESPION ORDINAIRE

    de Dominic Cooke ***(*)

    un espion ordinaire de dominic cooke,cinéma,benedict cumberbatch,merab ninidze,rachel brosnahan,jessie buckley

    Avec Benedict Cumberbatch, Merab Ninidze, Rachel Brosnahan, Jessie Buckley

    1960. Greville Wynne représentant de commerce londonien mène une vie tranquille auprès de sa femme et son fils. Très impliqué dans son métier qui l'amène à régulièrement se rendre en Europe de l'Est, il est approché par le MI-6 et la CIA pour aller à Moscou et rencontrer le colonel soviétique Oleg Penkovsky.

    Son apparence ordinaire de monsieur tout le monde devrait lui permettre de se fondre dans la masse sans être inquiété par le KGB qui a des oreilles partout. Sa mission : fournir des documents que lui aura remis Oleg Penkovsky aux agences anglaise et américaine qui permettront d'éviter un affrontement nucléaire et régler la "crise des missiles" de Cuba. Rien que ça.

    Cela paraît totalement abracadabrantesque et pourtant cette histoire est authentique. Wynne et Penkovsky ont vraiment existé et leur destin hors du commun est passionnant à suivre dans ce film au traitement très classique mais rehaussé par l'interprétation haut de gamme de Benedict Cumberbatch et Merab Ninidze.

    L'atmosphère est grisouille et terne comme dans nombre de films d'espionnage et la reconstitution de l'époque est impeccable, moustache et chapeau compris. Le réalisateur n'a pas fait d'esbroufe et a progressivement fait bifurquer la grande Histoire vers la petite en donnant la part belle à l'amitié qui va peu à peu unir les deux hommes. Il maintient également l'angoisse et l'inquiétude que l'action menée provoquent dans un climat de paranoïa et de danger permanent.

    Au fil des missions, le très ordinaire Greville va s'avérer être doté d'un code de l'honneur et de la morale hors du commun. A ses risques et périls bien sûr.

    Contrairement à ce que j'ai lu, je n'ai pas trouvé que le film sombrait dans le pathos. Je ne vois pas en quoi montrer ce qu'un (ex ?) gouvernement totalitaire est capable d'infliger à ses concitoyens est surfait. Mais je suis une grosse naïve. Le destin de ces deux hommes, le russe qui trouvait Khroutchev incontrôlable et l'anglais qui s'investit dans sa mission est en tous points remarquable. Leur amitié est convaincante, rassurante. On se met à croire en l'espèce humaine. Leur dernière rencontre est magnifique. L'un expliquant à l'autre que les sacrifices ne sont pas vains.

    Alors oui, le film est peut-être un peu trop balisé avec toutes les séquences et l'ambiance obligatoires, le timing de l'arrestation un peu too much, mais je l'ai beaucoup, BEAUCOUP aimé.

    un espion ordinaire de dominic cooke,cinéma,benedict cumberbatch,merab ninidze,rachel brosnahan,jessie buckley

  • JEU (un peu plus) DIFFICILE

    Un peu plus difficile que celui de la semaine dernière.

    Je vous invite à trouver le titre des films.

    Bon amusement.

    GAME OVER. Merci.

    jeu cinema

    1

    Enim a trouvé :

    Argo

    jeu cinema

    2

    Rima a trouvé :

    Les 101 dalmatiens

    jeu cinema

    3

    Ronnie a trouvé :

    Love Actually

    jeu cinema

    4

    Ronnie a trouvé :

    Le silence des agneaux

    jeu cinema

    5

    rima a trouvé :

    Appolo 13

    jeu cinema

    6

    Laurent a trouvé :

    Titanic

    jeu cinema

    7

    Marinette a trouvé :

    Mamma mia !

    jeu cinema

    8

    Ronnie a trouvé :

    Edward aux mains d'argent

    jeu cinema

    9

    Matt a trouvé :

    Inception

    jeu cinema

    10

    Laurent a trouvé :

    A star is born

    jeu cinema

    11

    Ronnie a trouvé :

    Grease

    jeu cinema

    12

    Tosniaboat a trouvé :

    Invicible

    jeu cinema

    13

    Ronnie a trouvé :

    Superman

    jeu cinema

    14

    Marinette a trouvé :

    Breakfast at Tiffany's

    jeu cinema

    15

    Jemiso a trouvé :

    Joker

    jeu cinema

    16

    Tosniaboat a trouvé :

    Lost in translation

    jeu cinema

    17

    Matt a trouvé :

    La nuit au musée

    jeu cinema

    18

    Laurent a trouvé :

    La liste de Schindler

    jeu cinema

    19

    Ronnie a trouvé :

    Psychose

    jeu cinema

    20

    Carol a trouvé :

    Xanadu

    jeu cinema

    21

    Matt a trouvé :

    Happiness therapy

    jeu cinema

    22

    Rima a trouvé :

    Rio Bravo

    jeu cinema

    23

    Tosniaboat a trouvé :

    Le shérif est en prison

    jeu cinema

    24

    Ronnie a trouvé :

    Le Docteur Jivago

    jeu cinema

    25

    Laurent a trouvé :

    Inglourious basterds

    jeu cinema

    26

    Tosniaboat a trouvé :

  • UNE IMAGE, UN FILM

    à vous de jouer et de trouver le titre du film.

    Pour certains, je vous assure, c'est cadeau !

    3 BONNES réponses maxi svp, pour laisser le temps et la chance à tous. Merci.

    Bon amusement.

    GAME OVER. Merci.

    Ci-dessous : Pierrot le fou

    00.jpg

    1

    Rima a trouvé :

    12 years a slave

    jeu cinema

    2

    Marinette a trouvé :

    127 heures

    jeu cinema

    3

    Marinette a trouvé :

    La ballade sauvage

    jeu cinema

    4

    Benjamin a trouvé :

    Zodiac

    jeu cinema

    5

    Jemiso a trouvé :

    1917

    jeu cinema

    6

    Benjamin a trouvé :

    Yesterday

    jeu cinema

    7

    Jemiso a trouvé :

    La 25ème heure

    jeu cinema

    8

    Le Bison a trouvé :

    Whiplash

    jeu cinema

    9

    Marinette a trouvé :

    Orange mécanique

    jeu cinema

    10

    Benjamin a trouvé :

    A ghost story

    jeu cinema

    11

    Ronnie a trouvé :

    Sans un bruit

    jeu cinema

    12

    Rima a trouvé :

    A.I. Intelligence artificielle

    jeu cinema

    13

    Jemiso a trouvé :

    Adaptation

    jeu cinema

    14

    Tosniaboat a trouvé :

    Wall-E

    jeu cinema

    15

    Tosniaboat a trouvé :

    A star is born

    jeu cinema

    16

    Tosniaboat a trouvé :

    Velvet goldmine

    jeu cinema

    17

    Ronnie a trouvé :

    Underground

    jeu cinema

    18

    Ronnie a trouvé :

    Tout sur ma mère

    jeu cinema

    19

    Ronnie a trouvé :

    Ad astra

    jeu cinema

    20

    Ronnie a trouvé :

    Scanner darkly

    jeu cinema

    21

    Marinette a trouvé :

    Twilight

    jeu cinema

    22

    Ronnie a trouvé :

    Un américain à Paris

    jeu cinema

    23

    Rima a trouvé :

    Annie Hall

    jeu cinema

    24

    Rima a trouvé :

    Barry Lyndon

    jeu cinema

    25

    Martin a trouvé :

    Dans la peau de John Malkovich

    jeu cinema

  • UN PEU D'ANIMATION

    Pour changer un peu, voici quelques images de films d'animation. Quels en sont les titres ?

    Amusez-vous bien.

    GAME OVER. Merci.

    Monde-enchante-L-histoire-du-film.jpg

    1

    Enim a trouvé :

    Wall-E

    JEU CINEMA ANIMATION

    2

    Astrid a trouvé :

    Zootopia

    JEU CINEMA ANIMATION

    3

    Rima a trouvé :

    Cars

    JEU CINEMA ANIMATION

    4

    Laurent a trouvé :

    Ratatouille

    JEU CINEMA ANIMATION

    5

    Astrid a trouvé :

    La Princesse et la grenouille

    JEU CINEMA ANIMATION

    6

    Anaël a trouvé :

    Toy story

    JEU CINEMA ANIMATION

    7

    Rima a trouvé :

    Vice-versa

    JEU CINEMA ANIMATION

    8

    Anaël a trouvé :

    Vaiana

    JEU CINEMA ANIMATION

    9

    Benjamin a trouvé :

    L'île aux chiens

    JEU CINEMA ANIMATION

    10

    Ronnie a trouvé :

    Tous en scène

    JEU CINEMA ANIMATION

    11
    Astrid a trouvé :

    Coco

    JEU CINEMA ANIMATION

    12

    Rima a trouvé :

    Le château dans le ciel

    JEU CINEMA ANIMATION

    13

    Princécranoir a trouvé :

    Alice au pays des merveilles

    JEU CINEMA ANIMATION

    14

    Princécranoir a trouvé :

    Le château ambulant

    JEU CINEMA ANIMATION

    15

    Benjamin a trouvé :

    Aladin

    JEU CINEMA ANIMATION

    16

    Enim a  trouvé :

    Princesse Mononoke

    JEU CINEMA ANIMATION

    17

    Rima a trouvé :

    Anastasia

    JEU CINEMA ANIMATION

    18

    Le Bison a trouvé :

    La colline aux coquelicots

    JEU CINEMA ANIMATION

    19

    Carol a trouvé :

    Rox et Rouky

    JEU CINEMA ANIMATION

    20

    Enim a trouvé :

    Bambi

    jeu cinema animation

    21

    Rima a trouvé :

    La ferme des animaux

    jeu cinema animation

    22

    Rima a trouvé :

    La belle et la bête

    jeu cinema animation

    23

    Benjamin a trouvé :

    Cendrillon