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  • Le vilain d’Albert Dupontel *(*)

    Le VilainLe Vilain

    Maniette accueille son fils comme un enfant prodige alors qu’il ne lui avait pas donné de nouvelle depuis 20 ans. Persuadé qu’il a « réussi » sa vie, elle découvre par hasard qu’il n’est qu’un petit truand poursuivi et qu’il n’a en fait été qu’un très vilain garçon depuis sa plus tendre enfance. Elle va tenter à sa manière de le remettre dans le droit chemin en faisant en sorte qu’il répare le mal qu’il a fait à quelques habitants du quartier par le passé. Dès lors le fils et la mère ne vont cesser de se tendre des pièges invraisemblables pour essayer de se débarrasser l’un de l’autre.

    Ça commence bien et même très bien et la première idée originale et astucieuse est de faire de Catherine Frot (vraiment formidable) cette vieille femme solitaire un peu ratatinée qui trouve qu’elle a fait son temps sur terre mais qu’une malédiction divine d’après elle, empêche de tomber malade et de mourir. Elle est seule à l’écran et ça fonctionne. Son allure, sa démarche, sa voix, son phrasé très particulier qui s’adapte aussi bien à une diction de petite fille que de grand-mère font des miracles.

    Et puis, Dupontel le Vilain débarque, le « couple » fonctionne à merveille et Catherine Frot a toute la repartie qu’il faut pour ne pas se laisser avaler toute crue. Puis se met en place le jeu de massacre et on y croit encore. Quelques invités de grand talent (Bouli Lanners, Nicolas Marié, Bernard Farcy) viennent faire un petit numéro et puis s’en vont.

    Hélas, malgré la durée du film (1 h 26 mn), il se met soudainement à tourner en rond, à faire du sur place et à ne plus surprendre. On sourit poliment alors qu’on aurait aimé s’esclaffer encore ou s’indigner réellement devant de la vraie méchanceté. Dupontel est juste un peu vilain, mais pas trop… Est-il obligé de nous le prouver avec autant de grimaces ?

    En tout cas, Bébert a poussé de la fonte et nous permet d’admirer longuement et sous toutes les coutures son torse vigoureux et athlétique. Très amusant !

    J'ai dit que Catherine Frot est géniale ?

    Oui.

  • Le jeu cinéma du lundi SANS place de cinéma à gagner

    A la demande générale de Ed mon Dada et de Fred ma Pintade (dont vous ne devez pas oublier d'aller voir "les velus de la semaine") voici le jeu tant attendu et tant en retard.

    Cette semaine, le film que j'attends le plus est "La route" de John Hillcoat.

    Parce que le livre de Cormac McCarthy dont il est tiré est un chef d'oeuvre (et TANT PIS si le film n'est pas à la hauteur...) et parce que lui :

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    Merci de retrouver dans ces images cafouilleuses, le titre des films catastroph(iqu)es dont elles sont extraites.
    SI VOUS ÊTES TRES SAGES, IL Y AURA UN AUTRE JEU MALIN CETTE SEMAINE AVEC DES PLACES DEDANS A GAGNER...
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    LE DERNIER COMBAT
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    LE CAUCHEMAR DE DARWYN
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    PRINCESSE MONONOKE
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    PEUT-ÊTRE
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    INDEPENDANCE DAY
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    PHENOMENES
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    WATERWORLD
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    UNE VERITE QUI DERANGE
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    CLOVERFIELD
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    SOLEIL VERT
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  • Uniques et Divers

    Si vous vous êtes déjà intéressés à la liste des blogs ou sites qui sont en lien sur ma route, vous avez sans doute rendu visite à Benoît Gautier,

     

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    (Photo Fabien Lemaire) 

    auteur, scénariste, metteur en scène, biographe, journaliste de cinéma (notamment du site Ecran Noir)… qui, en coups de coeur souvent, en coup de griffes parfois parle de films, de cinéma, d’acteurs et d’actrices de façon renversante ici.

    Et bien ce beau garçon est aussi le co-auteur, avec Fabien Lemaire (photographe) de :

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    Un livre humain où chacun est unique et tous divers.

     

    Il s’agit d’un livre de portraits photographiques rassemblant 46 personnalités dont Rama Yade, Pascal Duquenne, Aïda Touihri, Firmine Richard, Christophe Girard, Tiken Jah Fakoly, Frédéric Taddeï, Nordine Nabili, Yamina Benguigui…

    qui "n'est pas un catalogue d'acteurs ou d'actrices de la "diversité", mais plus une galerie humaine...", et l'originalité de sa réalisation est plus que séduisante.

    46 portraits de personnalités pour la diversité

    ud3.jpgud4.jpg©Uniques & Divers - Photo Fabien Lemaire - Texte Benoit Gautier

    « Chacun est unique et nous sommes tous divers. Par leurs parcours et leurs actions, les personnalités de ce livre privilégient la diversité, oeuvrent à l’élaboration d’une société respectueuse des différences. Connus ou non du grand public, tous sont uniques, mais aussi complexes parce que humains. C’est pourquoi ils sont représentés en trois dimensions.

    Un portrait d’abord réfléchit leur image.

    Puis, en guise de trace intime, un écrit ou un dessin de leur main s’inspire du thème de la diversité.

    Enfin, les modèles répondent à deux questions : « À quoi rêvait le petit garçon ou la petite fille que vous étiez ? » et « L’adulte est-il en accord avec l’enfant ? »

    Les réponses sont à limage de cet ouvrage : uniques et diverses ».

     

    La période des cadeaux approche et si vous voulez joindre l’utile, l’agréable, l’efficace et le responsable, je vous invite à découvrir cet ouvrage présenté par l’Association Toléde (Tolérance et Education), association citoyenne et indépendante qui a pour vocation la promotion d’une citoyenneté responsable et la valorisation du dialogue des cultures et des diversités (ethniques, religieuses, sexuelles, handicaps, genre, âges),

    Disponible en librairie depuis le 4 novembre. Prix : 19 euros. 

  • Vincere de Marco Bellocchio *

    VincereVincere

    Lorsque Ida Dalser rencontre Benito Mussolini à Trente, elle est immédiatement fascinée par cet homme qui est un fervent militant socialiste pacifiste et grand orateur. Ils deviennent amants, se marient et Ida vend tous ses biens pour financer la création du « Popolo d’Italia » journal du futur parti fasciste. Alors qu’elle est enceinte, Ida découvre que Mussolini est déjà marié et a un autre enfant. Elle ne renoncera jamais à tenter de faire reconnaître cette union et la paternité qui dérangent le dictateur qui lui n’hésitera pas à la faire enfermer dans un asile psychiatrique, la séparer à jamais de son enfant qui sera placé dans un institut religieux puis dans un hôpital psychiatrique.

    Cette femme belle et courageuse est une rebelle, une héroïne de tragédie, hélas ce film ne nous la montre jamais autrement que comme une folle exaltée. Sa façon de regarder cet homme, de le dévorer littéralement du regard constamment, de se jeter à son cou, de le supplier de lui dire qu’il l’aime la rende à mes yeux hystérique et non passionnée. On comprend en voyant la femme légitime de Mussolini, la furieuse et moche Rachele, qu’il choisisse Ida comme repos du guerrier. Mais son attitude, il lui parle à peine, l’a-t-il d’ailleurs jamais regardée, et l’aveuglement d’Ida entièrement disponible placent leur relation sur un plan strictement sexuel.

    Pour le reste, le film est très sombre, au propre comme au figuré. Tourné la plupart du temps dans la pénombre ou faiblement éclairé, on a parfois bien du mal à distinguer le visage des personnages. Mais les nombreux documents d’archives qui parcourent le film sont passionnants. Ils montrent un Mussolini parfaitement clownesque dans des costumes de parade invraisemblables. Et les discours monstrueusement vides devant des foules fanatisées où il ponctue chaque phrase de grimaces, mimiques et rictus ridicules sont à la fois fascinants et terrifiants.

    La grande idée du film est évidemment qu’à partir du moment où Ida et Mussolini sont séparés et qu’ils ne se reverront plus, ce n’est plus l’acteur qui joue le rôle mais Mussolini lui-même par le biais des archives. D’ailleurs, Ida qui ne le verra plus, tout comme nous, que dans les reportages au cinéma dira simplement « comme il a changé ! ».

    On devrait être bouleversé par le destin inqualifiable de cette femme brutalisée, droguée, enfermée, humiliée, brisée mais on reste de marbre tant le film est froid. Et pourtant il y a beaucoup de bruit et de fureur, une musique pompière et emphatique omniprésente mais l’actrice Giovanna Mezzogiorno dans un rôle "David di Donatelloisable" ("regardez comme je fais bien la folle ! regardez comme je ne suis pas maquillée et qu'on me filme en gros plan !!!"...) ne m’a émue qu’à un moment, un seul, celui où (grande cinéphile apparemment) et alors qu’elle ne reverra plus jamais son fils, elle regarde au cinéma « The Kid » de Charlie Chaplin. Ou alors, est-ce mon amour pour ce film qui a fait que ?

    Par contre, les yeux de braise de l’acteur Filippo Timi qui joue Mussolini jeune puis plus tard son fils illégitime m’ont beaucoup impressionnée, ainsi que son imitation très cabotine mais plus vraie que nature des discours de Mussolini.

  • Une affaire d’État de Eric Valette **

    Une affaire d'EtatUne affaire d'Etat


    Victor Bornand conseiller très privé du Président de la République française a négocié la libération d’otages français détenus dans un pays africain en échange de la livraison d’armes aux rebelles. Mais l’avion chargé d’armes est abattu en vol. Que faire ? D’autant que dans le même temps une «escort girl» est assassinée dans un parking souterrain et que les deux « affaires » se révèlent au cours de l’enquête intimement liées.
    Après « les tarés qui nous gouvernent » (voir « In the Loop »), voici les magouilles, grandes manipulations, petites trahisons et autres dessous de table de nos honorables dirigeants hexagonaux. Quelle forme étrange pour un dirigeant me direz-vous ? Mais rien que le titre UNE affaire d’État laisse supposer que c’est une parmi d’autres et les coups tordus ne peuvent mûrir que dans des esprits bien biscornus.
    Cela dit, nul doute que le nerf de ces guerres internes ou internationales sont le pouvoir et l’argent ou les deux et pas toujours dans le même ordre. Sauf si une fliquette incorruptible issue d’une «communauté» de banlieue morose, aux méthodes musclées (je te déboîte un bras et après on cause) et très très futée vient mettre un bon coup de pied dans cette pétaudière nauséabonde.
    C’est d’ailleurs (et hélas) ce personnage de femme flic interprétée de façon monolithique par Rachida Brakni qui est le moins convaincant bien qu’au centre de l’affaire.
    Pour les autres, c’est un sans faute et André-«Alors, vous m’aimez ?»-Dussollier en Monsieur Afrique, conseiller présidentiel qu’on écarte quand ça commence à sentir le moisi, est une nouvelle fois plus que parfait dans un rôle de pourri trahi et sacrifié à la cause qui n’hésite pas à utiliser les services d’un tueur à gages pour faire du nettoyage.
    Ce tueur qui, grâce à divers « contrats » qu’il exécute sans état d’âme économise sou à sou pour un projet secret, c’est Thierry Frémaux Frémont. Il est absolument époustouflant dans ce rôle essentiel où à cause de ses mensonges innombrables et gaffes irréparables, se retrouve finalement être le plus traqué. La découverte de son « secret » parvient même à le rendre touchant, humain et la façon énergique, pleine de suspens de le suivre fait qu’on se surprend à souhaiter qu’il s’en sorte.
    Et au centre de ce jeu de massacre où la vie humaine n’a pas grand poids, une madame Claude très influente tire les ficelles de quelques pantins.
    Pour la forme, on peut dire qu’Eric Valette nous la joue à l’américaine en adoptant cette façon bien particulière qu’ont les étazuniens de nous faire leurs révélations pas reluisantes (ex. : des types en pardessus noir marchent côte à côte les mains dans les poches par grand froid dans des endroits touristiques en se fournissant des renseignements fondamentaux).
    Nerveux et pas mal ficelé, ce thriller politique sombre est très intéressant.

  • Sept minutes au paradis de Omri Givon ***

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    Galia, bien qu’atrocement brûlée, survit à l’attentat d’un bus à Jérusalem dans lequel son compagnon à trouvé la mort. Anéantie mais vivante, elle tente de réapprendre à vivre avec ce qui la hante. Elle se persuade que retrouver le secouriste qui l’a réanimée alors que pendant 7 décisives minutes elle était considérée comme morte, va l’aider. Elle part à la recherche de cet homme…

    Il y a plusieurs films dans ce film qui en font au final une œuvre étrange mais dans le bon sens. De celle qui le lendemain vous revient en mémoire avec infiniment de plaisir. Il m’est difficile d’en parler réellement sans faire de malencontreuses révélations. Pourtant, contrairement à ce que j’ai lu de ci de là, c’est bien la dernière demi heure, inattendue car infiniment romantique (on ne se refait pas) qui a remis ce film sur le chemin du film inoubliable. En effet, après une première partie très intéressante et la description clinique des fameux « effets collatéraux » dont on ne parle jamais, le film subit une grosse baisse de régime et d’intérêt qui fait qu’on ne voit quasiment plus que les défauts, comme par exemple des dialogues d’une pauvreté et d’une banalité affligeante.

    La dernière partie récupère donc l’ensemble avec une bifurcation à 180° qui lui donne un aspect presque surnaturel après avoir néanmoins abordé des thèmes bien concrets tels que le deuil, la culpabilité des survivants, la difficulté de vivre à nouveau, sans être malade d’angoisse à chaque bruit. Et puis d’amour et de sacrifice aussi…

    Voilà, je ne peux faire mieux.

  • In the loop de Armando Ianucci ***

    In the Loop

    In the Loop

    Lors d’une interview à quelques jours du vote à l’ONU pour ou contre la guerre, le Secrétaire d’Etat Britannique Simon Foster commet une grosse bourde en employant un mot inapproprié. Le film décrit les réactions en chaînes et en cascades entre Londres et Washington pour tenter de contrer, comprendre ou rattraper la gaffe qui aboutira finalement à l’invasion de l’Irak…

    On entre à Downing Street et à la Maison Blanche comme jamais auparavant. Ce n’est pas tant la visite des locaux qui surprend mais plutôt la bande de furieux limite psychopathes qui y sont installés. Entre les politiques, leurs conseillers, les secrétaires, les sous-secrétaires, les luttes, les haines, les coups bas, trahisons et autres peaux de bananes sont l’ordinaire et le quotidien. Les politiques n’ont d’autre ambition que le pouvoir. Les jeunes aux dents longues qui en approchent les arcanes sont prêts à tout pour se faire remarquer. Et au milieu de ce chamboule-tout réjouissant circule une espèce de conseiller en communication, intermédiaire entre tous les sous-fifres et le patron du 10 Downing Street. Responsable de la bonne marche de l’ensemble, ce bonhomme survolté pratiquement capable dubiquité tant il semble être partout et au courant de tout a une caractéristique bien spécifique : il est incapable de s’adresser à quiconque sans l’éreinter sous des tombereaux d’insultes.

    Et c’est drôle. Très.

    On ne peut que rire et s’esclaffer à la débauche d’injures, au flux ininterrompu de menaces, grossiéretés et autres noms d’oiseaux proférés ici. Toutes les phrases mériteraient de figurer dans un best of ou de devenir cultes. L’envie de prendre des notes pour se distinguer dans les « dîners en ville » démange tant l’imagination pittoresque et métaphorique est délirante et peu commune. Si le nombre de « fuck », « as » et « shit » est incalculable, les images fleuries et colorées abondent également et c’est un régal absolument hilarant.

    Evidemment, il faut être prévenu. Apparemment une dame assise pas loin était plutôt « chocking » si j'en juge par le nombre de "rrrrooo" que j'ai entendus, alors que moi j’explosais littéralement de rire !

    On rit donc, beaucoup et fort.

    Et puis, la décision est prise après un vote et quelques manipulations de la vérité : « il y aurait » devient « il y a »… il n’en faut pas plus pour envahir l’Irak.

    Et soudain on est glacé d’effroi.

    Une nouvelle fois, le cinéma nous rappelle (comme s'il en était vraiment besoin) que le monde et son avenir, donc le nôtre, sont entre les mains d’une bande de tarés incurables. 

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU 1er FILM ANNONAY 2010

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    VOS candidatures pour être membre du jury au Festival International du Premier Film d’Annonay doivent parvenir au plus tard le 15 décembre à cette adresse :

    Festival International du Premier Film
    MJC - Avenue Jean Jaurès - 07100 ANNONAY
    ou

    email : direction@annonaypremierfilm.org

    Je vous rappelle que si vous êtes les "élus". Vous devrez vous libérer du jeudi 4 au dimanche 7 février car ces pendant ces quatre journées que les films de la compétition seront projetés. Vous pouvez trouver plus de détails ici. Ainsi que mes compte-rendus des précédentes éditions, si ce n'est déjà fait (ce qui m'étonnerait de vous).

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    Gaël Labanti, directeur artistique du Festival, vient d’annoncer aux bénévoles qui planche encore sur la programmation du Festival International du 1er Film d’Annonay la venue de Jonathan Zaccaï en tant qu’invité « Coup de Cœur ». J'avais déjà eu le plaisir de le croiser à Cabourg en 2007, lorsque j'avais été membre du jury, car nous lui avions décerné le Prix d'Interprétation. Je pense qu'il sera ravi de me revoir.

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    "L’envie de la commission de rendre hommage à cet acteur ne date, en effet, pas d’hier. Cette fois, le planning de l’acteur a été favorable au Festival et. Jonathan Zaccaï a pu accepter l’invitation. Il sera donc à Annonay dès l’ouverture du Festival le 29 janvier pour revenir sur quelques temps forts de sa carrière :

    - Après quelques passages par la publicité et quelques apparitions à la télévision (Lifeline, Petite chérie), Jonathan Zaccaï balade son physique de jeune premier dans Les Déclassés et Reines d'un jour. Il s'illustre ensuite dans quelques premiers longs métrages comme Bord de mer  de Julie Lopes-Curval et Le Tango des Rashevski de Sam Garbarski.

    - Fidèle à ces deux cinéastes, il retrouvera la première pour Toi et moi, comédie romantique où il aura pour partenaires féminines Marion Cotillard et Julie Depardieu, et le second pour Quartier lointain en 2009.

    - Mais le grand public découvre véritablement Jonathan Zaccaï, en 2004, aux côtés d'Agnès Jaoui et Karin Viard dans Le Rôle de sa vie (2004), tandis que la critique salue sa prestation de mort-vivant au regard pénétrant dans Les Revenants de Robin Campillo.

    - Ce film devrait d’ailleurs inaugurer la nuit blanche autour du cauchemar le 30 janvier à minuit au Théâtre.

    - Depuis, le comédien s'essaie à tout, de la comédie romantique au thriller en passant même par le cinéma d'auteur à succès, comme dans De battre mon coeur s'est arrêté.

    L’acteur originaire de Belgique s’est aussi essayé à la réalisation en signant Comme James Dean, court-métrage dans lequel il diriga Mathieu Amalric.

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    Si ce premier week-end du Festival est d’ores et déjà fort alléchant, la suite du programme s’annonce également sous les meilleurs auspices. 

    En attentant de visionner les derniers films reçus du monde entier, la commission cinéma a déjà retenu de nombreux films pouvant s’inscrire dans la compétition. Le plus dur reste à faire : n’en retenir que huit !

    Le choix de films pour la thématique Rêves et Cauchemars est, quant à lui, bien avancé et devrait permettre aux festivaliers de voir un « bollywood », « Fellini », « Gilliam », ….

    Sans compter le film Duel de Spielberg qui fera l’objet d’un ciné-concert (le 3 février) inédit avec une création du groupe lyonnais Antiquarks. 

    Un coup de projecteur sur Rhône-Alpes Cinéma, fond régional de coproduction, permettra de voir quelques longs-métrages de cinéma tournés en région Rhône-Alpes.

    Un autre coup de projecteur sera donné sur le travail des studios Folimage, basés à Valence (26).

    Le Festival a d’ores et déjà proposé aux scolaires des projections de 4, 5, 6 Mélie pain d'épice (sorti en octobre dernier) et de Mia et le Migou (Il est nominé pour les European Film Awards dans la catégorie « meilleur film d' animation européen de l' année 2009 »). Ces projections tout public seront accompagnées par un atelier, ouvert à tous, sur l’univers sonore de Mia et le Migou (le 3 février au théâtre).

    Pour accompagner tous ces films (une trentaine au total, toutes catégories confondues), de nombreux invités issus du monde du cinéma (réalisateurs, acteurs….) seront bien sûr présents à Annonay du 29 janvier au 8 février 2010."

    Fabienne Dusser-Montet, chargée de communication.

  • Jeu cinéma, des places à gagner pour "Canine"

    A l'occasion de la sortie du film "Canine" (*pitch à la fin de cette note) de Yorgos Lanthimos qui a été lauréat du Prix "Un certain regard" à Cannes 2009, Hélène de MK2 me permet de vous offrir 5 X 2 places pour voir ce film qui sortira en salle le mercredi 2 décembre prochain. Je ne l'ai pas vu mais Rob oui, et assure qu'on y massacre un chat :-) (donc j'y courrai).

    Canine

    Pour gagner des places, il vous suffit de me donner le titre du film OU le nom de l'acteur dont le morceau de photo ci-dessous est extrait.

    Donnez-moi les réponses directement ici dans les commentaires :

    UNE SEULE RÉPONSE EXACTE ET DIFFÉRENTE PAR GAGNANT. Ne donnez donc qu'UNE réponse dont vous êtes absolument sûr.

    LES GAGNANTS : Marion, Fred, Yohan, jo et zapette.

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    BELA LUGOSI (ne pas confondre avec hum Bella Swan -LOL-)
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    ANNE PARILLAUD
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    NOSFERATU LE VAMPIRE - Klaus Kinski
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    CATHERINE DENEUVE - LES PREDATEURS
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    ROBERT -MDR- EDWARD- PATTINSON
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    CHRISTOPHER LEE
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    Je vous l'offre car personne n'a vu ce film : LES DENTS DE LA NUIT (faites clic)
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    DRACULA - Gary Oldman
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    ASIA ARGENTO
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    ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE - Tom Cruise
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    *"Un père, une mère et leurs trois enfants vivent dans une maison en pleine campagne. Un haut mur entoure la maison. Les enfants ne l’ont jamais quittée. Ils ont été élevés, divertis, ennuyés et éduqués comme leurs parents l’entendaient : sans aucune influence du monde extérieur. Les enfants croient que les avions qui survolent leur maison sont des jouets et que les zombies sont des petites fleurs jaunes. La seule personne à pouvoir pénétrer dans la maison est Christina., agent de sécurité dans l’entreprise du père. Il s’arrange pour que Christina vienne à la maison pour qu’elle assouvisse les besoins sexuels du fils. Toute la famille adore Christina, particulièrement la sœur ainée. Un jour, Christina lui offre comme cadeau un serre-tête décoré de pierres qui brillent dans le noir et en échange, elle lui demande quelque chose…"

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