Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA BLOGOSPHERE CINEMA EST EN EMOI..ET MOI ET MOI, AUSSI...

    QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II

    LE JEU DE LUNDI DERNIER n'est pas terminé !

    ...................................................

    LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***

    life_during_wartime.jpg

    NEW YORK I LOVE YOU de Mira Nair, Fatih Akin, Yvan Attal, Allen Hugues, Shekka Kapur ***

    19256680_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100226_030617.jpg

    TEHERAN de Nader T. Homayoun ***

    19311802_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100316_044432.jpg
    pr%C3%A9-affiche-Iron-Man-2.jpg
    .............................................................
    MES COUPS DE / AU COEUR
    teheran-2010-19713-671921875.jpg
    19183551_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091015_110955.jpg
    19183543_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091015_110830.jpg
    19183545_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091015_110830.jpg
    01_new_york_i_love_you_blu-ray.jpg
    robertdowney_big.jpg
    ciaran-hinds-in-life-during-wartime-1.jpg
    life-during-wartime.jpg
    274869-shirley-henderson-charlotte-rampling-637x0-3.jpg

  • LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***

    19401201_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100326_120554.jpg
    19316699_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100317_102536.jpg
    19401200_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100326_120554.jpg
    Dans la famille Jordan les trois soeurs sont très différentes et rencontrent des problèmes auxquels elles essaient de faire face et s'en sortir tant bien que mal, comme elles peuvent. Joy, femme enfant mariée à Allen, addict à divers substances et comportements le quitte provisoirement pour faire le point et en profiter pour retrouver sa mère, ses deux soeurs. Le mari de Trish est en prison pour pédophilie. Elle a caché la vérité à deux de ses 3 enfants et aimerait retrouver l'amour. Quant à Helen, scénariste à succès d'Hollywood qui "sort avec Keanu", elle est déprimée malgré la gloire. Ces trois femmes déboussolées se confrontent à leur famille, leurs rencontres et aussi à l'histoire de leur pays.
    Je fais partie de ceux qui aiment le cinéma dépressif (mais pas déprimant) de Todd Solondz. Beaucoup de larmes sont versées dans ce film et pourtant on rit aussi beaucoup tant ces personnages bien barjots et totalement névrosés se donnent un mal de chien pour réaliser leur rêve le plus inaccessible : être normaux !
    Le réalisateur pose mille questions, s'interroge et finalement provoque autant d'interrogations chez le spectateur. Le raccourci serait un peu simpliste d'expliquer tous les troubles des trois filles rien qu'en voyant apparaître leur mère, grande pleureuse devant l'éternel qui assure que leur salut, leur "bonheur" ne reviendra que si elles regagnent le foyer maternel. Et pourtant... Cela dit, lorsqu'on observe le fonctionnement de cette famille branque, la seule chose qu'on a envie de leur dire est : fuyez, fuyez cette mère, ces deux soeurs envahissantes, malades, toxiques, asphyxiantes. Facile à dire.
    Alors pourquoi les maris de Joy se suicident-ils ? Pourquoi les enfants de Trish sont-ils dépressifs (scène hallucinante où la petite fille ne trouve plus son lithium demande à sa mère si elle peut lui prende un Prozac...) ? Pourquoi Helen jugent-elles constamment les autres sans se remettre en question elle-même ? Faut-il pardonner les fautes ? Et pardonner, est-ce oublier ? Un pédophile est-il un terroriste ?
    Au milieu de ces névroses et dérèglements se trouvent les enfants ! Traumatisés de savoir ou d'apprendre que leur père est un pédophile, l'un se demande s'il deviendra "pédé", l'autre s'il a hérité du gène de la pédophilie. Comment vivre et progresser, évoluer avec cela ? La scène où le père sorti de prison revient dire à son fils aîné inquiet, qu'il n'est pas guéri mais que sa "maladie" est récessive et que donc il n'en sera pas atteint est l'une des plus bouleversantes du film.
    Aux commandes de cette tranche de vie bien saignante, un réalisateur hors normes, dont j'avais déjà adoré les "Palindromes" et des acteurs TOUS FORMIDABLES de la catégorie on-sait-jamais-comment-ils-s'appellent (sauf Charlotte Rampling dans une scène monstrueuse et sublime) : Shirley Henderson (la femme enfant), Ciaran Hinds (le père pédophile), Allison Janney (la soeur qui cherche l'amour), Aly Sheeby (la soeur célèbre) et deux enfants d'une insondable mélancolie Dylan Riley Snider et Emma Hinz.
     
    En tout état de cause, je ne peux qu'applaudir à tout rompre et approuver un film qui annonce haut et fort et sans hésitation que tous les troubles, tares, désordres et perturbations proviennent de la famille.
    Pas de happy end ou de solution miraculeuse mais un cri d'amour en choc final : "je veux mon papa".

  • LA BLOGOSPHERE CINEMA EST EN EMOI..ET MOI ET MOI, AUSSI...

    Pour cause de sordides congés payés et autres RTT, Fréd partie en Interlude m'a laissé des devoirs à faire à la maison. Il s'agit, à l'instigation d'Alexandre Mathis de Plan-c, de s'interroger sur les goûts et les couleurs concernant les films d'animation qui ont parcouru la vie des cinéphiles. N'en choisir que 10, et pire encore, les classer par ordre de préférence relèvent toujours de l'exploit et du crève coeur, mais finalement, on y parvient.

    Voici donc mon choix à moi personnel.

    1 - VALSE AVEC BACHIR de Ari Folman - 2008 - France, Allemagne, Israel -

    Voici LA scène, frissons garantis : 

     

    Film de guerre psychanalytique qui montre encore et encore à quel point les soldats ont peur, d’une beauté, d’une force et d’une puissance émotionnelle incomparables. Film indispensable et sublime porté par des images, des personnages et une musique inoubliables. Dramatisation au sommet, suspens haletant jusqu'à l'horreur absolue qui laisse tout le monde terrassé.

    Comment manquer cette scène magique d’un soldat valsant en pleine nuit avec les balles qu’il tire en virevoltant au son de Chopin devant un portrait de Bachir ?

    2 - PERSEPOLIS de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud - 2007 - France

     

    Film exemplaire qui démontre et analyse ce qu’est la guerre, le fait de vivre sous un régime dictatorial, puis sous l’emprise des islamistes, puis l’exil qui fait de vous quelqu’un de différent. Une réussite d'une grâce, d'une force et d'une ampleur rares et exceptionnelles.

    3 - MARY ET MAX de Adam Elliot - 2009 - Australie

    C'était mon premier film en pâte à modeler et je ne l'ai pas regretté, la preuve :

     

    C'est l'histoire insolite et singulière d'une petite fille de 8 ans qui entame une correspondance qui va durer plus de 20 ans avec un homme de 44 ans, juif, obèse et autiste. Imaginez ce que cela aurait pu avoir de graveleux s'il s'agissait de personnages réels. D'autant qu'ils abordent avec une franchise et une fraîcheur confondantes, des thèmes aussi variés que l'amitié, l'obésité, la maladie, la sexualité, l'homesexualité, la religion, la difficulté de vieillir, la différence, le passage à l'âge adulte. Que les personnages soient en pâte à modeler n'empêche en rien que ce mélo tire les larmes.

    4 - LE CHATEAU AMBULANT de Hayao Miyazaki - 2004 - Japon

    chateau-ambulant-407872.jpg

    Choisir un seul film parmi ceux de Miyazaki que j'aime TOUS absolument n'est pas vraiment difficile. Je suis tombée immédiatement amoureuse du Prince Hauru dès qu'il apparaît pour sauver la jeune Sophie en mauvaise posture face à des soldats qui la trouve très appétissante. Transformée en vieille dame de 90 ans par une sorcière jalouse, Sophie va ruser pour pouvoir rester près de son beau Prince. Mille péripéties, sortilèges et aventures vont ponctuer le parcours de Sophie et Hauru Prince vaniteux qui pique des crises de nerfs s'il rate la teinture de ses cheveux et s'affaiblit au fur et à mesure de ses combats pour ramener la paix sur terre. Mais au final, ce sublime film assure avec naïveté sans doute mais non sans force que c'est l'amour qui pourrait sauver le monde.

     

    5 - LE TOMBEAU DES LUCIOLES de Isao Takahata  - 1996 -  Japon
    Lucioles.jpg

    L'histoire d'amour ahurissante d'un adolescent de 14 ans Seita et de sa petite soeur de 4 ans qu'il protège, l'inoubliable Setsuko dans le Japon de l'été 1945. Devenus orphelins après le bombardement de Kobé, les deux enfants, rejetés par leur famille vont devoir survivre totalement livrés à eux-mêmes, seuls dans la campagne. Après une période où réfugiés dans un bunker désaffecté, ils vont vivre des jours heureux illuminés par des lucioles, la santé de Setsuko va peu à peu se détériorer. Une splendeur visuelle, un récit cruel et bouleversant. Des torrents de larmes !

    6 - A SCANNER DARKLY de Richard Linklater - 2006 - Etats-Unis

    Il y a même du Robert Downey Jr à l'intérieur...

    Bizarrement le meilleur rôle de Keanu Reeves c'est dans ce film qu'il l'obtient. Il s'agit d'une véritable curiosité où les personnages animés sont de vrais acteurs stylisés. Je me souviens que le personnage de Keanu Reeves, flic infiltré qui s'englue dans un piège sans issue, m'avait complètement bouleversée, que le final totalement désespéré m'avait mise KO. Mais pas seulement... Qu'une telle merveille soit passée relativement inaperçue est une énigme.

    7 - WALL•E de Andrew Stanton  - 2008 - États-Unis

    walle3.jpg

    Parce que rencontrer deux petits robots absolument craquants, un tout pourri/rouillé et sentimental, l'autre parfaite comme un oeuf et complètement high tech qui tombent amoureux sur une planète Terre dévastée ça ne se refuse pas. Le message écolo, le scénario palpitant à rebondissements, l'hommage à "2001...", tout dans ce film est irrésistible. Et puis, c'était ma première soirée Allociné...

    8 - AZUR ET ASNAR de Michel Ocelot - 2006 - France

    AZUR_AND_ASMAR_10.jpg

    Les images sont féeriques mais pas seulement. L'histoire, les dialogues sont d'une audace et d'une intelligence inouïes. Le message fraternel est simple et clair. L'avenir est entre les mains des enfants..

    9 - TOY STORY de John Lasseter - 1995 - Etats Unis

    toy_story_3.jpg

    Parce que cette histoire de jouets qui prennent vie et se révoltent à l'idée d'être remplacés par des jouets neufs le jour de l'anniversaire d'Andy est formidable et marque un vrai tournant dans l'évolution de l'animation. C'est le premier film d'animation tourné en images de synthèse par les désormais célèbres studios Pixar. Buzz l'Eclair robot poseur et pontifiant face à Woody le cow-boy malin sont inoubliables.

    10 - FERDINAND LE TAUREAU de Walt Disney - 1938 - Etats-Unis

    Et parce qu'un TOP des films d'animation ne serait pas complet sans Disney (quoiqu'on en pense et dise), voilà la petite chose que j'avais adorée au-delà de tout lorsque j'étais une toute ptite choute d'amour à ma maman et que, Miracle d'Internet, j'ai retrouvée... Il s'agit de l'histoire de Ferdinand un petit taureau qui aime sentir les fleurs et se laisser vivre. A trois ans, il est devenu un taureau adulte, très grand mais toujours aussi bucolique qui ne s'intéresse pas la corrida contrairement à ses copains. Il préfère toujours sentir les fleurs. Cependant, un jour que passent des sélectionneurs de taureaux il se fait piquer par une abeille et se met à courir en tous sens avec une grande énergie. Impressionnés par cette réaction, les sélectionneurs décident de le recruter. Ferdinand va quitter son pré contre son gré…

    ........................

    NB : Vous pouvez retrouver mon avis sur les films en rouge vif en cliquant sur le titre.

  • QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II

    Afin que vous ne repartiez pas bredouille si vous faites un petit détour sur ma route, je m'en suis allée voir une nouvelle fois, avec le plus grand des bonheurs non dissimulés, comment mes visiteurs arrivent chez "moi". Il y a des façons très "classiques" que je ne vous révèlerai pas. Ce sont  bien évidemment celles qui m'interpellent quelque part au niveau de mon vécu que je veux partager avec vous. Je vous livre donc, telles qu'elles apparaissent dans la rubrique "référents" de ce sacré mouchard qu'est le Blog It Express, les questionnements parfois existentiels qui m'amènent mes lecteurs.

     

    La grande question essentielle qui en tourmente un grand nombre, formulée sous toutes les formes possibles et imaginables, demeure la même depuis la sortie du film "Le Concert"  :

    • "Anne-Marie Jacquet est-elle la fille du chef d’orchestre ?
    • film le concert pere ?
    • anne-marie jacquet ?
    • film le concert le père de Mélanie Laurent ?"

    J'en suis toujours aussi stupéfaite car l'identité du père d'Anne-Marie Jacquet est explicitement révélée dans le film. Y'a t'il tant de spectateurs qui se sont endormis devant ce film ô combien surestimé ? En tout cas, je ne dirai qu'une chose : NON, le chef d'orchestre N'EST PAS le père d'Anne-Marie Jacquet !

     

    f4815_3.jpg

    Les interrogations concernant le film d'Alain Resnais :

    •  "Je n’ai pas compris la fin des herbes folles
    • Les herbes folles explications de la fin"

    me semblent nettement plus fondées et pour ceux qui en feront la demande gentiment je veux bien leur exposer ma vision des choses. "Alors vous m'aimez ?".

    les-herbes-folles-d-alain-resnais-avec-sabine-azema-andre-dussollier_reference.jpg

    Contre la requête : "Anthony Delon est moche", je m'insurge violemment. Même si je déteste les poils (où qu'ils se trouvent), si la personne qui a affirmé cette horreur ose se dénoncer, je l'extermine. C'est simple.

    anthony_delon_ouv_reference.jpg

     

    Pour certaines angoisses, je doute d'avoir les réponses, même si je suis un peu curieuse de savoir où sont dirigés ces lecteurs :

    • "pipi au lit
    • tentatives d'attentats déjouées par les services secrets français
    • halle à bestiau
    • jason proute pour la mort d’un chiens".

     

    J'espère que les désirs sexuels de certains trouvent leurs réponses ici :

    • "jolie filles dans la piscine
    • kick ass meuf
    • karin viard se fait bouffer la chate".

     

    Evidemment lorsque je découvre ce genre d'interrogations : "trouvez vous alessandro nivola beau ?", je me sens obligée de me dévouer et d'aller me rendre compte sur place. Avant toute chose, sachez qu'Alessandro Nivola est un acteur américain (comme son nom ne le laisse pas deviner) né le 28 juin 1972 à Boston. Il est le petit fils du sculpteur sarde Constantino Nivola, et il revient de temps en temps dans sa ville d'origine : Orani. Ce qui, reconnaissez-le avec moi nous en fait une sacrée belle paire. Et à la question, je réponds NSPP (pour l'instant, doit faire ses preuves)

    alessandro-nivola-2-virgili-jubero.jpg
    car même si je trouve à ce garçon un petit air de ressemblance avec Daniel Day Lewis/Michaël Fassbender... je suis obligée de constater que sur d'autres photos, je crois aussi percevoir un arrière goût faisandé du syndrome Gerard Butler/Sam Worthington
    alessandro_nivola_300x300.jpg

    Les occasions de mirer du beau garçon ne manquent pas et je vous en remercie :

    • "tony stark mourant
    • thomas kretschmann"
    RobertDowneyJr4.jpg61617-thomas-kretschmann-637x0-1.jpg
    qui ont le même coiffeur adepte du coiffé/décoiffé/recoiffé/jesorsdulitjoubliedemerasermaisjesuisquandmêmesupersexymerci...
    ...................................................
    Il y a même parfois des demandes plutôt cinéphiles telles que :

    "comment gagner des places de cinéma ?"

    C'est très simple. Ici le lundi, il y a "le jeu du lundi" et la plupart du temps j'ai des places de cinéma à vous offrir (d'ailleurs à ce propos, même s'il n'y a plus rien à gagner, il s'agirait peut-être de terminer celui de lundi dernier, sinon lundi je ne vous ferai rien gagner, ce qui serait dommage parce que...). La seule exigence étant de se munir de lunettes de plongée ou d'une loupe.

     

     

    "comment être membre du jury d’un festival de cinéma ?"

    Et là, ce n'est pas difficile non plus. Je vous ai déjà parlé d'un concours pour lequel il n'y aura qu'UN élu pour toute la France et ça se passe ICI et vous avez encore le temps de vous remuer jusqu'au 11 mai.

     

    Mais au gré de ma promenade ce qui s'est imposé comme la requête la plus choupinette (mais lui n'a pas l'air d'accord !) est :

    "cleand eestwood"

    clint-eastwood.jpg

     

  • IRON MAN 2 de Joel Favreau **

    Iron Man 2

    Iron Man 2 

    Iron Man 2

    J'aime les super héros. Même pas honte. L'amour ça ne s'explique pas, heureusement. Mais je dois vous avouer, qu'un super héros, j'en ai un à la maison. Voici la preuve en images :

    DSCI0012.JPG1.JPG

    alors parfois il faut que j'aille comparer, vérifier sur l'échelle de richter des super où il se situe. C'est humain. Mais il faut bien que je vous l'avoue, ce film, il sert à rien, mais à rien du tout, du tout. On dirait une grosse boursouflure du premier. Comme s'il était resté des bobines et qu'on nous les montrait maintenant pour nous faire patienter jusqu'à Iron Man 3 qui va déchirer. Donc là, Tony Stark va mal, je veux pas vous faire peur, mais il est mourant. Son bidule qu'il a dans son sternum fume et rouille et du coup son sang est tout contaminé à plein de pourcentages toxiques mais il le dit à personne. Il préfère faire sa déprime tout seul et filer les clés de Tony Stark enterpraïse à Pepper qui devient calife à la place du calife. Elle aime bien, elle dit merci et elle passe son temps à être désagréable au téléphone comme un homme, un vrai.

    Tony/Iron a d'autres soucis. L'armée voudrait pouvoir utiliser sa super armure à des fins que la morale réprouve mais lui il veut pas vendre. Il dit sans rire "J'ai privatisé la paix mondiale". Fuck zi army. Trop fort, trop drôle, trop Iron. Il ne veut pas non plus que sa super invention tombe en de mauvaises mains. Sauf que trop tard, un gros vilain russe qui a une tête et tout le reste de Westler vient lui couper sa voiture de course en deux avec de grands fouets en fer qui font des étincelles et tout. En plus il a une nouvelle secrétaire belle et mince comme Scarlett Johansonn qui lui fait des yeux comme ça mais il s'en fiche un peu, il préfère les Gwyneth. Mais c'est pas tout, Sam Rockwell veut construire des armures brillantes sans mettre des hommes dedans. C'est trop un méchant mais beau, donc ça va qui a un peu forcé sur l'autobronzant. Il est orange. J'ai compris le truc, les hommes bleu sont gentils, les hommes orange méchants.

    Bon on comprend rien, ça n'a ni queue ni tête, il y a beaucoup trop de combats de ferrailles qui s'entrechoquent. Samuel L. Jackson ne sait plus quoi faire pour se ridiculiser mais moi je ne suis pas venue là pour les accessoires. Je suis là pour voir du Robert Downey Jr. Ce type là est un grand malade. Je ne connais pas d'autre acteur qui cabotine avec autant de génie. Il faut voir la première scène et son arrivée de rock star sur scène pour le croire. Et après il nous sort toute sa panoplie de Robert Downey, les clins d'oeil, les sourires fatigués, l'air de chien battu, le bagout infernal et les muscles et l'humour aussi.

    Robert Downey Jr, je l'aime d'amour, basta.

  • NEW YORK, I LOVE YOU *** de Fatih Akin Yvan Attal Allen Hughes Shunji Iwai Wen Jiang Shekhar Kapur Joshua Marston Mira Nair Natalie Portman Brett Ratner Randall Balsmeyer

    19248080_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_055342.jpg19248082_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_055343.jpg

    19248076_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_055340.jpg19248079_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_055341.jpg

     

    lovemain_film-artwork.jpg19183528_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091015_110233.jpg

    Il n'y a pas que Paris qui dise Je t'aime, c'est au tour de New-York de clamer "I love you" selon un principe "simple" : un court métrage par réalisateur, un ou plusieurs quartiers New-Yorkais, une rencontre amoureuse, deux jours de tournage, pas de fondu au noir, le même décorateur et le même costumier pour l'ensemble du film. Les plus "grands" et sans doute plus évidents (Woody Allen, Martin Scorsese, Spike Lee) qui nous ont déjà montré New-York sous tous les angles et tous les points de vue sont écartés pour faire place à des réalisateurs plus éloignés, plus jeunes et souvent même pas américains.
    Si reconnaître les quartiers n'est pas toujours évident pour qui n'a jamais visité la ville tentaculaire cela ne gêne aucunement, on a suffisamment vu New-York dans les films pour reconnaître Chinatown, Greenwich Village, Soho, Central Park, Diamond District, l'Upper East Side, l'Upper West Side et Brighton Beach. 
    Mais la "contrainte" imposée des mêmes techniciens donne au film une cohérence artistique vraiment bienvenue d'autant que l'ensemble est relié par le personnage d'une jeune vidéaste qui filme au hasard et sert un peu de transition entre chaque chronique sentimentale. Il y a donc à Paris comme à New-York et comme partout de divines idylles, des historiettes, des amourettes, des petites intrigues ou de grandes histoires d'amour éternelles qui se font, se défont ou ne se font pas. Des garçons et des filles de tous âges qui se croisent, se ratent ou se trouvent.
    Et tout est plutôt bien vu, inspiré, élégant, très optimiste la plupart du temps mais ça fait un bien fou. Le coeur bat un peu, s'emballe, s'émeut au rythme parfois insensé d'une ville tumultueuse où résonnent sans cesse en fond sonore les sirènes très caractéristiques des voitures de police ou des ambulances. Et puis parfois la nuit sur les trottoirs devant les restaurants, des inconnus qui fument, entament ou reprennent une conversation pour un instant ou pour toute la vie. C'est idéal bien sûr, particulièrement raffiné parfois mais terriblement séduisant, attachant.
    On est loin d'une visite touristique avec passage obligé devant tel ou tel site ou monument mais pourtant constamment on sait où l'on se trouve avec quelques surprises vraiment drôles, douces et terriblement romantiques. Evidemment, tout le monde est beau (voire très beau) mais c'est néanmoins un film dont on sort avec un large sourire béat avec en prime le bonheur d'avoir vu, revu ou retrouvé plein d'acteurs aimés...
    Hayden-Anakin-Christensen, Andy Garcia et son regard qui tue, Natalie Portman (actrice ET réalisatrice ici) de plus en plus belle, Irfan Khan, Orlando Bloom (très bien) et sa jolie histoire avec Christina Ricci, Ethan Hawke dans un grand numéro de drague hilarant, Shia LaBeouf, Julie Christie (SUBLIME) dans le passage le plus mystérieux et le plus envoûtant, John Hurt, Bradley Cooper qui fantasme très nu sur une fille que j'ai trouvée bien moche, James Caan, Chris Cooper, Robin Wright Penn qui ne déroge pas à sa réputation de pleureuse et Elli Wallach, new-yorkais d'origine très drôle et très émouvant au sommet de ses 95 ans...
    Même mon Jules hermétique aux "comédies sentimentales" a eu un vrai coup de coeur pour ce film, c'est dire...
  • TEHERAN de Nader T. Homayoun***

    teheran5_1269337652.jpg
    19247993_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_050114.jpg
    19247994_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100211_050120.jpg

    Ibrahim quitte sa province où il laisse sa femme enceinte pour tenter de trouver du travail à Téhéran. Hélas dans celle ville bouillonnante de plusieurs millions d'habitants la vie n'est pas aussi simple qu'il l'a imaginée. Il se résout à faire la manche dans les rues et il loue un bébé à la mafia locale car il est persuadé que les gens sont plus généreux si on mendie avec un bébé dans les bras. Un jour de forte chaleur, Ibrahim préfère laisser le bébé à son co-locataire, un jeune homme pas très équipé en neurones qui se le fait voler par une prostituée qu'il a prise pour une étudiante. Retrouver le bébé ou payer la somme équivalente à la mafia, voilà à quoi Ibrahim est confronté. Deux missions absolument périlleuses et vraiment pas gagnées d'avance ! Et ce garçon venu de la campagne va devoir plonger dans un monde inconnu de lui et approcher des mafieux, des proxénètes, des truands pour s'en sortir.
    Ce premier film très abouti est une véritable curiosité et on a autant envie de s'attarder sur son histoire pas banale et menée rondement avec énormément d'énergie et de nombreux rebondissements que sur la façon dont il a été filmé. En effet, le réalisateur,
    farouche opposant au président Ahmadinejad qu'il rend responsable de tous les maux et de l'état actuel de l'Iran, n'ayant aucune autorisation pour tourner, s'est quand même résolu à le faire de façon clandestine. Tourner en 18 jours un vrai polar qui traite d'un trafic de bébés organisé par des mafieux sans scrupules en évoquant en même temps l'état de la société, le manque de travail et ignorer la loi relèvent de la prouesse. Et cet exploit est d'autant plus admirable que le film est une réussite remarquable qui tient le spectateur en haleine avec des personnages qui semblent s'exposer de plus en plus aux ennuis avec affolement à mesure que l'histoire progresse.

    Malgré la liberté et l'audace de Nader T. Homayoun, j'étais surprise, lorsque la femme d'Ibrahim le rejoint de constater à quel point ils sont complices et manifestement heureux ensemble et pourtant restent toujours très distants physiquement. J'ai appris plus tard qu'il était interdit de filmer un homme et une femme qui se touchent. Les acteurs sont toujours sous la contrainte de la censure islamique, les femmes ne peuvent apparaître sans voile. C'est ce genre de compromis que le réalisateur a dû admettre pour ne pas exposer les acteurs ou son équipe. Cela paraît à la fois inconcevable et révoltant mais dans ce pays, tourner un film est dangereux.

    Découvrir Téhéran, ville tentaculaire, son métro, ses embouteillages, ses quartiers chics, ses bas-fonds et sa misère et s'immerger dans un polar aux multiples péripéties jusqu'à la toute dernière scène (magnifique) qui réserve la toute dernière surprise est une aventure pas banale et réellement captivante.

  • 5 X 2 PLACES A GAGNER POUR L'AMOUR C'EST MIEUX A DEUX

    grâce à Studio Canal.

    19266947_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100305_064302.jpg

    Comme d'habitude, nettoyez vos meilleures lunettes et trouvez le titre des films qui se cachent là dessous.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE, JUSQU'A CE QUE JE DONNE LES REPONSES. MERCI.

    Il y a DEUX points communs qui sont : tous les films sont français et ont pour thème 'l'amour contrarié'...

    Les gagnants sont : Mister Loup, Manu, caro54, Foxart, COMAGI91.

    GAME OVER. MERCI.

    1

    1.jpg

    JEANNE ET LE GARCON FORMIDABLE trouvé par marion

    18964667_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20080724_050058.jpg

    2

    838782162.jpg

    COMME UNE ETOILE DANS LA NUIT trouvé par Marion

    comme-une-etoile-dans-la-nuit-12-11-2008-1-g.jpg

    3

    888.jpg

    L'IMPORTANT C'EST D'AIMER trouvé par Mister Loup

    important-c-est-d-aimer-1975-09-g.jpg

    4

    1111.jpg

    LA BAIE DES ANGES trouvé par Foxart

    la-baie-des-anges-03-1963-1-g.jpg

    5

    11111.jpg
    LE ROI DE L'EVASION trouvé par Mister Loup
    le_roi_de_l_evasion_4.jpg
    6
    111111.jpg
    MADEMOISELLE CHAMBON trouvé par Caro54
    mademoiselle-chambon-2009-18547-2089987767.jpg

    7

    8888.jpg

    LA DENTELLIERE trouvé par Marion

    LA-DENTELLIERE-1977_diaporama.jpg

    8

    11111111.jpg
    LA COMTESSE (grand film que je vous ORDONNE d'aller voir, ma note ici, mais c'est un garçon qui en parle le mieux ICI) trouvé par Manu
    la_comtesse_1.jpg

    9

    1048099048.jpg

    LA BELLE ET LA BÊTE trouvé par Mister Loup

    beauty-and-the-beast-jean-marais-and-josette-day1.jpg

    10

    1111111.jpg

    LES ENFANTS DU PARADIS trouvé par COMAGI91

    pathecla-enfants-paradis-29-3771754ofaql_1731.jpg

    Synopsis : Michel rêve d'une rencontre parfaite, totalement due au hasard comme l'ont connu ses parents et ses grands-parents, alors que Vincent applique à la lettre l'adage qui dit que les hommes ont un sexe à la place du cerveau. Amis d'enfance aux visions diamétralement opposées sur les femmes ils découvriront les limites de leurs raisonnements respectifs au contact d'Angèle et de Nathalie.

    ..................................................................

    P.S. : N'oubliez pas de participer au concours ici.

     

    P.P.S. : Dada, inutile de clamer ton amour pour CC, tout le monde sait que c'est "ton" Gérard Butler à toi.