Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • DETACHMENT de Tony Kaye ***

    Detachment : photo Adrien Brody, Tony KayeDetachment : photo Adrien Brody, Tony Kaye

    Detachment : photo Adrien Brody, Tony Kaye

    Henry Barthes est professeur de littérature. Par choix, il effectue des remplacements dans des lycées jusqu'au retour du prof absent. Cette fois, il se retrouve dans un établissement particulièrement difficile de la banlieue de New-York. Le lycée a des résultats tellement catastrophiques que la municipalité a décidé de le fermer purement et simplement. Dès son arrivée dans sa classe, Henry ne se laisse impressionner ni par la violence verbale des adolescents ni par leur manque d'intérêt pour les études. La distance qu'il a l'habitude de mettre entre lui et les autres va pourtant être mise à mal à cause de rencontres et d'événements qu'il ne va pas contrôler.

    Voilà bien le film le plus triste, le plus sombre, le plus pessimiste que j'ai vu depuis longtemps. Le désastre annoncé ne se dément jamais et il faut croire que j'avais envie d'être triste aujourd'hui car j'ai adoré ce film. Il m'a bouleversée malgré ses aspects chichiteux parfois (les inserts d'animation très dispensables et pas toujours explicites par exemple). Mais cela ne m'a pas gênée. A un film exceptionnel et original on peut pardonner quelques coquetteries. Il est rare qu'on parle de l'enseignement de façon aussi frontale, brutale en évitant les clichés notamment dans la résolution des problèmes par l'arrivée d'un magicien miraculeux qui résoudrait tout. Si le professeur est particulièrement charismatique, forcément c'est Adrien Brody, on est néanmoins bien loin de Jonh Keating qui prônait un séduisant Carpe diem à des garçons bien sages. Ici on a affaire à des gosses perdus sans caractère ni ambition, sans but ni espoir. Être mannequins ou mieux encore célèbres sans se poser la question de savoir si on a la moindre compétence voilà l'idéal ! Et si une fille développe d'incroyables dons artistiques, ce sont les parents eux-mêmes qui lui cassent son rêve. Les parents d'ailleurs, absents, laxistes sont davantage mis en cause ici que le système éducatif lui-même. Les enseignants en sont réduits à faire du gardiennage pour éviter que rien ne tourne mal. Quant aux parents ils n'interviennent que pour de mauvaises raisons et n'assistent à aucune rencontre parents/profs. Ce lycée est-il une caricature de ce qui se passe aux Etats-Unis ? En tout cas, il fait froid dans le dos. L'inquiétude, le désespoir et le renoncement semblent se répandre et émerger de chaque scène.

    A la périphérie de cette plongée dans le système scolaire on suit l'histoire douloureuse de Henry, ce prof solitaire, énigmatique et triste. Et là le film n'est pas sans rappeler le très étonnant Half Nelson où comme ici, le prof va aussi mal que ses élèves. Comme Half Nelson, Henry va faire la connaissance d'une gamine de 15 ou 16 ans (Sami Gayle est EXCEPTIONNELLE !). Elle se prostitue, il la recueille quelque temps et tente de continuer à s'appliquer à n'éprouver aucun sentiment. D'où lui viennent cette mélancolie, ce désenchantement et cette tristesse qu'il balade lors de ses nuits d'insomnie ? Pourquoi se refuse t'il avec autant d'acharnement à aimer ? Est-ce que son grand-père à qui il rend très régulièrement visite à l'hôpital a la réponse ? Lui qui fait peser sur son petit-fils le poids de sa survie "si tu ne viens plus me voir, je me laisserai mourir" lui assène t'il. Cet homme a t'il commis des choses ignobles qu'Henry était à l'époque trop jeune pour comprendre et que donc ils ne se permet pas de juger aujourd'hui. Il est pourtant persuadé que sa  mère l'a protégé enfant, de ces horreurs.

    Un beau film triste donc, avec un bel acteur triste

  • Y'A QUELQU'UN QUI M'A DIT

    que mes jeux étaient trop simplistiques. Alors je vous en mets un compliqué et en plus il n'y a rien à gagner que ma considération distinguée. Alors battez-vous mais les règles demeurent les mêmes, sinon je ventile, façon puzzle !

    J'ai découpé des actrices en morceaux et j'ai aimé ça, à vous de retrouver leur identité.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    GAME OVER. Merci.

    1

    ELLEN DE GENERES trouvée par Jordane

    jeu cinémajeu cinéma

    2

    BRYCE DALLAS HOWARD trouvée par Fréd

    jeu cinémajeu cinéma

    3

    ROMY SCHNEIDER trouvée par jane

    jeu cinémajeu cinéma

    4

    WINONA RIDER trouvée par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma

    5

    CATE BLANCHETT trouvée par caro

    jeu cinémajeu cinéma

    6

    SCARLETT JOHANSSON trouvée par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma

    7

    DAKOTA FANNING trouvée par mel

    jeu cinémajeu cinéma

    8

    CATHERINE DENEUVE trouvée par Florence

    jeu cinémajeu cinéma

    9

    KATE WINSLET trouvée par caro

    jeu cinémajeu cinéma

    10

    VANESSA PARADIS trouvée par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma

    11

    JESSICA CHASTAIN trouvée par Fréd

     jeu cinémajeu cinéma

    12

    MARILOU BERRY trouvée par Fréd

    jeu cinémajeu cinéma 

    13

    EMMA WATSON trouvée par caro

    jeu cinémajeu cinéma

    14

    MELANIE DOUTEY trouvée par Ph

    jeu cinémajeu cinéma

    15

    MARION COTILLARD trouvée par Florence  

    jeu cinémajeu cinéma

    16

    NATALIE PORTMAN trouvée par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma

    17

    JULIANNE MOORE trouvée par Marine

    jeu cinémajeu cinéma

    18

    DREW BARRYMORE trouvée par Fréd

    jeu cinémajeu cinéma

    19

    ANGELINA JOLIE trouvée par Ph

       jeu cinémajeu cinéma

    20

    MICHELLE WILLIAMS trouvée par caro

    jeu cinémajeu cinéma

  • 38 TEMOINS de Lucas Belvaux **(*)

     38 témoins : photo 38 témoins : photo38 témoins : photo

    Une nuit au Havre, une jeune fille morte baigne dans son sang dans le couloir d'un immeuble. Dès le lendemain la police enquête et se voit opposer un silence lourd et embarrassé de la part des habitants du quartier. Tout le monde dormait profondément, personne n'a rien vu ni entendu. Au bout de quelques jours Pierre tourmenté par le remords et alors que sa compagne lui demande d'oublier, prévient l'inspecteur de police qu'il a en fait entendu des cris et vu une femme blessée entrer dans l'immeuble. Et qu'il s'est recouché. Une journaliste fait par ailleurs des recherches de son côté pour tenter de comprendre pourquoi aucun voisin n'est intervenu. L'enquête prend alors un tour nouveau.

    Ce qui intéresse Lucas Belvaux n'est ni de chercher ni de trouver le coupable de ce meurtre barbare mais de s'interroger sur les raisons d'un tel silence. Et par là même de provoquer chez le spectateur les mêmes interrogations, sans juger évidemment. Juger c'est LE mal. Le procureur le dit d'ailleurs dans le film "personne ne prend plaisir à juger". Et des questions, on s'en pose, inévitablement. Que ferions-nous dans pareille situation ? Et le réalisateur n'élude rien, pas même la compassion commode et sincère qui fait que dès le lendemain une chapelle ardente avec photos de la victime, fleurs, bougies est installée à l'emplacement du crime et que la ville entière s'entasse à ses obsèques.

    Je n'aime pas ne pas adorer un film de Lucas Belvaux que j'aime d'amour, mais malgré les magnifiques moments et la profondeur du propos, il y a des lourdeurs qui ne l'ont pas élevé au niveau de ses précédents films (Rapt, La raison du plus faible ou Cavale). Ici les portraits de femmes m'ont semblé totalement raté. Je n'ai pas cru à l'amour entre Pierre et Louise, d'autant que leurs conversations théâtrales sont plutôt superficielles. Le couple ne fonctionne pas. Et si on comprend aisément qu'un couple peut se déliter face à un événement qui les dépasse largement, à aucun moment on ne sent, on ne croit que Pierre et Louise se sont vraiment aimés. Le personnage de Natacha Régnier en mère isolée avec sa fille n'est que survolé, et lorsqu'elle éclate en sanglots parce qu'elle veut protéger "sa famille", ça ne passe pas. Quant à la journaliste, madame je sais tout, interprétée par Nicole Garcia, son côté incorruptible justicière n'impressionne pas.

    Il n'en demeure pas moins que par certains aspects, Lucas Belvaux affirme encore ses dispositions de grand réalisateur de gauche en colère qui rêve d'un monde meilleur et continue de s'étonner de l'individualisme forcené de ses concitoyens. S'interroger sur la "non assistance à personne en danger", la honte et la lâcheté, c'est beau, fort et courageux. Et puis il y a Yvan Attal qui s'effondre intérieurement, rongé de remords, obsédé par des hurlements de femme qui ne lui laissent plus aucun répit. Parvenir au sous-jeu, au non-jeu que Belvaux lui a imposé est une performance. Et enfin, il y a le Havre, ville incroyablement grise, vide, rectiligne qu'il filme comme un personnage. La ville écrase tous les personnages par son gigantisme et Belvaux la rend belle quoique froide et impersonnelle. Le port, les cargos, les containers en enfilade sont comme une ville dans la ville, un labirynthe impressionnant où l'homme est insignifiant.

  • C'EST QUAND C'TRUC LA, L'PRINTEMPS ?

    J'adore quand elle dit ça. Oui bon je sais, je suis bon public, bon public !

    Alors donc pour les belges ceux qui ne le savent pas, le printemps c'est le 20 mars, mais le Printemps du Cinéma c'est un peu avant et il ne dure que trois jours. Je sais, vous allez me dire "il fait beau" tout ça ! Et je vous répondrai "oui, c'est ça, le beau temps quel bonheur !".

     

    le printemps du cinéma

     

     

    Mais quand même, le Printemps du cinéma c'est :

    3 jours pour tout voir les dimanche 18, lundi 19 et mardi 20 mars 2012 inclus dans toute la France.

    Le principe de cet événement national très attendu du public est toujours aussi simple : pendant ces trois jours, les salles de cinéma pratiquent un tarif exceptionnel à l’ensemble des spectateurs :

     3,50 euros.

    Une belle occasion de profiter pleinement de toute la richesse de la programmation durant la manifestation puisque tous les films sont concernés par cet avantage tarifaire, qu’il s’agisse de l’ensemble des nouveautés ou des films

    encore à l’affiche. Un événement fortement plébiscité puisque 2,5 millions de spectateurs le fréquentent chaque année en moyenne. 

     

    Le Printemps du Cinéma affiche cette année encore une programmation très attractive et diversifiée avec notamment :

  • CLOCLO de Florent Emilio Siri **

     Cloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie RenierCloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie Renier Cloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie Renier

    Cloclo : photo Florent Emilio Siri, Jérémie Renier

    Claude François, son enfance, sa vie, son oeuvre et son explosion en plein vol !

    Les biopics (« biographical motion true picture »), fictions centrées sur la biographie d'un personnage ayant existé (dixit wiki), on aime ou on n'aime pas. Moi j'aime, c'est mon côté "Voici"-pipole-midinette. Et pourtant, rares sont les grands films qui émergent du genre. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et je commencerai par évoquer ce qui ne va pas.

    Je suppose qu'en allant voir un film qui évoque Cloclo, j'ai envie de TOUT savoir sans avoir à lire la biographie non autorisée d'une Clodette ou celle d'un des fils qui n'étaient que des bambins quand leur papa-star est mort, bêtement. Mais franchement, l'évocaton de l'enfance de Claude François à Ismaïlia en Egypte est ratée. Si ce n'est le rôle du père tenu par le toujours étonnant Marc Barbé, ici séduisant et impitoyable "contrôleur du traffic sur le Canal de Suez" qui prévoit pour son fils une belle carrière sur le Canal. L'histoire,  Nasser et les dons du gamin en décideront autrement.

    Tout artiste "biopicqué" se doit d'avoir à combattre un traumas d'enfance. Ici notre Cloclo est élevé à la dure par un père despote qui le reniera quand il choisira la carrière de saltimbanque et une mère sur-protectrice et omni-présente donc pénible. La rencontre avec le père ne se fera jamais. Le gosse qui joue Cloclo enfant est une têtaclaques et Jérémie Rénier qui apparaît dès l'adolescence un peu trop vieux pour paraître 17 ans. Après une demi-heure assez ennuyeuse, Cloclo débarque à Monaco. C'est la misère et il se fait vaguement repérer pour ses talents de batteur. Il "monte" à Paris et après quelques échecs retentissants dont son premier 45 T, le franco-arabe "Nabbout twist" il rencontre Paul Lederman qui devient son impresario et là le film prend une tournure franchement risible. L'apparition de Benoît Magimel boursouflé, moumoute de caniche, accent pied noir mixé avec le parler wesh-wesh des banlieues, interprétation/imitation de Robert de Niro dans le Parrain et Casino est à mourir de rire. Allez je ne résiste pas, je vous mets une petite photo. Pour l'entendre appeler Cloclo "fils" en lui tapotant l'épaule et le voir bouger il faut aller voir le film :

    Est-ce que tenter de se rapprocher du physique du vrai Lederman peut nuire ou profiter au film ? Je ne pense pas. D'ailleurs, qui connaît le physique de Paul Lederman dans la vraie vie (sans vouloir faire offense) ? L'acteur qui interprète Frank Sinatra lui ressemble autant que moi à Bernadette Soubirous et ça ne gêne personne. Là, j'ai bien cru que le film ne s'en relèverait pas, d'autant qu'à ce moment Cloclo himself devient un peu chef de clan. Avec l'argent qui s'accumule, il achète le fameux moulin en ruine de Dannemois qu'il restaure et y installe la famille et les amis qu'il dirige en patriarche.

    Et puis, ça s'arrange. On découvre Cloclo complètement imprégné de son éducation rigide, autoritaire, colérique, jaloux, maniaque, lunatique, capricieux. Il enfermait sa première femme à clé dans son appartement lorsqu'il avait un rendez-vous. Il a quitté son amour France Gall sur un simple coup de fil le soir où elle remporte le Grand Prix Eurovision, craignant trop qu'elle lui fasse de l'ombre. Il a caché la naissance de son second enfant pendant des années. Il prétendait que c'était pour le protéger du "grand barnum" et sa femme de l'époque pensait plutôt qu'être père de famille était moins glamour  aux yeux du public ! En plein milieu d'une chanson il pouvait se retourner sur un musicien et lui balancer "fausse note, t'es viré". Il enregistrait des "mémos" avec les idées qui lui passaient par la tête mais aussi pour donner ses consignes et ses ordres à tout son entourage. Bref, un type infernal, difficile à suivre et dont on a pas trop envie d'être le copain.

    Mais sur le plan professionnel, il a su surfer sur les vagues, s'imposer en pleine "yéyé mania", s'adapter au disco et revenir au top lorsque sa côte chutait. Quitte à simuler un malaise cardiaque en plein concert avec l'accord de Paul Lederman. Il devient un véritable business-man, fonde sa maison de disques, reprend un magazine pour les jeunes, puis un magazine de charme, crée son agence de mannequins. Une vie lancée à 200 à l'heure et des shows frénétiques, étincellants sur des rythmes et aux chorégraphies endiablés. Il impose des danseuses noires à la télévision française, gère son image avec application et écrit la chanson la plus connue au monde "Comme d'habitude". Elle deviendra "My way" dans la bouche de  Frank Sinatra son idole de toujours qu'il n'osera même pas aborder alors qu'ils sont dans le même hôtel. Il semblerait que Cloclo ait toujours souffert du complexe Frank Sinatra. Il se serait rêvé en crooner alors qu'il a selon ses propres mots "une voix de canard".

    Voilà, je vous parle beaucoup de Cloclo et peu du film. Il faut dire que c'est un biopic... Donc ça raconte, ça raconte. Il y a néanmoins de véritables moments de grâce. Notamment lorsque Cloclo rencontre ses fans. Apparemment ce sont les seules personnes de son entourage qui n'aient jamais eu à se plaindre de son tempérament impossible. Elles dormaient sur le palier de son appartement parisien (parfois il en cueillait une qui passait la nuit avec lui), l'attendaient devant chez lui. Il sortait et les laissait  lui parler, le toucher (mais attention à ses cheveux quand même), l'embrasser. Il connaissait le prénom des plus assidues. La scène où il descend la rue au volant de sa voiture avec les fans qui l'accompagnent sur le trottoir est un magnifique plan séquence. Celle où il découvre comme un enfant que la star Sinatra chante sa chanson est particulièrement émouvante également. Et du coup, le film manque de ces moments plus forts et touchants.

    Evidemment qui d'autre que Jérémie Rénier pouvait incarner Claude François puisqu'il lui ressemble déjà tant naturellement ? L'acteur s'est appliqué pour les chorégraphies, s'est mis du rimmel sur les cils, de la laque dans les cheveux mais il apporte en plus une touche particulièrement sensible et émouvante. Quand il se montre odieux avec ses partenaires et qu'il vient implorer le pardon, il est irrésistible. Il a donc réussi à trouver et à maintenir l'équilibre ou le déséquilibre entre le personnage antipathique et l'homme qui se disait mal-aimé. Une belle performance impressionnante qui donne parfois l'impression que Cloclo lui-même est revenu d'outre-tombe pour tourner le film. Mais du coupnles acteurs autour sont relativement inexistants.

  • THOMAS DUTRONC

    P3130005.JPG

    Hier c'était joie, bonheur, euphorie, jazz manouche, chanson française, virtuosité, rigolade et ambiance de ouf !

    Un sourire craquantissime, un brushing approximatif, la totale cool attitude :1.JPG

    Le costume qui brille, la mèche en bataille. Il n'aime plus Paris c'est sûr. 

    P3130018.JPG

    P3130051.JPG

    Un garçon au nez parfait et qui joue de la guitare le petit doigt en l'air ! Comment résister ?

    2.JPG

    P3130082.JPG

    P3130074.JPG

    A la fin il est épuisé, on peut comprendre ! Ce garçon ne s'économise pas.

    P3130075.JPG

    Un aperçu... Ne vous plaignez pas du son, j'ai fait au mieux :

    Une version strange et personnelle de "Tata Yoyo".

  • CHRONICLE de Josh Trank **(*)

    Chronicle : photo Dane DeHaan, Josh TrankChronicle : photo Alex Russell, Dane DeHaan, Josh Trank, Michael B. JordanChronicle : photo Dane DeHaan, Josh Trank

    Trois lycéens à la vie et aux personnalités très différentes voire opposées, Andrew, Matt et Steve découvrent  une étrange excavation au milieu d'un champ. Lorsqu'ils ressortent de cette tranchée ils deviennent inséparables et développent tous trois de super pouvoirs. Déplacer les objets par leur seule volonté, provoquer des événements, voler et être reliés l'un à l'autre téléphatiquement... Ils n'utilisent d'abord leurs nouvelles aptitudes que pour faire des blagues anodines de gamins : déplacer la voiture d'une femme sur un parking, faire voler des jouets dans un magasin. Jusqu'à ce qu'ils réalisent la puissance que leur offrent ces talents peu communs.

    C'est tout à fait fortuitement que je me suis retrouvée dans cette salle. Je me suis bêtement trompée d'horaire pour un autre film, et je ne le regrette pas tant cette petite pépite originale et bien foutue m'a surprise et enthousiasmée.

    Les trois loustics qui forment le trio sont trois garçons très différents. Andrew vit avec sa mère mourante et son père, chômeur, buveur et cogneur. C'est un garçon timide et complexé qui ne se déplace jamais sans sa caméra, essentiellement pour immortaliser les humiliations dont il est quotidiennement victime. Cela donne au film un ton particulier car en grande partie filmé en caméra subjective du point de vue d'Andrew. Steve est la star charismatique du lycée, uniquement préoccupée par son élection de conseiller de classe. Quant à Matt, le relou de service est un beau gosse qui se croit irrésistible et amoureux de la même fille qui le repousse depuis la 5ème. Finiront-ils ensemble ? Le suspens est insoutenable  et c'est la partie très très faible et inutile du film.

    C'est lorsqu'Andrew prend conscience réellement de ce que ces pouvoirs peuvent lui permettre de réaliser, comment il peut s'imposer et résister à son père qui le bat sans raison, comment il peut attirer l'attention de ses copains de lycée que le film prend toute sa dimension et devient réellement palpitant. Le réalisateur aurait dû se concentrer davantage sur la personnalité complexe et la métamorphose d'Andrew au lieu de perdre son temps et s'attarder sur l'inconsistant Matt. Nous n'étions alors pas loin d'assister à la naissance d'un nouveau film culte du genre de "Carrie au bal du diable" de Brian de Palma, auquel il fait régulièrement penser. Par ailleurs, et ce n'est pas la moindre des qualités du film, depuis Leonardo diCaprio (il y a 20 ans déjà) ou plus récemment Ezra Miller, je n'avais pas vu jeune acteur plus talentueux et prometteur que le jeune Dane DeHaan.

  • STUDIO CINE LIVE : DEUX EXEMPLAIRES A GAGNER

    qui va vous permettre de patienter jusqu'au 25 juillet, date à laquelle sortira "Batman The Dark Knight rises" (mais comment faire sans Heath Ledger ?) et c'est MON Tom Hardy qui y tient le rôle du très méchant.

    Sans titre.JPG

    Partez également à la rencontre du  Marsupilami, de Diane Kruger et de tous ceux qui font l'actualité cinématographique : Ewan McGregor, Charlize Theron, Emmanuelle Devos, Lucas Belvaux, Mélanie Doutey ainsi que Jérémie Rénier dans la peau de "Cloclo"...

    Pour remporter ces magazines, c'est très simple. Trouvez le titre du film dont j'ai découpé et décolorisé un morceau d'affiche.

    Seules les réponses 1 et 2 permettent de gagner.

    Les autres sont là pour que vous puissiez continuer à vous amuser comme des foufous.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    GAME OVER. MERCI MAIS MERCI DE terminer ce jeu enfantin. Merci.

    ON PEUT GAGNER :

    1

    LOCK OUT trouvé par King 72

    jeu cinéma,studio ciné live jeu cinéma,studio ciné live

    2

    MY WEEK WITH MARILYN trouvé par Flo

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live

    ON PEUT JOUER, SANS GAGNER :

    3

    PERFECT SENSE trouvé par sopel

    jeu cinéma,studio ciné live jeu cinéma,studio ciné live

    4

    2 DAYS IN NEW-YORK trouvé par sopel

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live

    5

    YOUNG ADULT trouvé par sopel

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live

    6

    BYE BYE BLONDIE trouvé par Florence

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live

    7

    TARGET trouvé par sopel

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live

    8

    EVA trouvé par Mister Loup

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live

    9

    38 TEMOINS trouvé par Claire

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live

    10

    CLOCLO trouvé par Marine

    jeu cinéma,studio ciné livejeu cinéma,studio ciné live