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LA GENTILLE ASSISTANTE SOCIALE (Mariah Carey... si, si !)
Precious a 16 ans. Elle vit à New-York. Mais Precious est obèse, noire, analphabète. Elle a une petite fille de deux ans trisomique. Elle est enceinte de son deuxième enfant. Le père des enfants est aussi le père de Precious qui la viole depuis l'âge de 3 ans. Elle vit avec sa mère qui la bat et l'oblige à bâfrer jusqu'à vomir.
La directrice de son école lui propose d'intégrer une "école alternative" où elle va rencontrer une très jolie professeur noire et homo, et d'autres filles noires, latinos ou pas, toutes aussi en galère. Lors de son accouchement à l'hôpital (ah oui, pour son premier enfant, elle a accouché par terre dans la cuisine pendant que sa mère lui donnait des coups de pieds dans la tête...) elle rencontre un gentil infirmier, puis une gentille assistante sociale. Mais elle rentre quand même chez sa mère qui prend son bébé de trois jours dans les bras et le jette par terre. Alors Precious se sauve mais tombe dans l'escalier avec son bébé !!! J'ai oublié, elle est évidemment la risée des vilains garçons du quartier qui la font tomber sur le ventre quand elle est enceinte.
Au cours d'une scène en mode lacrymale et violons, la maman, l'actrice Mo'Nique, obtient son Oscar du meilleur second rôle en faisant son coming-out de l'inceste et expliquant par le menu comment et quand a commencé le viol de Precious. Mariah Carey pleure.
Pas moi. Mais moi je n'ai pas de coeur.
AU SECOURS !
Edit de 14 h 48 mn : j'ai aussi oublié de vous dire que Precious est séropositive (mais pas ses enfants !) et qu'elle risque de mourir prochainement du Sida.
Grâce à Cinétrafic et Studio Canal, j'ai pu voir THE RED RIDING TRILOGY que j'avais raté lors de sa sortie. Ce coffret est actuellement disponible.
Avant d'être trois films cette trilogie a d'abord été un roman en quatre volumes de David Peace "Quatuor du Yorshire". L'originalité du projet vaut d'abord parce que les trois réalisateurs ont conservé le même style et la même ambiance tant dans la froideur que le minimalisme des décors, des lumières et des couleurs, assurant une cohérence à l'ensemble.
3 films et 3 dates pour brosser un tableau plutôt lugubre et peu reluisant de l'Angleterre de Madame Thatcher, avec des enchevêtrements et des événements vus parfois sous des angles différents, et pour chaque période un "héros" distinct.
1974 de Julian Jarrold : Eddie Dunford jeune journaliste enquête sur le meurtre de trois petites filles. La piste d'un serial killer est envisagée alors que l'une des fillettes est retrouvée avec des ailes de cygne cousues dans le dos. Tout en menant son enquête, Eddie va vivre une histoire d'amour avec la mère d'une des victimes et découvrir que la police corrompue semble à la fois protéger l'assassin et cacher les magouilles d'un promoteur immobilier qui veut récupérer un terrain occupé par des gitans.
1980 de James Marsh : un flic intègre de Manchester, Peter Hunter reprend l'enquête qui concerne un éventreur de femmes qui terrorise le Yorshire depuis 6 ans. Ses découvertes ne sont pas du goût de la police locale. Quant à la vie personnelle sans joie de Hunter, entre sa femme et sa maîtresse, elle ajoute encore au climat sombre et déprimant de l'ensemble.
1983 d'Anand Tucker : une nouvelle disparition de petite fille offre des similitudes avec celles de 1974 qui pousse un avocat minable à se demander si une personne inoccente n'aurait pas été condamnée. Cet "épisode" est chargé de résoudre cette série de meurtres commencée 9 ans plus tôt.
Pour gagner, vous devez, d'après les photos à peine traficotées ci-dessous, retrouver le titre du film.
UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE. MERCI.
LES GAGNANTS SONT : zapette, sopel, manu, Danielle et Mister Loup.
GAME OVER
.........................................
Je vous rappelle bande de feignasses vénales que le jeu ICI n'est pas over.
1
LES CHEVRES DU PENTAGONE trouvé par Manu
2
REDACTED de Brian de Palma trouvé par Zapette
3
FARENHEIT 9.11 trouvé par Danielle
4
A L'EPREUVE DU FEU trouvé par marion
5
BATTLE FOR HADITHA trouvé par Mister Loup
6
LA VALLEE D'ELAH trouvé par Marion
7
GRACE IS GONE trouvé par Mister Loup
8
JARHEAD trouvé par Mister Loup
9
LES ROIS DU DESERT trouvé par Marion
10
LIONS ET AGNEAUX trouvé par sopel
Synopsis : Pendant l'occupation américaine de Bagdad en 2003, l'adjudant-chef Roy Miller et ses hommes ont pour mission de trouver des armes de destruction massive censées être stockées dans le désert iraquien. Ballotés d'un site piégé à un autre, les militaires découvrent rapidement une importante machination qui modifie le but de leur mission. Pris en filature par des agents, Miller doit chercher des réponses qui pourront soit éradiquer un régime véreux soit intensifier une guerre dans une région instable. En peu de temps et dans cette zone explosive, il découvrira que la vérité est l'arme la plus insaisissable de toute. L'histoire tourne autour des agissements américains en Irak et de la façon dont le gouvernement provisoire, organisé par l'administration Bush, s'est constitué d'amis loyaux du Président plutôt que de personnalités efficaces et capables. Pourquoi n'avoir placé personne, à la tête du gouvernement irakien, qui sache parler arabe ? Pourquoi n'avoir pas engagé des spécialistes de la reconstruction sociale d'après-guerre ?
Maria a une plantation de café en Afrique. On ne saura pas de quel pays il s'agit. Peu importe. Ce pays est au bord du chaos, de la guerre civile. L'armée s'organise ainsi que des factions rebelles armées prêtes à tout et à chasser le blanc, le "white material" de leur terre. Malgré les menaces et l'injonction des soldats français qui survolent sa plantation et la pressent de quitter le pays, Maria leur adresse un bras d'honneur et reste. Tous ses employés noirs désertent eux aussi. Elle insiste, leur assure qu'il ne faut pas céder au chantage, qu'il n'y a aucun risque. Plus personne ne l'écoute mais elle s'obstine à terminer la récolte en cours.
Son fils Manuel vit avec elle. Il est né dans ce pays, mais si blond et si blanc, il n'est de nulle part. Son ex mari, André, qui a refait sa vie avec une africaine avec qui il a eu un autre enfant est toujours proche d'elle mais se trouve très décontenancé par sa réaction face au danger.
Maria est donc bien seule, en plus d'être totalement isolée et c'est l'a-temporelle Isabelle Huppert la plus maigre menue des actrices françaises qui incarne cette femme au bord de la folie, totalement obnubilée par son travail, autoritaire, déraisonnable à force d'obstination. Et c'est à une véritable épreuve physique que l'actrice comme le personnage se livrent. Et donc, on voit Maria/Isabelle minuscule dans ses robes de petite fille, toute frêle, toute blanche tenir tête à de grands africains surarmés et énervés qui la menacent et la rackettent, Maria/Isabelle sur sa moto, Maria/Isabelle sur son tracteur, au volant d'un camion, cueillir le café, abriter un rebelle blessé, défendre son fils...
A la périphérie de l'isolement de cette femme butée, dans le déni total, qui s'entête et s'acharne à croire que rien ne change, la réalisatrice aborde la réalité de la sauvagerie d'un pays qui ne va pas tarder à sombrer dans le chaos avec une sobriété, un recul et une sécheresse rares. Le drame des enfants soldats qui fument, se droguent et commettent des horreurs, les massacres... bref, l'absurdité et la barbarie de la guerre sont montrés sans ostentation ni esbrouffe. C'est l'un des atouts du film. C'en est aussi sa limite car à force de refuser l'émotion, Claire Denis nous tient constamment à distance de son histoire et de ses personnages auxquels on ne s'attache pas. Mais c'est très beau.
Et puis,
j'allais oublier,
Christophe Lambert est vraiment très très très bien. Merci.
COMING OUT de 10 h 48 : à force d'en "discuter" IVL avec Fred/MJG/2eyes et que je suis là, devant mon écran à me demander pourquoi je m'autocensurerais moi-même sur ma propre route !!! tout ça pour ne pas écorner une icône incontournable et parce que depuis "Chocolat" (excepté "Trouble every day", certains savent pourquoi...) je dis "Madame Claire Denis", "Monsieur Isaac/Proté" et "Madame l'Afrique"... je reviens donc, penaude, vous avouer sous la torture pourquoi ce "White Material" n'a pas les ***** qu'il mérite !
Et bien voilà donc, j'ose vous dire que c'est le White Material lui-même qui est la cause de ma réticence. En effet, j'ai trouvé l'erreur de casting du rôle principal absolument colossale et totalement rédhibitoire. Mademoiselle Huppert (comme j'ai entendu dire dans mon France Inter), statue du commandeur indéboulonnable, m'horripile au plus au point. J'admire et je respecte, la femme intelligente, la cinéphile insatiable... mais l'actrice : JE N'EN PEUX PLUS ! Même si ici enfin, quelqu'un a dû l'empêcher de se servir de son épouvantable rictus qui lui tord la bouche... ce n'est pas suffisant et elle nous ressort ni plus ni moins ce que j'appelle son "numéro" parfaitement huilé et sans surprise de femme tyrannique, volontaire et border line qu'elle maîtrise souverainement certes mais qui fait que JAMAIS je ne vois le personnage, mais TOUJOURS l'actrice qui fait son boulot. Evidemment, le personnage de Maria s'isole volontairement quoiqu'inconsciemment de plus en plus du reste du monde par cette espèce de folie qui la ronge. Mais c'est étrange et dérangeant cette impression qui fait que, qui qu'elle ait en face d'elle, elle semble ignorer son partenaire. Elle joue sa partition, elle joue "l'absente" comme personne, et se semble jamais si comblée que lorsqu'elle est seule à l'écran.
"Avant de finir dans la neige avec une balle dans le ventre"... Maxime avait tout pour être heureux. Il était le brillant et très reconnu gérant d'une concession de voitures de luxe. Il avait une superbe maison, une femme sublime (mais beaucoup trop grande pour lui) et une petite fille aussi transparente que sage, et réciproquement. La seule ombre à ce tableau idéal ? Ses deux frères, branleurs de première qui ne font que le solliciter pour de l'argent et qu'il traite avec le mépris paternaliste de ceux qui sont persuadés avoir réussi. Le jour où son associé se fait assassiner, Maxime n'a plus d'autre choix que d'appeler ses frangins à la rescousse ! Ils se retrouvent donc tous les trois, soudés comme jamais depuis longtemps pour affronter une bande de malfaisants en costumes, armés jusqu'aux dents et très châtouilleux de la gâchette. Maxime a beau tenter d'expliquer aux vilains qu'il n'est pas responsable des bêtises que feu son associé a commises, les affreux à fort accent étranger n'ont qu'un argument : "tu répares et tu payes". Ou l'inverse.
Je pourrais rester sans voix et sceptique devant l'abracadabrantitude de cette histoire dont les péripéties en cascade s'achèvent dans la poudreuse d'un pays nordique (oh la la, j'ai déjà oublié lequel), mais je ne peux nier que j'ai passé un bien bon moment sans me faire de noeud au cerveau. Même si je regrette que la dernière image soit si brusque et furtive que je ne suis pas sûre d'en avoir saisi toute la substantifique...
Deux raisons au plaisir de voir ce film : d'une part l'action endiablée qui ne se relâche jamais et les rebondissements en série qui ne laissent pas le temps de souffler, d'autre part le casting et l'interprétation.
Tout le monde est bon ou très bon. Même Louise Bourgoin... bien meilleure que dans "La fille de Monaco", même s'il n'y a pas encore de quoi crier au génie. Olivier Gourmet et Jonathan Zaccaï sont les frangins, caricaturaux certes, mais vraiment formidables. Quant à François Cluzet, il sait comme personne jouer le cake très sûr de lui et finalement sombrer dans l'angoisse d'être dépassé par une histoire qu'il ne comprend pas et dont il ne maîtrise rien. Il parvient mieux que quiconque à jouer ce monsieur tout le monde qui, devant une situation extraordinaire, ne baisse pas les bras et fonce...
En 2009, la Procureure Hannah Maynard a en charge l'instruction du cas de Goran Duric, ancien Général dans les années 90 au moment de l'épuration ethnique en ex-yougoslavie. Egalement responsable de déportations, il est accusé de crimes contre l'humanité. Les mensonges de l'unique témoin, Alen Hajdarevic discréditent les accusations d'Hannah qui voit son action réduite à néant. Elle découvre que Mira, la soeur d'Alen cache des révélations qui pourraient relancer et finalement confirmer les accusations. La jeune femme qui a quitté son pays pour l'Allemage, a refait sa vie, s'est mariée et a eu un enfant, se montre méfiante dans un premier temps. Elle finit par être convaincue de l'utilité de l'action et accepte de témoigner.
L'idéalisme d'Hannah et le désir de catharsis de Mira qui avait enseveli un passé traumatisant vont se heurter aux "arrangements" auxquels le tribunal cède face au pouvoir politique. En effet l'ex-général est pressenti comme candidat aux prochaines élections présidentielles de Serbie où il est considéré comme un véritable héros de la guerre.
Dans une ambiance glacée, des couleurs froides, le réalisateur exprime avec limpidité une évidence : comment notre oublieuse mémoire se satisfait des situations et des évènements sans tenir compte des victimes survivantes dont la vie est brisée à jamais. Evidemment le personnage de la Procureure, incorruptible, d'une honnêteté à toute épreuve et d'un idéalisme inflexible semble trop beau, trop irréprochable pour être vrai. Mais sa détermination, sa générosité, sa droiture sont portées par une actrice (Kerry Fox) convaincante qui semble très concernée par son sujet. Femme seule dans un monde d'hommes, elle va braver sa hiérarchie, contourner les trahisons, sacrifier sa vie privée pour mener à bien son combat : punir les coupables, venger les victimes encore en vie pour que les disparus ne soient pas complètement morts pour rien. Il n'est pas interdit de rêver que de telles personnes courageuses, généreuses et téméraires existent.
Le duo d'actrices fonctionnent à merveille. Leur confiance réciproque, leur complicité malgré la distance qu'elle maintienne sont l'un des atouts principaux de ce film.
Ancré dans une réalité historique qui pointe une nouvelle fois la barbarie des guerres et des hommes envers leurs semblables, Hans-Christian Schmid parvient à éviter l'aspect documentaire en faisant de son film un véritable thriller politique (mais pour une fois vraiment simple à comprendre...) agrémenté de suspens et de rebondissements inattendus.
A l'aube du deuxième jour, vers 10 h 30, après un copieux et indispensable petit déjeûner, un masque liftant/régénérant/hydratant/revigorant,
nous sommes (oui j'étais à deux) partis à la conquête de Paris.
Mais pas à l'aventure, non, pas fous. Equipés d'un plan. Mais parfois Jules tient absolument à se faire aider. Ici par une jeune femme immobile et totalement topless, totalement less d'ailleurs pour être exacte.
Après avoir espionné le parisien tête de chien en mode pause de midi (salade de carottes/sandwich, si c'est pas malheureux !) en plein cagnard ,
et nous être rendus à un rendez-vous d'affaires hyper important et méga top secret (ah ah ah, ça vous intrigue hein ?), nous avons décidé de faire une partie de cache-cache dans un joli jardin, très calme, très reposant avec plein de vieilles pierres et de beaux arbres.
où nous avons trouvé le quartier VIP/RIP.
Et pour moi c'est décidé, ni dieu, ni maître, ni fleurs, ni couronnes. Juste une petite fantaisie et on n'en parle plus :
Le rendez-vous donné par Al Amine pour la SOIREE ALLOCINE FAMILY & FRIENDS est à 18 h 15 au MK2... ça tombe bien vu que d'habitude c'est au Forum des Images et que donc j'ai loué le studio russe dans le 1er... juste à côté du Forum des Images si vous suivez mon raisonnement. Sauf que les invits d'Al Amine, ce ptit malin, il faut les lire jusqu'à la dernière petite ligne du bas où c'est écrit l'adresse. Donc nous avons pris un BPV* et Sandra M. nous a réservé une place dans la queue leu leu vu que y'avait "ShowCase Disney" avec le FBI** à l'entrée et que ça commençait à faire foule. Cette fois on n'a pas eu de fouille et on a pu garder nos appareils photos, nos dentiers, nos caméras et nos téléphones portatifs.
*Bus à Petite Vitesse
**Federal Bureau Of Investigation
C'est donc Al Amine, le ptit chou, qui nous accueille et aussi un peu Eric... mais depuis qu'il est chef, j'ose même plus lui dire bonjour. J'ai peur qu'il me dise
- "t'es qui toi ?"
- "ben, j'suis le numéro 81, monsieur le directeur, ouh ha toussa quoi !"
Tandis qu'Al Amine i fait toujours, "genre" qu'il te reconnaît et qu'il n'attendait plus que toi pour démarrer. Il est fort cet Al Amine.
Donc, dans la file il y avait Sandra M. Heureusement que j'ai reconnu ses cheveux bouclés parce que, je ne sais pas qui l'a conseillée question lunettes ou si c'est la nouvelle mode parisienne mais bon, c'est moyen glamour. Je sais pas si elle repassera à Cannes cette année
Comme je ne supporte pas qu'une amie se ridiculise toute seule sans défense, je me suis sentie obligée d'aller chez le même fournisseur. Qu'est-ce qu'elle me fait pas faire j'vous jure ?
Avant que le pestacle commence, la troupe d'Achille Zavatte d'Allociné nous fait vivre un suspens de la mort qui tue :
- "Aujourd'hui c'est un jour spécial pour une personne spéciale !!!
- waaaaaaaaaaaooooooooooooooooh ??? (les 300) qui ? qui ? qui ?
- ben c'est Al Amine qui va nous dire qui est cette personne spéciale ! Hein Al Amine tu vas nous le dire ? (Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche)
- Al Amine, Al Amine, dis le nous, dis le nous !!!
- Alors Al Amine c'est qui ???
- Euh ben c'est Cunégonde DeLatourte !
- Cunégonde DeLatourte, tu peux nous rejoindre sur la scène s'il te plaît ? Bonjour Cunégonde, comment t'appelles-tu ?
- ...
- Tu sais qu'aujourd'hui c'est le premier jour du reste de ta vie un jour spécial pour toi ?
- ....
- C'est le jour de ton non-anniversaire !!!
- ah ah ah (300) ouh ha !!!
- Donc aujourd'hui Cunég'. Tu permets qu'on t'appelle Cunég' maintenant qu'on te connaît un peu mieux ?
- ...
- Aujourd'hui donc en ce jour spécial de ton spécial non anniversaire et comme tu es une personne spéciale. N'est-ce pas Cucu que tu es une personne spéciale ?
- Bonjour, han !
- Et bien aujourd'hui, nous allons te faire un cadeau spécial. Y'en a 10 dans le monde qui recevront ce cadeau. Nous t'offrons le Dossier de Presse collector dans sa boîte en or du film de Tim Burton, dédicacé par Tim Himself !... Voilà.
- ..."
Moi je dis que ce qui compte dans les cadeaux ce n'est pas le cadeau mais la façon de le recevoir (Cunégonde, cache ta joie, c'est indécent). Pas vous ? Là, c'était grand !
Ensuite, Al Amine i court à droite, Al Amine i court à gauche, Al Amine i court en haut, Al Amine i court en bas. Cours Al Amine, cours !
On nous annonce que Tim était à Paris ces jours derniers et qu'il a enregistré des réponses à des questions qui lui auraient été posées. Quand Al Amine a eu fini son sprint, et ben, je te le donne Emile, il est redescendu en ptites foulées avec Tim Burton Himself. Et toc, et comme vous savez que depuis peu, j'ai un You Tube account. Voilà un petit bout :
Moi je dis les Allociné, ils sont trop forts et trop gentils de nous faire des cadeaux pareils. Allociné, c'est pas dur, je les aime d'amour ! Merci merci merci de m'aimer aussi.
Ensuite, nous avons regardé le film avec nos grosses lunettes d'handicapés. Comme je suis une femme à lunettes femme à lunettes, je craignais que ce ne soit pas supportable rapport à la fragilitude de mes yeux. Ben pas du tout. Le seul souci, c'est qu'elles pèsent une tonne et que c'est tout simplement pas possible de les garder sur le pif pendant deux heures. Alors du coup, je les tenais avec mes mains pendant que mes yeux regardaient.
Le film c'est donc, comme vous vous en doutiez un peu :
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES de Tim Burton ***
et c'est très beau, sauf que la 3D c'est définitivement pas pour moi. Voir un film avec des lunettes c'est comme en parler avec le dossier de presse sous le nez... Non, en fait si j'y réfléchis bien ça n'a rien à voir mais bon. Voir un film en relief, boaf, c'est un gadget. Et un film de Tim Burton n'a pas besoin de ça... Sauf qu'ici, c'est aussi quand même un peu un film de Disney mais il y a des acteurs dedans et ça change beaucoup.
Alice est devenue grande. Tellement grande que sa mère décide de la marier au fils d'un Lord aussi fade qu'ennuyeux. Mais Alice n'a jamais cessé de penser à un monde merveilleux qu'elle a toujours cru imaginaire. Le jour de l'annonce de ses fiançailles et alors que son prétendant attend sa réponse devant une foule d'invités, elle suit un lapin, tombe dans un terrier et retrouve le Pays des Merveilles et ses curieux habitants, le Lapin Blanc, les jumeaux obèses Tweedledee et Tweedledum, Chess Le Chat et surtout le Chapelier Fou. La cruelle et colérique Reine Rouge règne sur le royaume à coup de décapitations et Alice a été attirée au Pays des merveilles car elle est la seule à pouvoir mettre fin à cette tyrannie et amener la Reine Blanche (soeur de la Rouge) à régner. Alice a du mal à croire et à comprendre qu'elle a un tel destin à accomplir...
Après un démarrage que j'ai trouvé un peu laborieux et qui se situe dans la vie réelle (ça ne m'étonne pas de moi)... dès qu'Alice arrive in Wonderland, j'y étais aussi. Evidemment on ne retrouve pas l'atmosphère sombre et parfois funèbre burtonienne. Mais il y a suffisamment de folie et d'excentricité pour prendre un plaisir constant jusqu'au dénouement dont on ne doute évidemment pas. Les personnages principaux sont tellement empreints de différences et parfois même de monstruosité qu'on y retrouve néanmoins ce qui fait la beauté, l'originalité et l'intérêt de films tel qu'Edward aux mains d'argent.
La Reine Rouge, interprétée avec beaucoup de jubilation par Helena Bohnam Carter est monstrueuse physiquement et mentalement. Son petit corps est surmonté d'une énorme tête. Cette anomalie l'a fait s'entourer d'une cour de lèche-bottes dont elle ne s'aperçoit même pas que les difformités sont des leurres. Sa rivalité avec sa soeur (bien nunuche) qui a hérité de la grâce et de la beauté, provient de ce traumas d'enfance qui a toujours fait d'elle le vilain petit canard. Elle venge cette injustice par un sadisme raffiné envers tout ce qui remue, les humains comme les animaux. Ce qui donne évidemment lieu à des scènes tordantes. Alice, qui doit selon les moments et les missions à accomplir être plus grande ou plus petite, n'est jamais aux bonnes proportions. Elle est toujours trop grande, ou trop petite. C'est son aventure à Wonderland qui va lui permettre de s'accepter telle qu'elle est. Mais évidemment, c'est Johnny Depp, le Chapelier Fou, magnifique, étonnant, enfantin, espiègle, courageux mais parfois envahi d'une insondable tristesse qui capte l'attention tant il rend ce personnage extraordinaire. Par sa voix, ses attitudes, sa démarche, sa folie il est le coeur de ce film. Toutes les scènes entre le Chapelier et Alice sont les plus douces et les plus belles. Et je rêve, comme dans une comédie sentimentale qu'à la fin, il épouse Alice !
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Après le film, nous nous sommes retrouvés au buffet et je me suis aperçue une fois de plus que mon message n'est pas passé. Je récidive donc :
Gens,
Allociniens,
Les 300,
Hou Ha !
LORSQUE VOUS ÊTES SERVIS (bordel). VEUILLEZ DEGAGER LE PLANCHER ET LAISSER LA PLACE A CEUX QUI ONT LES MAINS VIDES. Merci.
J'ai pu constater une fois de plus que la technique du buffet s'apprenait très jeune. Que ce soit dans un club de tarot du troisième âge, un thé dansant du dimanche après-midi, ou chez les Ouh Ah de 12 ans... il se trouve toujours une cinquantaine de biiiiiiiiiiiiiiiip qui investissent la table et ne la quittent plus. Je suppose qu'eux doivent s'en mettre jusque là, car en général quand nous partons, le buffet est rincé !
Remarquez, je suis là, j'ai l'air de couiner, mais pas du tout ; ça nous permet à nous autres les quelques uns qui nous aimons d'amour d'aller manger au restau après.
Nous avons trouvé un chouette restaurant entre eau et voie ferrée, qui ne diffusait pas de match de foot sur écran géant avec le son poussé à 24. Et c'était bien chouette, d'autant que nous avons été rejoints par deux garçons délirants de chezVodkaster,Ludovic et David. On a parlé cinéma mais pas que. J'ai regretté 2 minutes d'être loin de Maxime et Flo et l'absence de JérômeetJonathan... mais ça n'a pas duré parce que j'étais entre Sandra et Bridget ! Et j'ai hâte Al Amine si tu m'entends de remettre ça.
Le lendemain, nous avons rencontré FredMJG, et ça c'était bien velu comme j'aime... Et d'ailleurs, Chouf Ze Ring qu'elle m'avait envoyée à Nowel
Puis en attendant le départ, nous avons continué à tourismer comme deux provinciaux !
grâce à Studio Canal pour le film de Christopher Thompson
Donnez-moi le titre du film, ça suffira pour gagner. Je me suis amusée avec mes aquarelles et quelques tourbillons. Une seule réponse à la fois par personne. Merci.
ça paraît difficile mais c'est faisable... Sauf, peut-être le N° 2, pourtant c'est fastoche et c'est un film que j'ai adoré.
LES GAGNANTS SONT : Foxart, Marine, Marion, Laurine et Mister Loup.
GAME OVER
1
LAST DAYS trouvé par Mister Loup
2
THE DOORS trouvé par Franz
3
CRY BABY trouvé par Laurine
4
GOOD MORNING ENGLAND trouvé par Marion
5
GREASE trouvé par Marine
6
SID AND NANCY trouvé par Foxart
7
WALK THE LINE trouvé par Foxart
8
CONTROL trouvé par Marion
9
THE WALL trouvé par Marion
10
VELVET GOLDMINE trouvé par Fred
Synopsis : Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire. Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun. L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.
Pour la deuxième année consécutive L'ISC CINEFEEL association étudiante de l’ISC Paris qui s’attache à promouvoir le cinéma sous toutes ses formes auprès des 18-25 ans a choisi Le divan du Monde pour accueillir l'événement
Feel the Show 02
Il s'agit d'un zapping de courts métrages, très courts métrages et films d'animation humoristiques plébiscités par les festivals de courts métrages, les internautes et par les membres d'ISC Cinéfeel. Derrière ces réalisations se cachent peut être les futurs cinéastes de demain !
Cet événement aura lieu le
18 mars 2010à 20 h au Divan du Monde
75 rue des Martyrs 75018 Paris.
ISC Cinéfeel a également sélectionné des humoristes prometteurs tels que Shirley Souagnon(gagnante de La Route du Rire), Alexandre Darmon, John Elediam, Gregory Romanoqui interprèteront des mini sketches tout au long de la soirée.
La soirée débutera par un concert electro-pop à 20h. En fin de soirée, le duo de DJ parisiens Donovan accompagnés de la Vidéo-Jockey Flory mixeront sons et images lors d'un set qui s'annonce déjà inoubliable !
Lors de cette soirée : open sandwichs, open sushis, open cookies et open chocolats !
Humour no-limit en perspective !
Les tarifs : 15 euros sur Digitick et France Billet, 18 euros sur place, vestiaire gratuit.