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cinéma - Page 259

  • LE SEIGNEUR DES ANNEAUX

    Ce blog n'était pas encore né lorsque la divine trilogie est sortie en salle, mais vous l'avez peut-être compris depuis, je suis fan absolue du Seigneur des Anneaux. Les 3 films, je les ai vus et revus et les livres lus et... non, une seule fois, mais APRES avoir vu les films, car il m'arrive souvent de lire après avoir vu un film. C'est une autre histoire.
    Vous le savez, ou pas, mais c'est grâce à des personnes qui me contactent via mon blog que je peux vous offrir régulièrement des places pour aller au cinéma et moi : que dalle ! Et bien cette fois c'est un peu différent et si je n'étais Tolkienophile et Jacksoniste, je ne sais si j'aurais accepté, en tout cas Julien de SYLVOE me propose de vous inviter à participer à un jeu concours.
    En effet, Sylvoë est partenaire d'un événement rare et exceptionnel en France, à savoir :
    LE CINE CONCERT
    "Le Seigneur des anneaux -
    La Communauté de l'anneau"
    à l'Auditorium de Lyon.
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    Cet évènement aura lieu les 17, 18, 19 et 20 juin 2010.
    La partie musicale sera jouée en direct par plus de cent musiciens et quatre-vingt dix choristes avec en simultané la diffusion du film sur un écran géant.

    Pour plus d'informations, cliquez ICI.

    En tant que partenaire officiel, Sylvoë organise un jeu concours afin de faire gagner des places pour cet événement.


    Vous pouvez accéder au concours en cliquant ICI.

    En ce qui me concerne j'adorerais assister à ce concert !

    Bonne chance !

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  • LA COMTESSE de Julie Delpy ****

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    Au XVIIème siècle, Erzsébet Bathory est une comtesse hongroise tellement riche et puissante qu'elle impose même ses vues au roi dans sa lutte contre les turcs. La légende veut que cette femme qui a réellement existé, ait assassiné plusieurs centaines de jeunes filles vierges car elle était persuadée que leur sang préservait sa peau de la vieillesse.

    Avant d'en arriver à ces extrémités inhumaines et sanglantes, elle était déjà une femme autoritaire redoutée de tous. Un jour, alors qu'elle est veuve et qu'elle assiste à un bal, elle est victime d'un coup de foudre (réciproque) pour le bel Istvan Thurzo, de presque 20 ans son cadet. Leur liaison passionnée n'est pas du goût du père du jeune homme qui souhaitait épouser la comtesse pour mettre la main sur son immense fortune. Il va intercepter les lettres des amants, les empêcher de se revoir, maintenir son fils enfermé. Délaissée, désespérée et sans nouvelle, Erzsébet est persuadée qu'elle a été abandonnée par Itsvan à cause de la différence d'âge. Elle se laisse mourir doucement jusqu'à ce qu'elle frappe et blesse une de ses servantes qui lui a brossé trop vigoureusement les cheveux. Quelques gouttes de sang l'atteignent et sans doute à la faveur d'un éclairage favorable, elle s'entête à croire que le sang de la jeune fille lui donne plus d'éclat. C'est alors, qu'aidée par son entourage tellement terrorisé qu'il n'ose la contredire, elle va littéralement "saigner" de jeunes vierges pour s'emparer de leur sang.

    Malgré la cruauté sanguinaire du personnage et ses possibles connexions avec l'histoire du Comte Dracula, Julie Delpy ne fait pas de son film une sombre et "simple" affaire de vampires, de sorcellerie ou de magie noire. Et pourtant, sa confidente, amie et parfois amante Darvulia, un peu médecin, un peu sorcière lui prépare des onguents pour se soigner et entretenir sa peau. La réalisatrice évite de s'apesantir sur les scènes de torture. Elle préfère au film d'horreur, s'attarder avec finesse et profondeur sur deux thèmes beaucoup plus passionnants, l'amour unique et éternel qu'on n'attend pas ou plus, qui survient sans crier gare et la peur, le refus de vieillir d'une femme encore jeune, encore belle mais qui fait obstinément mentir son miroir. Ce dernier thème étant tout à fait moderne et actuel d'ailleurs. S'y ajoute encore une espèce de sombre et machiavélique complot politique ourdi par le père de l'amoureux pour hériter de la fortune.

    Julie Delpy, artiste dans tous les sens du terme, signe une oeuvre véritable, complète, complexe, riche et profonde. Non seulement réalisatrice, actrice, scénariste, elle compose également la musique de son film. Et tout est réussi. Je crois que Julie Delpy, je l'aime d'amour. D'abord, elle est d'une beauté absolument éblouissante et pas ordinaire ce qui n'est évidemment pas suffisant mais ni négligeable ni désagréable. Malgré l'ambiance angoissante et l'horreur accablante des actes commis, elle fait de son héroïne une amoureuse éperdue que l'abandon et la solitude font constamment approcher la folie sans l'y faire sombrer tout à fait.

    En quelques scènes vraiment adroites et sans excès elle nous démontre comment l'enfance d'Erzsébet lui a été confisquée par une mère implacable qui souhaitait l'endurcir à tout, la faisant assister à des exécutions à mort et l'obligeant à se marier très très jeune à un homme, un guerrier rustre mais riche, qu'évidemment elle n'aime pas. Devenue veuve, elle reprend les activités belliqueuses de son mari en levant et finançant des armées pour le roi. Elle fait montre d'une audace toute "masculine", d'un humour et d'une modernité totalement inédits pour l'époque. Un dîner absolument savoureux donne d'ailleurs toute la mesure de son sang froid, de sa modernité et de son originalité.

    C'est d'autant plus inconcevable de voir cette femme d'une force et d'une autorité absolues s'effondrer et dépérir d'amour pour un jeune homme plutôt falot qu'elle idéalise au-delà de toute mesure. Mais les moments où elle compare sa jeunesse à la sienne, ou elle semble tester la douceur de sa peau et la sienne, où elle a un mouvement de dégoût et d'affolement en voyant ses mains qui sont les pires traîtresses pour témoigner de l'âge, sont absolument troublants et pathétiques.
    Julie Delpy est sublime dans le rôle et son film est un choc.

  • MAMMUTH de Gustave Kervern et Benoît Delépine ****

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    C'est le premier jour du reste de la vie de Serge Pilardosse. Ses collègues "fêtent" avec lui son départ à la retraite puis il se retrouve seul sur le parking de l'entreprise de découpage de porcs où il fut un employé modèle et un bon compagnon. Chez lui il retrouve sa femme Catherine qui s'aperçoit qu'il lui manque des fiches de paie pour prétendre à sa retraite à taux plein. Elle l'encourage à partir à la recherche de ces "trimestres" manquants. Il chevauche sa vieille "Mamut", une moto des années 70 et entreprend un voyage insolite pour récupérer ses fiches de paie, ses "papelards" comme il les appelle. En route, il va faire des rencontres, se souvenir, établir comme un bilan et peut-être réapprendre à vivre au contact d'une nièce un peu barge (Miss Ming, surprenante) et à aimer.

    Le film s'ouvre sur ce pot de départ à la fois hilarant et lugubre. Le patron lit sans enthousiasme un texte qu'il n'a manifestement pas écrit pendant que les employés grignotent bruyamment des chips. "Que la fête commence" conclut-il, et c'est sinistre ! On rit, mais déjà, le rire devient jaune et si l'on sourit encore tout au long du parcours de Serge, c'est plutôt les larmes qu'on doit étouffer. Chez lui, entre sa femme qui le harcèle de trouver de l'argent car son salaire à elle ne pourra suffire, et son ennui, Serge tourne comme un lion en cage, compte les voitures qui passent, entreprend le puzzle qu'il a reçu comme cadeau de départ ! Au cours de son voyage on constate qu'il a fait d'étranges boulots Serge (fossoyeur, forain, videur, vigneron...) mais toujours il a travaillé, pour vivre, plus simplement pour survivre. On apprend avec lui que parfois il a été exploité, pas considéré, pas déclaré. Il ne comprend pas tout mais il avance. Ce qui lui faut c'est son "papelard" pour toucher ses sous.

    C'est un film unique, inclassable, généreux, politique et digne. Pas de pathos, jamais, ni de misérabilisme mais un spleen immense, une mélancolie tellement considérable qu'elle en devient impressionnante, presque dérangeante. Justement parce que jamais le trait n'est appuyé sur l'adversité ou la détresse de ces laissés pour compte qui s'épuisent au boulot mais restent debout en toute circonstance, sans état d'âme. Et pourtant Catherine (Yolande Moreau, tout naturellement et simplement IMMENSE) dira à Serge "faut que tu trouves de l'argent sinon je vais passer de l'oméopathie aux anti-dépresseurs...", là on rirait presque si elle n'ajoutait "maintenant tu sais, je vais au travail en tremblant". Et ainsi le film oscille sans cesse entre le sourire et les larmes. C'est un film qui palpite avec un coeur qui bat et c'est très beau.

    Evidemment, les réalisateurs ne sont pas toujours très regardants sur la qualité de la lumière ou la stabilité de la caméra mais peu importe, cela ajoute encore à l'authenticité de l'ensemble. Et puis quelques gros plans fixes sur le visage de Depardieu et l'on comprend ce que douleur muette veut dire. Il semble ici se souvenir le fabuleux acteur qu'il est. Ou bien alors est-ce parce que pour la toute première fois il est vraiment lui-même en toute simplicité ? En tout cas, depuis Cyrano je crois, je ne l'ai plus jamais vu si aérien, sobre et doux mais aussi démuni, perdu, désorienté ! Malgré l'ampleur de ce corps devenu invraisemblablement gros, cette longue tignasse jaune et filasse, il impose à l'écran une fragilité et une douceur renversantes, sans jamais une seule fois élever sa voix dont on sait à quel point elle peut tonitruer. Sont-ce les réalisateurs qui ont contenu la bête, le monstre, ou est-ce lui-même qui révèle cette lassitude déchirante, cette bonté et ce calme spectaculaires et poignants ? Peu importe, l'essentiel est là, dans ce beau grand film différent qui nous offre sur un plateau un acteur monumental.

    Gérard Depardieu forme avec Yolande Moreau, elle aussi à l'apogée de son interprétation, un couple absolument convaincant, crédible et bouleversant. Je ne vous cite aucune des belles scènes, drôles, tendres ou cruelles qui jalonnent le voyage. Je vous les laisse découvrir ainsi que les acteurs qui offrent chacun un moment unique à chaque étape. Par contre, je ne peux m'empêcher d'évoquer celle qui par intermittence vient poser sa tête sur l'épaule de Serge/Gérard, elle, l'ange gardien, la première femme aimée, celle qui laisse inconsolable et qui murmure des mots d'amour de sa voix miraculeuse, Isabelle Adjani...

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    Vous autres "face-bookés", n'hésitez pas à défendre ce film ICI.

  • LES AVENTURES D'ADELE BLANC SEC de Luc Besson *

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    En 1912 (date très importante pour la toute dernière image du film...) Adèle Blanc-Sec est une journaliste écrivain aventurière qui n'en fait qu'à sa tête et tient d'ailleurs tête à tout le monde. Elle se sent responsable du coma dans lequel sa soeur est plongée depuis plusieurs années et cherche à réanimer un médecin Egyptien embaumé qui aurait la possibilité de la sauver. De Paris aux Pyramides, Adèle va vivre mille aventures périlleuses, rencontrer Ramsès II et sa suite, être confrontée à la police, au Président de la République et aussi à un ptérodactyle vieux de plusieurs millions d'années dont l'oeuf à éclos au Jardin des Plantes et qui terrorise la capitale...

    Je ne voudrais pas propager une rumeur fâcheuse mais je crains de pouvoir affirmer qu'on a définitivement "perdu" Luc Besson. Où est le temps où il nous offrait une héroïne aussi touchante que perdue et sanguinaire ? Sa Nikita dont j'aurais tant aimé avoir des nouvelles ! Même si Louise Bourgoin a exactement les mêmes intonations de voix (je trouve), elle n'est pas Anne Parillaud qui avait trouvé le rôle de sa vie et son Adèle, si elle s'agite beaucoup, prend des bains en fumant des clopes, se montre charmeuse quand ça l'arrange, elle est antipathique, invariablement de mauvais poil, point barre.

    Le pognon se voit sur l'écran certes, et même si l'on sent qu'hélas, trente six mille fois hélas, Luc Besson rêve de faire voler son ptérodactyle en 3D et nous le propulser en pleine figure, les scènes parisiennes sont totalement copiées/collés sur l'ambiance des films de Jean-Pierre Jeunet et l'expédition dans le désert et le tombeau égyptien un hommage, une réincarnation, un avatar (???) des aventures d'Indiana Jones.

    Je n'ai pas lu la BD donc je ne peux parler de la fidélité ou non aux albums de Tardi, qui me semblait néanmois ravi de l'adaptation lors d'une interview. En ce qui me concerne il manque juste, de l'humour (je n'ai jamais esquissé le moindre sourire aux réparties des uns et des autres, au comique de répétition (le commissaire ne parvient pas à prononcer ptérodactyle) et surtout, surtout,  je le répète, un personnage sympathique. Le summum étant atteint lorsqu'Adèle/Louise dit aimer sa soeur plus que tout, qu'elle est son ange et j'en passe... mais lorsqu'elles sont en présence lors d'un flash-back, on a franchement l'impression qu'elle voudrait lui arracher un oeil, les cheveux, les dents... Il faut dire que je trouve (moi aussi) Laure de Clermont-Tonnerre (la soeur) beaucoup plus jolie effectivement et bien meilleure actrice que Louise. Pardon aux fans.

    Vous pouvez toujours (comme moi) vous amuser à reconnaître les acteurs sous les maquillages !

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  • SOYEZ MEMBRE DU JURY

    des Courts Métrages au

    FESTIVAL DU FILM DE CABOURG

    JOURNEES ROMANTIQUES - JOURNÉES RUSSES

    du 11 au 13 juin 2010

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    Face au succès de la journée supplémentaire remporté l'année dernière, le Festival du Film de Cabourg proposera à nouveau, pour sa 24ème édition, 5 jours de projections, du mercredi 9 au dimanche 13 juin 2010.

    Cette année encore je vous invite, vous suggère et vous recommande  d'utiliser votre temps de week-end disponible et de prendre votre plus belle plume (ou votre plus beau clavier) pour tenter votre chance et devenir Membre du Jury des Courts Métrages du Festival du Film de Cabourg. Pour cela, c'est élémentaire, il vous suffit de participer au concours organisé par le magazine

    STUDIO CINÉ LIVE 

    et adresser une lettre de motivation et un CV avant le 11.05.2010 à

    STUDIO CINÉ LIVE

    Concours Festival de Cabourg

    23 rue de Châteaudun - 75009 PARIS

    Je vous rappelle qu'en 2007, c'est moi qui étais l'Élue et qui ai pu participer à cette aventure cinéphile hors du commun : être pendant 4 jours immergée dans l'ambiance d'un Festival de la façon la plus privilégiée qui soit. Je l'ai vécue de la seule manière que je connaisse, intense et passionnée, ce qui me valut des moments de grâce, d'enthousiasme, d'exaltation et même de panique... Et cela en compagnie de cinéastes, acteurs, cinéphiles ou anonymes que j'ai rencontrés là-bas, que je n'ai jamais revus mais qui font partie à jamais de l'événement.  En compagnie également de Sandra M. qu'on ne présente plus.

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    Outre les films courts et longs que l'on découvre, la plage aux romantiques porte bien son nom car elle porte au rêve, à la mélancolie et qu'elle est sublime, tout simplement. Entre deux films ou tard le soir, s'y promener est un enchantement. Il faut dire que cet endroit fait partie des lieux où la mer est telle que je l'aime à tout jamais.

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    Si vous êtes l'heureux vainqueur (aucune excuse du style "je ne sais pas écrire... je ne vois pas assez de films... c'est d'quel côté la mer ?" n'est recevable !) votre "voyage" sera totalement pris en charge et vous n'aurez qu'à vous laisser porter par votre emploi du temps de ministre. Le séjour comprend :

    - le transport aller/retour Paris/Cabourg/Paris (je vous recommande particulièrement pour le retour, ce que j'ai fait en 2007, la "navette" où j'ai pu partager le voyage très rock and roll avec la plupart des équipes de courts métrages),

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    - l'hébergement dans un très joli hôtel,

    - les invitations à tous les dîners et soirées officielles, l'occasion pour les filles de sortir leur plus belle robe à fleurs décolletée jusqu'au nombril et pour les garçons, je ne sais pas...

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    Ne résistez pas, tentez votre chance. La soirée d'ouverture est en principe accompagnée d'un concert très VIP. C'est donc en 2007 que j'ai pu découvrir pour la première fois de ma vie Christophe en concert. C'est un être exceptionnel et un artiste fabuleux. Je ne me suis jamais vraiment remise de cette soirée. L'émotion en est encore forte. J'espère que vous aurez une chance aussi miraculeuse que la mienne... Depuis j'ai pu revoir Christophe en concert récemment, et comme il revient dans ma région en mai, j'ai déjà mes billets...

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    Je suis retournée au Festival en 2009, car c'est mon Jules qui avait remporté le concours. J'ai donc pu revivre l'événement à peu près dans les mêmes conditions où j'ai forcé ma timidité pour rencontrer une de mes actrices favorites, Sandrine Bonnaire.

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    Retrouvez mon compte-rendu de 2007, mon compte-rendu de 2009.

    C'est à vous de jouer.

  • GREEN ZONE de Peter Greengrass ***

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    En 2003 Roy Miller et ses hommes sont chargés de trouver les armes de destruction massive cachées par Sadam Hussein en Irak. Après plusieurs missions périlleuses sur divers sites et la perte de pas mal d'hommes, le militaire commence à douter de la fiabilité des "sources" qui ont indiqué les emplacements. Il pose des questions qui dérangent et embarassent sa hiérarchie et qui demeurent sans réponse. Approché par un agent de la CIA, ce dernier l'informe que les armes n'existent pas et que les missions ont pour objectif de justifier face à l'opinion publique cette deuxième guerre en Irak et la présence de l'armée américaine dans le pays. La CIA va utiliser Miller pour lui permettre de prouver que ces armes sont imaginaires.
    CIA + cinéma c'est déjà la certitude de nous trouver au coeur d'un pataquès pas toujours clair ni reluisant qui nous plonge dans les arcanes du pouvoir américain. Quant aux commandes de ce cinéma se trouve Peter Greengrass qui bénéficie une nouvelle fois de l'appui de son arme fatale Matt Damon (de plus en plus citoyen américain, honnête et incorruptible), on a la garantie d'avoir un film énergique, efficace qui allie admirablement divertissement, réflexion, voire révélations et dénonciations. Et c'est le cas encore ici, le réalisateur et son acteur omni présent nous embarquent à 200 à l'heure et nous ravissent du spectacle d'un soldat intègre et vertueux qui ne va pas hésiter à enfreindre les ordres pour prouver au monde que son gouvernement a menti, triché.
    De mémoire de cinéphile je ne me souviens d'aucun film qui dise ouvertement et sans aucun doute possible que les armes en Irak n'ont jamais existé ; que les médias, dont le rôle est capital, ont été abusés, manipulés par les plus hautes instances pour faire croire à l'opinion publique que l'invasion de l'Irak était inévitable ; que c'est Bush et son administration qui ont installé à la place de Sadam Hussein un pantin et ami du Président qui vivait aux Etats-Unis depuis 30 ans au lieu de personnes compétentes ? La dernière image du film : une vue imprenable sur des puits de pétrole est plus éloquente que bien des discours.
    Tout en nous dévoilant cette gigantesque pantalonnade responsable de tant de morts iraquiens ou américains, et d'un pays toujours exsangue, le réalisateur n'en oublie pas pour autant de faire du cinéma et du bon qui distrait tout en étant fort, éloquent et profond. Un cinéma populaire, accessible et accusateur, donc rare et nécessaire pour comprendre un peu la marche d'un monde pourri qui nous échappe et nous ignore, nous autres pauvres poussières sans consistance !
    On sent Matt Damon, sérieux, appliqué et très concerné par le dégoût que lui inspire les agissements, les abominations dont est capable son pays. C'est évidemment très américano américain cette impression que toujours il porte son drapeau en bandoulière, mais il semble tellement impliqué, sincère et révolté qu'on le suit sans douter un instant. Il est une espèce de représentant idéal et idéaliste qui pense qu'un monde parfait est possible. Face à la star à la filmo de plus en plus irréprochable, un jeune acteur aux yeux de braise Khalid Abdalla dans le rôle d'un iraquien prêt à "aider" Miller au risque d'être soupçonné de trahison par ses concitoyens, dans l'espoir que son pays redevienne un jour vivable. Ses scènes avec Matt Dillon ainsi que son beau rôle déterminant le rendent plus que remarquable. 
    Un film passionnant et percutant.

  • HUIT FOIS DEBOUT de Xabi Molia **

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    Elsa est très fragile. Elle ne voit plus qu'épisodiquement son fils de 10 ans dont elle ne pourra recupérer la garde que si elle trouve un emploi stable. Hélas, les petits boulots qui l'aident tout juste à survivre ne lui permettent pas de conserver son logement dont elle est expulsée. Devenue aussi marginale que son voisin Mathieu qui n'a d'autre solution que de s'installer dans la forêt, elle dort la nuit dans sa voiture et imagine diverses combines pour pouvoir manger, se laver et se présenter aux entretiens d'embauche qu'elle rate systématiquement par manque d'énergie, de conviction, de confiance en elle...

    Suivre le parcours de ces deux paumés poétiques nous plonge au coeur même d'un sujet de société très actuel  et très angoissant : comment se réinsérer quand on a tout perdu ? Et on ne rêve que d'une chose, que ces deux là s'en sortent tant ils sont attachants. Mais le réalisateur ne nous donne pas à vivre le combat de deux battants acharnés à refaire surface mais de deux êtres délicats et rêveurs, doux et lymphatiques par vraiment armés pour affronter l'adversité.

    Voir et entendre Denis Podalydès aborder un entretien et faire l'éloge du doute, justifier les quatre années d'interruption dans son curriculum par son besoin de prendre du recul afin de s'assurer au travers de ses nombreuses lectures si le travail est vraiment indispensable, et d'ajouter qu'au jour de cet entretien il n'est pas encore tout à fait certain qu'il le soit est d'un comique quasi surréaliste. Il faut dire que Podalydès est une nouvelle fois au top de son attitude lunaire et de son interprétation décalée.

    Quant à Julie Gayet elle compose avec beaucoup de douceur et de fantaisie une partition de fille perdue, rêveuse, absente, contemplative. Victime tantôt lucide tantôt inconsciente, ses quelques larmes de désespoir et d'abattement crèvent le coeur. Elle est aussi capable de se montrer inquiétante et menaçante lors d'une scène impressionnante, anxiogène où en jouant avec son fils sur une plage, elle flirte avec la folie. Une très grande interprétation qui la rend particulièrement exquise, charmante et aimable.

    Cependant en oscillant trop entre le burlesque désopilant et l'aspect beaucoup plus dramatique, le réalisateur nous laisse un peu désorientés car ses deux losers adorables accumulent les malchances en série. Ceci dit, résolu à se comporter de façon franchement optimiste, il semble nous dire qu'il est possible de se retrouver 7 fois par terre et se relever 8 fois... même si Elsa et Mathieu ne semblent pas trés bien barrés et qu'il n'y a pas de quoi en rire. C'est ce qui est gênant !

  • REMEMBER ME de Allen Coulter **

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    A New-York en 1991, une maman et sa fille de 10 ans attendent le métro. Elles se font houspiller par deux loustics qui piquent le sac et les bijoux... puis tirent sur la maman. Une dizaine d'années plus tard, Ally vit toujours seule avec son papa flic qui ne se console pas trop de la mort de sa femme et taquine régulièrement la bouteille.
    Tyler est un jeune homme mal dans sa peau et dans sa vie. Il travaille dans une bibliothèque, suit des cours en dilettante et partage un appartement crasseux avec son ami Aidan. Tyler a lui aussi vécu un drame familial et ne se remet pas de la mort de son grand frère qui s'est suicidé. Il entretient des rapports très conflictuels avec son père, un grand avocat new-yorkais qui semble faire passer sa profession avant toute autre chose. Par contre il est très proche de sa petite soeur de 11 ans, une petite fille différente, surdouée en dessin, qu'il protège et voit le plus souvent possible.
    Un soir Tyler s'interpose dans une bagarre et c'est le papa flic qui intervient et bouscule rudement Tyler au point de lui entailler l'arcade. Encouragé par Aidan le copain con, il décide de se venger en séduisant sa fille Ally. Voilà comment les deux tourtereaux se rencontrent. Pas vraiment par hasard et pas du tout banalement. Evidemment, même si l'histoire commence sur un pari et un malentendu, ces deux blessés, fragiles et déroutants vont s'aimer d'amour. Soit.
    Vous pensez que je vous ai tout raconté ? Et bien pas du tout et même loin de là, car ce mélo comme on n'en fait plus recèle son lot de surprises et de révélations. Mais voilà bien le film le plus étrange qui soit dont la première et la dernière demi-heures sont totalement inattendues et méritent qu'on s'y attarde. On ne sait pas du tout où le réalisateur nous entraîne, et on se laisse finalement emporter sans résistance et même séduire par la tournure des événements, pour parvenir à ce final absolument déconcertant qui laisse complètement ébahi tant il est à des années lumières de ce qu'on aurait pu imaginer. Il ne s'agit donc en rien d'une comédie sentimentale new-yorkaise avec gros traumas résolus en deux heures, mais bien d'un drame, d'un mélo pur et dur. Un film dépressif aussi, jamais vraiment gai, même dans les moments où tout va bien.
    Hélas, entre ces deux demi-heures étonnantes, il y a une heure plan-plan qui ronronne gentiment sans beaucoup de surprises si ce n'est une scène assez traumatisante d'une mésaventure qui arrive à la petite soeur...
    On a même droit à la caution comique (qui ne fait absolument pas rire évidemment) du meilleur copain, bien relou avec ses vannes à deux balles et sa difficulté à avoir une copine (ce que l'on comprend parfaitement). Pour une fois, il n'est ni obèse, ni noir, ni binoclard... non, il est simplement tarte, presque transparent mais hélas... bavard, et donne des envies de meurtres comac.
    Et évidemment, il y a Robert-Edward Cullen-Pattinson qui semble, à ma grande surprise je l'avoue, démontrer qu'il aura une vie et une carrière après les vampirologies qui le retiennent pour quelques épisodes encore. Je confesse à ma grande honte que, étant donné l'affiche, le titre et le Robert, je m'attendais un peu à casser du suceur de sang, et en fait je ne peux pas parce qu'il y a deux demi-heures (sur quatre) qui m'ont un peu chamboulée.

  • SANS LAISSER D'ADRESSE d'Harlan Coben

    Pour changer un peu, et même beaucoup, et parce que je sais qu'en plus de "regardeurs" il y a beaucoup de lecteurs parmi vous, grâce à Romane d'Athomedia je vous propose aujourd'hui de gagner 2 exemplaires du dernier roman d'Harlan Coben paru aux Editions Belfond.

    Pour avoir encore plus de chance de gagner un exemplaire de ce roman cliquez ICI pour participer au concours.

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    Après "Ne le dis à personne", "Sans laisser d'adresse" va être lui-aussi adapté au cinéma par la Gaumont. Sur ses 30 millions de livres vendus, 7 l'ont été en France. Pour être les deux lecteurs privilégiés supplémentaires, c'est très simple. Vous devez trouver le titre du film dont un morceau d'affiche apparaît ci-dessous.
    Une seule réponse par personne à la fois. Merci.

    LES GAGNANTS SONT : sopel, COMAGI91. Bravo.

    GAME OVER.

    1

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    KILL ME AGAIN trouvé par sopel
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    2

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    PAYBACK trouvé par Manu
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    3

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    MELODIE EN SOUS SOL trouvé par marion

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    4

    1808265901_7.jpg
    LE PRINCE DE NEW YORK trouvé par sopel
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    5
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    LE GRAND SOMMEIL trouvé par marion
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    6

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    L'IMPASSE trouvé marion
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    7

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    LES LIENS DU SANG trouvé par Caro54

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    8

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    SHUTTER ISLAND trouvé par Foxart
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    9

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    NARC trouvé par sopel

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    10

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    LES SENTIERS DE LA PERDITION trouvé par COMAGI91

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    .................................................................

    "Sans laisser d'adresse" : Ce nouveau complot tentaculaire met en scène le personnage fétiche d’Harlan Coben (Ne le dis à personne, Sans un mot), Myron Bolitar. Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, il se retrouve souvent mêlé à des histoires louches où la mafia n’est jamais loin. Dans Sans laisser d’adresse, le maître du roman noir plonge son héros dans un thriller entre Paris, New York et Londres. L’histoire débute avec un coup de téléphone de détresse de Terese, une femme dont Myron est resté sans nouvelles depuis sept ans. A peine arrivé à Paris, l’ancien membre du FBI se retrouve traqué par le Mossad, Interpol et la CIA. Qui en veut à la vie de Terese ? Quels secrets cache-t-elle ?

  • JULIE, MARION et LOUIS, oui LOUIS...

    Ce soir, immanquablement, je serai devant ma télé. C'est rare mais ARTE propose une thema qui me fait rêver, consacrée à l'actrice absolue : Catherine Deneuve. Un film incontournable, indispensable et sublime, suivi d'un documentaire. Cette actrice, cette femme envoûtante me fascine, m'éblouit, me captive et m'hypnotise. Outre ce choix excitant de théma, tant écouter Catherine Deneuve, actrice cinéphile, parler de cinéma est captivant, Arte choisit de diffuser ce film sublime qui fait partie de mon top 10 de tous les temps :

    LA SIRENE DU MISSISSIPI de François Truffaut (1968)

    Je l'ai vu, revu et rerevu et je ne le râterais sous aucun prétexte. Sous estimé voire massacré à sa sortie ce film est une déclaration d'amour d'un réalisateur à son actrice principale, à tous les acteurs et au cinéma.

    Catherine Deneuve y est une garce vénale intégrale qui utilise un homme par cupidité, le trahit et l'abandonne. Et Jean-Paul Belmondo (dans l'un de ses plus grands et meilleurs rôles) amoureux fou comme dans "Pierrot le fou" de Godard est bouleversant en homme offensé, soumis, blessé. Il aime tellement cette femme mauvaise, qu'on ne peut comme lui s'empêcher de l'aimer, de l'excuser, de pardonner. Il l'aime à en mourir et c'est beau, tellement beau qu'il parviendra à faire de cette femme sans coeur une amoureuse, ou peut-être pas ! Les dernières scènes, magnifiques, troublantes doivent plonger les coeurs les plus endurcis dans des abîmes d'amertume.

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    « - Quand je te regarde, c'est une souffrance.

    - Pourtant hier, tu disais que c'était une joie.

    - C'est une joie et une souffrance.''

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    20h 39 : Une Thema dédiée à Catherine Deneuve.

    20 h 40 LA SIRENE DU MISSISSIPPI.

    Synopsis : Louis Mahé, riche fabricant de cigarettes à La Réunion, s'est fiancé par correspondance à Julie Roussel. Il accueille sa future épouse, qui arrive de Nouméa sur le bateau «Mississippi». La jeune femme blonde qui se présente à Louis ne ressemble pas à la photo de Julie. Par modestie, elle prétend avoir envoyé celle d'une amie, moins jolie. Le mariage a lieu, mais, après quelques semaines d'union, Louis a des soupçons sur l'identité de Julie. Il découvre que la femme qu'il a épousée n'est pas celle avec qui il correspondait. Alors qu'il s'apprête à lui demander des comptes, Julie disparaît, en ayant auparavant pris soin de le dévaliser. Louis engage alors un détective privé et mène lui aussi son enquête. Il finit par retrouver la jeune femme en France, où elle est devenue Marion, une artiste de cabaret...

    22 h 40 : Catherine Deuneuve, Belle et bien là de Anne Andreu

    Catherine Deneuve se prête à l'exercice du portrait face à la caméra de son amie Anne Andreu. Au-delà de l'icône, magnifiée de film en film chez Demy, Truffaut, Bunuel, Garrel ou Desplechin, la comédienne évoque sobrement son statut de star, privilège encombrant qu'elle a toujours mis au service des auteurs. L'actrice, révélée à Cannes en 1964 avec «Les Parapluies de Cherbourg», revient sur les films de sa vie. Elle évoque sa complicité avec les cinéastes, sa soeur Françoise Dorléac, son rapport à son image et à la gloire. Un portrait émaillé d'extraits de films, d'archives personnelles, de témoignages et d'entretiens réalisés à différentes époques.