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  • MEILLEUR FILM DE L'ANNÉE : OSCAR POUR ARGO de Ben Affleck

    Je suis contente pour Ben et sa famille. Ouf on a échappé à la Bigelow, rien que pour ça je trouve qu'Hollywood reste grand ! Et Ben Affleck dans son Argo sait autrement mieux orchestré un suspens pour une histoire dont on connaît la fin que lors du risible Zero dark thirty (ah ah ah le "Oussama !!! montre-toi" résonne encore à mes oreilles.

    Evidemment aux Oscar comme aux César personne n'a rien compris au message du film d'Haneke l'anti Amour "rien de tout cela ne mérite d'être montré"...

    Le discours très ému de Ben (Oscar annoncé par Madame Obama herself) : 

    Pour le reste, aucune surprise, tout ce qui était prévu est arrivé... Cela dit Oscar de la meilleure mise en scène pour Ang Lee et son Odyssée de Pi (le film le plus moche que j'ai vu cette année), j'ai bien ri.

  • CÉSAR : MON PALMARÈS ET "LE" PALMARÈS

    Edit du samedi : Sa Majesté Haneke n'a pas daigné se déplacer (alors qu'Emmanuelle Riva si, et Jean-Louis Trintignant à Bruxelles par téléphone)... Sans doute Haneke considère t'il son hypothétique victoire hollywoodienne de la nuit prochaine plus estimable que la reconnaissance de la profession et du public français qui ont fait un triomple à son Amour qui pour moi reste TOUT sauf un film d'amour mais un documentaire voyeuriste sur deux vieux en fin de vie qui ont vécu ensemble trop longtemps et ne pouvaient plus se supporter...

    Question soirée c'était comme toujours un mélange de beaux moments et de porte nawak sans intérêt. J'ai trouvé que Jamel Debbouze avait fait le discours de Président le plus réussi de toute l'histoire des César, Laurent Laffitte toujours hilarant et Kevin Costner très classe et très ému.

    L'absence de nomination pour le film d'Alain Resnais Vous n'avez encore rien vu reste un mystère et Holy Motors repart néanmoins et très justement bredouille. De toute façon, monseigneur Carax n'avait pas fait le voyage non plus. Sans doute était-il en train de regarder ses films en boucle MDR. Les adieux à la reine seigneur délivrez-nous de Léa Seydoux ! emporte assez justement tous les César décoratifs (photos, costumes, décors), et De rouille et d'os ceux de la meilleure adaptation, meilleure musique, meilleur montage et évidemment Meilleur Espoir Masculin...

    Les lauréats sont donc en vert...

    En 7 ans de blog, je ne me souviens pas m'être livrée à cet exercice indispensable. Voici donc le résultat, après concertation avec moi-même qui me permettra de renouveler mes amours et d'affirmer mes détestations :-)

    MEILLEUR FILM ET MEILLEUR RÉALISATEUR

    Michael HANEKE pour Amour...

     (il faudra qu'on m'explique... oh et puis non qu'on ne m'explique pas !) comment on peut les différencier.

    Par pitié surtout ni les Adieux à la reine ni cette horreur d'Amour, merci. Mais je crois qu'un des deux va tout rafler...

    Après hésitation avec Dans la maison de François Ozon, je choisis :

    DE ROUILLE ET D'OS de Jacques Audiard

    MEILLEURE ACTRICE :

    Emmanuelle Riva pour Amour...

    Par pitié PAS l'insipide Léa Seydoux, propulsée ici on ne sait par quel miracle...

    Après une lutte acharnée entre Hélène Vincent et Corinne Masiero...

    Corinne Masiero l'emporte pour son rôle dans Louise Wimmer de Cyril Mennegun.

    Louise Wimmer : photo Corinne Masiero, Cyril Mennegun

    MEILLEUR ACTEUR :

    Jean-Louis Trintignant pour Amour...

    Bien que je n'aie pas aimé ce film attrape-nigaud, Denis Lavant le mériterait amplement pour ses 10 prestations dans Holy motors de Leos Carax. Mais je choisis Vincent Lindon pour son rôle dans Quelques heures de printemps et parce qu'il est LE meilleur acteur de toute façon.

    MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE :

    Valérie Benguigui pour le Prénom

    Judith Chemla dans Camille Redouble de Noémie Lvosky. Même si un César collectif serait plus logique pour l'époustouflant trio de jeunes actrices de ce film (India Hair, Julia Faure).

    MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE :

    Guillaume de Tonquedec pour Le Prénom

    Guillaume de Tonquedec révélation dans le Prénom (parce que Samir Guesmi, Benoît Magimel et Claude Rich pour les rôles pour lesquels ils sont nommés : au secours !!!) même si Michel Vuillermoz est très touchant en papa de Camille...

    MEILLEUR ESPOIR FÉMININ :

    Izia Higelin.

    Pitié PAS "les filles de"... merci ! Là encore comment différencier India Hair et Julia Faure  dans Camille Redouble ? India Hair est prodigieuse de bout en bout mais je choisis Julia Faure car il faut retenir son souffle lors d'une scène qu'elle porte haut...

    MEILLEUR ESPOIR MASCULIN :

    Matthias Schoenaerts :-)))

    Je devrais dire Pierre Niney (sinon je vais me faire assassiner par la Miss, mais je choisis Matthias Schoenaerts parce qu'il est "opé" dans De rouille et d'os. Et aussi parce qu'il m'a fait mourir de rire en disant qu'il n'y connaissait rien aux César : "je l'ai eu ou je suis juste nommé ?" Je VEUX et j'EXIGE que ce garçon monte sur scène (même habillé ça ne me dérange pas) !

    MEILLEUR FILM D'ANIMATION :

    Comme je n'en ai vu aucun, je choisis Ernest et Célestine

    MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE :

    LES INVISIBLES (hélas pas vu mais mon Jules qui l'a vu... me dit que c'est génial)

    Comme je n'en ai vu qu'un, je choisis JOURNAL DE FRANCE de Raymond Depardon et Claudine Nougaret.

    MEILLEUR PREMIER FILM

    LOUISE WIMMER :-)

    LOUISE WIMMER de Cyril Mennegun et tous mes encouragements à Hugo Gélin pour Comme des frères 

    MEILLEUR FILM ÉTRANGER :

    ARGO de Ben Affleck :-)

    Sans l'ombre d'une hésitation évidemment, parce que c'est Lui, parce que c'est Elle, LAURENCE ANYWAYS et forever de Xavier Dolan. 

    Je laisse les César techniques aux techniciens même si je trouve que les costumes de Matthias Schoennaerts sont particulièrement seyants.

  • DIE HARD 5 : BELLE JOURNÉE POUR MOURIR de John Moore °

    Die Hard : belle journée pour mourir : affiche

    Je ne vais pas perdre temps et énergie à vous parler de ce film bourrin, indigent. Quelques mots quand même pour vous dire à quel point il est con et peut-être vous faire économiser quelques deniers. Figurez-vous que John McClane (cte bombasse de Bruce Willis) que tout le monde appelle "papy" ou "grand-père" MDR... a un fils et une fille aussi. Le genre d'accessoires dont je ne me souvenais absolument pas. Comme Johnny Chou a passé sa vie à traquer le terroriste et le nazi, il a raté toutes les fêtes d'anniv' et les matchs de base-ball des moutards. Ouiiiiiiiiiiiiiiin. Du coup le filston, John Junior (ct'endive deJay Courtney... comme quoi la bombasse attitude est pas génétique !) est devenu grand délinquant, comprenez agent de la CIA. PTDR ! Il foire copieux une mission à Moscou et papa déboule dare dare chez les vilains ruskofs pour ramener le minot à la maison. Oui, mesdames et messieurs, l'infâme soviétique est de retour, mais Moscou est belle à tomber et fort embouteillée.

    Quoique fâché tout rouge contre son papounet qu'il appelle John, John-Junior finit par être contraint de faire équipe avec lui et d'en revenir aux bonnes vieilles méthodes de l'âge de pierre pour venir à bout des affreux. Il ne faut pas plus de 10 minutes à Bruce/John pour mouiller et tâcher son marcel et démontrer qu'il en a encore sacrément sous le capot malgré ses tempes grisonnantes. Hélas, trois mille fois hélas... l'humour est resté dans le stylo du scénariste et Bruce n'a qu'à répéter des phrases aussi miteuses et ridicules que le scénario : "mais j'suis en vacances !!!... appelle-moi papa... tu veux un câlin..." Si j'ai éclaté de rire à plusieurs reprises c'était indépendant de la volonté du réalisateur. Après une course poursuite interminable dans les rues et sur le périph' moscovites aussi moche que débile, imaginez que John et John se retrouvent à Tchernobyl (oui le vrai Tchernobyl et pas la station de ski Suisse, Grenoble... je n'invente rien...) et qu'il suffit d'arroser la zone pour qu'elle ne soit plus radio-active entre autre absurdité. Tout explose de partout à tout bout de champ et je vous laisse le suspens de deviner si les deux John s'en sortent.

    Imaginer que John Junior puisse reprendre les rênes de la franchise est un scandale car Jay Courtney entre directement dans la catégorie witloof, la team Worthington/Butler/Statham sans même passer par la case départ et toucher 20 000 balles ! Mais où vont-ils chercher ces acteurs bovins ?

  • PASSION de Brian de Palma ***

    Passion : affiche

    Des femmes influentes, ambitieuses, envieuses, amoureuses se livrent une lutte sans merci pour le pouvoir, la reconnaissance et plus si affinités. Christine dirige d'une poigne quasi despotique la filiale allemande d'une multinationale. Elle est la supérieure d'Isabelle. Elle l'utilise, la séduit, la protège, la trahit, l'humilie. Isabelle se livre aux mêmes excès sur sa propre subalterne Dani qu'elle manipule sans la moindre considération. Une blonde, une brune, une rousse dans un imbroglio hitchcockien de la plus belle facture.

    Remake du raté Crime d'amour d'Alain Corneau, Brian de Palma revient en grande forme avec un suspens sexy, glamour et fashion dans des décors glacés et somptueux comme son actrice principale Rachel McAdams. Blonde dominatrice et capricieuse, l'actrice compose avec délectation un personnage de garce manipulatrice qui se laisse prendre à son propre piège. Noomi Rapace en adjointe prétendument soumise cache son jeu sous une apparence sage et modeste. Tapie dans l'ombre la rousse Karoline Herfuth réagira aux multiples affronts endurés.

    La musique de Pino Donaggio insuffle un supplément d'âme et de suspens à ce spectaculaire jeu avec rebondissements en cascade, de manipulation au féminin.

    Dommage que le réalisateur se soit par ailleurs entouré d'un casting manifestement local et low cost tout droit sorti d'un épisode de Derrick qui évidemment ne fait que mettre davantage en valeur le sublime trio d'actrices. Mais on a quand même un peu de mal à comprendre pourquoi et comment Rachel et Noomi en arrivent à se castagner pour le mochtron l'insipide Paul Anderson (troisième du nom).