Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 250

  • D'AMOUR ET D'EAU FRAÎCHE de Isabelle Czajka **

    19465260_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100618_120923.jpg
    19465249_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100618_120309.jpg
    19465251_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100618_120311.jpg
    Julie Bataille porte bien son nom car à 23 ans et malgré son Bac + 5, trouver un emploi est un véritable combat. Elle travaille quelques heures par semaine dans un magasin qui développe des photos, elle demande quelques billets à ses amants occasionnels et panique à l'idée de ne plus pouvoir subvenir à ses propres besoins. A l'occasion d'un de ses entretiens d'embauche elle rencontre Ben qui doit lui donner la réplique au cours d'un jeu de rôles. Le jeune homme a lui choisi de ne se poser aucune question et de vivre au jour le jour d'expédients et de petits trafics lucratifs. D'ailleurs il explique sa philosophie : "pour gagner un peu d'argent il faut travailler. Pour en gagner beaucoup, il ne faut rien faire". Il propose à Juliette de le rejoindre dans le sud de la France où il doit encore "rendre service à un copain"...
    Heureusement il y a Pio et Anaïs (très jeunes, très beaux, idéalement assortis...) qui dynamisent un peu ce film plan plan où il se passe peu de choses bien qu'il parte dans plusieurs directions dont aucune n'aboutit.
    Il semblerait que la réalisatrice veuille nous dire que face à la crise majeure que rencontre la jeunesse, à sa difficulté voire son impossibilité à trouver du travail, au salaire de misère que les surdiplômés doivent (éventuellement) accepter, aux humiliations quotidiennes qu'ils doivent affronter pour garder un poste qui ne correspond même pas à leurs compétences... elle n'ait d'autre alternative que la délinquance !
    Il s'agit donc d'un film étrange, comme s'il avait été confisqué des mains de sa réalisatrice avant qu'elle ne le termine. D'ailleurs il n'a pas de fin.
    Après nous avoir vaguement fait pénétrer dans le monde impitoyable de l'entreprise, fait subir un entretien d'embauche plus vrai que nature à son actrice, imposer un repas de famille je vous hais à vous faire froid dans le dos... la réalisatrice tente de transformer nos deux tourtereaux en Bonnie and Clyde en leur collant un flingue dans les mains et en faisant surgir un personnage inquiétant qui disparaît comme il est apparu ! Zarbi.
    Mais je le répète Pio et Anaïs sont irréprochables !

  • JOSEPH ET LA FILLE de Xavier de Choudens *

    19468140_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100624_010057.jpg
    19468137_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100624_010056.jpg
    19463612_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100616_115252.jpg
    Joseph, taulard épuisé sort de 20 années de réclusion. Il fait la connaissance de Julie, la fille de 20 ans d'un ex compagnon de détention. La demoiselle n'est pas farouche et souhaite ainsi qu'elle le dit elle-même "comme toutes les filles de ma génération, avoir beaucoup d'argent sans me fatiguer". Ils vont donc préparer à eux deux le braquage du Casino d'Enghien !
    Invraisemblance des situations dont l'apothéose est atteinte lors du braquage en question (aux ultra-sons !!!) avec caméra lelouchienne virevoltante (il n'est pas interdit de rire), difficulté de croire à la relation de confiance, de connivence qui s'établit entre les deux protagonistes, ambiguité et confusion de la psychologie de comptoir qui sous-jace (la ptite cherche son papa qu'elle n'a pas connu dans tous les hommes beaucoup plus vieux qu'elle qu'elle rencontre et se jette régulièrement sur Joseph (pour plus si affinité) qui la rejette délicatement), cafouillis de l'interprétation de Hafsia Herzi dont l'accent fleur de banlieue ne convient absolument pas ici, ellipses en pagaille, imprécisions récurrentes, final abracadabrantesque... font de ce film une étrangeté inaboutie et ronronnante sans énergie ni passion.
    Reste Jacques Dutronc qui joue pleinement de son fonds de commerce : indifférence au monde, décontraction, sérénité et lassitude. Mais il le fait si bien qu'on a qu'une hâte, le retrouver vite fait dans un film avec un scenario et des partenaires !

  • 5 PLACES DE CINEMA A GAGNER POUR

    miral.jpg

    Un film de Julian Schnabel qui sortira en salle le 15 septembre 2010.  Grâce à TALENT GROUP et PATHE CINEMA

    Pour gagner c'est comme toujours très simple. Il vous suffit de retrouver sous le mic-mac ci-dessous Le titre d'un Film ET son réalisateur.
    Une réponse par personne à la fois jusqu'à ce que je valide la réponse.

    LES GAGNANTS SONT : Marion, Ed, Sopel, CHARRON et zapette.

    GAME OVER. Merci.

    1

    BEAUFORT de Joseph Cedar trouvé par Ed 

    1.jpg1025785_3_7ae8_photo-extraite-du-film-beaufort.jpg

      2

    TU MARCHERAS SUR L'EAU de Eytan Fox trouvé par marion 

    2.jpg

     image_sorties_id.jpg

     3

    Ô JERUSALEM de Elie Chouraqui trouvé par Mister Loup

    3.jpg

     o-jerusalem-2006-05-g.jpg
      4

     PARADISE NOW de Hany Abu-Assad trouvé par sopel

    4.jpgparadise-now.jpg

       5

     EXODUS de Otto Preminger trouvé par zapette

     5.jpgpaul-newman-dans-exodus_70.jpg

    6

    POUR SACHA trouvé par marion

    6.jpgpour-sacha-1991-08-g.jpg
       7

     MINUTES AU PARADIS de Omri Givon trouvé par Marion (pour avoir été la première à trouver une bonne réponse, Marion remporte aussi le roman de Rula Jebreal "MIRAL".

    7.jpg19172722.jpg 

     8

    ZION ET SON FRERE d'Eran Merav trouvé par Mister Loup

    8.jpg

     99538_410512db999ff005d8710cb7bfac47e6.jpg

    9

    UNE JEUNESSE COMME AUCUNE AUTRE de Dalia Hager et Vidi Bilu trouvé par CHARRON

    9.jpg

      2-web.jpg

    10

    YOSSI ET JAGER de Eytan Fox trouvé par Mister Loup
    10.jpgyossi_y_jagger.jpg

     

    Synopsis : Jérusalem, 1948. Alors qu’elle se rend à son travail, Hind, une jeune femme palestinienne, recueille un groupe d’enfants victimes d’une attaque israélienne. Ainsi naquit l’institut Dar Al Tifel, un pensionnat pour enfants palestiniens.
    En 1978, Miral, fillette de 7 ans est conduite par son père Jamal à l’institut après le suicide de sa mère.
    Les années passent et à 17 ans, Miral se trouve à l’heure des choix : partagée entre la défense de la cause de son peuple par la force, et l’idée, inculquée par Hind, que l’éducation est la seule solution.

    Après « Le Scaphandre et Le Papillon », Julian Schnabel retrace l’histoire de femmes dont les destinées s’entrelacent sur trois générations, animées par une quête éperdue de justice, d’espoir et de réconciliation dans un monde assombri par les conflits, la fureur et la guerre. Miral est l’une d’elles.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre des films pour lire mes articles.
     
    nouvelle_affiche_the_expendables.jpg
    Crime_d-Amour_affiche.jpg
     
    19479819_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100720_124630.jpg
     
    chatroom-1.jpg
    ................................................................
    MES COUPS DE COEUR
    06c20bruce20willis.jpg
    kristin-scott-thomas-et-yvan-attal-dans-.jpg
    DolphLundgren2.jpg

  • THE EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE de Sylvester Stallonnne **

    19472886_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100706_011508.jpg
    19146404_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090728_061624.jpg
    19090260_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20090414_110323.jpg
    Barney Ross et sa bande de mercenaires sont des surdoués en résolution de missions impossibles : prises d'otages en Afrique, éliminations de tyrans en Amérique centrale, rien ne les arrête pourvu qu'il y ait du danger et de la baston. Sitôt qu'une besogne est accomplie, ils disparaissent et se retrouvent pour la mission suivante. Ici, il s'agit d'éliminer un général qui tyrannise les habitants d'une petite île jadis paradisiaque et qui s'est accoquiné avec un gros trafiquant de drogue très sadique qui se révèle être un ex agent de la CIA...
    Mais en gros l'intrigue on s'en contrefout car voilà bien un film qui ne sert à rien à part faire énormément de bruit et remuer en tous sens mais aussi à prouver que certains vieux musclés en ont encore dans... sous la semelle. Excepté Mickey Rourcke qui reste assis, le ventre posé sur les cuisses, les autres s'en donnent à coeur joie et ne lésinent pas sur les cascades. Sly se fait plaisir sans donner l'impression de se prendre au sérieux. C'est lui le plus vieux et il a une forme olympique. Le plus petit c'est Jet Li. Le plus méchant c'est Eric Roberts. Le plus... rien-à-faire-j'y-arrive-pas-tellement-je-le-trouve-moche-et-mauvais c'est Jason Statham. Mais celui qui m'a le plus surprise c'est Dolph Lundgren ! Je n'avais jamais remarqué comme ce type est beau... Je ne suis donc pas venue pour rien.
    Sinon, et bien, ça pète, ça explose, ça caracole et ça tire tous azimuts avec des armes de destruction massive comme le fusil d'assaut automatique AA-12 (je me documente) qui est l'arme de feu la plus puissante du monde. Mais les mastars ne sont pas manchos à l'arme blanche non plus, comptez sur eux. Alors parfois ça gicle et comme la vie humaine n'a pas grande valeur, il y a 27 morts par scène ce qui ne dérange personne.
    Sylvester devant et derrière la caméra soigne bien ses petits copains et notamment il bichonne proprement l'entrée et la sortie de Schwarzy et exhibe Bruce Willis sous son meilleur profil... (non madame il n'est pas nu !).
    L'humour n'est pas absent et il n'est pas interdit de sourire à plusieurs reprises ou d'être stupéfait d'entendre des grands garçons plein de muscles et de tatouages se balancer ce genre de boutades :
    - "t'as combien d'hommes avec toi ?
    - que ta mère"...
    MDR,
    ou encore :
    - "qui t'a envoyé ?
    - ton coiffeur".*
    LOL.
     En conclusion, je vous recommande fortement de déposer votre cerveau à la consigne avant d'entrer en salle et de vous laisser aller à cette espèce de plaisir régressif un peu coupable de fin d'été.
    *notez que l'interlocuteur est chauve comme un oeuf.

  • CRIME D'AMOUR de Alain Corneau *

    19468074_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100624_124538.jpg
    19223975_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100112_040450.jpg
    19194421_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091105_012443.jpg
    Christine est responsable de la filiale française d'une entreprise multinationale. Sa collaboratrice la plus proche est Isabelle une jeune femme pleine de talent. Les deux femmes partagent la même passion pour leur travail qu'elles font passer avant tout. Elles s'admirent, se respectent, sont complémentaires. Entre elles deux la complicité se transforme peu à peu en ce qui pourrait ressembler à un sentiment amoureux. Mais Isabelle est jeune, peut-être encore un peu naïve, trop confiante et influençable. Christine va profiter de cette fragilité pour utiliser Isabelle. Elle se servira de ses idées, de ses compétences pour briller auprès des responsables américains et obtenir un poste qu'elle convoite. Elle ira jusqu'à "offrir" son amant à Isabelle. Mais lorsqu'elle l'humiliera en public, Isabelle, blessée, se montrera aussi machiavélique que sa supérieure.
    Il s'agit d'un polar assez classique dont l'intrigue un peu diabolique mais pas révolutionnaire (la manipulation, la séduction, le rapport dominant/dominé, on a déjà vus) permet d'installer un suspens plutôt réussi. On ne sait plus toujours qui dit vrai, qui utilise qui, qui est sincère ou pas.
    Par ailleurs une trouvaille vraiment judicieuse et originale tirait également le scénario vers le haut. Une coupable avoue le crime qu'elle a prémédité en dissimulant soigneusement des indices qui seront découverts alors qu'elle est incarcérée.
    Mais Corneau nous joue un drôle de tour en nous détaillant à deux reprises ces indices !!! Une fois en temps réel, une autre en flash-back (bleu grisâtre pour qu'on comprenne bien qu'il s'agit de flash-back, j'imagine).
    Rien n'est à reprocher à Kristin Scott Thomas, vraiment très belle, très chic, autoritaire, distinguée et brutale. Est-ce réellement une faille que découvre Isabelle et qui la rend brusquement encore plus impitoyable ? Le doute subsistera toujours quant à ses sentiments véritables grâce à sa troublante et subtile interprétation.
    Mais l'erreur colossale dont le film ne se remet pas c'est cette aberration de casting qui saute aux yeux comme un coup de pied au cul dès les premières secondes du film. Dès l'apparition de Ludivine Sagnier en chemisier rose pâle boutonnée jusqu'à la glotte et lunettes noires en écailles dix fois trop grandes pour elle, on n'y croit pas et on a envie de rire. Ensuite, la voir en "cadre supérieure" d'une grande entreprise, moulée dans ses tailleurs, juchée sur des talons aiguilles, assister à des réunions puis les diriger elle-même face à des nuées de working boys qui se laissent mener par le bout du nez... le fourire gagne. Evidemment on n'est pas toujours responsable de son physique. Ludivine Sagnier a beau avoir 30 ans, elle a la chance et la malchance d'en paraître 10 de moins, et ce ne sont pas les chignons, le rouge à lèvres et les échasses qui pourront y changer quelque chose. Elle a l'air d'une gamine déguisée en grande fille à qui on a confisqué les jouets. On s'attend à tout moment à ce qu'elle se mette à taper du pied en boudant et ronchonnant : "mais heu, arrêtez de m'embêter euh !!!"... et d'ailleurs, elle le fait, elle tape du pied dans un grand moment de désespoir que nous reverrons également deux fois... Si seulement son jeu très limité ne se limitait pas à avoir le sourcil droit constamment étiré vers le haut du front quand elle doit avoir l'air sérieux (une véritable cascade, personnellement je m'entraîne, je n'y arrive pas), et les yeux dans le vague (avec gros plans répétés sur le réveil pour nous prouver qu'elle peut tenir très très très longtemps les yeux dans le vague) quand elle doit avoir l'air triste ou contrarié !!! Il faut également la voir se dandiner, se déhancher, chalouper... Il y a longtemps que je n'avais vu une interprétation catastrophique, calamiteuse aussi pitoyable ! Est-ce du cabotinage, de l'inconscience, une direction d'acteur approximative ? Si peu de finesse, de justesse, de subtilité, d'élégance, d'intuition, de sobriété, de légéreté... finalement ça frôle peut-être le génie !

  • CHATROOM de Hideo Nakata °°

    19458298_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100603_015651.jpg
    19430300_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100421_122204.jpg

    William, ado très perturbé (pléonasme ?) passe sa vie sur Internet et notamment sur des forums de discussions. Il en crée un : "ados de Chelsea !" où le rejoignent bientôt 4 autres ados, deux garçons et deux filles dans le même piteux état mental que lui. Immédiatement conscient de l'ascendant qu'il possède sur les autres, William va donner à cet espace un accès limité à eux seuls. Il va réussir à faire en sorte que chacun révèle ses blessures et traumatismes. Chacun va se confier de plus en plus précisément, et par un jeu de séduction et de pouvoir, William va tout faire pour tenter de les influencer, les poussant aux extrêmités les plus dangereuses.

    J'ai testé Face Book qui m'a lassée en deux mois top chrono. Donc, jamais je n'ai été tentée par Tweeter et autre Chatroom. Je sais que ça existe et ça m'indiffère grandement. Mais j'imagine assez bien (je suis de la génération Minitel :-)) les bonnes choses comme les dérives que peuvent induire le fait d'être planqué derrière un écran. Bravo donc à Nakata d'avoir réussi à matérialiser le cyber espace tel un immense couloir où chaque pièce constituerait un forum à la porte desquelles attendraient les représentants de chaque "tribu"... Bravo aussi à l'acteur principal Aaron Johnson (ex Kick Ass...) qui parvient à être à la fois la tête à claques, le traître, l'ado perdu et le sadique séduisant. Les autres jeunes de l'équipe ne déméritent pas non plus, même si le pauvre Daniel Kaluuya a le plus souvent l'air affolé et comme l'envie de s'excuser de devoir jouer les futurs pédophiles parce qu'il est fasciné par une petite fille de 11 ans !

    Mais alors qu'est-ce qui ne va pas dans ce film ? Tout le reste, c'est-à-dire beaucoup et surtout la psychologie de comptoir absolument effarante étalée ici, que même Jean-Marie Gourio accoudé à son zync ne doit pas côtoyer.

    La vision des adolescents est tout bonnement catastrophique, désastreuse et détestable. William est un vicelard, un pervers. Il frôle l'extase, l'orgasme et le nirvana en regardant des jeunes filmer leur propre suicide sur Internet. Eva est une bimbo sans beaucoup de cervelle dont le rêve est d'être top model, mais ses "collègues" sont cro cro vilaines avec elle. Jim vit sous antidépresseurs depuis des années et a développé de gros problèmes de communication. Emily est coincée et rêverait d'être aimée de ses affreux parents. Quant à Mo, il s'inquiète de son attirance pour la petite soeur de son meilleur ami qui ne le restera plus très longtemps !

    Et qui est responsable de cette génération perdue de tarés ? Qu'est-ce qui a bien pu rendre ces jeunes aussi malades ou cons ? Pas l'abus d'Internet. Non. Ne cherchez pas trop loin... Les parents évidemment. Non que ces derniers aient renoncé à éduquer leurs enfants ni même à leur supprimer l'usage de l'ordinateur éventuellement mais simplement parce qu'ils ont autant de fromage blanc dans le citron que leurs rejetons manifestement. William est le fils d'une écrivaine célèbre  (et célébrée) qui en est au huitième et dernier épisode des aventures de son super héros (si J.K. Rowling ne se reconnaît pas, il faut aussi qu'elle consulte !) à qui elle a donné le prénom de son autre fils. Du coup William et ses parents suivent une thérapie familiale complètement ahurissante. La psy annonce un jour : "je crois que tout le monde va bien à présent, on peut en rester là". Les parents ravis acquièscent ainsi que William, regard oblique et mains qui se tordent !!! Eva a trop de problèmes avec les autres futures tops qui se moquent d'elle. Jim a été abandonné par son papounet au zoo. Il ne s'en remet pas. Emily a une mère qui aurait simplement voulu un autre enfant qu'elle et ne se prive pas de le dire devant elle. Quant à Mo... on ne saura pas duquel de ses deux parents lui vient le gène de la pédophilie !

    Cette vision des ados, des adultes est d'une simplicité et d'un crétinisme à pleurer ! En tout cas dans le monde vomitif de Tanaka, il y a un avenir certain pour tous les psys. C'est déjà ça.

    NB : une partie du film a été tourné à Camden... quartier rock londonien que j'adore à la folie et que j'ai découvert grâce à mon Dada.

    camden.jpg
    CyberDogAtCamdenMarket.jpg
  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre des films pour lire mes articles.

    THE KILLER INSIDE ME de Michaël Winterbottom **** 

    Killer-Inside-Me_poster.jpg

    L'ARBRE de Julie Bertucelli ***

    19472919_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100706_014857.jpg

     

    CELLULE 211 de Daniel Monzon ***

    19474438_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100708_105844.jpg

    LE CAFE DU PONT de Manuel Poirier **

    19470632_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100630_124029.jpg
    19458190_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100603_012106.jpg
    .......................................
    MES COUPS DE COEUR
    caseyaffleck1.jpg
    1636490952.jpg
    Aden-Young1.jpg 
    Gone+baby+Gone+Affleck+Brothers+Photocall+3NzvYs8SQvUl.jpg
    2146100011.jpg
    tumblr_l76qaypdBa1qd6elwo1_500.jpg
  • THE KILLER INSIDE ME de Michaël Winterbottom ****

    19403576_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100326_025152.jpg
    19468634_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100624_055338.jpg
    19468627_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100624_055311.jpg
    Lou est adjoint du shérif d'une petite ville du Texas tellement sans histoire qu'il peut se promener sans son arme. Lou est vraiment le genre de type à qui on fait confiance sans hésiter. Il dit "b'jour m'ame" quand il croise une dame. Il porte des chemises blanches soigneusement repassées et est toujours impeccablement gominé. Il a une fiancée toute prête à l'épouser mais devient l'amant d'une prostituée qu'il était chargé d'exclure de la ville. Les rouages bien huilés de sa petite vie commencent à s'enrayer avec une histoire de chantage dans lequel il est impliqué. Alors que surgissent également des pans de sa jeunesse et de son enfance pas reluisants...
    En jetant un oeil sur la filmographie de Michaël Winterbottom, un seul mot m'est venu sous les doigts et sur le clavier : WAOW !!! En effet, aussi éclectique que prolifique, à la fois indispensable et totalement discret (ce qui fait que j'ai un peu tendance à l'oublier quand il s'agit de faire des best of de mes préférences)... ce réalisateur est sans conteste un de mes favoris. Pas un film qui ne m'ait déçue alors qu'en regardant les titres, ça part absolument dans tous les sens ! On ne peut dire qu'il y ait un style ou une empreinte Winterbottom car romantiques, historiques, engagés, modernes ou en costumes... les films de ce réalisateur semblent offrir une mosaïque de tout ce que le cinéma propose. Jamais il ne m'a déçue et mieux encore, il me surprend sans cesse.

    Ici encore il frappe fort avec ce film noir très noir à l'esthétique impeccablement chic et soignée à chaque plan. Pour nous faire entrer dans la tête d'un fou, psychopathe très très malade et réussir à nous abasourdir en nous surprenant alors que les serial killers bien dérangés de la tête prolifèrent sur les écrans noirs, il fallait le faire. Et c'est réussi, car en plus d'avoir particulièrement bichonné son ambiance années 50 très raffinée, Michaël Winterbottom (gloire à lui !!!) a choisi un acteur de 35 ans qui peut parfois en paraître 12, qui a le sourire aussi angélique que son regard peut brusquement devenir dément. Ce sinoque, schyzophrène, hyper violent c'est Casey Affleck. Acteur rare mais prodigieux dans sa façon de se vouloir discret, comme empêtré dans une gaucherie qui ressemble à de l'humilité, il capture et envahit l'écran de sa modestie et fait éclater une sauvagerie comme on en voit peu. Casey Affleck, MON Casey Affleck porte ce film sur ses timides épaules. Il semble toujours s'excuser d'être là, comme s'il marchait à reculons et déchaîne la barbarie en prenant soudainement le visage des femmes qu'il aime pour un pusching ball ! Je suis sûre que certains réalisateurs auraient offert un exctincteur à leur acteur pour en arriver au même résultat. Lou/Casey ne se sert que de ses mains et semblent tout surpris de ne pas anéantir sa partenaire au premier coup. Alors il les multiplie jusqu'à épuisement de sa victime et du spectateur. Et lui, part en sifflotant fumer un cigare.

    Evidemment lorsqu'on se trouve devant le génie d'un acteur tel que Casey Affleck dont la voix de canard marmonne et mâchouille son texte avec nonchalance ajoutant encore à l'exaspération fascinante qu'il provoque, il faut tenir la route. Jessica Alba s'en sort vraiment bien, toute fragile, innocente et sincère qu'elle est, même si elle est en partie responsable de la violence qui se déchaîne. Par contre Kate Hudson vraiment pas gracieuse en plus de ne jamais être convaincante manque de tout ce que sa "rivale" propose.

    Un monstre de cinéma, ça fascine parce qu'on se dit que ça ne peut exister dans la vraie vie, la toupie tourne et c'est forcément notre imagination de malade, de killer inside us qui l'invente. Donc, on est tout pardonné de trouver un film avec une pourriture de cette envergure aussi extraordinaire. Casey, je t'aime d'amour.

    P.S. : Bill Pullman est vraiment très très bien aussi mais je suis faible et Casey m'hypnotise.

  • L'APPRENTI SORCIER de John Turtletaub °

    19478717_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100719_042034.jpg
    19426384_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100420_103652.jpg
    19312808_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100316_053100.jpg
    La fée Morgane et Merlin L'Enchanteur n'ont pas eu le temps de voir ou de lire Harry Potter, ils sont trop occupés à essayer de se mettre minables pour être le plus grand sorcier de tous les temps. C'est la vilaine et moche Morgane qui a le dessus et qui occit Merlin. Les trois sous-fifres de Merlin sont eux aussi en bisbille, car les deux garçons Balthazar et Horvath sont amoureux de Veronica (Monica Bellucci MDR) qui préfère Balthazar. Du coup, plus personne n'est copain avec personne. Veronica se sacrifie et bouffe Morgane. Elles se retrouvent enfermées toutes les deux dans une poupée gigogne, tandis que Balthazar atterrit dans une amphore. Balthazar parcourt le monde pendant un millier d'années à la recherche du "Premier Merlinien" qui sera chargé de... chargé de... Il sera chargé, zut, z'avez qu'à y aller vous. Et puis aussi, il voudrait bien libérer sa chérie tout ça ! Du taf dans le grimoire en somme !
    En 2010 (je vous épargne l'épisode 2000) il trouve (manque de bol pour nous) cette quiche de Dave censé être celui qu'il cherche vu que la bague qui ne peut appartenir qu'à l'élu s'aggripe à lui ! La preuve. Le Dave, c'est  une tronche en physique mais pas une flèche en drague. Evidemment il vit avec son meilleur copain, un black obèse très con et très libidineux (est-ce que TOUS les américains ont ce genre de potes, ou c'est juste pour les films ?) qui ne sert strictement à rien et évidemment pas à être drôle même si son rôle est étudié pour, j'en suis sûre.
    Après quelques hésitations à grand renfort de grimaces, répliques et pitreries dénuées de la moindre originalité donc absolument pas amusantes, Dave consent à devenir une spice de Padawan de Balthazar. Après tout, si ça peut aider à pécho ! Tout se résoud évidemment et sans la moindre surprise en 1 h 50 absolument affligeante farcie de rebondissements sans intérêt et invraisemblables et d'effets spéciaux datant des Frères Lumière. Of course (c'est pour pas répéter évidemment) en allant voir ce genre de films on est censé savoir qu'on ne va pas résoudre la quadrature du cercle ! Mais il arrive parfois qu'on y passe un bon moment.
    Ici, je n'ai pu que me désoler de voir une toute jolie et talentueuse demoiselle Teresa Palmer (mix de Naomi Watts et de Scarlett Johanson) jouer les faire valoir, un ex acteur Alfred Molina continuer à creuser la tombe de sa carrière, un autre nous régaler d'une énième fantaise capillaire rendez-nous Sailor...
    Mais le pire du pire n'est rien à côté d'avoir à supporter l'exécrable, déplorable, horripilant et moche Jay Baruchel ou Bachurel peu importe, ce qui relève carrément de l'héroïsme. Quel acteur désastreux ! N'y a t'il pas une sorcière bienveillante qui puisse le transformer en crapaud, en statue de sel... A TOUT JAMAIS ?
    ........................
    Faites un effort pour le jeu ICI, j'ai encore simplifié !