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Sur la Route du Cinéma - Page 442

  • Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar ***(*)

    Gainsbourg - (vie héroïque)Gainsbourg - (vie héroïque)

    Gainsbourg - (vie héroïque)

    Avant d’être Serge Gainsbourg, Gainsbarre fut Lucien Ginsburg un petit garçon qui vit avec ses parents, juifs et russes. Dans le Paris occupé des années 40, le jeune Ginsburg est le premier à aller chercher son étoile jaune. Il clamera bien plus tard en affrontant des paras violemment mécontents qu’il ait donné une version reggae de la Marseillaise : « je suis un insoumis ». Mais comme le précise Joann Sfarr : « Ce ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui m'intéressent mais ses mensonges », il ne s’agit donc pas d’un « biopic » ordinaire mais d’un conte revendiqué où des libertés sont prises et d’ailleurs peu importe où et quand. Ce qui compte c’est que ce film est beau, beau à entendre et beau à voir.

    La première partie qui retrace quelques épisodes de l’enfance est même tellement sublime que j’aurais eu envie qu’elle se prolonge. Le jeune Kacey Mottet qui interprète Gainsbourg enfant y est absolument prodigieux. Enfant et jeune homme, Gainsbourg ne s’intéressait qu’à la peinture et au dessin. Heureusement (pour nous) son père, lui-même pianiste eut l’excellente idée de l’obliger à se mettre à la musique. Ce n’est que bien plus tard alors qu’il cachetonne dans des pianos bars et par le hasard d’une rencontre avec Boris Vian (Philippe Catherine, génial) puis Juliette Gréco qu’il se mettra peu à peu à la chanson, cet art mineur comme il le disait, mais qu’il a porté au zénith comme on le sait.

    Sûr de lui et de son génie, il est aussi et surtout un être fragile, timide, sensible et angoissé qui brûle sa vie par tous les excès, notamment dans l’alcool et le tabac. Le sexe évidemment viendra plus tard, comme par harsard et il sera le premier étonné de son pouvoir de séduction. Car Gainsbourg est également complexé et persuadé d’être laid et ce ne sont pas les nombreuses et sublimes femmes qu’il aimera et qui l’aimeront qui lui feront prendre confiance en son physique. Avec son nez et ses oreilles il se rebaptisera lui-même "l’homme à tête de chou, moitié légume, moitié mec". Et il est vrai qu'il n'est pas banal Gainsbourg et qu'il ne ressemble à personne.

    Ses amours difficiles et désespérantes, ses volutes bleues, ses vapeurs d’alcool, sa beauté de laid ont toujours inspiré ses mots et ses musiques intemporels et éternels.

    Et comment s’en sort Joann Sfar pour raconter comme un conte un peu de la vie de cette légende ? Mieux que bien. Et ce qu’on peut affirmer c’est qu’il sait raconter des histoires et que dès le générique : on plonge. Parce que les premières notes de Melody Nelson (je crois) sur des images animées, des dessins animés, d’emblée, instantanément, allez savoir pourquoi, ça étreint le cœur. Le bonhomme au grand nez et aux grandes oreilles qui semble voler, on le connaît, c’est Gainsbourg drôle et inquiet. On entre dans sa vie et on découvre que dès tout petit, l’imaginaire, l'inspiration et l'impertinence occupaient pratiquement toute la place et qu’un gros bonhomme un peu effrayant mais pas tant que ça le suivait partout et toujours. Plus tard, ce double se transformera en une grande marionnette mi monstre mi dandy. C'est Gainsbarre, la (mauvaise) conscience, la part Mister Hyde qui est en Gainsbourg, celle qui donne les conseils et son avis en permanence, qui fait douter, avancer, se tromper... Et c’est magnifique.

    Le reste, tout le reste est affaire de rencontres et de ruptures, de bonheur et de deuils, de création, d’idées de génie, de provocations, de caprices, de doutes, de colère, de la santé mise en danger… et jusqu’à la mort du chien « d’une cirrhose, sans doute par osmose ».

    Les rencontres sont déterminantes, depuis celle impromptue avec Fréhel (Yolande Moreau,magique comme toujours) jusqu’à Bambou la dernière femme aimée. C’est pourtant dans l'évocation de la succession des amours que le réalisateur se montre le moins adroit. Alors que jusque là tout n’était que fluidité et harmonie, la chronologie des rencontres ressemble à un moment à un catalogue : la première amante, la première épouse, Juliette Gréco (Anna Mouglalis, bof), Brigitte Bardot (Laetitia Casta, renversante et parfaite) le grand amour partagé mais douloureux, France Gall (Sara Forestier, la seule à être ridicule), Jane Birkin (Lucy Gordon) puis Bambou (Mylène Jampanoï). L’autre aspect étrange et regrettable est la part qui semble nettement insuffisante consacrée à Jane Birkin.

    Mais il serait malhonnête et sans fondement de bouder un film aussi brillant pour les yeux et les oreilles, émouvant, un film qui éveille les sens et réveille les souvenirs, un film qui fait aimer, découvrir ou redécouvrir un homme, un artiste, hors du commun, empli de contradictions, d’élégance, d’impertinence, un sentimental émotif qui aima et fut aimé passionnément donc douloureusement.

    Et puis, comment ne pas se réjouir de voir sous nos yeux extasiés et admiratifs, un acteur considérable (Eric Elmosnino) qui élève son interprétation au niveau du prodige ?

    Un acteur et un réalisateur qui aiment autant leur personnage, sans le singer ou le caricaturer, sans le trahir c’est formidable et admirable.

    Bravo.

  • A serious man de Joël et Ethan Coen **

    A Serious Man

    Larry Gopnik est un homme bien, un homme sérieux, je peux même dire un « mensch », à présent que tout le monde sait ce que ça veut dire. Mais un jour qui aurait dû être comme les autres dans la mécanique d'un emploi du temps bien huilée de ce prof de maths, les catastrophes existentielles vont s’enchaîner dans une avalanche incontrôlable et ne seront pas résolues après le générique de fin. Et pourtant le quotidien parfaitement immuable ne paraît déjà pas bien reluisant et c’est sans doute ce qui est très rassurant pour Larry.

    En résumé, Larry est prof de maths dans une université du Midwest et c’est manifestement ce qui lui donne le plus de joie dans la vie. Il n’y a qu’à le voir remplir de démonstrations avec « bonheur » et satisfaction le tableau immense de l’amphi.

    A la maison, rien n’est rose pour un œil externe mais Larry s’en est parfaitement accommodé. Sa femme (une mocheté) l’appelle « Chéri » mais l’ignore, ses enfants (très moches aussi, oui je sais ce n’est pas un critère mais j’aime pas les moches !) le méprisent, sa fille lui pique de l’argent dans son porte feuille, se lave beaucoup les cheveux, son fils fume des pétards et pique à sa sœur l’argent qu’elle a piqué pour payer ses dettes, son frère est une espèce d’inadapté qui squatte le divan du salon.

    Mais en ce jour pas comme les autres, les ennuis et non des moindres vont s’accumuler sur une seule et même personne : Larry. Sa femme (la moche) lui annonce qu’elle va le quitter à cause de leurs « problèmes de couple » dont elle n’expliquera jamais ce qu’ils sont, pour vivre avec Sy Ableman, un ennuyeux phraseur. Elle lui demande de vivre à l’hôtel pour qu’elle puisse accueillir son amant. Larry ce jour là aura, dans le désordre, un accident de voiture, apprendra que sa titularisation risque d’être contestée à cause de lettres anonymes qui le dénigrent. Un étudiant coréen insatisfait de son résultat de partiel tente de le soudoyer en lui donnant de l’argent (une des scènes les plus drôles) puis lui envoie son père qui le menace, le voisin empiète sur le terrain de la maison, une voisine solitaire lui fait des avances, son frère est ramené menotté entre deux policiers, son fils commet des incartades à l’école hébraïque, je dois en oublier, et encore, je ne vous parle pas des « rêves » de Larry qui sont pires que ses jours et que la réalité…

    Par ailleurs, pour intenter un procès au voisin envahissant, pour régler le divorce, payer l’hôtel et j’en passe, Larry voit les factures aux montants considérables s’accumuler.

    Anéanti mais apathique et franchement mollasson Larry encaisse et finit par se demander ce qu’un être aussi gentil que lui a bien pu faire pour mériter pareil châtiment. Son grand leitmotiv est "mais j'ai rien fait de mal !". Il va consulter 3 rabbins qui vont le renvoyer à ses chères études : bah tout ça c’est la faute à pas de chance, y’a qu’à s’en remettre à la fatalité, à l'absurdité de la vie et à Dieu tant qu'on est là à débiter des conneries.

    Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris ce film (un peu) drôle et sombre, absurde et sérieux, un peu vain et laborieux mais je suis certaine d’avoir pensé « bon ben là, il serait peut-être temps de conclure les frangins ! ». Juste avant la fin, Larry reçoit un coup de téléphone qui vraisemblablement va lui annoncer la énième épreuve de la série, mais comme je disais plus haut, le final hermétique ne rend pas moins cafardeux. Mais il est vrai que la religion (quelle qu'elle soit) tout ça, j'en ai jusque là, et même au-delà...

    Par contre, et c’est indiscutable, l’acteur Michaël Stuhlbarg est sensationnel (même si à un moment on a un peu envie de lui dire : "réagis fiston !").

  • 5 X 2 places à gagner pour "Une exécution ordinaire" de Marc Dugain

    Mathieu de Studio Canal me permet de vous offrir 5 X 2 places pour

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    qui sortira le 3 février.
    Vous devez pour cela trouver le titre du film qui se cache sous les gribouillis.
    UNE seule réponse à la fois par personne !
    Lorsque j'ai révélé si la réponse est bonne ou pas, vous pouvez retenter votre chance !
    LES GAGNANTS SONT Marion, Manu, Mister Loup, Zapette, sopel.
    Encore la réponse 4  à trouver !
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    MASSOUD L'AFGHAN trouvé par Marion
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    INVICTUS trouvé par Manu
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    LA CHUTE trouvé par Mister Loup
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    CALIGULA trouvé par Michèle
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    CRY FREEDOM trouvé par Marion et scrat
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    GOOD BYE BAFANA trouvé par Jordane
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    100 JOURS A PALERME trouvé par Michèle
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    LE DERNIER EMPEREUR trouvé par Zapette
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    13 JOURS trouvé par Marion
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    LE DERNIER ROI D'ECOSSE trouvé par sopel
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    Synopsis : L'automne 1952. Une jeune médecin urologue et magnétiseur qui pratique dans un hôpital de la banlieue de Moscou cherche désespérément à tomber enceinte de son mari, un physicien désabusé qui ne survit que grâce à l'amour qui le lie à sa femme. Cette dernière est à son grand effroi appelée secrètement à soigner Staline, malade, au seuil de la mort, et qui vient de se débarrasser de son médecin personnel. Le dictateur s'insinue dans le couple et installe avec la jeune femme une relation où se mêlent confidences et manipulation. Tour à tour amical et pervers, le monstre livre son art de la terreur comme on ne l'a jamais vu.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    COMPLICES de Frédéric Mermoud ***(*)

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    LA DATE DE TREFLE de Jérôme Bonnell ***

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    OU SONT PASSES LES MORGAN ? de Mark Lawrence

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    LE LIVRE D'ELI de  Albert et Allen Hugues °

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    ..........................................................

    MES COUPS DE COEUR ET MES COUPS AU COEUR

    Malik ZidiSarah LeonorJérôme BonnellComplices

  • "Fais-toi plaisir"

    m'a élégamment et astucieusement dit Vinvin lorsque je lui ai demandé si je pouvais utiliser et partager une de ses dernières vidéos (gags) pour "réveiller les chakras" de mes lecteurs chéris et les mettre en joie en ce dimanche de janvier et de pluie verglaçante réunis !
    Alors voilà la chose, prenez 4'18" de votre temps pour la regarder. Je trouve que Vinvin et le ptit Nono derrière forment un duo plus que crédible et convaincant et surtout hilarant bien comme j'aime.

    Si vous êtes d'accord avec moi et mes copains Smith et Wesson, je vous accueille comme membre permanent de cette route.

    Si vous n'êtes pas d'accord, peut-être que (pour paraphraser courtoisement Michel Poiccard) vous préférez la mer, la montagne ou la ville... !!! 

    Caméra Café 2 mieux que Caméra Café 1 ? (avec Bruno Solo)

  • Où sont passés les Morgan de Marc Lawrence *

    Où sont passés les Morgan ?

    Meryl et Paul, New-Yorkais surbookés à limousine et chauffeurs, sont en voie de séparation pour cause de tromperie de monsieur. Alors que Paul essaie de reconquérir Meryl par un dîner au restau (ah ces hommes, trop mignons !!!) et qu’il la raccompagne chez elle à pieds sous la pluie… ils sont témoins d’un meurtre. Pour échapper aux tueurs, ils deviennent candidats désignés au programme de protection des témoins et sont envoyés dans le Wyoming le temps que l’enquête soit résolue. Ils sont hébergés chez Clay et Emma chargés de les protéger et qui en profiteront pour leur faire comprendre, grâce à la vie au grand air que finalement ils sont faits l’un pour l’autre.

    Enième comédie sentimentale ? Oui et non car toujours rien de neuf sous le soleil,

    • des clichés,
    • des situations prévisibles,
    • des acteurs qui essaient d’être drôles,
    • des situations improbables,
    • une crise conjugale majeure résolue en 4 jours,
    • des amitiés à la vie/à la mort qui s’établissent dans le même laps record,
    • des ours (ou deux fois le même peut-être !!!),
    • des bouseux à Stetson, à 4X4, républicains armés, chasseurs,
    • la demeure des bouseux avec trophées de chasse accrochés au mur,
    • des bobos de la ville, démocrates, végétariens, joogers, militant de la défense des animaux mais qui n’en ont jamais vus la queue d'un,
    • un désir d’enfants,
    • une gamine (bouseuse) candidate à la « starac » tellement elle a du talent et dont on a envie de dévisser la tête dès qu’elle apparaît et qu’on a envie de voir agoniser à petit feu dans les pires souffrances dès qu’elle se met à chanter,
    • un grand-père bourru mais qui a du cœur,
    • un rodéo,
    • une soirée danses folkloriques…

    (complétez la liste si j’en ai oublié).

     

    Et des acteurs :

    • Hugh Grant, mauvais comme un cochon, caricature de Hugh Grant himself, grimaces non stop, clignements de paupières frénétiques, bégaiement, démarche courbée et hésitante… MAIS une façon assez inimitable de balancer des répliques à la mode flegme british plutôt drôle car inimitable ET une esquisse de tentative d’acter parfois touchante sur le mode sentimental…
    • Sarah Jessica Parker, hystérique, pas drôle, et son visage d’une longueur extravagante absolument irregardable je trouve, et des yeux tellement bleus et humides qu’on dirait toujours qu’il y a du truc bleu qui coule…
    • Mary Steenburgen-regardez-comme-je-suis-mince-et-belle-à-mon-âge, caricaturale aussi, démarche masculine MAIS psychologie fémine…
    • Sam Elliot désinvolte et complètement indifférent à tout ce qui se passe…

    Mais,

    •  des paysages de western du Wyoming à couper le souffle,
    • et UNE réplique drôle lorsque Meryl rencontre Emma (look de Calamity Jane, armée jusqu’aux dents) pour la première fois : « Oh my god(e) Sarah Palin ! ».
  • Le livre d’Eli de Albert et Allen Hugues °°

    Le Livre d'EliLe Livre d'Eli

    2012 est passé, depuis… mettons 30 ans allez ! Il n’y a plus rien, plus plus rien, des cendres, de la poussière, des carcasses de maisons, de voitures, de trains, d’avions, de ponts et des routes. Et sur une route : un homme, un homme qui marche !

    Et là, vous vous dites, « et oh ça te reprend, t’as la mémoire qui flanche ? Tu nous l’as déjà racontée cette histoire » (ici même par exemple ou encore là).

    Sauf que non, j’ai même toute ma tête, mais je suis d’accord, une route, l’apocalypse et son post, ça sent le réchauffé. Et ça l’est bien bien, réchauffé je veux dire, mais trop et trop mal.

    Ça commence pourtant pas trop mal car je n’irai pas jusqu’à dire que ça commence plutôt bien, parce que c’est joli tout plein, un peu noir et blanc, un peu sépia. On sent que les deux jumeaux (mouarf de Lol, si tu veux faire plus fort que les Dardenne ou les Coen… faut être jumeaux, sinon déjà que tu fais un film qui sent le moisi… bref !) ils ont bossé fort sur leurs petites machines numériques.

    L’homme sur la route c’est un bel homme. C’est toujours ça de gagné. C’est Denzel mais il s’appelle Eli sauf qu’on ne le sait pas encore. Et puis bon on sait qu’à un moment ou à un autre, c’est dans son contrat, Denzel il se désape, alors on patiente et on boit frais. Ça rate pas, il enlève presque tout et ça va, tout est bien ! Il se remet les roubignolles en place mais je n’ai pas compris pourquoi il fait ça. Si quelqu’un peut m’éclairer.

    L’homme, Denzel/Eli est seul sur la route, même pas un moutard à protéger ou pour lui tenir compagnie. Le soir il lit son livre, genre… il marmonne, il bouffe un chat, il partage son casse-dalle avec un rat (LOL) et quand le soleil se lève, il met ses lunettes parce que c’est une autre race de post-apocalypse, sans humidité et il a même l’air de faire un peu chaud rapport que le soleil il a pété la couche d’ozone et maintenant il carbure à toute berzingue. D’où les lunettes. Sinon, tu crames.

    Donc, le gars Eli il marche sur la nationale 66 et parfois il rencontre des hordes à pieds et à lunettes. C’est méchant les hordes, ça viole les femmes, ça tue les mecs et ça les bouffe. La routine post apocalypse. Comment tu sais que c’est des hordes ??? Ben ils tremblent et ils ont les dents pourries. Les autres comme Eli, mais pour l’instant on n’a vu que lui, ne tremblent pas et ont des chicots ultra brite.

    Eli c’est un gars cool qui prévient quand il rencontre une horde (la horde cherche TOUJOURS les ennuis) :

    « - j’veux pas d’ennuis qu’il dit. (sauf que juste avant il leur a dit qu’ils puaient le chacal les gars de la horde et moi je trouve que c’est moyen urbain comme entrée en matière…).

    -Oh l’autre, i veut pas d’ennui qu’y dit. Tu vas nous filer ton sac et plus vite que ça nanmého ! mouarf mouarf mouarf… pas d'ennui, j't'en foutrai !

    - euheuh nan, les mecs, j’y f’rai pas, j’t’y donne pas mon sac ! tiens prends ça (qui dit Eli en lui foutant une mandale),

    - non mais l’autre comment qu’il m’a donné une mandale nanmého !!!

    - si tu poses encore la main sur moi, tu repars sans ».

    Sans ta main qu’il veut dire.

    Et l’autre de la horde, il retouche Eli et là, Eli il sort son canif et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « tarte aux myrtilles » il décapite tous les mecs. Ça fait des schlacks et des schlocks et le sang gicle, et les têtes volent et la musique fait zim boum ! Et le voilà qui repart sur la route.

    Plus loin, il croise une autre horde à moto cette fois, qui viole une femme tue un mec et le bouffe mais là, il n’intervient pas, il dit plusieurs fois : « n’interviens pas, ça ne te concerne pas, chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin ». Et il tient sa parole qu’il s’est faite à lui-même.

    Il arrive au ralenti dans une ville qui ressemblerait à une ville de western si on était dans un western mais là elle ressemble à une ville de post-apocalyptique. Il marche au milieu de la rue, tout le monde le regarde. On voit bien qu’il est pas le bienvenu mais lui il s’en cogne, fier comme un bar tabac il va au saloon. Ah non, d’abord il va chez Tom Waits recharger son MP3 et Tom lui prend un torchon et des gants pourris en échange. Heureux qu’il est. Tom, pas Eli. Eli got a micheune don't forguette.

    Au saloon, il tombe sur Gary Oldman qu’est devenu laid comme un pou entre temps et qui lit le manuel du parfait petit dictateur mais il veut le livre. Je veux dire LE Livre d’Eli. En fait c’est le livre qui sait tout sur tout et que Gary comme ça il aura les mots qu’il faut pour rendre les demeurés qui sont avec lui dans sa ville merdique encore plus débiles. Il sera le chef avec les vrais mots, les mots de la Bible. Parce qu’en fait le Livre d’Eli c’est rien moins que La Bible, The Holly Bible du roi Jacques (King James) la traduction de la Bible en anglais réalisée sous le règne de Jacques Ier d’Angleterre tu comprends. Plus tard, on verra Malcolm McDowell (bien bien laid aussi avec des cheveux jusque là et un pif comme un groin de cochon) qui réécrit des livres dans la prison d’Alcatraz qui est devenue le seul endroit où il fait bon vivre sur la terre. Y’a même de la verdure et des petits oiseaux qui chantent. On croit rêver.

    Bon alors, je ne te fais pas un dessin, entre celui qui veut la Bible et l’autre qui veut pas la donner, ça craint du boudin et ça chie des bulles carrées.

    Y’a aussi l’intervention d’une minette très lookée bourgeois bohême avec la bouille d’Angelina Jolie (mais avec un gros nez et des gros yeux globuleux) qui va se coller aux basques de Denzel alors qu’il ne veut pas. Lui, il veut juste aller à Alcatraz, à l'Ouest. Mais tu sais comment sont les filles. Et là, les ennuis ont pas fini de commencer avec toutes ces hordes qui pensent qu’à violer les filles. Heureusement Denzel a son canif.

    Tu l’as compris ce bousin biblique nous explique que quand il n’y a plus rien il reste la foi et patati et patata et si tu crois pas celle-là, on t’en racontera une autre.

    Si j’avais un cœur je dirais que ça fait mal de voir des Denzel, des Malcolm et des Gary se déprécier dans ce genre de macédoine mystique mais je crois que finalement je ne peux même pas les plaindre car j’imagine qu’ils sont persuadés d’avoir délivré un message.

    Au secours !

    Tu peux me remercier j'ai même pas spoilé... pourtant y'avait matière à. MDR.

  • Complices de Frédéric Mermoud ****

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    Vincent, 19 ans est retrouvé mort dans le Rhône, des marques de strangulation au cou, une profonde plaie au genou sans doute causée par une batte de base-ball. Sa petite amie, Rebecca a disparu. Deux flics, Hervé et Karine enquêtent et retracent le parcours de Vincent et de Rebecca au cours des deux derniers mois. Il se prostituait, elle était encore lycéenne.

    Je ne saurais dire ce qui est le plus captivant dans ce film où tout est impressionnant de maîtrise.

    S’agit-il d’un film déconstruit ou reconstruit ?

    En tout cas si dès les premières images, Vincent mort n’est plus qu’un cadavre bouffi et tuméfié et qu'on craint de « tomber » une nouvelle fois sur une histoire de loubards, il n’en est rien. Rapidement on remonte quelques mois en arrière et on retrouve Vincent (Cyril Descours, un ange renversant !) dans un cyber café. Il « drague » le client sur Internet. C’est dans ce café que son regard croise celui de Rebecca (Nina Meurisse, exceptionnelle) et c’est l’amour. Instantanément. Vincent note le numéro de Rebecca, ils se revoient, l’évidence, ils s’aiment.

    Le réalisateur, dont c’est le premier film, ne cessera d’alterner entre le cheminement de l’enquête et la vie des deux tourtereaux avant qu’elle ne bascule violemment et définitivement dans l’horreur.

    Il ne s’agit pas pour autant d’un énième polar classique, ce qui serait déjà pas mal tant l’enquête est passionnante et nous permet d’explorer un thème pas courant : la prostitution masculine chez de très jeunes garçons. C’est aussi, c’est encore, c’est surtout un film qui observe, décortique et met en parallèle la psychologie des deux jeunes gens souvent insouciants et celles des deux enquêteurs quadras pas mal cabossés par la vie. Les seconds se projetant pas mal dans les premiers jusqu’à y voir un peu le résultat de ce qu’auraient pu être leurs propres erreurs et même jusqu’à se dire qu’ils pourraient être leurs enfants !

    Rebecca, d’abord affectée d’apprendre que Vincent se prostitue le rejette puis souhaite partager avec lui ses rencontres. Ils vont donc jouer à ce jeu dangereux mais lucratif, avec beaucoup d’insouciance puis d’imprudence.

    Ils boivent des vodka/pomme et mangent des fraises tagada… font preuve d’une maturité saisissante du point de vue de leurs pratiques sexuelles et ne sont par ailleurs pas encore tout à fait sortis de l’enfance notamment dans leur rapport puéril à la nourriture. Mais les jeux d’adultes vénéneux auxquels ils se livrent les font plonger dans une spirale de violence inattendue et irréversible.

    On connaît l’issue concernant Vincent mais il reste néanmoins plein de zones d’ombre : qui l’a tué, où est Rebecca ? Ce suspens haletant est maintenu de bout en bout, et les incursions dans la vie de Karine et Hervé les deux flics, n’est pas l’aspect le moins passionnant de l’histoire. Ils sont collègues et amis mais Karine aveuglée par sa solitude ne  voit pas le désarroi d'Hervé lorsqu’elle lui raconte les rencontres qu’elle fait sur « Meetic ».

    Parler de désir, de séduction, de solitude, de rapports amoureux, de sexe mais aussi de cœurs qui battent, pas forcément à l’unisson, dans un polar, est vraiment formidable et inédit. Ce premier film est une totale réussite.

    La faute en incombe évidemment aussi à Emmanuelle Devos et Gilbert Melki, plus que parfaits l’un comme l’autre. Il faut notamment voir le macho Melki se faire tripoter par un très beau jeune homme ! Mais leurs tête-à-tête au restaurant ou autour d’une table de ping-pong sont plus éloquents que bien des discours.

    Et puis les deux jeunes acteurs, amoureux dans le film, empoignent leur rôle avec beaucoup d’audace, d’énergie et de conviction. On peut dire qu’ils n’ont pas froid aux yeux et parviennent à faire admettre des scènes osées pas courantes avec un naturel déconcertant.

    Polar et film d’amour à la fois, ce film porte admirablement son titre car la complicité des 4 acteurs principaux déchire l’écran. La toute dernière scène, la toute dernière réplique sont vraiment poignantes.

     

     

    Je précise que ce premier film fera l’ouverture du Festival d’Annonay le vendredi 29 janvier et si toute la sélection est de ce niveau… vivement !

  • PROGRAMME DU 27ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D’ANNONAY

     

     

    Du 29 janvier au 8 février 2010

     

    Je reçois aujourd’hui même le programme détaillé du Festival et j’ai très très hâte d'y être.

    La brochure, véritable guide du festivalier, est comme toujours très belle, très soignée, très bien rédigée, très bien illustrée, très pratique… et aussi très alléchante Il y a même dans la rubrique « Remerciements pour leur aide précieuse à plus d’un titre » : mon nom (c’est vous dire si celle-ci est collector).

    Le programme, vous pouvez le retrouver sur le site du Festival (mais il faut aimer cliquer), ainsi que les informations pratiques concernant les lieux des différentes projections et manifestations. Il faut savoir qu’Annonay (ce blog ayant 4 ans, plus personne ne peut me faire le coup du  "Annonay, c’est où ?")… c’est comme ça :

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    Et quand vous y êtes, vous pouvez oublier votre voiture et vous faire un programme ciné d’enfer sans trop user vos semelles..

    J’ai très envie de vous mettre l’eau à la bouche.

     

    LA SOIRÉE D’OUVERTURE aura lieu

    le vendredi 29 janvier à 21 h au Théâtre au cours de laquelle sera projeté :

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    En présence du réalisateur Frédéric Mermoud et de la comédienne Nina Meurisse

    (j’ai vu ce film, je l’ai adoré, je vous en parle demain, précipitez-vous, il est en salle… Joan Sfarr et les Coen peuvent attendre ; ce sont les « petits » films qu’il faut défendre en priorité !)

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    A Annonay sont aussi et surtout présentés 8 PREMIERS films en compétition. Ce sont des longs métrages qui viennent du monde entier et il seront projetés en présence de leur réalisateur lors du week du 5 au 7 février.

    Le jury composé de cinéphiles sélectionnés sur toute la France et présidé par la réalisatrice Aurélia Georges décernera deux prix : Le Grand Prix et le Prix Spécial du Jury.

    Le film de la Présidente L'homme qui marche sera projeté le jeudi 4 février à 18 h 30 en sa présence.

     

    "Aurélia Georges est née en 1973 à Paris. Issue de la Fémis, elle y réalise deux documentaires et cinq courts- métrages de fiction dont Sur la pente, présenté à Angers en 2002. Elle est également assistante de production, collaboratrice de la revue L’Art du Cinéma et lectrice de scénarios pour Pandora Cinéma.Pendant plusieurs années, elle a été membre de l'équipe de sélection de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Elle réalise en 2007 son premier long métrage de fiction L’homme qui marche.

    Aujourd’hui lectrice, traductrice et enseignante, Aurélia Georges travaille à différents projets de fiction."

    La Présidente du Jury des Lycéens sera Fabienne Hanclot

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    "Fabienne Hanclot a été nommée en 1995 à la mission cinéma du centre culturel français d’Athènes, elle y crée le Festival du Film Français et participe à la diffusion des films français non distribués en Grèce. Après cette expérience de sept ans, elle choisit de revenir en France en 2002 pour y diriger le Cinéma Municipal de La Courneuve jusqu'en 2007.

    Fabienne Hanclot est par ailleurs déléguée Générale de l’ACID (L'Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) depuis 2007. L’ACID est une association de cinéastes française qui promeut depuis quinze ans la diversité de l’offre cinématographique en salles et œuvre à la rencontre entre les films, leurs auteurs et le public.

    La force du travail de l’ACID est avant tout cette idée fondatrice unique : le soutien par des cinéastes de films d’autres cinéastes, français ou étrangers."

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    Les films en compétition sélectionnés sont :

    • À l'ouest de Pluton de Henry Bernadet et Myriam Verreault (Québec)
    • Eamon de Margaret Corkery (Irlande)
    • Les deux vies d'Andres Rabadan de Ventura Durall (Espagne)
    • Nothing personal de Ursula Antoniak (Pays Bas / Irlande)
    • Là-bas de Hakki Kurtulus et Melik Saraçoglu (Turquie)
    • The strength of water de Armagan Ballantyne (Nouvelle-Zélande)
    • Le chat de mme Moskovitch de Jorge Gurvich (Israël)
    • Huit fois debout de Xabi Molia(France)

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    Des PREMIERS films déjà sortis en salles sont également projetés

    • Sans laisser de traces de Grégoire Vigneron
    • Amerrika de Cherien Dabis
    • Au voleur de Sarah Leonor
    • L'enfant de Kaboul de Barmak Akram
    • J'ai tué ma mère de Xavier Dolan
    • In the Loop de Armando Iannucci
    • Sin nombre de Cary Fukanaga

     ainsi qu’une sélection de films plus anciens qui répondent à une thématique différente à chaque édition.

     

    RÊVES ET CAUCHEMARS

    « Pour cette 27ème édition le Festival d’Annonay vous propose donc de partir à la découverte de films mettant en lumière les liens étroits entre l'imaginaire cinématographique et les mécanismes de l'activité onirique.

    Cette éclectique sélection entend ainsi réunir les films à la dimension onirique évidente, ceux qui explorent la puissance de l’inconscient et enfin les films qui jouent avec les différents niveaux de réalité, égarant le spectateur consentant dans les méandres de l'irrationnel. »

    • AMARCORD de Federico Fellini
    • BRAZIL de Terry Gilliam
    • DUEL de Steven Spielberg (ciné concert en partenariat avec la Presqu’île avec le groupe Antiquarks le mercredi 3 février à 21 heures au théâtre)
    • LA CITE DES ENFANTS PERDUS de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet
    • LA SCIENCE DES REVES de Michel Gondry
    • LE LABYRINTHE DE PAN de Guillermo del Toro
    • LEOLO de Jean-Claude Lauzon
    • SAAWARIYA de Sanjay Leela Bhansali

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    Dans le cadre de LA NUIT BLANCHE DU CAUCHEMAR

    Samedi 30 janvier de minuit à 7 heures du matin

    • MAY de Lucky McKee
    • SUSPIRIA de Dario Argento
    • LES REVENANTS de Robin Campillo

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    Quelques séances TOUT Public

    • 4, 5, 6… MELIE PAIN D'EPICE de Danny de Vent
    • MIA ET LE MIGOU de Jacques-Rémèè Girerd
    • BEETLEJUICE de Tim Burton
    • JE M'APPELLE ELISABETH de Jean-Pierre Améris 

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     L'INVITÉ COUP DE COEUR

    sera cette année

    JONATHAN ZACCAÏ

     

    On pourra voir ou revoir les films suivants en sa présence :

    • Le rôle de sa vie de François Favrat,
    • Petite Chérie de Anne Villacèque
    • Simon Konianski de Micha Wald
    • Une aventure New-Yorkaise de Olivier Lecot
    • Les revenants de Robin Campillo

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    LES ÉVÉNEMENTS

     

    • Master class de Jean-Pierre Jeunet samedi 30 janvier et projection de la Cité des Enfants perdus en sa présence à 21 h 15

      

    • Collège au cinéma

    Afin de célébrer les 20 ans du dispositif "Collège au cinéma", organise une journée spéciale est organisée en compagnie du réalisateur Jean-Pierre Améris.

    La journée du lundi 1er février sera ainsi marquée par plusieurs temps forts (rencontre et discussion avec plusieurs classes de collégiens autour de son film Je m’appelle Élisabeth) dont deux auxquels les festivaliers sont conviés.

    À 15h30 au Théâtre d’Annonay : Leçon de cinéma autour des films réalisés par Jean-Pierre Améris.

    À 18h30 au Théâtre d’Annonay : Présentation du film Le labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro.

    À 18h30 au Théâtre d’Annonay : dans le cadre de la thématique Rêves et cauchemars, Jean-Pierre Améris évoquera l'un de ses films cultes L'ESPRIT DE LA RUCHE de Victor Erice (avec la renversante Ana Torrent).

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    Jean-Pierre Améris c'est le garçon, la fille, vous savez qui c'est !

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    LE LIEU INCONTOURNABLE

    pour les after, les before, pour rencontrer tout le monde, acteurs, réalisateurs, balayeurs, photographes, super héros, super zéros, membres et présidents des jurys, festivaliers, journalistes, photographes, et moi et moi et moi...

    ce sera à

    L'ANTRE DEUX...

    où se tiendront entre autre et en plus :

    le samedi 30 janvier

    • à 11 h 30 : plateau direct Chérie FM avec Jonathan Zacaï et Frédéric Mermoud
    • à 14 h 30 : Leçon de cinéma de Jean-Pierre Jeunet.

    le dimanche 31 janvier

    • à 10 h 30 : discussion avec Jonathan Zaccaï,

    le samedi 6 et le dimanche 7 février

    • à 11 h 15 : table ronde en présence de tous les réalisateurs des films de la compétition.

    Entrée Libre et gratuite.

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    LA SOIRÉE DE REMISE DES PRIX

    Dimanche 7 février à 21 h au théâtre

    puis projection de

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    de Duncan Jones avec Kevin Spacey et Sam Rockwell

     

    Bon si vous n'avez pas compris pourquoi j'ai hâte d'y être.
    Si je ne vous ai pas donné envie.
    Je ne peux plus rien pour vous.

  • L'homme au cinéma est un objet !

    Bonjour. Oui aujourd'hui je vous dis bonjour et aujourd'hui pas de film pour cause d'immobilisation fortuite, accidentelle et imprévisible. Envoyez vos dons à 3615 Code Pascale.

    Et puis profitez-en pour trouver les 3 réponses restantes au jeu du lundi que vous avez lamentablement laissé en plan parce qu'il n'y a plus rien à gagner. Pour vous aider j'ajoute un indice : l'année du film.

    Je vais vous présenter quelques photos croquignolettes qui me sont inspirées par un livre que j'ai reçu lors de mon récent anniversaire et en écho à l'article d'une autre obsédée a-mateuse du joli garçon dans tous ses états et toutes générations confondues, qui sévit ici même.

    Ce livre paru aux Editions Armand Colin c'est :

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    Partons à la découverte de très beaux garçons qui ont parfois eu très très chaud sur les tournages.

    Et ça commence plutôt bien avec Stanley (Marlon Brando) qui propose direct  :

    "ça vous dérange si je me mets à l'aise ?.. Être à l'aise, c'est ma devise".

    Pas farouche le garçon si on tient compte du fait qu'il rencontre cte folle de Blanche (Vivien Scarlett Leigh) pour la première fois.

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    D'ailleurs je trouve que le ti-shirt humide n'est pas une exclusivité de la blonde à forte poitrine surtout s'il sniffe la mâlitude .
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    De nos jours le joli garçon cinégénique n'hésite pas à se désaper et lorque Poppy (Sally Hawkins) dans "Be happy" de Mike Leigh découvre son boy friend (Elliott Cowan) pour la première fois, elle s'écrit : "c'est ce que j'appelle un bon coup !" Hourrah, on ne peut qu'approuver l'appréciation de la demoiselle !
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    Dans "Les amants traqués" de Norman Foster en 1948, Burt Lancaster fait très très bien l'homme objet qu'on torture

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    Mais bien avant lui, en 1924, Douglas Fairbanks dans "Le voleur de Bagdad" de Raoul Walsh dévoilait un torse puissant et de jolies fesses moulées.

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    Mais tout de même le plus facile à dés-habiller à l'époque c'était Johnny Weissmuller, le très innocent Tarzan qui a tourné une bonne dizaine de films quasi à oilpé avec sa Janette pas très couverte elle non plus.
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    D'autres baraqués sévissaient qui non seulement étaient jolis à mater mais n'en oubliaient pas d'"acter", de faire craquer les filles même s'ils préféraient les garçons.
    Kirk Douglas
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    Jean Marais
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    Charlton Heston
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    Yul Brynner
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    William Holden
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    Et l'on découvre : l'élégance de Cary Grant
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    la féminité de Rock Hudson
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    Il y eut les ambigus, éternellement jeunes et sensibles,
    Montgoméry Clift
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    James Dean
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    Et les très beaux, même vieux, très machos,
    Marcello Mastroianni
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    Vittorio Gassman
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    Je n'oublie pas les félins et on contemple muettes :
    Paul Newman
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    Robert Redford
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    Björn Andresen
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    Alain Delon
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    Maurice Ronet
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    Les mâles mâles :
    Sean Connery (mouarf)
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    James Coburn
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    Steeve Reeves
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    Franco Nero
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    Les musclés, durs durs, qui cachent un coeur mais pas toujours leur corps :
    Daniel Craig (aussi beau en costard qu'en maillot à ceinture)
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    Jean Dujardin
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    Leonardo Di Caprio
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    Hugh Jackman
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    Bruce Willis
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    Edward Norton
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    Johnny Dep
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    Adrien Brody
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    Harvey Keitel
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    Brad Pitt
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    Viggo Mortensen (du temps où il avait du shampoing)
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    Christian Bale
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    Rocco Siffredi
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    Et voici un uncasable dont toutes les richesses sont intérieures...
    Casey Affleck
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    l'absolue découverte de 2009
    Tahar Rahim
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    et l'Inclassable de tous les temps,
    parce que
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