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Sur la Route du Cinéma - Page 443

  • La Dame de Trèfle de Jérôme Bonnell ***

    La Dame de trèfleLa Dame de trèfleLa Dame de trèfle

    Argine et Aurélien sont plus et pire qu’amoureux, ils sont frère et sœur. Ils sont aussi orphelins et vivent ensemble depuis toujours dans la campagne normande, dans la maison familiale sans doute. Comme Argine est un peu fêlée des pâtes, c’est Aurélien qui bosse chez un fleuriste et qui tente aussi d’arrondir les fins de mois (ce qu’il cache à sa sœur) en fourguant du cuivre volé. Un jour, un casse (qu’on ne voit pas) tourne mal et un des complices d’Aurélien qui doit disparaître vient lui réclamer l’argent qu’il lui doit. Aurélien ne peut pas payer immédiatement…

    Jérôme Bonnell déjà remarquable avec son très sensible et très pudique « J’attends quelqu’un » revient avec ce film sombre et inquiet né d’une envie de polar. Mais au-delà de l’histoire qu’il raconte avec des événements quotidiens et des rebondissements soudains et imprévisibles, il s’attache encore une fois à la famille, aux liens apparemment indéfectibles à la limite de l’inceste, qui unissent ses deux héros.

    Le frère et la soeur vivent ensemble, certains jours ils se parlent à peine, Aurélien part au travail, Argine apprend mollement l’anglais sans qu’on sache dans quel but, elle boit et s'amuse beaucoup puis ils se retrouvent chaque soir au café du village. On pense qu’Aurélien protège sa déconcertante et imprévisible sœur. Il l’observe de loin lorsqu’elle apaise sa frénésie sexuelle, son désir de plaire. Elle mène de front plusieurs histoires sentimentales qui ne la satisfont guère (et on comprend...). Elle se fait avorter. Aurélien l’accompagne toujours. Et de son côté, sans rien lui révéler, aussi réservé et silencieux qu’elle est extravertie et exubérante, il doit tenter de régler le problème colossal qui le confronte à Simon (Darroussin, sale type pour une fois, mais très bien).

    Parfois pourtant Argine et Aurélien laissent libre court à leur légèreté comme lors de ce beau moment où ils dansent sur une valse de Vienne. Instant de grâce et d’insouciance enfantines au cœur du drame qui va surgir dans une sorte d’escalade vers la violence.

    Argine est une personne pas ordinaire qui porte un prénom étrange, c’est celui de la Dame de Trèfle des jeux de carte, la seule qui ne porte pas un nom tiré de la bible. C’est la très instinctive et craquante Florence Loiret Caille dont on a l’impression qu’elle improvise chaque scène qui est cette fille irrésistible, fragile, déroutante et impulsive. On aimerait à présent la voir dans un rôle un peu moins border line. Quoique non, pas forcément. Cette fille capture et bouffe l’écran.

    Quant à Aurélien, c’est Malik Zidi qui lui apporte sa douceur, sa timidité et sa mélancolie.

    Ils sont tous les deux différents, opposés mais en harmonie.

  • Des places de cinéma à gagner pour "City Island" de Raymond de Felita

    François de Chrysalis Films me permet de vous faire gagner 5 X 2 places pour voir

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    avec Andy Garcia...
    c'est comme si j'y étais déjà moi.
    Pour gagner vous devez trouver le titre d'un film.
    UNE seule réponse à la fois par personne !
    Lorsque j'ai révélé si la réponse est bonne ou pas, vous pouvez retenter votre chance !
     
    LES GAGNANTS : Jordane, Marion, Caro54, Mister Loup, Malik.
    1 (1976 puis ressorti en 2007)
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    Moi, Pierre Rivière ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère, trouvé par Marion
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    Gilbert Grape trouvé par Marion
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    ICE STORM trouvé par Mister Loup
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    AFFREUX SALES ET MECHANT trouvé par Caro54
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    Mr NOBODY trouvé par Jordane
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    PARDONNEZ-MOI trouvé par Malik
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    7
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    STILL WALKING trouvé par Mister Loup
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    8 (2009)
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    La famille Wolberg trouvé par Mister Loup
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    9 (2009 - Film Chinois comme son titre l'indique)
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    UNE FAMILLE CHINOISE trouvé par Caro 54
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    10 (1996 - Film Français hivernal)
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    Y AURA T'IL DE LA NEIGE A NOEL trouvé par Ed le Dada qui cause trop
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    Synopsis : La famille Rizzo habite une petite ville des environs de New York, à la fois pittoresque et endormie. Mais les Rizzo ne correspondent pas à cette image idyllique et, comme dans toutes les familles ou presque, ils tentent de sauver les apparences en cachant leurs petits secrets. Jusqu'au jour où il leur faudra affronter la réalité...

  • Mr Nobody de Jaco Van Dormael ***

    Mr. NobodyMr. NobodyMr. NobodyMr. NobodyMr. Nobody
    Mr. NobodyMr. Nobody

    En 2092 Nemo Nobody a 118 ans et il est le dernier humain vivant sur terre, les autres étant programmés pour être «semi immortels». Considéré à juste titre comme un cas unique, Nemo, alité et mourant est filmé 24 h/24 afin que la population puisse suivre en direct ses derniers instants. Un journaliste parvient à l’approcher et recueillir le récit de sa vie, de ses vies…
    Lorsqu’il a 8 ans Nemo vit avec ses parents qui se sont beaucoup aimés mais ne se supportent plus et se séparent. Sur le quai d’une gare, ils exigent du petit garçon qu’il fasse ce choix déchirant de rester avec son père ou partir avec sa mère.
    L’avenir et la vie toute entière de Nemo vont dépendre de cette décision brutale mais décisive.
    Le réalisateur s’intéresse davantage, et c’est tant mieux, aux vies sentimentales possibles de Nemo son héros. Au fil de tous les hasards et coïncidences décortiqués dans un incessant va et vient entre les différentes histoires et les différents âges du personnage (8 ans, 15 ans, 34 ans et 118 ans) mais jamais de façon chronologique, le réalisateur nous immerge totalement dans toutes les alternatives qui feront de la vie de Nemo un rêve ou un cauchemar, une réussite ou un échec ! Et le personnage explore ainsi quelques façons d’aimer, par dépit, par compassion, par amour, par devoir…

    Les cœurs d’artichaut, les romantiques, les midinettes, les rêveurs, les sentimentaux ont toutes les chances il me semble de se laisser happer par ce film, les autres risquent de le trouver naïf, inutile ou prétentieux… en fait je ne sais comment ils le trouveront et je m’en fiche car vous avez compris dans quelle catégorie je me situe.
    D’autant qu’au-delà de l’aspect narratif, le réalisateur nous plonge dans de multiples univers et multiplie les trouvailles visuelles qui ne sont pas toujours inédites mais font néanmoins de ce film une véritable curiosité envahie de bonnes surprises. Tantôt kitsch, vintage, réaliste ou d'anticipation, les différentes époques sont particulièrement soignées. Il n’est pas non plus impossible de refaire un petit tour mélancolique voire nostalgique du côté de sa propre histoire tant il joue sur les odeurs, les gestes, les souvenirs et mille détails de l’enfance qui marquent ou conditionnent la vie future de chacun.
    Puis vient le temps des amours enfantines et adolescentes, le temps des promesses et des serments impossibles à tenir ou qu’on tient quoiqu’il en coûte.
    L’atout supplémentaire et essentiel tient au casting, à l’excellence de l’interprétation et au charme XXL des différents interprètes autant des enfants, des adolescents que des adultes. Je citerai en priorité Toby Regbo (Némo à 15 ans) passé inaperçu dans le dernier Harry Potter mais étonnant de romantisme et de maturité ici, la désormais incontournable mais parfaite Juno Temple, Rhys Ifans très émouvant dans le rôle du père, mais aussi les trois femmes de Nemo, la délicieuse et délicate
    Linh Dan Pham fragile et touchante Jeanne épousée par dépit et donc sacrifiée, Sarah Polley très émouvante dans le rôle pas facile et pas très valorisant d’Elise l’épouse dépressive que Némo aime au-delà de tout, protège et tente d’aider, et puis Diane Kruger qui est Anna, peut-être la plus aimée de toute, celle qu’il perd, qu’il retrouve peut-être ou pas… Allez voir !
    Et puis évidemment Jared Leto qui ne se contente pas d’être un très joli garçon mais se plie admirablement aux exigences de ce rôle multiple et décline avec conviction toutes les incertitudes, la complexité et la fragilité de ses personnages. Il nous entraîne et nous étourdit parfois en nous démontrant que la vie est émaillée de choix décisifs qui l'enrichissent, l'embellissent ou la gâchent, que parfois on aimerait ralentir le temps et d’autres fois l’accélérer… C'est tout simple, mais c'est beau !

  • INVICTUS

    ah ah ah !!! je vous ai bien eus n'est-ce pas ? Et non, je n'ai toujours pas vu le film de mon Chéri d'Amour exceptées les quelques minutes qu'il m' nous a offertes en avant première mondiale au Festival de Lyon des Lumières de la Ville.

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    Je dois vous dire qu'après une journée (ou deux) en mode "la vie réelle"-c'est-LE-mal, l'enfer, les autres où j'étais d'humour tristouille avec toute la panoplie assortie (je ne vous raconte pas, c'est trop triste) je suis de nouveau d'humeur badine (enfin pas tant que ça)... Et je vais simplement aujourd'hui partager des textes avec vous. D'abord "Invictus" de William Ernest Henley qui est le poème favori de Nelson Mandela et sa traduction littéraire en français.

    Out of the night that covers me,

    Black as the pit from pole to pole,

    I thank whatever gods may be

    For my unconquerable soul.

     

    In the fell clutch of circumstance

    I have not winced nor cried aloud.

    Under the bludgeonings of chance

    My head is bloody, but unbow'd.

     

    Beyond this place of wrath and tears

    Looms but the Horror of the shade,

    And yet the menace of the years

    Finds and shall find me unafraid.

     

    It matters not how strait the gate,

    How charged with punishments the scroll,

    I am the master of my fate:

    I am the captain of my soul.

     

    William Ernest Henley

     

    Traduction littéraire : 

    Dans la nuit qui m'environne,

    Dans les ténèbres qui m'enserrent,

    Je loue les Dieux qui me donnent

    Une âme, à la fois noble et fière.

     

    Prisonnier de ma situation,

    Je ne veux pas me rebeller.

    Meurtri par les tribulations,

    Je suis debout bien que blessé.

     

    En ce lieu d'opprobres et de pleurs,

    Je ne vois qu'horreur et ombres

    Les années s'annoncent sombres

    Mais je ne connaîtrai pas la peur.

     

    Aussi étroit soit le chemin,

    Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
    Je suis le maître de mon destin,

    Le capitaine de mon âme

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    Edit de 18 h 30 : j'ai vu Invictus. Verdict : * * * *

     ...........................................................................

    Par ailleurs, le Doc m'a fait une prescription et m'ordonne de vous faire partager le texte suivant que j'ai découvert chez lui et qui m'a clouée de bonheur (si tant est évidemment qu'on puisse être cloué de bonheur...).

    Le voici, il est de Robert Desnos :

    "Nous venions de naître.
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    Nous apprîmes à lire dans les Misérables et dans le Juif errant. Un impatient désir d'amour, de révolte et de sublime nous tourmentait. (...)
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    Pour nous, pour nous seuls, les frères Lumière inventèrent le cinéma.
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    Là, nous étions chez nous. Cette obscurité était celle de notre chambre avant de nous endormir. L'écran pouvait égaler nos rêves. (...)
     

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    C'est pour ça que nous nous refuserons à considérer le spectacle de l'écran autrement que comme représentation de la vie désirée au même titre que nos rêves, c'est pourquoi nous nous refuserons à croire qu'aucune règle, aucune contrainte, aucun réalisme puissent le ravaler au rang où l'écriture est tombée depuis que les romanciers, bons commerçants, ont jeté le discrédit public sur les poètes ;

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    c'est pourquoi nous demandons au cinéma d'exalter ce qui nous est cher, et seulement ce qui nous est cher ; c'est pourquoi nous voulons que le cinéma soit révolutionnaire."

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  • 1 X 2 places à gagner pour I LOVE YOU PHILIP MORRIS de Glenn Ficarra et John Requa

    a pris au moins une bonne résolution en ce début d'année :

    être généreux.

    Qu'il en soit remercié !

    Vous pouvez donc gagner une invitation pour deux personnes pour voir :

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    Ce film sort le 10 février.
    Pour cela, vous devez me dire de quel film est tiré l'image ci-dessous et comme toujours UNE SEULE REPONSE PAR PERSONNE, tant que je n'ai pas dit si c'était juste ou pas !
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    The bubble d'Eytan Fox trouvé par king72
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    Synopsis : L'histoire vraie d'un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant du codétenu Phillip Morris. Steven Russell est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l'homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison. Jusqu'où peut-on aller par amour ? Très loin si l'on en croit l'histoire incroyable de Steven Russell, un génie de l'évasion rattrapé par son romantisme.

  • Agora d’Alejandro Amenabar (* ou ° je n’arrive pas à me décider !)

    AgoraAgora

    Dans les 300 (hou ha !) et des poussières après notre Seigneur Jésus-Christ, Hypathie est une jeune femme philosophe, mathématicienne et astronome qui dispense ses cours à de jeunes disciples admiratifs tout en continuant ses recherches sur le monde, la vie, les êtres, le cosmos. Un parmi ses élèves, Oreste est amoureux d’elle, ainsi que Davus son jeune esclave. Mais devant les portes de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie la révolte gronde entre chrétiens, juifs et païens.

    Hypathie réussit à sauver quelques documents du saccage de la bibliothèque et parvient à échapper au massacre perpétré sur ses occupants. Les années passent, elle poursuit ses travaux avec ferveur et enthousiasme mais se trouve rattrapée (pour ne pas dire devancée) par l’obscurantisme qui s’est emparé de l’Egypte.

    Pensez donc, une femme intelligente et impie : c’est une sorcière !

    Rien de bien nouveau sous le soleil de Satan en somme !

    Pour trouver un avis plein de fièvre et d’intelligence, il faudra vous rendre chez Sandra, l’Hypathie des blogs ciné qui a eu le privilège et la chance de rencontrer Alejandro himself entre quatre z’yeux !

    Ici vous n’aurez qu’incompréhension, déception et « ridiculisation ». Il faut dire que rapidement, très très rapidement même je me suis dit « waouhhh ! les belles maquettes !!! avec des beaux personnages numériques qui courent dedans ! » jusqu’à ce que j’apprenne, ô surprise, qu’il s’agissait de vrais décors avec de vrais gens qui courent. Alors là, si les effets spéciaux se mettent à être plus vrais que la vérité, je suis mal barrée.

    Cela dit, regarder de belles images d’une jolie fille dans une belle bibliothèque avec un beau plafond dans une belle cité de Péplum avec toges, haillons, tongs, spartiates, coiffures zarbi et tutti frutti, ce n’est pas désagréable. Mais s’ennuyer au cinéma, j’ai toujours trouvé cela très très embêtant… ou être prise de fous rires quand ce qui se passe à l’écran est dramatique, c’est dramatique ! Avoir envie de chanter une chanson de Claude François quand au loin on aperçoit le phare d’Alexandrie qui fait naufrager les papillons de ma jeunesse, c’est pas bon signe.

    Pour ce qui m’aurait permis de mettre une étoile (mais que je me tâte vraiment), il y a le fait que ce film raconte un peu l’histoire d’Hypathie qui envisageait de prouver des choses qui avaient toutes les chances de la faire passer pour dangereuse ou folle telle que la terre ne serait pas plate ou ne serait pas le centre de l’univers… mais surtout dans un contexte et une époque qui entremêlent passion, pouvoir, ambition, extrémisme, superstition, fanatisme, beaucoup de bêtise et … de religion (même qu’on se croirait un peu/beaucoup de nos jours).

    Voir Hypathie (Rachel Weisz, idéale) faire ses démonstrations devant ses disciples ou seule dans son « labo » sont les meilleurs (mais trop rares) moments du film.

    Et puis, et surtout il y a la dernière scène suffocante, tragique et bouleversante où Hypathie tremblante et terrifiée, dans un regard de connivence s’abandonne une première et dernière fois dans les bras de Davus. C’est cette scène sublime et rien qu’elle qui me fait tant hésiter… et si le film avait été de ce niveau, j’aurais eu mon premier vertige de l’année.

    Hélas non, je n’ai pas eu et le reste est franchement étrange. Pourquoi choisir le Péplum pour nous parler de science, de religion et peut-être de féminisme ?

    C’est donc l’histoire d’une Epatite qui donne des leçons à des garçons Oreste, Amonbofis, Olympius, Sinesius, Coupobolus etc . En général, les garçons n’aiment pas que les filles soient plus fortes qu’eux. Là, ils tolèrent parce que la prof est drôlement jolie, pleine de science et d’humour à ses heures. D’ailleurs quand Oreste (nanmého, comme on dit si on blogue, d'où qu'il sort cet Oscar Isaac ??? Il voudrait pas faire concurrence à mon Gérard Butler dans le rôle convoité de l'acteur le plus figé dans une attitude inexpressive et impénétrable quand même ?) lui déclare son amour devant tout le monde en lui jouant de la cornemuse sans sac, elle lui offre en retour un tampax usagé. Oreste est vexé comme un pou mais Davus (l’esclave) va le ramasser parce qu’il aime bien, c'est bon pour sa collec'.

    Le vieux d’Epatite avant de se prendre un sale coup sur la calebasse qui va s’infecter plein écran, il joue au 4.21 en se tenant sur un coude au hammam où il n’y a que des hommes (mais que des moches, donc je ne vois pas l’intérêt).

    Pour se venger d’Epatite (et du coup du tampax), Oreste quand il sera grand deviendra préfet et la trahira, enfin, pas vraiment tout à fait, mais il la laissera bien tomber* .

    Quant à Davus, il découvrira qu’il croit en Dieu quand il va se mettre à faire des trucs de chrétiens comme donner son pain à plus pauvre que lui, faire des guilis sous les pieds d’Epatite, tenter de la violer et jeter des cailloux aux païens et aux juifs. De toute façon, à un moment ou à un autre tout le monde se jette des cailloux. C’est très brouillon, on ne sait pas toujours qui est qui… et ça donne envie de jeter des cailloux dans l’écran parfois. Quand ils ne jettent pas des cailloux, ils détruisent des statues comme celle de Sakapis qui trône devant la Bibliothèque.

    Et parfois aussi, en pleine bagarre, il y a de beaux dialogues :

    « i fait quoi ton Dieu charpentier hein chrétien ?

    - i prépare ton cercueil païen !

    - ouais ben tout ça c’est la faute aux juifs ! 

    - je boirai tout le Nil si tu n’me retiens pas !

    - et oh, doucement, on est les parabalani nous !

    - oui ben moi, j’ai plus d’appétit qu’un Barracuda.

    - Ba-rra-cu-da ???».

    Le monde est en mouvement. il y a des barques sur le Nil, des voiles sur les filles, ce soir je danse, danse, danse… Claude François avait tout bon.

    .......................................................................

     

    *ne pas oublier de se méfier des mecs poilus en jupette !

    Ci-dessous : poilu(s) en jupette(s). 

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    de crâneur

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    et ceux qui ont parfois la curiosité de cliquer sur les liens que je possède dans la catégorie "Professionnels de la profession" connaissent sans doute Benoît Gauthier (Auteur, scénariste, metteur en scène, biographe, journaliste de cinéma)  qui "Autour des films et du cinema" nous fait part de ces "Coups de coeur souvent, coups de griffe parfois..."

    Il a toujours une façon bien à lui de présenter ses voeux et comme il n'est pas encore trop tard, voici ceux de 2010 (en 53 secondes chrono) :

    Avec Fabien Lemaire, il a également réalisé un livre de portraits

    "humain où chacun est unique et tous divers".


    UNIQUES ET DIVERS -