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  • RECHERCHER

    • Comme vous j'ai remarqué qu'il n'était pas aisé de retrouver un film ancien sur ce blog.
    • La rubrique "Rechercher" ne fontionne pas ou plus et vous renvoie sur une page vide ou sur une page qui ne correspond pas du tout à votre recherche.
    • J'ai signalé le problème à Haut et Fort qui est en train de le résoudre.
    • Voilà donc ce que j'ai trouvé de plus simple pour trouver un film (en attendant que Haut et Fort répare) dont vous voulez savoir ce que je pense. Evidemment, cela demande quelques secondes de plus mais je n'ai rien trouvé de mieux.
    •  
    • Donc pour trouver la critique d'un film,
    • - vous allez dans votre GOOGLE,
    • - vous tapez ""le titre du film" suivi de Sur la Route du cinéma", et hop le tour est joué !
    • ex.pour les nuls : "Gran Torino Sur la route du cinéma" + clic.
    •  
    • Merci de votre intérêt.

  • SANS AUCUNE HESITATION

     LE VERTIGE de 2011 fut pour moi incontestablement et sans l'ombre d'un doute :

    MELANCHOLIA de Lars Von Trier
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    2

    THIS MUST BE THE PLACE de Paolo Sorrentino

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    3

    INCENDIES de Denis Villeneuve

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    4

    UNE SEPARATION DE Asghar Faradi

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    5

    MIDNIGTH IN  PARIS de Woody Allen

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    6

    THE ARTIST de Michel Hazanavicius

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    7

    PATER d'Alain Cavalier

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    8

    SIBERIE MONAMOUR de Slava Ross

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    9èmes ex aequo

    SHAME de Steve McQueen

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    LE HAVRE d'Aki Kaursmäki

    année cinéma,bilan 2011 cinéma

    10 ex aequo

    LA PIEL QHE HABITO de Pedro Almodovar

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    JIMMY RIVIERE de Teddy Lussi-Modeste

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    De nombreuses pépites ont encore jalonné cette belle année (cinématographique) 2011

    11èmes ex aequo :

     affiche-another-earth-2011-1.jpgla-solitude-des-nombres-premiers.jpgEctac_Les-Geants-Film-de-Bouli-Lanners_03.jpgD'UN FILM A L'AUTRE de Claude Lelouch ***OXYGENE de Hans Van Nuffelaffiche-Polisse-2010-1.jpgoriginal_568012.jpgaffiche-les-neiges-du-kilimandjaro.jpg121336_art3_09_img_0.jpg19796503_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-20110816_015804.jpg  80 JOURS de Jose Mari Goenaga y Jon GaranoAVANT L'AUBE de Raphaël Jacoulot CODE SOURCE de Duncan Jones ***IF I WANT TO WHISTLE, I WHISTLE de Florin SerbanPOUPOUPIDOU de Gérald Hustache MathieuSI TU MEURS JE TE TUE de Hiner Saleem TRUE GRIT de Joël Coen et Ethan Coen WINTER'S BONE de Debra Granik 19723554_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20110422_122734.jpg 

    Et préparez-vous à m'entendre vous parler et vous reparler de deux merveilles que j'ai déjà vues, qui ne sortiront qu'en janvier et qui feront sans nulle doute partie des meilleurs de 2012.

    Cela nous promet une année forte en émotions...

    cafe-de-flore_affiche02.jpg

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    Evidemment si je ne vous "revois" pas d'ici là, je vous souhaite de clôturer 2011 en beauté et de démarre 2012 en fanfare !

  • L'IRLANDAIS de John Michael McDonagh ***

     L'Irlandais : photo Brendan Gleeson, John Michael McDonaghL'Irlandais : photo John Michael McDonaghL'Irlandais : photo Brendan Gleeson, Don Cheadle

    Quelques mots vite fait à propos de ce film vraiment formidable. J'ai peu de temps de cervelle disponible ces temps ci pour vous en parler comme il le mérite mais je ne voudrais pas que vous passiez à côté au cas où vous hésiteriez.

    Voici dont le synopsis officiel : Boyle est un flic irlandais, flegmatique et solitaire, amateur de Guinness, de poésie et de prostituées à ses heures perdues. En poste dans un petit village de la côte irlandaise où il ne se passe jamais rien, il passe ses journées à faire respecter la loi... au pub local. Malheureusement pour lui, des trafiquants de drogue ont jeté leur dévolu sur cette région endormie comme base de leurs opérations... Le petit village irlandais va bientôt se retrouver au cœur d’une importante opération anti-drogue menée par le FBI ! Les mauvaises nouvelles n’arrivant jamais seules, Boyle doit se coltiner l’agent Everett, un super agent du FBI déterminé et maniaque dépêché sur place... Certes, les procédures de l'élite du FBI diffèrent de celles du flic bedonnant, peu zélé et "politiquement incorrect"... Mais après tout, la méthode "locale" pourrait bien fournir des résultats inattendus !

    Mon avis : l'Irlande, ses pubs, sa Guinness, son racisme, son humour, sa fierté, son individualisme... rien ne manque dans ce qu'on fait comme clichés concernant ce pays et pourtant ce film n'est pas lourdingue. Il faut dire que l'humour décalé des personnages y fait beaucoup. A plusieurs reprises, on se demandera comme l'agent Everett du FBI  si Boyle est complètement abruti ou très futé et comme lui on hésitera pas mal avant de découvrir un héros sous la casquette.

    Le duo Brendan Gleeson, FORMIDABLE et le mot est faible, et Don Cheadle EPATANT que je découvre dans une comédie, fonctionne à merveille. Il faut voir la tête de Don Cheadle lorsque Gleeson lui sort toutes les énormités possibles à propos des noirs, des banlieues, des trafiquants etc. Tordant.

    Et puis l'Irlande, sa bruyère, sa lande, ses trognes, sa musique... Immanquable s'il vous plaît.

    P.S. : Mark Strong en english de service est génial aussi.

  • ON THE ICE de Andrew Okpeaha MacLean ***

    On the Ice : photo Andrew Okpeaha MacLeanOn the Ice : photo Andrew Okpeaha MacLeanOn the Ice : photo Andrew Okpeaha MacLean

    Inupiaq de Barrow pourrait être une petite ville étasunienne comme les autres si elle n'était située au nord du nord de l'Alaska ce qui lui confère son aspect étrange et aride. Le jour dure 24 heures à cette époque de l'année et la neige recouvre tout. Les adolescents de l'endroit vivent à peu près comme tous les autres si ce n'est qu'ils se déplacent en 4X4 ou en scooters de neige et qu'un de leur passe-temps est la chasse aux phoques.  Qalli et Aivaaq sont amis mais leur avenir va bifurquer puisque la petite amie du premier est enceinte et il compte bien trouver du travail pour subvenir aux besoins de sa nouvelle famille et le second n'a plus que quelques mois à attendre pour quitter la communauté et poursuivre ses études dans une université. Après une soirée bien arrosée Qalli part à la chasse avec James. Une dispute éclate entre les deux garçons ivres et drogués. Aivaaq les rejoint, s'interpose dans la bagarre et c'est le drame. James est tué accidentellement. Après un temps d'hésitation les deux amis décident de se débarrasser du corps et de retourner dans leurs familles où ils improvisent les mensonges les plus plausibles possibles.

    Pour cet incroyable film situé dans un environnement très inhabituel au cinéma, le réalisateur garantit au spectateur un dépaysement total. Mais il ne se contente pas d'une approche sociologique de sa communauté et construit une intrigue solide tout en fouillant la psychologie de ses personnages. Les fragiles tergiversations des deux ados responsables de la mort du troisième font rapidement place à une décision qui peut faire croire au premier abord à un crime parfait. Toutes traces de la lutte sont effacées ou jetées et ils vont même jusqu'à participer aux recherches. Mais c'est compter sans l'opiniâtreté du père de Qalli qui connaît bien son fils et soupçonne des cachotteries qu'il n'ose même imaginer. Et puis, les deux jeunes gens sont tenaillés par leur conscience. La culpabilité les tourmente et ce que Aivaaq, présumé innocent, dissimule à son ami est également assez sidérant.

    Et on est stupéfié par l'épilogue...

  • A DANGEROUS METHOD de David Cronenberg °

     A Dangerous Method : photo David Cronenberg, Michael FassbenderA Dangerous Method : photo David Cronenberg, Viggo MortensenA Dangerous Method : photo David Cronenberg, Michael Fassbender, Viggo Mortensen

    Vous connaissez le Père de la psychanalyse, mais connaissez-vous son oncle et sa tante ? Il s'agit de Carl Jung et de Sabina Spielrein une jeune femme qui voulait être médecin mais qui développa une névrose comac à cause des brutalités de son père. La demoiselle devint la première patiente de Carlito qui testa sur elle la fameuse psychanalyse de la chaise qui deviendra plus tard celle du divan. Le malade cause et le thérapeute est assis derrière sur un fauteuil où en général il fait des petits dessins en somnolant. Sauf si la patiente l'intéresse comme c'est le cas ici. Et voilà notre Jung qui tombe amoureux de la Sabina et lycée de Versailles. Ce qui ne se fait pas à cause du transfert / contre-transfert et patin couffin !

    J'ai ouï dire que ce film était didactique. Il n'en est rien car on apprend rien ou peu de choses. Un flot de paroles, d'interprétations des rêves où chacun scrute l'autre jusqu'à l'os et où il en ressort qu'on ne guérit jamais de ses névroses. Au mieux on les accepte, comme Sabina vierge de honte qui va faire remplacer la main menaçante de papa et se faire administrer des fessées orgasmiques par Michael Fassbender Carl Jung. Au pire on devient fou à lier.

    La relation sado (Carl) maso (Sabina) est donc au coeur du film. La fille en question serait un être doté d'une intelligence hors du commun lui permettant de devenir un docteur du même métal. Soit, on veut le croire. Or, le jeu frénétique et nerveux de Melle Keira ne nous rassure pas. Si elle hurle beaucoup moins vers la fin, je ne lui confierais pas ma santé, mes névroses et mes nerfs pour autant..

    Quant au duel, à l'affrontement Jung - Freud, on l'attend encore. A un moment Sigmund dit à Carl : "vous vous rendez compte que notre conversation a duré 13 heures !". A l'écran, c'est sûr on ne peut l'avoir en temps réel mais il n'en reste RIEN. Une autre fois, les deux compères s'en vont à New-York porter la bonne parole. On les voit dans le bâteau (on voit d'ailleurs pratiquement le fond bleu...), on aperçoit la statue de la Liberté et... nothing. Ce qui s'est passé aux States ; "on leur apporte la peste", n'est pas dit dans la chanson. Evidemment Freud met son kiki partout ou plus exactement, il ne le met plus nulle part. Alors ça le chatouille. Le fait qu'il ne baise pas justifierait qu'il explique le moindre des comportements humains par la sexualité. Tandis que Jung qui a une femme très fortunée qu'il embrasse sur le front mais à qui il fait des enfants en batterie et une maîtresse complètement félée des pâtes, s'exprime beaucoup côté libido et aimerait bien mettre un peu d'ésotérisme dans le bousin. En outre, il a des prémonitions et ça énerve Freud qui ne croit pas à toutes ces balivernes. Mais quand Freud s'énerve il reste calme, c'est impressionnant. Ou alors il fait une crise cardiaque en disant calmement "il doit être doux de mourir". Plus tard il commence quand même à être un peu jaloux de Carlito. On ne sait s'il envie ses nouvelles théories ou s'il lorgne du côté de Sabina. A croire qu'il n'y a qu'une meuf entre Vienne et Moscou. Pour tenter de mettre de l'eau dans le gaz, Sigmund dit à Sabina que Carl est un aryen et qu'en temps que juive elle ne devrait pas se mélanger à lui. ça lui fait avancer la machoire, mais pas trop.

    Il y a des scènes étranges. Par exemple quand Sabina reçoit du courrier, elle va le lire en pleurant fort, en tremblant aussi sur le banc situé dans le jardin public en face de chez elle. Ou quand elle entre chez elle, elle laisse la porte ouverte. Bon, je crois qu'en plus d'être folle et d'être interprétée par la pire actrice de tous les temps (la Gérard Butler féminin), cette fille est complètement tarée. J'en sais rien,  je ne suis pas toubib.

    Et ce film est raté.

    Michael Fassbender et Viggo Morgenten sont en service minimum syndical. Je ne vous dis rien des doctes poses de Vincent Cassel, j'ai les lèvres gercées. Mais l'Oscar reviendra sans doute à Keira Knitghley qui joue la folle hystérique toutes dents dehors et yeux exorbités. Mais tout cela n'est que bagatelle en comparaison de ce que cette fille fait avec sa machoire qu'elle avance jusqu'à la limite de la rupture. Une cascade, un exploit, une prouesse. 

  • LA DELICATESSE de David et Stéphane Foenkinos *

    La Délicatesse : photo Audrey Tautou, David Foenkinos, François Damiens, Stéphane FoenkinosLa Délicatesse : photo Ariane Ascaride, Audrey Tautou, David Foenkinos, Olivier Cruveiller, Pio Marmai

    Deux tourtereaux s'aiment d'amour tendre, ne se quittent plus, vivent ensemble, se marient. Tous les ans ils se retrouvent comme s'ils ne se connaissaient pas sur le lieu de leur rencontre. C'est trop romantique. (Etant donné que mon Jules et moi nous sommes embrassés pour la première fois sur du crottin de cheval, on n'y retourne jamais... Fin de la parenthèse). Leurs parents sont merveilleux et s'entendent à merveille. Et puis un jour, François sort faire un jogging, Nathalie s'endort en lisant, et... Pio... Marmaï. Le téléphone sonne et dès qu'elle arrive à l'hôpital, Nathalie ne peut que s'entendre dire "votre chéri d'amour est dans le coma". Elle a beau dire "faut le réveiller là !". Il meurt. C'est l'effondrement quoiqu'elle a ce geste, courageux ou inconscient entre tous, de rassembler toutes les affaires de François et de tout bazarder illico. Le garçon n'était pas envahissant, deux sacs suffisent. Nathalie reprend vite fait le travail avec acharnement. Les années passent, Nathalie repousse les avances de son patron canon qui se meurt d'amour et un jour, alors qu'elle a entendu sa collaboratrice dire à ses collègues que seul le travail compte pour elle depuis la mort de son mari... elle se lève de son bureau, s'avance vers Markus qu'elle n'avait jamais vu/regardé jusque là et l'embrasse fougueusement, goûlument, bref, en plein dans sa bouche. Markus aime beaucoup ça mais il est un garçon aussi beige que les murs de l'entreprise et aux pulls tellement improbables qu'on ne doit même plus les trouver dans les foirfouilles Emaüs ! Le geste de Nathalie le bouleverse, il est amoureux. Mais Nathalie est un astre solaire alors qu'il n'est qu'un crapaud qui ne se transformera jamais en prince charmant. Nathalie résiste, mais Markus est couvert d'humour et bien que leur relation fasse jaser dans l'entreprise et au-delà, Nathalie va braver le terrible et fameux "regard des autres" et leur avis aussi tant qu'on y est.
    Et dès lors le postulat de départ ne fonctionne pas. Si Nathalie/Audrey Tautou est tout a fait mimi et adorable elle n'est certes pas une espèce de "Yoko Hono capable de faire se séparer le groupe le plus mythique de tous les temps" comme le dit un personnage du film. Et Markus/François Damiens, s'il n'est pas Michael Fassbender Brad Pitt évidemment, il est loin d'être le laideron repoussant qu'on essaie de nous présenter. Même si aucun plan insistant sur sa calvitie ne lui est épargné. Mais comment résister à un type qui vous dit "je pourrais partir en vacances dans vos cheveux !" ? avec tout le mal qu'on se donne sans que PERSONNE ne le fasse jamais remarquer.

    Alors il y a bien de ça de là quelques petites scènes toutes mimis entre les deux tout nouveaux amoureux qui ne feront que s'effleurer. Mais le film croule sous les clichés et la banalité : la collègue commère pour ne pas dire totalement LDP, le patron très beau mais plus relou qu'un dragueur de super marché, la meilleure amie compréhensive qui devient la reine des connes à la première occasion, la maman chiante comme la pluie qui débarque pour faire manger sa fille (manger c'est important) alors qu'elle est anéantie par le chagrin et que donc ingurgiter une ratatouille avec les légumes cuits séparément est le cadet de ses soucis, le papa complice de tous les temps, la grand-mère adorable dans son adorable maison avec son adorable jardin... et j'en oublie peut-être ! Alors non, halte au feu, n'en jetez plus, la cour est pleine.

    Heureusement, il reste le charme et le naturel d'Audrey Tautou, l'humour et le potentiel de séduction évident de François Damiens. Mais ce tout petit film mineur est tout ce qu'il y a de plus gentillet, sans plus.

    NB : le Gérard de la plus moche collection de vêtements posés sur une actrice (Audrey) est attribué à la Costumière du film. Bravo à elle.

  • JEU SANS CADEAU

    Il n'y a rien à gagner, ce n'est pas pour autant qu'on ne peut s'amuser comme des fous !

    Trouvez un titre de film sous ces morceaux d'images.
    Et comme d'habitude :

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    GAME OVER. Merci.

    1

    LOST IN TRANSLATION trouvé par marion

    jeu cinémajeu cinéma 

    2

    LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE trouvé par Florence

    jeu cinémajeu cinéma

    3

    L'AS DES AS trouvé par Florence

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    4

    LES EMOTIFS ANONYMES trouvé par Sandra.M

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    5

    ROBIN DES BOIS PRINCE DES VOLEURS trouvé par jg81

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    6

    LE PERE NOEL EST UNE ORDURE trouvé par Mister Loup

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    LES MORTS NE PORTENT PAS DE COSTARD trouvé par marion

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    L'HOMME QUI PARLAIT A L'OREILLE DES CHEVAUX trouvé par Mister Loup

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    9

    RIEN A DECLARER trouvé par Yohan

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    10

    LE NOM DES GENS trouvé par Mister Loup

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    11

    Maman, j'ai raté l'avion trouvé par marion

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    12

    SHAFT trouvé par sopel

    jeu cinémajeu cinéma

    13

    DEUX HEURES MOINS LE QUART AVANT J.C. trouvé par Yohan

    jeu cinémajeu cinéma 

    14

    40 ANS TOUJOURS PUCEAU trouvé par Mister Loup

    jeu cinémajeu cinéma

    15

    L'HOMME AU PISTOLET D'OR trouvé par Yohan

    jeu cinémajeu cinéma

  • LES TOILES ENCHANTEES

    Le 25 décembre, dans toute la France, la profession cinématographique, et plus particulièrement les distributeurs de films et exploitants de salles de cinéma se mobilisent.

    Pour chaque place de cinéma achetée, une partie sera reversée à l’association :

    LES TOILES ENCHANTEES.

    Cette initiative est soutenue par la Fédération Nationale des Distributeurs d eFilms, la Fédération Nationale des Cinémas Français et le Dire. Fondée par Gisèle Tsobanian en 1997, l’association sillonne les routes de France et offre aux hôpitaux des projections de films à l'affiche pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, malades ou handicapés.

    Cliquez sur l'affiche pour visiter le site.

    Le dimanche 25 Décembre 2011, en vous rendant dans une salle de cinéma, vous soutiendrez Les Toiles Enchantées !

  • LE HAVRE de Aki Kaurismäki ****

    Le Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki Kaurismäki, André Wilms, Jean-Pierre Darroussin

    Au Havre Marcel Marx mène une vie pépère auprès de sa femme Arletty qui le couve comme un enfant. Il est cireur de chaussures, ce qui n'est pas simple à une époque où tout le monde porte des baskets. Les rares euros qu'il gagne quotidiennement lui permettent de siroter quelques verres de blanc au bistrot en fumant des clopes avec les copains avant de rejoindre sa chérie qui lui sert son repas comme un Prince et de s'endormir comme un Pacha pendant qu'elle lui repasse ses vêtements pour le lendemain. Il n'est peut-être pas aberrant de supposer que Marcel est heureux malgré cette précarité qui le force entre autre à contracter moult dettes chez la boulangère et l'épicier du coin.

    La vie de Marcel bascule le jour où Arletty tombe gravement malade et se fait hospitaliser pour une longue période. Le même jour, il croise la route d'Idrissa jeune gabonais qui a fait le voyage dans un cargot au fond d'un container oublié sur le quai. Pendant qu'Arletty suit son très lourd traitement et somme le médecin de ne rien révéler de la gravité de son état à Marcel, ce dernier recueille le gamin qui a échappé à la police et lui promet de l'aider à rejoindre sa mère à Londres.

    Voilà un conte de Noël généreux et bienfaisant à des années-lumière de cette ânerie sirupeuse et faux derche. Dans un envirronnement âpre et terne (Le Havre semble être une ville blâfarde et grise) Kaurismäki offre un film pur et doux aux images belles tout simplement belles. Les drôles de paroissiens qui peuplent son histoire ont des trognes qu'on ne rencontre pas souvent au cinéma. Mais cette humanité cabossée va rassembler toute son énergie, sa noblesse de coeur évidente, sa générosité infaillible pour secourir un petit garçon, un migrant, un indésirable de ce côté ci de l'Europe. Une goutte d'eau dans l'océan, un grain de sable dans le désert mais "Celui qui sauve une vie sauve le monde" (parole du Coran et proverbe juif...), Marcel et ses amis vont donc agir avec leurs moyens pour sauver le monde. Mentir à la police, organiser un concert pour récolter des fonds parce que c'est à la mode, se mettre en danger sans rien attendre en retour. Et c'est beau, ça réchauffe le coeur même si l'on a vraiment plus que jamais la sensation d'assister à un conte utopique. L'espace d'un instant on y croit à cette fraternité, ce sens des autres, ce désintéressement. Est-ce que ce sont les plus pauvres, les plus démunis qui peuvent encore venir au secours de plus misérables qu'eux ?

    La révolte et l'indignation de Kaurismäki s'expriment en douceur sans démonstration grandiloquente. Néanmoins quelques images choquantes qu'on imagine même pas, dont l'ouverture du container "oublié" depuis des jours sur le quai avec plusieurs familles hagardes et quelques extraits de "vrais" reportages sur la "zone" où se sont réfugiés les migrants après la fermeture du centre de Sangatte font froid dans le dos. Mais le réalisateur s'attarde surtout avec sa délicatesse et sa poésie sur l'humanité poignante qui habite son film. Il est aidé en cela par des acteurs qui adoptent un rythme et un phrasé qui font rêver tant le langage employé ici est soigné. La légendaire nonchalance de Jean-Pierre Darroussin convient parfaitement à cet univers. Au volant de sa Renault 16 flambant neuve et sanglé dans un pardessus il a vraiment des allures d'Inspecteur Gadget. Quant à André Wilms, je l'aime d'amour depuis que j'ai entendu cette semaine une émission sur France Inter qui lui était consacrée. Interviewé pendant trois quart d'heure passionnantes par Pascale Clark il s'est montré d'une intelligence, d'une drôlerie, d'une finesse, d'une lucidité folles. Sa grande carcasse fatiguée, sa voix et sa diction d'un autre temps imprègnent totalement ce film bienveillant, tendre, naïf et généreux.