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  • ORPHYR de Jonathan Degrelle

    Il arrive parfois que des réalisateurs m'adressent leurs courts métrages.  Quand ils me plaisent comme c'est le cas pour cet ORPHYR, j'aime vous les faire partager et vous inciter ainsi à les découvrir au cas où ils seraient distribués près de chez vous.

    Synopsis : Et si la nature vous donnait un petit coup de pouce ? Orphyr est paysan. Un soir où il quitte le bistrot de la Frédine, où il a bien bu. Sur le chemin du retour qui le ramène vers sa ferme, il rencontre La Dame Verte. Celle-ci lui fait un présent qui change son quotidien...

    orphyr de jonathan degrelle

    L'univers féérique, fantastique et onirique rend ce film différent et particulièrement ambitieux. Cet atmosphère de conte et de récit initiatique force la curiosité et c'est avec impatience que l'on attendra le premier long métrage de Jonathan Degrelle. Les influences de Tim Burton et Guillermo del Toro (le Labirynthe de Pan) sont évidentes et l'image est absolument somptueuse.

    A noter la présence de la grande Corinne Masiero (Louise Wimmer) en aubergiste vénale et prête à tout, irrécupérable !

    Le film était présent au Marché du film du Festival de Clermont Ferrand, sera présent et visible au Short film Corner du Festival de Cannes. Il a été diffusé au Festival du court métrage de Lille, dans le cadre d'une carte blanche au CRRAV.

    Diverses projections Parisiennes sont également prévues cette année, notamment lors d'une des soirées "Un Court Tournable" au Magic Cinéma de Bobigny, ainsi qu'une projection en Picardie, où le film a été tourné. Il sera diffusé le 9 Mai aux soirées Disturb court métrages.

  • LE MONDE FANTASTIQUE D'OZ de Sam Raimi °

    Le Monde fantastique d'Oz : affiche

    Oscar, Oz pour les intimes, est un magicien miteux, menteur, baratineur et coureur de jupons d'un petit cirque itinérant du Kansas. Son aplomb n'a d'égal que sa mégalomanie. Poursuivi par un rival jaloux, Oscar s'envole à bord d'une montgolfière. Aspiré dans l'oeil du cyclone, il s'écrase au Pays d'Oz qui semble n'attendre que lui pour être libéré d'une malédiction. Les sorcières qu'il rencontre lui promettent amour, gloire et fortune. Oz, malgré son incompétence mais égoïste et vénal, consent à se faire passer pour le héros attendu. Sa rencontre avec un singe volant aussi insupportable que l'âne de Shrek et une poupée de porcelaine va pimenter son voyage vers la sorcière noire !

    A part le mot Oz et le cyclone... je cherche vainement over the rainbow le rapport entre cette grosse meringue boursouflée et le Magicien d'Oz de Victor Fleming en 1939. Mis à part le chemin de briques jaunes, le fait que l'insipide Mila Kunis ressemble comme deux gouttes de perlimpimpin à la méchante sorcière de l'Ouest,

    où sont Dorothy, l'épouvantail, l'homme en fer blanc, le lion ? Cela dit j'aurais pu me passer aisément de ces personnages si Sam Raimi avait renouvelé ou inventé quelque chose. 

    Ici les gentils sont trèèèèèès gentils et on sait que les méchants ont toujours des pouvoirs limités et se feront couillonner par l'habilité de la force pure ! Fatigant, gnangnan, nonchalant, dépourvu du moindre humour et d'une laideur à donner la nausée, on se demande vraiment où ce film veut en venir et surtout, surtout à qui il est destiné. Les plus petits sursauteront car c'est le seul ressort trouvé par le réalisateur pour qu'on ne s'endorme pas : faire surgir des bestioles au moment où on s'y attend plus ou moins... et les plus grands normalement constitués bâilleront d'ennui.

    Seule une petite poupée de porcelaine cassée et totalement craquante parvient à attirer l'attention en de rares moments.

    Ce film c'est n'importe quoi et bizaremment il aboutit à une scène assez incroyable où les gentils triomphent des méchants par le pouvoir enchanteur, troublant et manipulateur...

    du cinéma !!!

  • CAMILLE CLAUDEL 1915 de Bruno Dumont **(*)

    Camille Claudel 1915 : affiche

    Camille Claudel internée de force par son abominable famille survit tant bien que mal, accablée de chagrin, à l'asile psychiatrique de Montdevergues près d'Avignon. En 1915, elle est enfermée depuis deux ans et attend la visite de son frère dont elle espère qu'il la fera sortir dès la fin de la guerre. On sait qu'elle y passera 30 ans, qu'elle y mourra, que son méprisable frère, l'illuminé Paul Claudel, ne lui rendra que quelques visites alors même que le directeur et médecin de l'hôpital lui assure qu'elle serait en état de sortir.

     

    Le destin de Camille Claudel artiste de génie, détruite par sa passion dévorante pour Rodin dont elle imagine toujours qu'il veut la tuer et s'approprier son oeuvre, anéantie par son frère le détestable Paul, est bouleversant. Le sort réservé à Camille est un crève-coeur. Certes paranoïaque, l'artiste n'avait rien perdu de son intelligence et de son indépendance. Elle appelle au secours, supplie son médecin, écrit des lettres, implore Paul. Personne ne l'écoute, personne ne l'entend. Abandonnée de tous, elle s'interroge sans cesse. Pourquoi est-elle enfermée ainsi, privée de liberté, privée de son "cher travail", surveillée en permance, comme une criminelle ? Et son frère, ce mystique dévot, sans doute effrayé par l'ombre que son illustre soeur aurait pu lui faire, incapable de la moindre humanité envers elle, n'en est que plus ignoble.

     

    Habitué des tournages avec des non professionnels, Bruno Dumont choisit pour une fois de se confronter à une star. Et Juliette Binoche s'oublie totalement derrière la douleur et la solitude de Camille. Elle devient Camille. Sans artifice, visage livide, émacié, elle exprime mieux qu'avec des mots toute la souffrance, l'incompréhension et la révolte parfois de son personnage. Et on retrouve ainsi la Juliette qu'on aimait, sensible et expressive, loin des compositions hystériques et pédantes de ces dernières années qui semblaient crier "regardez la grande actrice que je suis !" Ici, elle est une grande actrice, bouleversante, triste, tragique et troublante dans cette intense et injuste douleur. Sa solitude et sa peine sont un supplice. La voir pétrir un peu de terre puis la rejeter suffit à nous faire comprendre que se remettre à sculpter (ce qu'elle ne fera plus jamais) reviendrait à se résigner à sa situation inacceptable. Pas besoin de discours, le visage de l'actrice, ses larmes, ses rares sourires suffisent à exprimer tous les doutes et les tourments.

     

    Alors pourquoi Bruno Dumont n'a t'il pas suffisamment fait confiance à son actrice en la plaçant au milieu de véritables malades ? D'autant que ces femmes dans un état de délabrement physique et mental impressionnant mettent plus mal à l'aise qu'autre chose. Il y a d'un côté de "vraies" malades et de l'autre une actrice. La connexion entre les unes et l'autre ne se fait jamais selon moi. Dommage.

  • JAPPELOUP de Christian Duguay °

    Jappeloup : affiche

    En 1988 Pierre Durand et sa vaillante monture Jappeloup de Luze remportaient en couple la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Séoul. Joie, bonheur et félicité à Saint Savin en Gironde où l'homme et la bête virent le jour. Mais avant d'en arriver là, Pierre a d'abord été un tout jeune cavalier soutenu par son père dans toutes les compèts pendant que maman lâchait parfois sa caméra quand le petit tombait. Lorsque Pierrot obtient son baccalauréat, le cheval ne l'intéresse plus et il devient avocat. Mais avocat, ça l'ennuie. Alors il redevient cavalier et son papounet lui achète Jappeloup, un dada tout noir, tout petit et totalement caractériel. Figurez-vous que parfois le zèbre (façon de causer) refuse de sauter. Manque de bol. La spécialité de Pierrot c'est le saut d'obstacles. Bref, je vous la fais courte. Pierre gagne des compètitions, perd un championnat de France à cause de Jean Rochefort, fait partie de l'équipe de France, ne s'entend pas avec son entraîneur (perso, je crois que je m'entendrais bien avec Tcheky Karyo moi... mais bon je ne fais pas de cheval !), n'a pas confiance en lui, se marie avec Nadia, fait un enfant (le genre qui s'élève tout seul), ne cause pas à son cheval, apprend à causer à son cheval... et remporte les jeux olympiques de Séoul ! Joie, bonheur et félicité !

    Si comme moi vous n'avez JAMAIS entendu parler de Pierre Durand. Si le nom de JAPPELOUP ne vous évoque strictement RIEN. Si l'équitation vous intéresse autant que les Chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru :

    FUYEZ PAUVRES FOUS !

    Deux heures et dix minutes... ça dure 2 heures et 10 minutes... et j'ai eu l'impression d'en avoir passé au moins 5 dans une écurie ou sur un circuit de sauts d'obstacles. Des heures interminables à voir des canassons sauter des barrières, des rivières... et que je te fais tomber une barre et que je me ramasse le portrait et que j'entends la cloche, et que je l'entends plus, et que je fais la gueule parce que j'ai perdu, et que je boude parce que j'ai pas gagné, et que je veux faire plaisir à papa et puis plus ! Ce film est une punition. Et encore je ne vous parle pas des ralentis, de la musique sursignifiante et assommante (si je tenais le morveux qui l'a écrite, je lui fais bouffer sa baguette)  et de la psychanalyse de bazar. Entre le père : "ah mon fils on s'est saigné aux quatre coins des veines pour t'offrir le bourrin de tes rêves mais si tu veux faire avocat on t'en voudra pas, on t'aime fils", et l'épouse légitime : "ah je veux pas d'un père couilles molles pour mon enfant, je te donne un quart d'heure pour te ressaisir... et puis, je t'aime bien mais, laisse moi dormir !", Freud n'est jamais loin.

    Les acteurs très appliqués, très concernés, dignes et graves ont pris leurs rôles et cette histoire très au sérieux. Guillaume Canet est un super cavalier. Mais malgré ça, au bout d'un moment je n'en pouvais plus de toute cette gnangnanterie autour d'une success story entre un dada et son cavalier !

  • LA CITÉ ROSE de Julien Abraham

    5 X 2 places à gagner pour ce film qui sortira en salle le mercredi 27 mars 2013 :

    la-cite-rose-affiche-film.jpg

    grâce à WAY TO BLUE et UGC Distribution.

    Synopsis : "Mitraillette" a 12 ans. Il vit à la Cité Rose, sa cité qu'il ne quitterait pour rien au monde.Son univers, c’est sa famille : Isma, son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier et prend un mauvais chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à La Sorbonne et qui rêve de devenir avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du collège...Leurs destins sont liés, au sein d'un quartier, au coeur de ses tours où les rêves, parfois, se payent cash.

    Retrouvez la Cité Rose sur la page facebook !

    Pour gagner il faut retrouver le titre du film dont j'ai découpé un morceau d'image ET compléter la phrase en vous aidant de la bande-annonce du film.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

    GAME OVER. MERCI

    1

    LE THÉ AU HAREM D'ARCHIMÈDE

    trouvé par Ed

    "Dans la cité Rose là où... tout le monde se connaît."

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    2

    LA DÉSINTÉGRATION trouvé par Martin

    "J'aurais jamais voulu...grandir ailleurs"

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    3

    ZIM AND CO trouvé par Robedete

    "Il nous reste quoi... Bang Bang ?"

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    4

    WESH WESH trouvé par Ludo

    "A partir de maintenant...t'es guetteur pour nous petit."

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    5

    LA HAINE trouvé par sopel

    "Pour moi vous êtes tous les mêmes...tous des bouffeurs d'insectes, mec"

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  • 20 ANS D'ÉCART de David Moreau ***

    20 ans d'écart : affiche

    Alice a bientôt 40 ans et ne vit que pour son travail. Par son sérieux à tout épreuve et ses compétences indéniables, elle ambitionne de devenir la prochaine Rédactrice en Chef du Magazine de mode "Rebelle" pour lequel elle travaille. Mais justement, elle découvre que son attitude et son apparence coincée tailleur/chignon est un handicap. Lors d'un voyage en avion elle croise la route et le regard de Balthazar, un étudiant en architecture de 20 ans. A la suite d'un quiproquo, une photo de Balthazar et elle atterrit sur twitter qui change brutalement le regard de ses collègues et de son entourage. Sur les conseils d'un ami, elle décide de se servir de Balthazar pour restaurer son image. Sauf que le coeur de Balthazar est vraiment touché et qu'Alice va finir par capituler devant le charme irrésistible du garçon.

    Parfois, la rom-com même française fonctionne ! C'est rare, mais ça arrive ! C'est le cas ici où, exceptée une scène débile d'amphi, on est embarqué dans l'histoire de Balhazar et Alice du début à la fin et on passe un moment exquis en compagnie de ces deux vraiment très charmantes personnes. Balthazar, épuisé par une relation qui le dépasse, n'en revient pas d'avoir été choisi par cette fille drôle, intelligente et sexy. Et Alice fait tout son possible pour résister à ce garçon séduisant, fougueux et surprenant.

    Bien écrit, très drôle et sexy ce film ne se la pète pas et c'est ce qui fait sans doute tout son charme et qu'il réserve une aussi bonne surprise.

    Certaines scènes et le timing des deux acteurs parfaitement assortis est un éblouissement permanent. Je vous laisse découvrir entre autre bonne surprise, "l'utilisation" de Jean-Luc Mélanchon et Angela Merckel, c'est à mourir de rire. En outre, les milieux de la presse féminine et de la mode sont quelque peu écornés et Charles Berling dans le rôle du père de Balthazar, immature et séducteur de jeunes tendrons de l'âge de son fils est tordant.

    Pierre Niney, garçon charmeur absolument irrésistible met ici toute son énergie, son hyper activité pour répondre au comique très particulier de Virginie Efira, bombe anatomique évidente qui se révèle réellement excellente actrice.

  • À LA MERVEILLE de Terrence Malick °°°

    A la merveille : affiche

    Neil aime Marina.

                                                                               Marina aime Neil.

                                                                                                                                                  L'amour les aime.

    A la Merveille (le Mont St Michel), ils s'aiment, contemplent la mer, respirent l'air du grand large, courent sur le sable mouvant, se sourient, se caressent le visage.

    Ils vivent à Paris avec Tatiana, la fille de 10 ans de Marina.

    Elle appelle Neil "papa". Bonheur.
    L'amour les aime.

    Dans les parcs et jardins de la capitale, Marina sautille, lève les bras vers le ciel et tournicote en gloussant. Neil lui court derrière en soupirant.

    Quelque chose manque.

    Neil et Marina et Tatiana s'en vont vivre en Okhlahoma, dans un trou.
    L'amour les aime !

    Le soleil caresse les champs de blé, le soleil rougeoie à travers les branches des arbres... grands, très grands les arbres, les sentiers poudroient, les épis de blé flamboient, les feuilles mortes se ramassent à la pelle et le vent soulève les voilages blancs de la maison au parquet impeccable tantôt vide, tantôt pleine de meubles.

    Neil travaille. Il fronce les sourcils. Il y a des matières toxiques dans l'eau. Le monde va mal.

    Marina gambade, caracole dans les champs. Elle lève les bras au ciel et fait valser sa robe qui tourne en se bidonnant. Neil essaie de la rattraper en s'agaçant.

    Neil fronce les sourcils. Marina porte un stérilet. L'amour fout le camp. Mais les fonds marins sont beaux, les voilages valsent délicatement au vent et le parquet est tout souillé. Neil et Marina se sont battus.

    Quelque chose manque.

    Marina retourne vivre en France. Tatiana retourne vivre chez son père.

    L'amour fout le camp et le père Quintana, missel à la main, doute : "Dieu, je te sens, mais je ne te vois pas".

    Neil retrouve Jane une copine d'enfance.

    Jane bondit dans les prés, lève les bras au ciel en souriant et tourne sur elle-même. Neil lui court après.
    Jane aime Neil. Pas Neil.
    Marina revient.

    Triste.

    Marina trompe Neil.
    Colère.

    Elle lève les bras au ciel, fait tourner sa robe mais ne rit plus. Elle se confesse et mange l'hostie.

    Où est l'amour ? Où est le Terrence Malick de  The tree of life, Badlands, La ligne rouge,  Le Nouveau Monde ou Les Moissons du Ciel ?

    Terrence Malick n'aime plus rien d'autre que sa caméra et les paysages qu'il filme, magnifiquement certes. Mais son cinéma, s'il continue ainsi va ressembler à un interminable et très très ennuyeux interlude. Il déteste les acteurs dont il couvre TOUS les dialogues d'une musique assommante. Seule la voix off fait office de narration et les textes susurrés sont d'une niaiserie affligeante, un ragoût poético gnangnan.

    Il n'y a rien.

    Rien à ressentir,

    rien à aimer.

    Et pourtant, la dernière réplique est :

    "L'amour nous aime. Merci".

    P.S. : Ben Affleck est très très bien !

  • ALLER À LA FOIRE DU TRÔNE LE 29 MARS 2013

    c’est faire un cadeau aux enfants hospitalisés !

    LE PRINCIPE : La plus grande fête foraine d’Europe, La Foire du Trône, célèbrera son 50ème anniversaire ! A l'occasion de la soirée d’ouverture le 29 mars 2013, La Foire du Trône reversera l’intégralité des recettes à l’association Les Toiles Enchantées, présidée par Alain Chabat et soutenue par de nombreux parrains du monde du cinéma.

    En se procurant une entrée à 25 euros, toute la soirée, petits et grands, auront accès à l'ensemble des manèges et attractions (hors stands de jeux et de restauration) de la pelouse de Reuilly, et, en présence de nombreuses stars.

    LES PLUS : Thomas Dutronc donnera un concert d’exception au cœur des 300 manèges et attractions. De nombreuses personnalités seront également présentes. Animations et surprises seront au rendez-vous.

    Clic sur l'affiche pour plus d'informations.

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  • WEEK END ROYAL de Roger Michell ???

     Week-end Royal : affiche

    Pour ce film il conviendrait de créer une nouvelle catégorie : "comment un tel film est-il possible ???" Le film anémié, anémique, le film has been avant d'avoir été ! Tellement mielleux, sirupeux, adipeux qu'il en devient fascinant. On s'ennuie copieusement, prêt à s'endormir ou à balancer une bombe dans l'écran... et au bout d'un moment on finit par se passionner. Savoir jusqu'où le réalisateur ira dans l'insignifiance et la futilité devient urgent et essentiel ? Quel degré de médiocrité et de gnangnanterie il pourra atteindre ? On n'est pas déçus. C'est du lourd, du très très lourd !

    Si je me suis retrouvée dans cette salle c'est que, vous le savez peut-être, le Warrior est interdit d'endroits où il y a du monde (qui tousse, qui crache, qui sniffe, qui rôte, qui pète...) donc, les salles de cinéma en priorité. Sauf que nous avons une astuce : aller au cinéma le matin où nous sommes 5 dans la salle, vérifier qu'il s'agit d'une grande salle où nous pourrons nous isoler (masqué pour le Warrior) et s'installer à l'opposé des crapoteux ! Et là... patatra, nous avions choisi No de Pablo Larrain mais hélas, le film était projeté dans une salle minuscule, cracra et bondée... Nous nous sommes donc expatriés vers la grande salle où nous n'étions effectivement que 5 séniors !!! Je me suis dit que de toute façon un film avec Bill Murray, l'acteur supersonique, ésotérique, ne pourrait pas être mauvais. Las, c'est pire.

    La BA nous promettait un week end où Franklin D. Roosevelt, Président Etazunien en chaise roulante et George VI Roi d'Angleterre bèbèbègue se rencontraient aux fins de sceller une entente et de bouter Hitler hors de partout. Il n'en est rien, l'argument du film tient en ceci : le roi va t'il ou non ingurgiter un hot-dog -ô my god I'm Chocking !- lors du pique-nique organisé en son honneur ? Le suspens est total !

    Par ailleurs et surtout, nous découvrons l'existence d'une certaine Daisy Suckley vieille fille à chapeaux moches, parente au 48ème degré de Franklin Delano qu'il pria en l'an de grâce 1939 de le rejoindre dans son cottage campagnard de Hyde Park aux fins de le distraire. C'est de son histoire qu'il est question ici et elle nous la narre sur un ton monocorde et dépressif en voix off (au cas où nous ne comprendrions pas ce que nous voyons à l'écran !!!). Elle évoque sa... "liaison" secrète avec le Président, un séducteur qui impressionnait les filles en les faisant frémir au volant de sa grosse voiture. Il collectionnait également les timbres et les conquêtes... se servait d'ailleurs des premiers pour embabouiner les secondes. Que la fille qui n'a pas rêvé de contempler la collection de timbres d'un garçon lève la patte ??? Or il se trouve que ladite Daisy est plus triste et insignifiante qu'un jour sans pain ou qu'une soirée sans extasy. On a bien du mal à comprendre ce qui les attire l'un vers l'autre... mis à part le fait que la Daisy possède un poignet capable de satisfaire les désirs pressants du Président ! Daisy est triste, timide, renfrognée, molle, déprimée, déprimante, elle n'a aucune conversation, aucun charme, aucun talent... Et elle est interprétée par l'actrice du même tonneau, Laura Linney... au jeu épais et niaiseux réduit à un sourire crétin sur un visage inexpressif. Rarement l'expression "tête à claques" aura été plus appropriée !

    Grâce à ce film dispensable, nous apprenons qu'en 1939, Franklin D. Roosevelt était bien plus préoccupé par son entre-jambes que par la situation mondiale !

    En outre la Reine Elizabeth n'est qu'une potiche toujours prête à s'offusquer des moeurs et coutumes de ces sauvages d'américains et Eleonor Roosevelt une souillon mal attifée.

    Quant à Bill, il regarde par dessus ses lorgnons et arbore un étrange sourire toutes dents dehors !

    Le seul qui impressionne réellement la pellicule et l'histoire ici est George VI interprété par Samuel West. Décidément, ce rôle réussit plutôt bien aux acteurs