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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche. 

    L'AIGLE DE LA NEUVIEME LEGION de Kevin MacDonald ***

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    ANIMAL KINGDOM de David Michod ***

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    OU VA LA NUIT de Martin Provost **

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    DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS de Francis Lawrence *(*)

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    IL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE de Baran bo Odar °

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    LES NUITS EN OR DES COURTS METRAGES : LE PROGRAMME

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    MES COUPS DE COEUR

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  • DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS de Francis Lawrence *(*)

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    En 1931, aux Etats Unis, l'avenir de Jacob semble tout tracé. Il ne lui reste plus qu'à passer son diplôme de vétérinaire pour voler de ses propres ailes. Sauf que le jour même de son examen, c'est le drame. Ses parents meurent dans d'atroces souffrances. Il découvre que son père s'est endetté jusque là pour payer ses études et voilà donc Jacob soudainement misérable à traîner sur les voies de chemins de fer avec sa valise en carton qu'il ne tardera pas à lâcher pour sauter dans un joli wagon rouge. Ce train est celui d'un cirque itinérant qui tente tant bien que mal de survivre à la grande dépression. Le cirque est dirigé par August, un type cruel, lunatique, paranoïaque et jaloux qui n'hésite pas à balancer certains de ses employés hors du train pour ne pas avoir à les payer, entre autres caprices. Malgré ce tempérament impossible, entre Jacob et August se crée une étrange relation faite alternativement de confiance et de suspicion. Lorsqu'il prend à Jacob l'étrange idée de tomber amoureux de Marlène l'écuyère et femme d'August, l'ambiance vire à l'aigre !

    De mon temps, à une époque que les moins de... (ah oui quand même !) ne peuvent pas connaître, j'avais vu des merveilles cinématographiques qui avaient pour cadre le milieu du cirque "Le plus grand cirque du monde" d'Henry Hathaway avec John Wayne en grand patron et encore mieux "Sous le plus grand chapiteau du monde" de Cecil B. de Mile. Ces deux splendeurs réunissaient une flopée de stars qui assuraient plus que leurs numéros : Claudia Cardinale, Rita Hayworth, Charlton Heston, Cornel Wilde, James Stewart, Gloria Grahame, Dorothy Lamour... et c'était magique, magnifique. Le genre de films qu'on peut voir et revoir, qui ne vieillissent jamais et qui procurent toujours les mêmes sensations. Des chefs-d'oeuvre sur lesquels le temps n'a aucune prise !

    Il n'en va pas de même pour cette eau pour éléphants (car oui, il y a une jolie éléphante pleine de tâches de rousseurs et qui parle polonais) qui ne restera pas bien longtemps dans les mémoires tant un ennui poli s'installe rapidement devant ce roman à l'eau de rose cousu de fil blanc sans la moindre surprise, malgré toute l'application et la magnificence mises dans l'entreprise.

    Qe dire des acteurs. Les garçons s'en sortent mieux que la fille. En effet, Reese Whiterspoon, parée de costumes de scènes particulièrement affreux, semble curieusement absente de l'histoire humaine mais très très proche des animaux.

    Christoph Waltz est tel qu'on le connaît, séduisant, classe, sexy et distingué. Mais il serait temps qu'un réalisateur fasse preuve d'imagination et lui offre autre chose que des rôles de nazis prompts à torturer hommes, femmes et animaux. Merci.

    La question est donc : Robert Pattinson peut-il se sortir de l'impasse Edward Cullen ? Et la réponse est OUI. J'ai décidé  alors que je considère "Twilight" comme un mauvais film mal interprété, de défendre Robert Pattinson, car outre un nez absolument impossible... il fait tout ce qu'on peut espérer d'un acteur digne de ce nom. Il rit, pleure, émeut, se fâche, se bat, tombe amoureux, s'amuse, danse, se grime, se travestit, flirte avec une éléphante avec des taches de rousseur... La star du film n'est ni l'eau, ni l'éléphant, ni Reese, ni Christoph, c'est Robert Pattinson.

    C'est dit ! Même pas peur.

  • L'AIGLE DE LA NEUVIEME LEGION de Kevin MacDonald ***

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    Pour retrouver l'honneur perdu de son père, Marcus Aquila, Centurion romain se fait "muter" en Bretagne (en fait c'est l'Angleterre) à la surprise générale, tant l'endroit est impopulaire, dangereux et malfamé. Son but est de retrouver l'Aigle d'Or emblème de la Neuvième Légion disparue 20 ans plus tôt alors qu'elle était sous les ordres de papa. Mais surtout de comprendre comment et pourquoi son père, qu'il tient pour un brave est responsable de la mort de toute sa légion. Au commencement de son nouveau commandement, le jeune Marcus n'inspire que moquerie et méfiance de la part de ses hommes. Mais rapidement son discernement, son audace et sa bravoure le font admirer voire aimer de tous. Lors d'une représentation des jeux du cirque l'esclave Esca doit affronter un gladiateur. Au grand agacement du public Esca refuse de combattre mais Marcus parvient à obtenir que lui soit accordée la clémence.

    Décidé pour mener son enquête et ramener l'Aigle d'Or à Rome et pour le faire à franchir le mur d'Hadrien qui délimite les terres sauvages peuplées de tribus impitoyables où personne ne s'aventure, Marcus choisit d'emmener Esca avec lui.

    On croyait le Péplum resuscité puis re-mort depuis "Gladiator" et non... il y a à présent cette Neuvième Légion de fort belle tenue moins spectaculaire et tape à l'oeil que son illustre aînée mais plus profonde peut-être, plus émouvante aussi et incontestablement atypique puisque la relation entre Marcus et Esca laisse peu de place à l'incertitude ! Au tout premier regard que les deux garçons s'échangent alors que l'un est en bien fâcheuse posture prêt, par bravade, à se laisser massacrer par un gladiateur armé jusqu'aux dents, le trouble s'installe et l'on sait qu'entre eux deux se sera "jusqu'à ce que la mort les sépare". Et rien, si ce n'est quelques doutes, ne viendra entamer cette évidence. Les épreuves et aventures qu'il vont traverser ne vont faire qu'intensifier et renforcer leur relation, leurs sentiments... Et voir deux garçons s'aimer autant dans une histoire et une époque où sont surtout exaltées les valeurs viriles et guerrières est un pur délice. Marcus et Esca n'auront de cesse de s'aider, de se protéger et de veiller l'un sur l'autre. Pour sauver Marcus, Esca le fera passer pour son esclave et l'inversion des "rôles" renforcera encore leurs liens.

    Malgré quelques scènes de combats et de stratégie militaire bien balancées où l'on ne doute jamais de la vigueur des garçons, il n'en demeure pas moins que je n'ai jamais ressenti l'amitié virile en cet étrange péplum aux allures d'enquête et de "film-route", mais une grande histoire d'amour entre deux garçons. Et c'est beau. Très.

    Caché sous les peintures de guerre d'un indien breton marathonien (je me comprends) Tahar Rahim compose un réjouissant méchant dégueulasse. Channing Tatum malgré sa grande carcasse de surfer californien convainct et se montre très touchant dans son armure de valeureux centurion. Et Jamie Bell, c'est Jamie Bell, EXCELLENTISSIME à jamais dès qu'il apparaît. Et quelle (première) apparition !!!

  • ANIMAL KINGDOM de David Michôd ***

    ANIMAL KINGDOM de David Michôd, cinémaANIMAL KINGDOM de David Michôd, cinémaANIMAL KINGDOM de David Michôd, cinéma

    Lorsque sa mère meurt d'une overdose, Joshua se retrouve seul au monde et n'a même pas 18 ans. Il appelle sa grand-mère qu'il ne connaît pas car elle s'était fâchée depuis de longues années avec la défunte sa fille. Néanmoins elle accueille ce petit fils avec beaucoup d'effusion sans témoigner le moindre chagrin à l'annonce de la mort de sa droguée de rejetonne. Sa maison se situe dans la banlieue de Melbourne qu'elle partage la plupart du temps avec ses fils qu'elle aime de façon très démonstrative. Joshua découvre rapidement que les activités de sa famille sont plus que louches et que ses oncles sont dealers, cambrioleurs voire plus et pire dès que l'occasion s'en présentera. La mort d'un des amis des grands garçons, tué par la police va attiser la haine, la violence et une forme de folie sous-jacente qui régne dans cette famille soudée certes, mais dont les membres sont toxiques les uns aux autres et absolument sous la coupe de la mère. Joshua véritablement terrorisé par la tournure que prennent les événements et par la nature très très imprévisible de ses oncles souvent au bord de l'implosion ne sait comment réagir. Un flic chargé de confondre les frangins va jouer un rôle ambigu et rassurant et se servir de Joshua pour approcher la famille.

    La première scène saisissante, nous met en présence de Joshua, jeune homme prostré et captivé par un programme télé bruyant et débile. On ne saura pas toujours et jamais vraiment si c'est sa nonchalance naturelle ou le fait qu'il soit un peu "neuneu" qui le rend aussi apathique. Toujours est-il que près de lui se trouve sa mère... morte. Lorsque la police arrive, il aura bien du mal à détourner son regard de l'hypnotisante télé. Son arrivée chez son étrange grand-mère qui vit entourée de ses grands couillons de fils chéris qu'elle embrasse goûlument et fréquemment sur la bouche, ne le fait pas changer d'attitude. Il est toujours aussi imperturbable et sans réaction. C'est sa découverte des activités malsaines et du comportement déroutant de ses oncles qui vont peu à peu le réveiller. A la fois effrayé et piégé par cette famille atypique et ses membres pas bien finis dans leur tête fêlée, il va tenter de s'intégrer, puis de mener une vie 'normale', rencontrer une fille de son âge et l'aimer... Puis, touché et pertubé par ce flic protecteur qui semble vouloir l'aider ou mieux encore jouer le rôle de la figure parternelle qui lui fait cruellement défaut, il va, après avoir payé le prix fort devoir faire un choix : trahir ou défendre et couvrir sa famille de cinglés.

    C'est un film qui ne ressemble à aucun autre. Le genre qui fait qu'on se dit que le cinéma est une réserve sans fond et sans fin qui permet à l'imagination délirante de certains réalisateurs de continuer de nous surprendre. Il faudrait presque le regarder en apnée et ne reprendre sa respiration qu'après la dernière image qui explose de façon réellement inattendue alors qu'on n'attend plus du tout l'ultime retournement final. Désespérant.

    L'atmosphère poisseuse, le rythme lent, les personnages délirants et imprévisibles (voire complètement cons), la douceur du flic, l'attitude malsaine de la mère, la mollesse du "héros"... tout contribue à rendre ce film implacable et déroutant.

  • OU VA LA NUIT de Martin Provost **

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    Chaque nuit le mari de Rose rentre ivre mort. S'il ne renverse pas une auto-stoppeuse qu'il tue accidentellement, il sort sa femme du lit en la tirant par les cheveux et la roue de coups, de pieds, de poings, puis quitte la chambre. Ce calvaire dure depuis de longues années que Rose endure sans plainte ni réaction. Juste quelques larmes. Jusqu'au jour où avec préméditation mais un calme impressionnant, elle assassine son mari. Après l'enterrement, elle quitte la ferme familiale et rejoint son fils Thomas qui vit à Bruxelles et l'accueille sans enthousiasme dans la maison qu'il partage avec Vincent son amoureux.

    Encore un film que je suis déçue de ne pas avoir adoré mais en toute objectivité il faut reconnaître que le miracle "Séraphine" qui réunissait déjà Martin Provost et la géniale et surprenante Yolande Moreau ne se reproduit pas ici. Le film ne cesse de louvoyer entre le bon et le nettement moins bon. La scène d'ouverture glaçante et muette, violente et angoissante (je ne vous en dis rien) laisse pourtant augurer du meilleur. L'histoire de cette femme qui croit se libérer de son esclavage trop longtemps consenti, redécouvre un temps le plaisir de la liberté mais finit par être rattrapée par l'enquête ou la culpabilité est pourtant séduisante dans son originalité et le choix du milieu social où la coupable évolue. Yolande Moreau prête à cette femme seule et malheureuse son visage souvent rêveur et sa démarche lourde. Mais à force d'être dans une sorte de "non jeu" minimaliste on finit par ne plus réussir à la situer. Est-elle ainsi parce que rongée par la culpabilité ou simplement inconsciente de son acte voire même un tantinet simplette ?

    Quelques belles scènes avec un flic (le même Jan Hammnecker que dans MA série "Signature") qui tente vainement de protéger Rose, et l'arrivée de la merveilleuse Edith Scob dans la toute dernière partie du film redonnent un peu de souffle à l'ensemble, imprimant même un côté "Thelma et Louise" aux scènes finales. Mais avant cela, les scènes où apparaissent le fils (Pierre Moure totalement à côté de la plaque) ou un ami fouille merde journaliste (Laurent Capelluto décidément toujours mauvais) laissent vraiment Yolande Moreau se dépatouiller seule face à cette sombre histoire de famille qui révèle peu à peu tous ses secrets.   

  • LES NUITS EN OR DES COURTS MÉTRAGES

    les nuits en or des courts metrages

    sont de retour pour leur tournée en France et en Europe et comme en 2010, 2009, 2008 et 2007, je vous invite à vous rendre à cette soirée dans le cinéma de votre ville qui propose chaque année une sélection des meilleurs courts métrages primés à travers le monde.

    Grande nouveauté cette année, la présence d'invités prestigieux pour certaines séances. A Nancy par exemple Joann Sfar offrira une Master Class.

    Pour connaître les dates, les lieux, les invités, le programme : cliquez sur l'affiche qui vous redirigera vers le site officiel. Et Bonne Soirée.

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  • IL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE de Baran bo Odar °

    IL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE de Baran bo Odar, cinémaIL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE de Baran bo Odar, cinémaIL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE de Baran bo Odar, cinéma

    Eté 1986, Pia 11 ans rentre chez elle à vélo à travers champs. En chemin elle rencontre une ordure comme il en existe, qui la viole en lui demandant pardon, la tue, jette sa bicyclette dans les blés et balance le corps dans un lac. Le coupable court encore et 23 ans plus tard (pourquoi pas 18 ou 34 ???) même scénario. Sinikka 11 ans (bravo le prénom, merci les parents) rentre chez elle et disparaît alors que son vélo est retrouvé exactement au même endroit... Le coupable sera t'il enfin retrouvé ? S'agit-il du même individu ? L'enquête va t'elle aboutir ?

    Aborder la pédophilie au cinéma n'est pas chose aisée et là où un Greg Arraki (Mysterious Skin) un Clint Eastwood (Mystic River) nous saisissaient subtilement d'effroi en nous confrontant aux ravages causées sur les victimes survivantes, le réalisateur (suisse mais le film est allemand et tourné dans une banlieue proprette et déprimante non identifiée) dont la subtilité n'a d'égale que la délicatesse pachydermique de la musique qui écrase son film, nous présente ici les réactions des parents foudroyés par la disparition de leur enfant, celles des coupables, des flics, des voisins et du cochon d'inde... Et il s'y prend de la façon la plus balourde qui soit, qui fait qu'on a envie de vomir non pas sur le sujet du film mais sur la manière débile dont il est traité.

    Il y a deux styles de pédophiles, celui qui passe à l'acte et continue sa vie jusqu'au prochain forfait et celui qui se contente de se palucher en pleurant sur des vidéos immondes. Mais pour bien nous marteler que ces individus sont des humains qui commettent des monstruosités et non pas des monstres qui ont perdu toute humanité, Baran bo Odar emploie tous les effets et ficelles disponibles dans la palette cinématographique. La musique d'abord, j'y reviens mais elle est tellement digne d'une parodie de films d'horreur qu'on en rirait presque ! Ensuite nous avons la nature, si belle sous le soleil mais si menaçante dès lors qu'on s'éloigne des sentiers balisés... aaaaah ! un arbre gigantesque en lisière de bois, aaaaaaaaaaah ! le vent qui ventile les blonds blés et la cime des cyprès géants... Le danger qui menace là où on ne l'attend pas... aaaaaaaaaah ! le clown démesuré sur une fête foraine... aaaaaaaaaaaaah ! le trampoline mal vissé... aaaaaaaaaaaaaaaah ! la piscine !!! Nan mé oh ! N'en jetez plus, la cour est pleine que vous croyez ??? Que nenni... ralentis, accélérés, zim bam boum les gros plans et toute la panoplie d'effets et sous-entendus lourdement appuyés pour mal comprenant.

    Mais c'est pas tout, il faut voir pour le croire la tronche de toute cette humanité souffrante : flics (le dépressif au bord de l'implosion permanente, le à la retraite qui VEUT résoudre l'affaire, la fliquette enceinte sur une affaire de pédophilie...), coupables, parents... TOUS absolument tous ont une tronche patibulaire (mais presque) comme pour bien nous faire admettre définitivement que l'habit ne fait pas le moine et qu'il faut se méfier de tout un chacun ou au contraire pas ! J'en sais rien. On s'en fout.

    LA grande réplique du film est "es tut mir leid", proférée une bonne centaine de fois car la pauvreté des dialogues n'a rien à envier au reste. Mais le réalisateur ne risque pas d'être désolé puisqu'il reçoit des récompenses tel que le prix au dernier Festival du Film Policier de Beaune.

  • VITE UN JEU,

    HYPER FASTOCHE, sinon vous allez couiner hurler.
    Une seule réponse à la fois par personne.

    Attendez que j'ai dit si la réponse est bonne avant de retenter votre chance.

    GAME OVER. Merci.

    1

    L'ARMEE DES 12 SINGES trouvé par sopel

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    FLIGHT 93 trouvé par Benji

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    AU NOM DU PERE trouvé par sopel

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    DETENTION SECRETE trouvé par maion

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    MENSONGES D'ETAT trouvé par marion

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche. 

    TOMBOY de Céline Sciamma ***

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    THOR de Kenneth Branagh ***

    et soudain tout le monde me manque de jennifer devoldère,cinéma,tomboy de céline sciamma,la fille du puisatier de daniel auteuil

    ET SOUDAIN TOUT LE MONDE ME MANQUE de Jennifer Devoldère **

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    COUP D'ECLAT DE José Alcala *

    et soudain tout le monde me manque de jennifer devoldère,cinéma,tomboy de céline sciamma,la fille du puisatier de daniel auteuil

    LA FILLE DU PUISATIER de Daniel Auteuil *

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    MA PREMIÈRE SÉRIE de Hervé Hadmar

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    MES COUPS DE COEUR

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  • MA PREMIÈRE SÉRIE

    Oui je vous vois arriver avec vos gros brodequins, vous allez dire "mais qu'est-ce qui lui prend ? qu'est-ce qu'elle y connaît ? De quoi je me mêle ?" et tout ça. Sauf que, si ici j'ai dit des trucs... enfin UN truc, c'est juste pour aider la dame du blog qui compte ses commentaires et moi, vous savez quand je peux rendre service... Mais surtout, le truc c'est pas que je n'aime pas les séries (c'est vous qui avez toujours trahi, interprété, déformé ma pensée), c'est que je ne les connais pas, ça ne m'intéresse pas pour la simple et bonne raison que je me sens tout à fait incapable de suivre pendant des semaines, des mois, des années les mésaventures d'un groupe, d'un personnage ou d'un concept ! C'est tout. Et puis je ne veux pas me sentir comme devant "Lost" à suivre ce machin tout un été (avec quelques ratés...) et me retrouver le bec dans les plumes à devoir attendre la saison suivante pour savoir qui a tué Laura Palmer ! Plus jamais ça !

    Cela dit, je ne vous cache pas que j'ai regardé, il y a très très longtemps UN épisode des Desperate

    mais devant tant de laideurs (y'a une constante dans le sourcil non ?), d'hystérie, de bourgeoisie, j'ai lâché prise en une fois. Oui, je sais, je ne suis sans doute pas tombée sur le bon épisode, en plus c'était en VF et la VF c'est le mal... mais je n'avais pas le choix. C'était ça, ou rien !

    Une autre fois, j'ai dit "zou" et hop, "Prison Break" n'en était qu'à ces premiers balbutiements, et je suis tombée sur ça :

    et je me suis dit "nooooooooooooooooooon !!! toute cette profondeur concentrée en un seul regard, c'est juste trop pas poss... Mais pourquoi n'ont-ils pas choisi Gérard, ou Sam ou Jason ???". En tout cas, j'ai bien ri. Merci.

    Dans un autre moment d'égarement, je me suis trouvée face au Docteur Maison, et là... WTF

    ce type, alors qu'il boîte bas, arpente non stop les couloirs d'un hôpital si blanc et si clean (ça existe ???) que t'as les yeux qui saignent. Il donne des ordres et pose des diagnostics définitifs sans même voir les patients. Il fait "genre" j'suis trop un misanthrope mais on voit tout de suite qu'au fond, c'est une crème. Sa bande de sous-fifres le suit en trottant derrière lui (alors que c'est lui qui boîte) et en levant les yeux au ciel. J'ai pas pu, je suis pas revenue.

    J'aurais aimé m'intéresser à "Lie to me" parce que lui, je l'aime d'amour :

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    mais en quelques minutes je l'ai vu faire tant de grimaces que je me suis dit "non, je préfère rester sur une bonne impression ou un merveilleux souvenir". Et puis malgré le titre... la VF c'est vraiment, définitivement LE mal, absolu !

    Voilà, tout ça pour vous dire que j'ai entendu dans mon France Inter qu'il y avait ceci sur France 2 à 20 h 35 le vendredi

    série,signature,sami bouajila,sandrine bonnaire

    et je suis totalement accro ! Heureusement, ça ne dure que trois semaines. Il faut dire qu'il y a Sami et Sandrine que j'aime d'amour l'un comme l'autre. Et qu'ils sont tous les deux absolument fascinants dans des rôles qu'ils n'ont jamais tenus au cinéma. Elle plutôt sèche et antipathique. Lui, inquiétant, imprévisible en serial killer...

    Sami Bouajila est Toman un homme qui a vécu son enfance comme un animal au fin fond de la forêt après que ses parents se soient fait abattre sous ses yeux. Une partie de lui est restée "animale" et il tue en série de façon tout à fait impulsive des hommes qui s'en prennent aux enfants. Sandrine Bonnaire est Daphné, une journaliste qui arrive sur l'Île de la Réunion à la recherche d'un homme qui l'a abandonnée jadis. Le spectateur sait que Toman a tué cet homme mais pas ce qu'il a commis et il aide néanmoins Daphné à le chercher.

    Dans des paysages sublimes de la Réunion, on suit cette histoire passionnante, au rythme assez lent. La violence surgit parfois de façon tout à fait inattendue lorsque Toman trouve une nouvelle victime. Sami Bouajila passe dans la même seconde du sourire le plus irrésistible à l'expression la plus menaçante et terrifiante possible. L'atmosphère étrange, moite parfois languissante et inquiétante, la musique volatile et l'interprétation haut de gamme sont la réussite de cette (mini) série fascinante
    Les deux derniers épisodes de série,signature,sami bouajila,sandrine bonnaire vendredi soir.

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