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Cinema - Page 258

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA BLOGOSPHERE CINEMA EST EN EMOI..ET MOI ET MOI, AUSSI...

    QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II

    LE JEU DE LUNDI DERNIER n'est pas terminé !

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    LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***

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    NEW YORK I LOVE YOU de Mira Nair, Fatih Akin, Yvan Attal, Allen Hugues, Shekka Kapur ***

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    TEHERAN de Nader T. Homayoun ***

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    MES COUPS DE / AU COEUR
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  • LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***

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    Dans la famille Jordan les trois soeurs sont très différentes et rencontrent des problèmes auxquels elles essaient de faire face et s'en sortir tant bien que mal, comme elles peuvent. Joy, femme enfant mariée à Allen, addict à divers substances et comportements le quitte provisoirement pour faire le point et en profiter pour retrouver sa mère, ses deux soeurs. Le mari de Trish est en prison pour pédophilie. Elle a caché la vérité à deux de ses 3 enfants et aimerait retrouver l'amour. Quant à Helen, scénariste à succès d'Hollywood qui "sort avec Keanu", elle est déprimée malgré la gloire. Ces trois femmes déboussolées se confrontent à leur famille, leurs rencontres et aussi à l'histoire de leur pays.
    Je fais partie de ceux qui aiment le cinéma dépressif (mais pas déprimant) de Todd Solondz. Beaucoup de larmes sont versées dans ce film et pourtant on rit aussi beaucoup tant ces personnages bien barjots et totalement névrosés se donnent un mal de chien pour réaliser leur rêve le plus inaccessible : être normaux !
    Le réalisateur pose mille questions, s'interroge et finalement provoque autant d'interrogations chez le spectateur. Le raccourci serait un peu simpliste d'expliquer tous les troubles des trois filles rien qu'en voyant apparaître leur mère, grande pleureuse devant l'éternel qui assure que leur salut, leur "bonheur" ne reviendra que si elles regagnent le foyer maternel. Et pourtant... Cela dit, lorsqu'on observe le fonctionnement de cette famille branque, la seule chose qu'on a envie de leur dire est : fuyez, fuyez cette mère, ces deux soeurs envahissantes, malades, toxiques, asphyxiantes. Facile à dire.
    Alors pourquoi les maris de Joy se suicident-ils ? Pourquoi les enfants de Trish sont-ils dépressifs (scène hallucinante où la petite fille ne trouve plus son lithium demande à sa mère si elle peut lui prende un Prozac...) ? Pourquoi Helen jugent-elles constamment les autres sans se remettre en question elle-même ? Faut-il pardonner les fautes ? Et pardonner, est-ce oublier ? Un pédophile est-il un terroriste ?
    Au milieu de ces névroses et dérèglements se trouvent les enfants ! Traumatisés de savoir ou d'apprendre que leur père est un pédophile, l'un se demande s'il deviendra "pédé", l'autre s'il a hérité du gène de la pédophilie. Comment vivre et progresser, évoluer avec cela ? La scène où le père sorti de prison revient dire à son fils aîné inquiet, qu'il n'est pas guéri mais que sa "maladie" est récessive et que donc il n'en sera pas atteint est l'une des plus bouleversantes du film.
    Aux commandes de cette tranche de vie bien saignante, un réalisateur hors normes, dont j'avais déjà adoré les "Palindromes" et des acteurs TOUS FORMIDABLES de la catégorie on-sait-jamais-comment-ils-s'appellent (sauf Charlotte Rampling dans une scène monstrueuse et sublime) : Shirley Henderson (la femme enfant), Ciaran Hinds (le père pédophile), Allison Janney (la soeur qui cherche l'amour), Aly Sheeby (la soeur célèbre) et deux enfants d'une insondable mélancolie Dylan Riley Snider et Emma Hinz.
     
    En tout état de cause, je ne peux qu'applaudir à tout rompre et approuver un film qui annonce haut et fort et sans hésitation que tous les troubles, tares, désordres et perturbations proviennent de la famille.
    Pas de happy end ou de solution miraculeuse mais un cri d'amour en choc final : "je veux mon papa".

  • QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II

    Afin que vous ne repartiez pas bredouille si vous faites un petit détour sur ma route, je m'en suis allée voir une nouvelle fois, avec le plus grand des bonheurs non dissimulés, comment mes visiteurs arrivent chez "moi". Il y a des façons très "classiques" que je ne vous révèlerai pas. Ce sont  bien évidemment celles qui m'interpellent quelque part au niveau de mon vécu que je veux partager avec vous. Je vous livre donc, telles qu'elles apparaissent dans la rubrique "référents" de ce sacré mouchard qu'est le Blog It Express, les questionnements parfois existentiels qui m'amènent mes lecteurs.

     

    La grande question essentielle qui en tourmente un grand nombre, formulée sous toutes les formes possibles et imaginables, demeure la même depuis la sortie du film "Le Concert"  :

    • "Anne-Marie Jacquet est-elle la fille du chef d’orchestre ?
    • film le concert pere ?
    • anne-marie jacquet ?
    • film le concert le père de Mélanie Laurent ?"

    J'en suis toujours aussi stupéfaite car l'identité du père d'Anne-Marie Jacquet est explicitement révélée dans le film. Y'a t'il tant de spectateurs qui se sont endormis devant ce film ô combien surestimé ? En tout cas, je ne dirai qu'une chose : NON, le chef d'orchestre N'EST PAS le père d'Anne-Marie Jacquet !

     

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    Les interrogations concernant le film d'Alain Resnais :

    •  "Je n’ai pas compris la fin des herbes folles
    • Les herbes folles explications de la fin"

    me semblent nettement plus fondées et pour ceux qui en feront la demande gentiment je veux bien leur exposer ma vision des choses. "Alors vous m'aimez ?".

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    Contre la requête : "Anthony Delon est moche", je m'insurge violemment. Même si je déteste les poils (où qu'ils se trouvent), si la personne qui a affirmé cette horreur ose se dénoncer, je l'extermine. C'est simple.

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    Pour certaines angoisses, je doute d'avoir les réponses, même si je suis un peu curieuse de savoir où sont dirigés ces lecteurs :

    • "pipi au lit
    • tentatives d'attentats déjouées par les services secrets français
    • halle à bestiau
    • jason proute pour la mort d’un chiens".

     

    J'espère que les désirs sexuels de certains trouvent leurs réponses ici :

    • "jolie filles dans la piscine
    • kick ass meuf
    • karin viard se fait bouffer la chate".

     

    Evidemment lorsque je découvre ce genre d'interrogations : "trouvez vous alessandro nivola beau ?", je me sens obligée de me dévouer et d'aller me rendre compte sur place. Avant toute chose, sachez qu'Alessandro Nivola est un acteur américain (comme son nom ne le laisse pas deviner) né le 28 juin 1972 à Boston. Il est le petit fils du sculpteur sarde Constantino Nivola, et il revient de temps en temps dans sa ville d'origine : Orani. Ce qui, reconnaissez-le avec moi nous en fait une sacrée belle paire. Et à la question, je réponds NSPP (pour l'instant, doit faire ses preuves)

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    car même si je trouve à ce garçon un petit air de ressemblance avec Daniel Day Lewis/Michaël Fassbender... je suis obligée de constater que sur d'autres photos, je crois aussi percevoir un arrière goût faisandé du syndrome Gerard Butler/Sam Worthington
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    Les occasions de mirer du beau garçon ne manquent pas et je vous en remercie :

    • "tony stark mourant
    • thomas kretschmann"
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    qui ont le même coiffeur adepte du coiffé/décoiffé/recoiffé/jesorsdulitjoubliedemerasermaisjesuisquandmêmesupersexymerci...
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    Il y a même parfois des demandes plutôt cinéphiles telles que :

    "comment gagner des places de cinéma ?"

    C'est très simple. Ici le lundi, il y a "le jeu du lundi" et la plupart du temps j'ai des places de cinéma à vous offrir (d'ailleurs à ce propos, même s'il n'y a plus rien à gagner, il s'agirait peut-être de terminer celui de lundi dernier, sinon lundi je ne vous ferai rien gagner, ce qui serait dommage parce que...). La seule exigence étant de se munir de lunettes de plongée ou d'une loupe.

     

     

    "comment être membre du jury d’un festival de cinéma ?"

    Et là, ce n'est pas difficile non plus. Je vous ai déjà parlé d'un concours pour lequel il n'y aura qu'UN élu pour toute la France et ça se passe ICI et vous avez encore le temps de vous remuer jusqu'au 11 mai.

     

    Mais au gré de ma promenade ce qui s'est imposé comme la requête la plus choupinette (mais lui n'a pas l'air d'accord !) est :

    "cleand eestwood"

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  • IRON MAN 2 de Joel Favreau **

    Iron Man 2

    Iron Man 2 

    Iron Man 2

    J'aime les super héros. Même pas honte. L'amour ça ne s'explique pas, heureusement. Mais je dois vous avouer, qu'un super héros, j'en ai un à la maison. Voici la preuve en images :

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    alors parfois il faut que j'aille comparer, vérifier sur l'échelle de richter des super où il se situe. C'est humain. Mais il faut bien que je vous l'avoue, ce film, il sert à rien, mais à rien du tout, du tout. On dirait une grosse boursouflure du premier. Comme s'il était resté des bobines et qu'on nous les montrait maintenant pour nous faire patienter jusqu'à Iron Man 3 qui va déchirer. Donc là, Tony Stark va mal, je veux pas vous faire peur, mais il est mourant. Son bidule qu'il a dans son sternum fume et rouille et du coup son sang est tout contaminé à plein de pourcentages toxiques mais il le dit à personne. Il préfère faire sa déprime tout seul et filer les clés de Tony Stark enterpraïse à Pepper qui devient calife à la place du calife. Elle aime bien, elle dit merci et elle passe son temps à être désagréable au téléphone comme un homme, un vrai.

    Tony/Iron a d'autres soucis. L'armée voudrait pouvoir utiliser sa super armure à des fins que la morale réprouve mais lui il veut pas vendre. Il dit sans rire "J'ai privatisé la paix mondiale". Fuck zi army. Trop fort, trop drôle, trop Iron. Il ne veut pas non plus que sa super invention tombe en de mauvaises mains. Sauf que trop tard, un gros vilain russe qui a une tête et tout le reste de Westler vient lui couper sa voiture de course en deux avec de grands fouets en fer qui font des étincelles et tout. En plus il a une nouvelle secrétaire belle et mince comme Scarlett Johansonn qui lui fait des yeux comme ça mais il s'en fiche un peu, il préfère les Gwyneth. Mais c'est pas tout, Sam Rockwell veut construire des armures brillantes sans mettre des hommes dedans. C'est trop un méchant mais beau, donc ça va qui a un peu forcé sur l'autobronzant. Il est orange. J'ai compris le truc, les hommes bleu sont gentils, les hommes orange méchants.

    Bon on comprend rien, ça n'a ni queue ni tête, il y a beaucoup trop de combats de ferrailles qui s'entrechoquent. Samuel L. Jackson ne sait plus quoi faire pour se ridiculiser mais moi je ne suis pas venue là pour les accessoires. Je suis là pour voir du Robert Downey Jr. Ce type là est un grand malade. Je ne connais pas d'autre acteur qui cabotine avec autant de génie. Il faut voir la première scène et son arrivée de rock star sur scène pour le croire. Et après il nous sort toute sa panoplie de Robert Downey, les clins d'oeil, les sourires fatigués, l'air de chien battu, le bagout infernal et les muscles et l'humour aussi.

    Robert Downey Jr, je l'aime d'amour, basta.

  • TEHERAN de Nader T. Homayoun***

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    Ibrahim quitte sa province où il laisse sa femme enceinte pour tenter de trouver du travail à Téhéran. Hélas dans celle ville bouillonnante de plusieurs millions d'habitants la vie n'est pas aussi simple qu'il l'a imaginée. Il se résout à faire la manche dans les rues et il loue un bébé à la mafia locale car il est persuadé que les gens sont plus généreux si on mendie avec un bébé dans les bras. Un jour de forte chaleur, Ibrahim préfère laisser le bébé à son co-locataire, un jeune homme pas très équipé en neurones qui se le fait voler par une prostituée qu'il a prise pour une étudiante. Retrouver le bébé ou payer la somme équivalente à la mafia, voilà à quoi Ibrahim est confronté. Deux missions absolument périlleuses et vraiment pas gagnées d'avance ! Et ce garçon venu de la campagne va devoir plonger dans un monde inconnu de lui et approcher des mafieux, des proxénètes, des truands pour s'en sortir.
    Ce premier film très abouti est une véritable curiosité et on a autant envie de s'attarder sur son histoire pas banale et menée rondement avec énormément d'énergie et de nombreux rebondissements que sur la façon dont il a été filmé. En effet, le réalisateur,
    farouche opposant au président Ahmadinejad qu'il rend responsable de tous les maux et de l'état actuel de l'Iran, n'ayant aucune autorisation pour tourner, s'est quand même résolu à le faire de façon clandestine. Tourner en 18 jours un vrai polar qui traite d'un trafic de bébés organisé par des mafieux sans scrupules en évoquant en même temps l'état de la société, le manque de travail et ignorer la loi relèvent de la prouesse. Et cet exploit est d'autant plus admirable que le film est une réussite remarquable qui tient le spectateur en haleine avec des personnages qui semblent s'exposer de plus en plus aux ennuis avec affolement à mesure que l'histoire progresse.

    Malgré la liberté et l'audace de Nader T. Homayoun, j'étais surprise, lorsque la femme d'Ibrahim le rejoint de constater à quel point ils sont complices et manifestement heureux ensemble et pourtant restent toujours très distants physiquement. J'ai appris plus tard qu'il était interdit de filmer un homme et une femme qui se touchent. Les acteurs sont toujours sous la contrainte de la censure islamique, les femmes ne peuvent apparaître sans voile. C'est ce genre de compromis que le réalisateur a dû admettre pour ne pas exposer les acteurs ou son équipe. Cela paraît à la fois inconcevable et révoltant mais dans ce pays, tourner un film est dangereux.

    Découvrir Téhéran, ville tentaculaire, son métro, ses embouteillages, ses quartiers chics, ses bas-fonds et sa misère et s'immerger dans un polar aux multiples péripéties jusqu'à la toute dernière scène (magnifique) qui réserve la toute dernière surprise est une aventure pas banale et réellement captivante.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    MAMMUTH de Gustave Kervern et Benoît Delépine ****

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    LA COMTESSE de Julie Delpy ****

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    KICK ASS de Matthew Vaughn***

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    NANNY McPHEE ET LE BIG BANG de Susanna White **

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    MES COUPS DE / AU COEUR DE LA SEMAINE
    Ewan Mc Gregor
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  • LE SEIGNEUR DES ANNEAUX

    Ce blog n'était pas encore né lorsque la divine trilogie est sortie en salle, mais vous l'avez peut-être compris depuis, je suis fan absolue du Seigneur des Anneaux. Les 3 films, je les ai vus et revus et les livres lus et... non, une seule fois, mais APRES avoir vu les films, car il m'arrive souvent de lire après avoir vu un film. C'est une autre histoire.
    Vous le savez, ou pas, mais c'est grâce à des personnes qui me contactent via mon blog que je peux vous offrir régulièrement des places pour aller au cinéma et moi : que dalle ! Et bien cette fois c'est un peu différent et si je n'étais Tolkienophile et Jacksoniste, je ne sais si j'aurais accepté, en tout cas Julien de SYLVOE me propose de vous inviter à participer à un jeu concours.
    En effet, Sylvoë est partenaire d'un événement rare et exceptionnel en France, à savoir :
    LE CINE CONCERT
    "Le Seigneur des anneaux -
    La Communauté de l'anneau"
    à l'Auditorium de Lyon.
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    Cet évènement aura lieu les 17, 18, 19 et 20 juin 2010.
    La partie musicale sera jouée en direct par plus de cent musiciens et quatre-vingt dix choristes avec en simultané la diffusion du film sur un écran géant.

    Pour plus d'informations, cliquez ICI.

    En tant que partenaire officiel, Sylvoë organise un jeu concours afin de faire gagner des places pour cet événement.


    Vous pouvez accéder au concours en cliquant ICI.

    En ce qui me concerne j'adorerais assister à ce concert !

    Bonne chance !

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  • LA COMTESSE de Julie Delpy ****

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    Au XVIIème siècle, Erzsébet Bathory est une comtesse hongroise tellement riche et puissante qu'elle impose même ses vues au roi dans sa lutte contre les turcs. La légende veut que cette femme qui a réellement existé, ait assassiné plusieurs centaines de jeunes filles vierges car elle était persuadée que leur sang préservait sa peau de la vieillesse.

    Avant d'en arriver à ces extrémités inhumaines et sanglantes, elle était déjà une femme autoritaire redoutée de tous. Un jour, alors qu'elle est veuve et qu'elle assiste à un bal, elle est victime d'un coup de foudre (réciproque) pour le bel Istvan Thurzo, de presque 20 ans son cadet. Leur liaison passionnée n'est pas du goût du père du jeune homme qui souhaitait épouser la comtesse pour mettre la main sur son immense fortune. Il va intercepter les lettres des amants, les empêcher de se revoir, maintenir son fils enfermé. Délaissée, désespérée et sans nouvelle, Erzsébet est persuadée qu'elle a été abandonnée par Itsvan à cause de la différence d'âge. Elle se laisse mourir doucement jusqu'à ce qu'elle frappe et blesse une de ses servantes qui lui a brossé trop vigoureusement les cheveux. Quelques gouttes de sang l'atteignent et sans doute à la faveur d'un éclairage favorable, elle s'entête à croire que le sang de la jeune fille lui donne plus d'éclat. C'est alors, qu'aidée par son entourage tellement terrorisé qu'il n'ose la contredire, elle va littéralement "saigner" de jeunes vierges pour s'emparer de leur sang.

    Malgré la cruauté sanguinaire du personnage et ses possibles connexions avec l'histoire du Comte Dracula, Julie Delpy ne fait pas de son film une sombre et "simple" affaire de vampires, de sorcellerie ou de magie noire. Et pourtant, sa confidente, amie et parfois amante Darvulia, un peu médecin, un peu sorcière lui prépare des onguents pour se soigner et entretenir sa peau. La réalisatrice évite de s'apesantir sur les scènes de torture. Elle préfère au film d'horreur, s'attarder avec finesse et profondeur sur deux thèmes beaucoup plus passionnants, l'amour unique et éternel qu'on n'attend pas ou plus, qui survient sans crier gare et la peur, le refus de vieillir d'une femme encore jeune, encore belle mais qui fait obstinément mentir son miroir. Ce dernier thème étant tout à fait moderne et actuel d'ailleurs. S'y ajoute encore une espèce de sombre et machiavélique complot politique ourdi par le père de l'amoureux pour hériter de la fortune.

    Julie Delpy, artiste dans tous les sens du terme, signe une oeuvre véritable, complète, complexe, riche et profonde. Non seulement réalisatrice, actrice, scénariste, elle compose également la musique de son film. Et tout est réussi. Je crois que Julie Delpy, je l'aime d'amour. D'abord, elle est d'une beauté absolument éblouissante et pas ordinaire ce qui n'est évidemment pas suffisant mais ni négligeable ni désagréable. Malgré l'ambiance angoissante et l'horreur accablante des actes commis, elle fait de son héroïne une amoureuse éperdue que l'abandon et la solitude font constamment approcher la folie sans l'y faire sombrer tout à fait.

    En quelques scènes vraiment adroites et sans excès elle nous démontre comment l'enfance d'Erzsébet lui a été confisquée par une mère implacable qui souhaitait l'endurcir à tout, la faisant assister à des exécutions à mort et l'obligeant à se marier très très jeune à un homme, un guerrier rustre mais riche, qu'évidemment elle n'aime pas. Devenue veuve, elle reprend les activités belliqueuses de son mari en levant et finançant des armées pour le roi. Elle fait montre d'une audace toute "masculine", d'un humour et d'une modernité totalement inédits pour l'époque. Un dîner absolument savoureux donne d'ailleurs toute la mesure de son sang froid, de sa modernité et de son originalité.

    C'est d'autant plus inconcevable de voir cette femme d'une force et d'une autorité absolues s'effondrer et dépérir d'amour pour un jeune homme plutôt falot qu'elle idéalise au-delà de toute mesure. Mais les moments où elle compare sa jeunesse à la sienne, ou elle semble tester la douceur de sa peau et la sienne, où elle a un mouvement de dégoût et d'affolement en voyant ses mains qui sont les pires traîtresses pour témoigner de l'âge, sont absolument troublants et pathétiques.
    Julie Delpy est sublime dans le rôle et son film est un choc.

  • MAMMUTH de Gustave Kervern et Benoît Delépine ****

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    C'est le premier jour du reste de la vie de Serge Pilardosse. Ses collègues "fêtent" avec lui son départ à la retraite puis il se retrouve seul sur le parking de l'entreprise de découpage de porcs où il fut un employé modèle et un bon compagnon. Chez lui il retrouve sa femme Catherine qui s'aperçoit qu'il lui manque des fiches de paie pour prétendre à sa retraite à taux plein. Elle l'encourage à partir à la recherche de ces "trimestres" manquants. Il chevauche sa vieille "Mamut", une moto des années 70 et entreprend un voyage insolite pour récupérer ses fiches de paie, ses "papelards" comme il les appelle. En route, il va faire des rencontres, se souvenir, établir comme un bilan et peut-être réapprendre à vivre au contact d'une nièce un peu barge (Miss Ming, surprenante) et à aimer.

    Le film s'ouvre sur ce pot de départ à la fois hilarant et lugubre. Le patron lit sans enthousiasme un texte qu'il n'a manifestement pas écrit pendant que les employés grignotent bruyamment des chips. "Que la fête commence" conclut-il, et c'est sinistre ! On rit, mais déjà, le rire devient jaune et si l'on sourit encore tout au long du parcours de Serge, c'est plutôt les larmes qu'on doit étouffer. Chez lui, entre sa femme qui le harcèle de trouver de l'argent car son salaire à elle ne pourra suffire, et son ennui, Serge tourne comme un lion en cage, compte les voitures qui passent, entreprend le puzzle qu'il a reçu comme cadeau de départ ! Au cours de son voyage on constate qu'il a fait d'étranges boulots Serge (fossoyeur, forain, videur, vigneron...) mais toujours il a travaillé, pour vivre, plus simplement pour survivre. On apprend avec lui que parfois il a été exploité, pas considéré, pas déclaré. Il ne comprend pas tout mais il avance. Ce qui lui faut c'est son "papelard" pour toucher ses sous.

    C'est un film unique, inclassable, généreux, politique et digne. Pas de pathos, jamais, ni de misérabilisme mais un spleen immense, une mélancolie tellement considérable qu'elle en devient impressionnante, presque dérangeante. Justement parce que jamais le trait n'est appuyé sur l'adversité ou la détresse de ces laissés pour compte qui s'épuisent au boulot mais restent debout en toute circonstance, sans état d'âme. Et pourtant Catherine (Yolande Moreau, tout naturellement et simplement IMMENSE) dira à Serge "faut que tu trouves de l'argent sinon je vais passer de l'oméopathie aux anti-dépresseurs...", là on rirait presque si elle n'ajoutait "maintenant tu sais, je vais au travail en tremblant". Et ainsi le film oscille sans cesse entre le sourire et les larmes. C'est un film qui palpite avec un coeur qui bat et c'est très beau.

    Evidemment, les réalisateurs ne sont pas toujours très regardants sur la qualité de la lumière ou la stabilité de la caméra mais peu importe, cela ajoute encore à l'authenticité de l'ensemble. Et puis quelques gros plans fixes sur le visage de Depardieu et l'on comprend ce que douleur muette veut dire. Il semble ici se souvenir le fabuleux acteur qu'il est. Ou bien alors est-ce parce que pour la toute première fois il est vraiment lui-même en toute simplicité ? En tout cas, depuis Cyrano je crois, je ne l'ai plus jamais vu si aérien, sobre et doux mais aussi démuni, perdu, désorienté ! Malgré l'ampleur de ce corps devenu invraisemblablement gros, cette longue tignasse jaune et filasse, il impose à l'écran une fragilité et une douceur renversantes, sans jamais une seule fois élever sa voix dont on sait à quel point elle peut tonitruer. Sont-ce les réalisateurs qui ont contenu la bête, le monstre, ou est-ce lui-même qui révèle cette lassitude déchirante, cette bonté et ce calme spectaculaires et poignants ? Peu importe, l'essentiel est là, dans ce beau grand film différent qui nous offre sur un plateau un acteur monumental.

    Gérard Depardieu forme avec Yolande Moreau, elle aussi à l'apogée de son interprétation, un couple absolument convaincant, crédible et bouleversant. Je ne vous cite aucune des belles scènes, drôles, tendres ou cruelles qui jalonnent le voyage. Je vous les laisse découvrir ainsi que les acteurs qui offrent chacun un moment unique à chaque étape. Par contre, je ne peux m'empêcher d'évoquer celle qui par intermittence vient poser sa tête sur l'épaule de Serge/Gérard, elle, l'ange gardien, la première femme aimée, celle qui laisse inconsolable et qui murmure des mots d'amour de sa voix miraculeuse, Isabelle Adjani...

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    Vous autres "face-bookés", n'hésitez pas à défendre ce film ICI.

  • LES AVENTURES D'ADELE BLANC SEC de Luc Besson *

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    En 1912 (date très importante pour la toute dernière image du film...) Adèle Blanc-Sec est une journaliste écrivain aventurière qui n'en fait qu'à sa tête et tient d'ailleurs tête à tout le monde. Elle se sent responsable du coma dans lequel sa soeur est plongée depuis plusieurs années et cherche à réanimer un médecin Egyptien embaumé qui aurait la possibilité de la sauver. De Paris aux Pyramides, Adèle va vivre mille aventures périlleuses, rencontrer Ramsès II et sa suite, être confrontée à la police, au Président de la République et aussi à un ptérodactyle vieux de plusieurs millions d'années dont l'oeuf à éclos au Jardin des Plantes et qui terrorise la capitale...

    Je ne voudrais pas propager une rumeur fâcheuse mais je crains de pouvoir affirmer qu'on a définitivement "perdu" Luc Besson. Où est le temps où il nous offrait une héroïne aussi touchante que perdue et sanguinaire ? Sa Nikita dont j'aurais tant aimé avoir des nouvelles ! Même si Louise Bourgoin a exactement les mêmes intonations de voix (je trouve), elle n'est pas Anne Parillaud qui avait trouvé le rôle de sa vie et son Adèle, si elle s'agite beaucoup, prend des bains en fumant des clopes, se montre charmeuse quand ça l'arrange, elle est antipathique, invariablement de mauvais poil, point barre.

    Le pognon se voit sur l'écran certes, et même si l'on sent qu'hélas, trente six mille fois hélas, Luc Besson rêve de faire voler son ptérodactyle en 3D et nous le propulser en pleine figure, les scènes parisiennes sont totalement copiées/collés sur l'ambiance des films de Jean-Pierre Jeunet et l'expédition dans le désert et le tombeau égyptien un hommage, une réincarnation, un avatar (???) des aventures d'Indiana Jones.

    Je n'ai pas lu la BD donc je ne peux parler de la fidélité ou non aux albums de Tardi, qui me semblait néanmois ravi de l'adaptation lors d'une interview. En ce qui me concerne il manque juste, de l'humour (je n'ai jamais esquissé le moindre sourire aux réparties des uns et des autres, au comique de répétition (le commissaire ne parvient pas à prononcer ptérodactyle) et surtout, surtout,  je le répète, un personnage sympathique. Le summum étant atteint lorsqu'Adèle/Louise dit aimer sa soeur plus que tout, qu'elle est son ange et j'en passe... mais lorsqu'elles sont en présence lors d'un flash-back, on a franchement l'impression qu'elle voudrait lui arracher un oeil, les cheveux, les dents... Il faut dire que je trouve (moi aussi) Laure de Clermont-Tonnerre (la soeur) beaucoup plus jolie effectivement et bien meilleure actrice que Louise. Pardon aux fans.

    Vous pouvez toujours (comme moi) vous amuser à reconnaître les acteurs sous les maquillages !

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