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cinéma - Page 205

  • LA PART DES ANGES de Ken Loach ****

    La Part des Anges : photoLa Part des Anges : photo

    Pendant les premières minutes on se croirait devant le film de Raymond Depardon 10ème chambre, instants d'audience. De jeunes délinquants défilent à la barre d'un tribunal de Glasgow. Leurs avocats tentent de défendre les causes plus ou moins perdues de ces récidivistes d'agressions, vols et autres délits. Une juge, sensible à la prochaine paternité de Robbie et au fait qu'il a réussi à préserver une relation de couple avec Leonie, future mère de l'enfant à venir, le condamne à une peine de travaux d'intérêt général. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Rhino, Albert et Mo, qui eux aussi ont échappé à la prison. La rencontre avec Henri éducateur paternel, compréhensif et humain va changer leur vie et plus particulièrement celle de Robbie. Contre toute "légalité", Henri emmène les jeunes gens visiter une distillerie en dehors des heures de travaux d'intérêt général et les initie à l'art de la dégustation. Rapidement Robbie se prend de passion pour ce breuvage qu'il ne connaissait pas : le whisky et devient un dégustateur hors pair...

    Ken Loach décide pour cette fois d'offrir une vraie seconde chance à son héros et réalise un film résolument optimiste sans pour autant sombrer dans l'angélisme et le ravissement. Malgré une poisse persistante qui lui colle aux basques, une fatalité et une malchance qui le poursuivent et le rattrapent souvent, une violence instinctive qui ne demande qu'à s'exprimer, Robbie décide de s'en sortir. Pour l'amour d'une femme et d'un enfant. Dès qu'il tient ce tout petit bébé dans les bras, son fils, le jeune homme est transformé. Il se sent devenir important et responsable. Et pourtant ce ne sont pas les épreuves qui vont manquer et s'accumuler pour s'interposer entre lui et cette promesse de vie meilleure. La mouise dans laquelle il se débat à peine, le squat crasseux qu'il occupe, les tabassages de son beau-père qui ne veut plus qu'il revoit sa fille, la haine héréditaire d'un type et de sa bande... Robbie a toutes les raisons de penser qu'il ne s'en sortira jamais.

    Après avoir installé l'environnement dans un contexte social désespérant et une première partie démoralisante, Ken Loach se tourne délibérément vers la comédie alcoolisée et nous offre un Ocean's eleven avec quatre pieds nickelés (dont un particulièrement bas de plafond) qui  vont mettre au point une entourloupe plutôt géniale. Mais forcément hors la loi. Donc, on va trembler pour nos quatre gugus tant leur "coup" semble mal et vite préparé et le suspens sera particulièrement réjouissant. Rire franchement dans un Ken Loach, n'est-ce pas la preuve que ce grand réalisateur infatigablement en colère peut encore nous surprendre ? La part des anges (l'explication du titre est donné doctement dans le film) est une réussite totale. D'une simplicité exemplaire, le scénario nous balade et nous surprend par ces détours burlesques et inattendus. La visite d'une distillerie et une séance de dégustation avec un véritable spécialiste de renom sont insérés opportunément et intelligemment comme deux documentaires à l'intérieur de la fiction.

    Quant à Robbie, petite frappe au visage couturé et regard pénétrant, il est interprété par Paul Branigan, un non professionnel découvert par hasard alors qu'il participait à un programme destiné aux jeunes des quartiers défavorisés. Il est incroyable, d'une justesse et d'une profondeur extraordinaires.

  • DENIS MÉNOCHET EST UNE ACTRICE ROMANTIQUE

    Souvenez-vous, il y a peu je vous parlais du féminisme d'un acteur, que ses signes extérieurs de mâlitude ne pouvaient trahir. Aujourd'hui, je découvre dans Première, qui chaque mois en toute dernière page pose des questions à un acteur ou une actrice, les révélations de Denis je t'aime d'amour, ça va mieux la turista ??? Ménochet : 

    A la question, quel est le film qui vous a donné envie d'être amoureux ? Il répond :

    "Titanic et Sur la Route de Madison... je m'entraîne régulièrement à nager dans l'eau glacée ou à agripper les poignées de portières sans descendre de voiture."

    J'ai ri.

    Il ajoute plus loin "...j'aurais vraiment aimé être Kate Winslet".

    J'ai pensé : moi aussi.

    Et puis : "Le Père Noël existe, sinon comment expliquez-vous que j'ai tourné dans Inglorious Basterds de Tarantino ?"

    Je dis : Quentin est grand.

     

    C'est chou non ?

    Nous pourrons le découvrir enfin dans un premier rôle, le 11 juillet dans le film de Cécilia Rouaud Je me suis fait tout petit, en compagnie de Vanessa Paradis.

    Par ailleurs, n'allez pas croire que je boude les salles obscures. C'est juste que je suis présentement atteinte du syndrome de la page blanche ou writer's block ! Sachez donc que dès que j'aurai rassemblé mes esprits et retrouvé un peu d'inspiration, je vous parlerai du dernier Ken Loach

    LA PART DES ANGES ****

    La Part des Anges

    et de

    THE AMAZING SPIDER MAN * ou **

    qui n'a d'amazing que le titre...

    The Amazing Spider-Man

    En attendant (très impatiemment) de voir :

    HOLY MOTORS de Leos Carax

    Holy Motors

    Mais si vous hésitez ou souhaitez avoir envie d'avoir envie, je vous recommande la lecture du très beau texte de Madame MJG qui est très occupée ces temps ci !

    A très bientôt sur cette antenne !

  • MAINS ARMÉES de Pierre Jolivet

    Grâce à CINEFRIENDS, 5 X 2 places à gagner pour ce film qui sortira le mercredi 11 juillet

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    Synopsis : Lucas a 46 ans. Un grand flic, patron au trafic d’armes à Marseille. Maya a 25 ans. Elle est jeune flic aux stups, à Paris. Comme souvent, les armes croisent la drogue. Et Lucas va croiser Maya. Pas forcément par hasard. Flag, braquage, indics… leurs enquêtes vont s’entremêler. Leurs vies aussi.
    Parce que leur histoire a commencé bien longtemps avant leur rencontre…

     

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    BAROCCO trouvé par Mister Loup

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    ECOUTE VOIR trouvé par king72

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    NETCHAÏEV EST DE RETOUR par robedete

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    POUSSIERE D'ANGE trouvé par sopel

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    UN NOMME LA ROCCA trouvé par mel

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    LE BAR DU TELEPHONE trouvé par marion

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    LES LIENS DU SANG trouvé par sopel

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    LE CLAN DES SICILIENS trouvé par Mister Loup

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    LE DEUXIEME SOUFFLE trouvé par marion

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  • LA CLINIQUE DE L'AMOUR de Artus de Penguern ***

    La Clinique de l'amour ! : photoLa Clinique de l'amour ! : photoLa Clinique de l'amour ! : photo

    La clinique Marshall est dirigée par Monsieur Marshall et ses deux fils chirurgiens. John l'aîné, timide et compétent, Michael le cadet beaucoup plus dilettante et tombeur en série de blouses d'infirmières. Michaël est fou amoureux de la délicieuse Priscilla mais par manque d'audace, il se fait souffler la belle par son frère qui l'épouse. Dépité, Michaël s'enfuit à l'autre bout du monde soigner des esquimaux et rencontrer un ours... John en profite pour faire une formation accélérée en chirurgie esthétique et fait rapidement péricliter la clinique à cause de ses erreurs médicales. Manipulé par une nouvelle infirmière fatale, la pernicieuse Samantha tout en décolleté et en chuchotements suaves, il va tenter de vendre ses parts à l'ennemi, un laboratoire qui a la mainmise sur tout le secteur médical français. Contraint de revenir au pays suite au malaise cardiaque du père, John va tout faire pour remettre de l'ordre dans la clinique.

    Artus de Penguern a une tête impossible et il prête son visage de Pierrot lunaire et tourmenté à John. Son film est à l'image de son personnage, éminemment sympathique et positif, drôle et poétique. Son exil volontaire au début du film n'est sans doute qu'un prétexte pour se donner l'occasion et la possibilité de concocter et de réussir un bel hommage, en forme de copier/coller, à Charlie Chaplin dont on ne doute pas un instant qu'il soit son maître à penser. Passé ce court métrage dans le long, La Clinique de l'amour se veut surtout être un pastiche savoureux des soap opera, ces feuilletons (Dallas, Les feux de l'amour) qui enchaînent les invraisemblances et accumulent les personnages la plupart du temps limités à un seul trait de caractère. Il y a donc la gentille infirmière qui rêve d'une vie tranquille avec un amoureux qui ferait cuire du bacon sur le barbecue pendant que les enfants papillonneraient dans le jardin, l'empathique, la féministe, la garce, mais aussi le tombeur, l'amoureux éconduit, le toubib qui pose des diagnostics longs comme un jour sans pain rien qu'en posant la main sur le front du malade... sans compter tous les rôles secondaires encore plus caricaturaux et qui gravitent autour des principaux ! Les acteurs s'en donnent à coeur joie avec le plus grand sérieux autour de leur réalisateur/acteur, et le spectateur déguste.

    Mais contrairement à ces séries interminables, le réalisateur nous le sert ici à la sauce Y'a t'il un pilote dans l'avion ? Et c'est peu dire que l'on s'amuse à voir ces quelques individus se dépatouiller de situations improbables qui en toute logique mêlent argent, magouilles, arrivisme et surtout l'Amour. Car c'est la rengaine de chaque personnage : trouver l'Amour. Et ce n'est qu'à l'issue de maints coups de théâtre et péripéties plus farfelus et invraisemblables les uns que les autres, que chacun trouvera sa chacune, son double ou sa moitié. Mais aussi que les méchants seront punis (mais pas trop) et les gentils récompensés. Et sous ses airs inoffensifs de plaisante bagatelle un rien j'm'en foutiste, Artus de Penguern nous embarque dans sa folie douce et emballe son scenario jusqu'aux twists de la dernière bobine. Une gourmandise vraiment bienfaisante ! 

  • UN BONHEUR N'ARRIVE JAMAIS SEUL de James Huth *

    Un bonheur n'arrive jamais seul : photoUn bonheur n'arrive jamais seul : photoUn bonheur n'arrive jamais seul : photo Gad Elmaleh, Sophie Marceau

    Sacha est pianiste de jazz dans un club le soir. Le jour, il compose des musiquettes pour des publicités. Chaque soir une fille différente est dans son lit. Sa maman lave son linge et lui fait ses courses. Ses amis sont évidemment indispensables. Rien ne peut venir rompre cette parfaite harmonie et ce qu'il considère comme la liberté. Sauf Charlotte, jeune femme sublime et maladroite, deux fois séparée et trois fois mère, qui lui tombe littéralement dans les bras un jour de pluie. Coup de foudre réciproque et le soleil se remet à luire. Contrairement à la romcom traditionnelle où les tourtereaux doivent patienter plus ou moins deux heures avant de tweeter sous la même couette, Charlotte et Sacha s'aiment très... activement avant que les ex et les amis viennent leur mettre des bâtons dans les roues  !

    L'appartement de Sacha, musicien donc bohême donc montmartois est tapissé d'affiches de films dont celle de Casablanca, qui orne également, que la vie est bien faite !, la chambre de Charlotte. En fond sonore As time goes by à intervalles réguliers, et même Billie Hollyday et des références aux comédies chics  et smarts de Capra ou Hawks. Preuve qu'on est cinéphile. Sauf qu'ici on a plus affaire à une version humaine des Aristochats (le dessin animé) qu'à une élégante  comédie (malgré les robes renversantes de Sophie Marceau). Charlotte est l'artistrocratique Duchesse et ses trois chatons, Sacha le chat de gouttières O'Maley qui va s'enticher (et réciproquement) des moutards bien qu'il ait dit un quart d'heure plus tôt "je hais les enfants".

    A quoi ça tient que ça ne fonctionne pas ? Au couple vedette, mal assorti, définitivement. Au mis-casting irrémédiable. Gad Elmaleh est très sympathique et sans doute l'un des rares humoristes qui m'amuse vraiment. Mais jouer l'amoureux, il ne sait pas faire. Pourtant le réalisateur se préoccupe davantage de son acteur (que de sa sublime actrice) en lui offrant de multiples occasions de faire le show et divers sketches. Et là, on reconnaît son talent de one man showiste !

    Mais quand cessera t'on de mettre des humoristes entre les pattes de Sophie Marceau ?

    Une fois de plus, abandonnée à un rôle où elle démontre quelle reine de comédie elle est, elle se retrouve seule face à un partenaire pas à la hauteur. On souffre pour elle des centaines de litres d'eau qu'elle se prend sur la tête et des gadins en cascade qui finissent par ne plus faire rire !

  • ADIEU BERTHE OU L'ENTERREMENT DE MÉMÉ de Bruno Podalydès **

    Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé : photoAdieu Berthe ou l'enterrement de mémé : photo Bruno Podalydès, Pierre Arditi

    Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé : photo

    Armand apprend par un SMS que sa grand-mère vient de mourir. Il est presque surpris de découvrir que la vieille dame distraitement oubliée dans une maison de retraite n'était pas encore morte. Il faut cependant organiser les obsèques et il entend bien se charger de cette tache. Mais la vie d'Armand est déjà très compliquée. Il se dépatouille difficilement d'une vie qu'il emberlificote à souhait, incapable de prendre la moindre décision et navigue à vue entre une femme et une maîtresse qu'il aime (presque) autant l'une que l'autre, une belle-mère qui le déteste, un ado de fils qui le méprise.

    En brassant profond et ratissant large, Bruno Podalydès effleure mille thèmes et finalement n'en traite aucun véritablement, c'est dommage mais on ne peut nier et bouder ce plaisir rare de rire souvent, sourire beaucoup et parfois se laisser emporter par l'émotion .Et puis dans la vraie vie aussi il arrive que l'on ait mille choses à "gérer" simultanément. C'est souvent à l'occasion d'un enterrement que certains secrets familiaux font surface. D'autant que Berthe semblait être une grand-mère très discrète qui avait une malle des Indes pour dissimuler des souvenirs dont personne n'avait eu vent... Les frères Poda déploient ici encore toute la fantaisie et l'originalité dont on les sait capables aidés par un casting qui ne ménage pas sa peine pour laisser s'exprimer ses penchants de doux dingos.

    Le choix des pompes funèbres réserve de bien bons moments. Les Pompes Funèbres "Définitif" dont le slogan parle pour elles "Avec Définitif c'est définitif", offrent des prestations all-included aux thèmes divers et variés, "Twilight" ou "Arc en ciel" avec grandes orgues, son et lumière et mines de circonstance. Michel Vuillermoz assure en croque-mort. Quant aux Pompes Funèbres "ObséCool", elles proposent également des cérémonies adaptées au style et au budget des organisateurs, avec mise en bière au son d'une chanson de Georges Moustaki, guitare comprise, par exemple.

    Les indécisions chroniques d'Armand face à ses deux femmes également aimables, son incapacité à grandir pourraient lasser mais Denis Podalydès excelle dans le rôle de Pierrot lunaire à qui l'on pardonne tout. Cela dit, évoquer la mort, l'abandon des personnes âgées, celle qui s'inscruste et régente la vie de ses enfants, l'alzheimer d'une autre, les ados qui jugent sans communiquer, le couple qui s'use, les bévues que font commettre l'abus de SMS... c'est beaucoup pour un seul film qui laisse en plan certains personnages...!

  • TO ROME WITH LOVE de Woody Allen

    grâce à Cinefriends encore je peux vous offrir 5 X 2 places pour ce film qui sort en salle mercredi 4 juillet 2012

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    LA SCANDALEUSE DE BERLIN trouvé par marion

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     2

    L'HOMME DE RIO trouvé par Kupee

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    INCENDIES trouvé par Gaël

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    LE QUAI DES BRUMES trouvé par Ed

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    JEFFERSON A PARIS trouvé par Jordane

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    6

    TOUT SUR MA MERE trouvé par Martin K

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    BIENVENUE A PALERME trouvé par Jordane

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    LES NEIGES DU KILIMANDJARO trouvé par zapette

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    BONS BAISERS DE BRUGGE trouvé par Fred

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    10

    JCVD trouvé par Jordane

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  • THE DICTATOR de Larry Charles °

    The Dictator : photo Anna Faris, Sacha Baron Cohen

    Comme je ne veux pas perdre trop de mon précieux temps à parler de ce film moche, bête, lourd et inutile, je vous livre l'INTERMINABLE synopsis officiel au cas où  vous n'auriez pas entendu parler de cette histoire prétendûment parodique.
    Synopsis donc :
    Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade !
    Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes.
    Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU.
    C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen.
    Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…

    Mon avis : Je ne sais de quel humour cette nouvelle aventure de Sacha Baron Cohen se rapproche le plus. Je suis fan des Monthy Python, Y'a t'il un pilote dans l'avion ? m'a fait mourir de rire, par contre Benny Hill ne m'a jamais amusée... Et ce film ne m'a pas tiré l'amorce même d'un sourire. Je trouve cette farce lourde, pataude, longue (bien qu'elle ne dure qu'une heure 24), fatigante, répétitive et pas suffisamment  caustique pour réussir une parodie. Pourtant, dédier un film à la mémoire de Kim Jong-Il me paraissait assez audacieux pour espérer le meilleur. Mais The Dictator se prend les pieds dans le tapis d'une intrigue sentimentale prévisible. Quant à la critique des dictateurs en place ou disparus, elle est bien gentillette et surtout pas drôle.

    Dommage car Sacha Baron Cohen qui n'a peur de rien pour dépasser les limites du ridicule, fait preuve d'un talent d'acteur indéniable lors des scènes d'émotion. Il est temps qu'il se dirige vers de vrais rôles au risque de lasser non ?

    Quant à Ben Kingsley, Ed Norton, Gad Elmaleh, John C. Reilly... j'ai honte pour eux !

  • 116 stars réunies pour les 100 ans de Paramount

    "A l’occasion du 100ème anniversaire de Paramount Pictures en 2012, le célèbre studio hollywoodien, dirigé par son président-directeur général Brad Grey, a invité plus de 100 des plus grandes stars mondiales à participer à une photographie historique afin de fêter le passé illustre et l’avenir éclatant du studio centenaire !"

    et il n'y a pas à dire, c'est beau ! Mais il faut de bons yeux, je suis d'accord.

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    100 ans de paramount,cinéma

  • L'ASSASSINO de Elio Petri ***

    L’ Assassin : photoL’ Assassin : photoL’ Assassin : photo

    Alfredo est antiquaire à Rome. Un matin la police fait irruption dans son appartement et le somme de le suivre au commissariat. Persuadé qu'on l'arrête à propos de ses activités, il est prêt à avouer certaines affaires frauduleuses. Le commissaire lui révèle alors que son ancienne maîtresse Adalgisa a été retrouvée assassinée la veille. Il est le principal suspect et l'une des dernières personnes à l'avoir vue vivante. La garde à vue se prolonge, Alfredo passe plusieurs nuits en cellule. Epuisé, tourmenté, cet enfermement lui donne l'occasion d'évoquer pour lui-même certains épisodes de sa vie qui ne le rendent pas fier de lui. Bien sûr, Alfredo n'a pas toujours eu une attitude exemplaire tant en affaires que dans sa vie privée et sentimentale. Evidemment il était prêt, encouragé par sa maîtresse d'ailleurs, à épouser une idiote oie blanche fortunée. Est-ce pour autant qu'il est un assassin même si tout concourt à faire de lui le coupable ?

    Seuls les chanceux de Paris, Lyon, Aix, La Rochelle, Amiens, Rennes et Tours (+ Lille et Strasbourg à partir du 27 juin) auront la chance de voir ce film de 1961 dans une copie numérique récemment restaurée. L'occasion de voir des films de cette époque, en dehors de certains festivals est rare, profitez-en. Le noir et blanc est superbe, le rythme jazzy lancinant et retrouver Marcello Mastrioianni dans toute la sublime plénitude de ses 37 ans, est excitant un ravissement pour les yeux et les oreilles. Elio Petri dont c'était le premier long métrage, ne se contente pas d'une "simple" enquête policière, il démontre à quel point à l'époque dans son pays (?), avoir affaire à la police pouvait faire de vous un coupable. La scène où de nombreux personnages qui ont croisé Alfredo tout au long de sa vie sont interrogés, est à ce titre vraiment édifiante et effrayante. On peut ainsi remonter jusqu'à une institutrice qui trouvait l'enfant charmant mais quand même déjà un peu effronté ! Par la suite, le réalisateur s'interessera encore à une enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon...

    Marcello Mastroianni est magnifique, cynique et ambigu. Rome, grise et brumeuse devient mélancolique. La toute dernière image, la toute dernière réplique met K.O et anéantit toutes les certitudes.

    NB. : J'ai pu voir ce film en DVD grâce à Carlotta Films qui me l'a fait parvenir.