MA SEMAINE AU CINEMA ET MES COUPS DE COEURS







En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.







Je sais, je sais, le 10 janvier 2009, j'annonçais que la suite se ferait, ou plutôt se verrait sans moi et puis, et puis, j'ai craqué... que celui qui n'a jamais et blablabla ! Alors voilà, après Fascination, voici Tentation le deuxième épisode. Le troisième sera sans doute Erection et le quatrième Pénétration. On ose l'espérer. Moi c'est comme ça que je voyais la vie l'amour pendant les années lycée. Pour l'instant, Tentation de qui de quoi, ne me demandez pas à moi, d'autant que ce titre français est traduit de l'anglais "New Moon". Je suis peut-être pas une flèche en anglais mais là franchement, il y a de quoi envoyer une lettre recommandée non ? Ou faire une pétition.
Donc voilà. Bella est triste, mais triste, pas genre tristounette, non non, vraiment sad. Normal, c'est son anniv' et si ce blog n'était pas aussi bien fréquenté je dirais même que la Bella, elle fait carrément la gueule.
18 ans ça la contrarie parce que c'est vieux. Son mec a 109 ans mais il en paraît 22 et ça sera comme ça jusqu'à la fin des temps de l'univers. Alors comme c'est une Bella bien de nos jours qui ne s'intéresse qu'à l'apparence, elle se dit qu'à 18 ans, c'est le début du commencement de la fin. Surtout que son enfoiré de père lui dit (parce que c'est un comique malgré tout et malgré sa moustache qui ne le laissait pas supposer) "oh mais ce serait pas un cheveu blanc que t'aurais là ?". MDR !!!
Et pourtant il lui prouve son Edward, que même quand elle sera une vieille denrée toute ratatinée avec les seins en gants de toilette et le tablier de sapeur sur les genoux, qu'il l'aimera encore. Il y a d'ailleurs une scène à l'appui, inaugurale on va l'appeler, où il lui souhaite Bon Anniv', lui toujours fringant (façon Edward bien sûr, farine et lipstick) et elle toute pouah beurck de la vieillesse des rides et tout le tremblement ! Bref, tout le monde à l'école de Bella lui dit "Bon anniv' Bella" et elle répond en faisant derechef sa tronche de cake "hhhaaaaan, j'avais hhhaaann dit haaaaann, pas de haaaaannn cadeau !!!" ça l'empêche pas de les ouvrir et de les prendre (c'est une fille malgré tout). Ah oui, faut savoir que Bella est infoutue, mais alors infoutue grave, limite pathologique, de faire une phrase complète. Faut dire qu'entre chaque deux mots elle s'arrête, face caméra histoire de demander si "eh oh, hahahahannnnn, on voit que je fais bien la gueule (tant pis, je le dis) là ?". Oui Bella, no souçaï on le voit. On voit que ça. Faut dire aussi que Bella (l'actrice peu importe) est tellement ordinaire en plus de faire sa tronche, qu'on dirait presque l'Hermione d'Harry, et que n'importe quelle chipie de 15/17 ans peut grave s'identifier. Enfin, je suppose. PTDR.
On peut comprendre qu'elle soit pas à la fête d'un sens, Bella c'est une chaude, qu'a la dalle en plus... mais son mec c'est Rob... Edward qui est rien moins qu'un vampire. Oui madame. Et je ne me souviens plus les tenants mais bon une humaine qui crac boum avec un vampire ça ne se fait pas sans risque. Alors ils s'embrassent, sans la langue, en faisant des slurps slurps. Elle se frotte comme une affamée qu'elle est et lui, style warrior : RIEN. QUE DALLE. NADA. NICTO. Ce qui ne l'empêche pas le warrior de lui dire à la Bella : "je m'en vais, je pars, sans me retourner. Vie ta life. J't'aime pas. Tout ça". Et il le fait le con. Il part. Soupir dans la salle. Ah oui, je vous ai pas dit c'était une salle boutonneuse, pop corns et portables. LOL. Du coup, la Bella se couche par terre dans la forêt et son père qui est flic fait une battue pour la retrouver avec des potes à lui. Mais c'est Jacob qui la retrouve. Jacob, c'est le meilleur ami de Bella. Il est Sioux, ça se voit bien à ses cheveux, mais là, il est déguisé en Hulk (pantalon trop court, chemise envolée, muscles de compétitor, et dès qu'il quitte une scène il s'en va en courant, un peu penché comme ça, comme Hulk quoi (euh, Hulk version Bana L'endive pas Edward... l'autre le Norton-je-t'aime-d'amour-, essayez de suivre !). Après il se coupera les cheveux et Bella dira : "hahahahannnnn t'as coupé tes cheveux ?".
Du coup, après s'être fait plaquer comme une malpropre en plein dans la forêt qui fait peur, la Bella qu'est déjà pas bien à son avantage en général rapport à sa tête qu'elle fait, elle devient une fille perdue cheveux gras. Pendant à peu près six mois, elle reste assise sur une chaise devant la fenêtre pendant que la caméra lui tourne autour et que son père (pour la distraire) retire les feuilles du jardin en automne, la neige en hiver. Au printemps et en été, il tond le gazon. Et puis, elle retourne à l'école. Ses amis disent : "tiens tu reviens à l'école ?". "Oui qu'elle dit, si on allait au cinéma". Mais y'a épidémie de gastro et du coup elle voit pas la fin du film, tout le monde va faire caca.
Elle passe beaucoup de temps avec musclor Jacob qui la kiffe grave mais comme cette fille porte la chouma, vla ti pas que notre Jacob se transforme en loup-garou. Et c'est qui les ennemis intimes des loups-garous ??? Hein ? C'est qui ?
Gagné : les vampires.
Du coup elle est partagée entre son ex amour le vampire, qu'est parti pour toujours (mais qui lui fait quand même des blagounettes en apparaissant quand elle est en danger) et son futur ex qu'est là mais qui risque de lui fiche une trempe s'il s'énerve vu qu'il est loup-garou et je sais pas vous si vous avez déjà fait l'amour vous, mais parfois ça peut énerver les garçons ! Si !
Et puis, y'a Oiseau Bondissant, l'ami du père de Bella qui meurt. Et on s'en fout. On voit même pas l'enterremment. Faut dire que c'est un indien.
Bref, en un mot comme un cent, ça chie grave dans la forêt moche qui fait peur. Sauf, qu'il ne se passe rien, mais vraiment rien de chez RIEN. Ils sont tous là à discuter, à se dire et à nous faire croire qu'il va se passer quelque chose. Mais rien, que dalle. Parfois les loups-garous sautent dans l'écran en faisant rrrrrrrrrraouuh mais c'est tout. Si on veut, là, on peut sursauter, ou rigoler. Il y a aussi une vampire roucmoute qui doit tuer Bella parce qu'Edward a tué son mec. Mais non, elle le fait pas. D'autres fois Edward revient en marchant au ralenti avec son maquillage paquet de farine et gloss carmin effet lèvres mouillées cristal pure color parce que c'est un farceur. Il fait une tentative de suicide. Il brille et Bella le sauve en courant au ralenti. Et puis il la demande en mariage.
Et dans la salle ça fait
hhhaaaaaaaahhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaa !
C'est laid, c'est chiant, c'est cheap, c'est mal joué, mal filmé, les deux acteurs n'ont aucun charme et ça c'est un comble. Avantage néanmoins au Bob/Edward dont l'ingras visage (oui, pardon les petites filles, je le trouve fin moche) s'éclaire parfois d'un rictus et qui semble être le seul à avoir compris qu'il est en plein milieu d'une histoire d'amour romantico-toc-impossible... mais la Bella/Kristen, que dalle... la première chose qu'on lui a dit c'est "c'est un film où tu fais la gueule" et là elle a fermé les écoutilles, elle a rien capté à la suite.
Cela dit, un film de vampires sans une goutte de sang c'est quand même une prouesse non ?


Léo ex champion de boxe devenu alcoolique devient garde malade au chevet de Muriel, jeune femme jadis libre et indépendante, devenue tétraplégique suite à un accident de voiture. L'amour, improbable s'invite au pied du lit.
Pourquoi le réalisateur ne s'est-il pas concentré sur la relation de son couple vedette, d'autant plus crédible qu'on sait qu'à la scène comme à la ville Sophie Marceau et Christophe Lambert s'échangent ces regards de crapauds morts d'amour ? Cette histoire d'amour atypique et cousue de fil blanc dans une Colombie de cartes postales aux couleurs et à la lumière prodigieuses, bien écrite et très bien interprétée, se suffisait largement à elle-même. Nous laisser au contact de ce beau couple qui se cherche et se trouve aurait bien suffi aux coeurs d'artichaut conquis d'avance. Evidemment, ce film est tiré d'un roman d'Eric Holder mais pourquoi Alain Monne s'est-il senti obligé d'illustrer cette histoire de boxeuse prostituée violée à 11 ans, pleine de rage ? Voulait-il nous rappeler que la Colombie n'est pas un paradis et que la misère est tout aussi pénible au soleil ? Merci, on ne s'en doutait pas.
Bref, en un mot, ce film qui parle de dépendance extrême, du handicap, de dignité, de renaissance et d'amour est beau quand on ne quitte pas l'homme du titre, blessé lui aussi, mais bien différemment puisque encore debout, et de cette femme anéantie qui n'a plus rien et s'accroche parfois avec désespoir.
Christophe Lambert, sa voix, son regard trouble/troublant (une coquetterie dans l'oeil des garçons est ma deuxième "fixette" (voir Andy Garcia), juste après leur nez... NDLR), sa douceur, sa nonchalance font de Léo un homme brisé, sobre (au sens "mesuré" du terme) d'une belle délicatesse.
Quant à Sophie Marceau, que je continue d'aimer, malgré Lol, malgré De l'autre côté du lit, malgré tout... elle est capable d'être belle, drôle, autoritaire, acariâtre, injuste, énervée, douce, désespérée, vivante, impatiente etc, sans jamais quitter son lit et en restant parfaitement immobile. Je ne sais si c'est une prouesse mais si ce n'est pas une (excellente) actrice !!!


Pippa Lee est une épouse et une mère parfaite. Dévouée à son mari beaucoup plus âgé qu'elle, elle s'est également consacrée à ses enfants qui ont quitté le nid. Son fils reste assez proche d'elle, mais sa fille la fuit. A l'approche de la cinquantaine, Pippa fait le bilan de sa vie et semble, bien qu'au bord de la dépression, vouloir y donner un nouveau sens.
Les interrogations de Pippa (quel prénom !!!) donnent lieu à de nombreux flash-backs qui nous présentent une mère dépressive, hystérique (Maria Bello, ridicule) et un père insignifiant. Les rapports conflictuels avec cette mère envahissante contraignent Pippa a quitté le foyer assez jeune pour se réfugier chez une tante homosexuelle puis partager la vie de jeunes "artistes" qui la conduiront à mener un temps une vie très "sex, drugs and rock and roll" puis à rencontrer celui qui sera son futur époux, Herb Lee (Alan Arkin, séduisant, épatant comme toujours) et à se ranger définitivement dans une vie bourgeoise pleine d'ennui et d'inutilité. Elle aura une amie (Wynona Rider, tordante), une voisine qui a surtout un fils de 35 ans qui revient vivre chez elle après une rupture. Ce fils c'est Keanu Reeves plutôt bien en fantasme sexuel que Pippa vient réveiller le matin pour un petit déj' comme tous les hommes en rêvent (si si !). Cet acteur est une énigme : est-il une jolie coquille vide ou cette coquille renferme t'elle un authentique mystère ? Mystère !
Avec le temps, l'écart d'âge avec le mari se fait de plus en plus sentir et Pippa ne cesse de s'inquiéter et de le signifier à Herb qui lui, ne se sent ni mourant ni même défaillant. La tirade où Herb explique à Pippa qu'il se considère encore vivant et n'a pas encore le goût de la terre dans sa bouche est une des plus belles, des plus justes et poignantes entendues depuis longtemps. C'est d'ailleurs un des plus jolis moments du film.
Etrangement ce film est plein de jolis moments qui mis bout à bout ne font pas un film très passionnant et donne la sensation bizarre de ne mener pas bien loin sauf à permettre à une troupe d'acteurs de venir faire leur petit numéro et de s'en aller.
Comme toutes les actrices aux yeux humides qui ont constamment le sourire au bord des larmes, Robin Wright Penn (l'Anne Consigny des statesses...) très jolie, très mince, très naturelle ne me convainc pas.
Par contre, il y a dans ce film un véritable joyau, une perle, un diamant, un bijou qui joue Pippa jeune et qui vole la vedette à l'autre selon moi. Cette jeune merveille inconnue c'est Blake Lively ! Avec un tel nom de star, on peut lui prédire ou au moins lui souhaiter un avenir éblouissant, car elle est ici radieuse, lumineuse, douloureuse. Une actrice renversante qui mériterait de figurer au palmarès des "garçons de la semaine", c'est dire !



Stanislas Graff est un homme pressé. Héritier d’un véritable empire dont il est l’actionnaire principal, il est un capitaine d’industrie richissime. On l’appelle « Président ». Il est respecté et semble mener sa vie à fond de train entre les conseils d’administration, les réunions, les déjeûners avec des ministres qu’il peut interrompre pour aller rejoindre une de ses maîtresses, la préparation d’un prochain voyage avec le Président de la République. A la maison, il est un mari et un père aimant et aimé.
Un matin, pas tout à fait comme les autres, alors qu’il sort de chez lui il est kidnappé par un commando cagoulé qui va lui faire vivre plusieurs semaines en enfer.
Passés les premiers jours où tout le monde est effondré par la nouvelle et que chacun se demande, au boulot comme à la maison, comment réunir les 50 millions d’€uros exigés par les ravisseurs, les discussions évoluent jusqu’à décider que seuls 20 millions, pas plus, pourront être avancés par la société à condition que Stanislas les rembourse à sa libération.
Bien que cette histoire soit tirée de celle du Baron Empain qui fut un véritable feuilleton policier en 1978, Lucas Belvaux l’a transposée de nos jours en gardant néanmoins toutes les étapes et abberation de cet enlèvement. Il se trouve que le « Président » en question ici comme le Baron de l’époque ne se révèle pas être l’otage modèle que l’on aimerait sanctifié vivant. En fouillant dans le passé, la vie privée et personnelle de Stanislas, la presse à scandales en révèle tous les aspects secrets. C’est à travers les journaux que la famille apprend qu’il était infidèle, souvent, qu’il entretenait une ou plusieurs maîtresses, qu’il avait des dettes de jeux considérables… En un mot il ne ressemble en rien à la victime idéale que la foule aime avoir en pâture pour s’identifier ou compatir, ou les deux.
Plus que sur les conditions de détention du prisonnier, le réalisateur s’attarde sur les dégâts d’un enlèvement sur une famille, les conséquences sur la vie des proches, de l’entreprise et surtout les réactions qu’il engendre. Il s’interroge aussi sur le pouvoir insensé et nauséabond de l’argent. Surtout et dès lors que les divulgations sont faites, de victime, Stanislas se retrouve sur le banc des accusés. Ce qui se vérifiera encore davantage lors de sa libération où les jugements de toute part provoqueront la disgrâce, le rejet et l’abandon. Comme si le fait de ne pas être un homme irréprochable pouvait justifier la barbarie dont il est le jouet ! En matière de connerie on peut dire que chez l’homme « le pire n’est jamais décevant ».
En ce qui concerne la séquestration de Stanislas, les kidnappeurs ont un certain sens du raffinement en matière de tortures physique et morale. Dès son arrivée, ils lui permettent d’écrire une lettre puis lui sectionnent un doigt qui est envoyé aux proches. Enchaîné par le cou dans le noir, constamment allongé dans une minuscule tente à l’intérieur d’une pièce sans chauffage, il sera abandonné sans contact avec l’extérieur ne comprenant pas les raisons pour lesquelles personne ne paie la rançon.
Vers la fin ses conditions de détention seront quelques peu améliorées, il vivra dans une pièce, seul avec une télé.
Yvan Attal dans le rôle de Stanislas est absolument à sa place. Aussi convaincant et crédible en patron surpuissant, sûr de lui, plein d’autorité et d’arrogance que fragile, vulnérable et bouleversant en victime. Ses tête-à-tête avec Gérard Meylan, un de ses « bourreaux » sont des moments stupéfiant où se mêlent la drôlerie et l’inquiétude.
La fin relativement « ouverte » donne envie de connaître la façon dont Stanislas réagit à la dernière proposition de ses ravisseurs…
Et merci à Lucas Belvaux pour le passage à Ostende...

Moi, pas fière quand il s'agit de dire que MON Clint à moi a des yeux de braise,

j'ai accepté (cliquez sur le logo EVENE pour voir de vos yeux).
![]()
........................................................
N'oubliez pas le jeu (facile) ci-dessous :
il reste encore deux fois deux places à gagner.
14.02.1979 - 15.11.2009

30 ans, une carrière débutée à 13 ans, des choix très éclectiques et une façon tellement particulière de se fondre dans ses personnages qu'il en était méconnaissable d'un rôle à l'autre.
C'est triste. Une pensée pour Alice Tagioni et leur petit garçon.
Plus de détails ici.
A l'origine de Xavier Giannoli ****






Régulièrement "on" me demande :
"hein quoi comment, tu vas jamais voir tes stats ??? ".gif)
Et moi je réponds :
"Euh, ben non, ça m'intéresse pas j'y pense pas".gif)
Sauf que là j'y suis allée...
et foi de moi, je vais y retourner et je vous communiquerai peut-être de temps à autre la façon dont mes lecteurs visiteurs arrivent chez moi. C'est très très amusant. Enfin, moi j'ai bien ri. Evidemment certaines me plaisent plus que d'autres. J'avoue que j'ai un petit faible pour "le bidule crée le bidule".
Dans la liste ci-dessous, vous pouvez vous amuser à "chercher l'erreur".
Je laisse les intitulés tels que je les ai trouvés :
Je précise
1) que je tiens à la disposition de n'importe qui en fera la demande :
- 'mon' explication de la fin des "Herbes folles",
- l'identité des parents de la petite Anne-Marie Jaquet,
2) que pour trouver du "velu", il faut se rendre ici ou là.
Et pour ceux qui aiment les répliques cultes, voici un petit aperçu :



L’alignement des planètes va provoquer un glissement des plaques tectoniques. C’est scientifique et c’est pour bientôt. Enfin, prenez quand même le temps de vous faire vacciner (ce serait couillon de mourir malade !),
c’est pour le 21 décembre 2012.
Un gentil scientifique indien (une tronche en explications en tous genres) annonce la nouvelle à son gentil copain, un gentil scientifique américain très très joli (Chiwetel Ejiofor). Sauf que les Mayas avaient prévu cette fin du monde et que nous autres humains prétentieux du troisième millénaire, on n’est pas prêts.
Du coup on réveille le Président des Statesses : UN NOIR À LA MAISON BLANCHE ???????????????? qui dit « Ah la la la la God Bless America ! » tout ça. Donc, ce qui est prévu c’est qu’en trois ans les puissances mondiales riches vont délocaliser en Chine (main d’œuvre pas chère et bêbête) la construction de 6 arches dont 4 seront en état de fonctionnement à l’heure H du D day. Pas des vaisseaux spatiaux, non, des Arches et que pourront y embarquer quelques milliers de représentants « utiles » de la race humaine et surtout ceux qui feront l’avance de… 1 milliard de dollars/euros !!! C’est pourquoi on voit défiler au moment de l’embarquement des émirs, la Reine d’Angleterre, des mafieux russes, un éléphant, une girafe, des bimbos et leurs chiens chiens, tout ça aussi.
Mais avant d’en arriver là, on fait connaissance de Jackson Curtis un écrivain divorcé, père de deux enfants et qui va se révéler être très utile à l’instant T où tout va péter. Pourquoi ne dit-on pas l’instant I d'ailleurs ?
Bon maintenant, tout le monde est prévenu, on ne pourra pas prétendre qu’on n’était pas au courant. En attendant regardons ce film très réjouissant.
Evidemment, au passage il faut se goinfrer les sempiternelles bondieuseries catho/musulmo/bouddhistes : si on peut pas sauver notre cul, sauvons au moins notre âme ! Et l’assommant conformisme familial : comment se débarasser du mec qui a épousé la femme du héros et lui a piqué ses gosses (consternant !) ?
Mais, un film catastrophe en chassant un autre, je ne me souviens plus (oui, j’en ai vu beaucoup, même pas honte) avoir vu autant de tremblements de terre, de tsunamis, d’éruptions en tous genres dans un seul et même film mais surtout, aussi réalistes et… oui, j’avoue, beaux, très beaux. Voir le sol s’ouvrir, des villes littéralement glisser vers le fond des entrailles de la terre, ou être englouties pas des raz de marée monstrueux, des incendies gigantesques, des immeubles s'effondrer etc, quand c’est bien fait, et là, ça l’est, c’est vraiment du beau spectacle. Le Vatican, la Maison Blanche, Le Potala, Las Vegas… Emmerich casse tout mais affirme que les culs bénis de l’Arche vont tout reconstruire. Bon.
Au fait, devinez ce que les français sauvent en priorité ??? *
Autre aspect inédit, ce ne sont pas forcément les très très méchants qui meurent et la sélection naturelle est parfois bien injuste.
Mais surtout, fait assez rare, c’est très très drôle. Voir Jackson/John Cusack (qui physiquement ressemble de plus en plus à mon ex beau-frère… et je peux dire à ceux qui ne connaissent pas mon ex beau-frère que c’est pas un compliment. Pardon.) sortir lui et sa jolie famille (bon y’a bien la pisseuse qui fait encore pipi au lit à 7 ans mais on va pas chipoter) de la rupture de la faille de San Andréas, prendre un avion en marche, conduire une limousine, un camion, et tout ça sans plier les genoux ni desserrer les mâchoires, c'est absolument à mourir de rire. Admirons aussi au passage la capacité phénoménale des aspirant survivants à rester sous l'eau ou simplement dans l'eau glacée de l'arctique (qui a rejoint le Wyoming) pendant des heures !
En résumé, pour la fin du monde, (no panic, il vous reste trois ans je le répète), il serait très utile d'être résistant à l'eau glacée (entraînez-vous) mais aussi que vous ayez soit :
- 1 milliard d’euros,
- John Cusack pas loin,
- une quelconque utilité pour reconstruire l’humanité.
Moi, je risque rien je suis déjà sur la liste : je suis prem’s chez Wikio et VIB chez Haut et Fort. Tranquille.
*La Joconde.